« Traumatisme craniocérébral léger » : différence entre les versions
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Le '''traumatisme cranio-cérébral''' (TCC) est une lésion cérébrale d'origine traumatique. Lorsque le trauma est léger (TCCL), on parle également de commotion cérébrale.<ref name=":0">{{Citation d'un article|langue=fr|titre=Traumatisme cranio-cérébral|périodique=Wikimedica|lire en ligne=https://wikimedi.ca/wiki/Traumatisme_cranio-c%C3%A9r%C3%A9bral|consulté le=2022-02-17|auteur1=|date=10 février 2022|issn=|pages=}}</ref> Les symptômes qui en découlent peuvent être d'ordre physique, cognitif et psychoaffectif<ref>{{Citation d'un article|langue=fr|prénom1=H.|nom1=Audrit|prénom2=E.|nom2=de Guise|titre=Le traumatisme cranio-cérébral léger : les symptômes et la prise en charge|périodique=Journal de Réadaptation Médicale : Pratique et Formation en Médecine Physique et de Réadaptation|volume=34|numéro=3|date=2014-09-01|issn=0242-648X|doi=10.1016/j.jrm.2014.06.006|lire en ligne=https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0242648X14000504|consulté le=2022-02-19|pages=109–113}}</ref>. | |||
== Épidémiologie == | == Épidémiologie == | ||
Le TCCL est une cause fréquente d'invalidité, souvent temporaire, dans la population générale. Le TCCL affecte entre 500 et 1000 sur 100 000 personnes par année . Il est deux à trois fois plus fréquent chez l'homme que chez la femme. Par contre, les femmes ont plus de | Le TCCL est une cause fréquente d'invalidité, souvent temporaire, dans la population générale. Le TCCL affecte entre 500 et 1000 sur 100 000 personnes par année . Il est deux à trois fois plus fréquent chez l'homme que chez la femme. Par contre, les femmes ont plus de risque d'avoir une période de rétablissement plus longue. Environ la moitié des TCCL se produisent chez les personnes âgées de 15 à 34 ans. Jusqu'à 20% des athlètes de sports de contact (ex: les joueurs de hockey, de football, etc.) auront un TCCL durant leur saison sportive.<ref name=":5">{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Prise en charge des commotions cérébrales|url=https://lemedecinduquebec.org/archives/2021/12/5-prise-en-charge-des-commotions-cerebrales-la-fin-du-casse-tete/|site=lemédecinduquébec.org|date=29 novembre 2021|consulté le=17 février 2022}}</ref><ref name=":7" /> | ||
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== Étiologies == | == Étiologies == | ||
Les étiologies | Les étiologies les plus communes sont<ref name=":1">{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Acute milt traumatic brain injury (concussion) in adults|url=https://www.uptodate.com/contents/acute-mild-traumatic-brain-injury-concussion-in-adults?search=concussion&source=search_result&selectedTitle=1~84&usage_type=default&display_rank=1#H12|site=uptodate.com|date=Janvier 2022|consulté le=17 février 2022}}</ref> : | ||
* les {{Étiologie|nom=accidents de véhicule motorisé|principale=0|fraction_étiologique=20-45}} | * les {{Étiologie|nom=accidents de véhicule motorisé|principale=0|fraction_étiologique=20-45}} | ||
* les {{Étiologie|nom=chutes|principale=0|fraction_étiologique=30-38}} | * les {{Étiologie|nom=chutes|principale=0|fraction_étiologique=30-38}} | ||
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== Physiopathologie == | == Physiopathologie == | ||
Le trauma craniocérébral léger résulte | Le trauma craniocérébral léger résulte d'un mouvement d’accélération et de décélération du cerveau frappant la boite crânienne, sans qu'il n'y ait nécessairement un trauma direct de la boite crânienne sur un objet. Les conséquences du trauma craniocérébral sont davantage de nature fonctionnelles que structurelles. | ||
Plusieurs théories sont considérées pour expliquer les symptômes du TCCL. Il y aurait d'abord des micro déchirures au niveau des axones, ce qui entrainerait un défaut de transport | Plusieurs théories sont considérées pour expliquer les symptômes du TCCL. Il y aurait d'abord des micro déchirures au niveau des axones, ce qui entrainerait un défaut de transport axonal des neurotransmetteurs, de l’inflammation et de l’œdème. Par la suite, il y aurait la relâche de substances excitatrices (acétylcholine, glutamate, aspartate) qui vont entrainer l'hyperexcitation des cellules, contribuant à leur dysfonctionnement et favorisant l'inflammation. Il y aurait aussi une entrée massive de calcium dans les cellules provoquant des problèmes de polarisation et de dépolarisation des membranes cellulaires essentielles à la transmission de l’influx nerveux, entrainant un déséquilibre métabolique entre l’utilisation d’oxygène et de glucose acheminés au cerveau. <ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Acute mild traumatic brain injury | ||
(concussion) in adults|url=https://www.uptodate.com/contents/acute-mild-traumatic-brain-injury-concussion-in-adults|site=Uptodate|date=fév. 2018.|consulté le=}}</ref><ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Mayumi|nom1=Prins|prénom2=Tiffany|nom2=Greco|prénom3=Daya|nom3=Alexander|prénom4=Christopher C.|nom4=Giza|titre=The pathophysiology of traumatic brain injury at a glance|périodique=Disease Models & Mechanisms|date=2013-01-01|issn=1754-8411|issn2=1754-8403|pmid=24046353|pmcid=PMC3820255|doi=10.1242/dmm.011585|lire en ligne=https://journals.biologists.com/dmm/article/doi/10.1242/dmm.011585/261894/The-pathophysiology-of-traumatic-brain-injury-at-a|consulté le=2022-02-28|pages=dmm.011585}}</ref>{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Physiopathologie}} | (concussion) in adults|url=https://www.uptodate.com/contents/acute-mild-traumatic-brain-injury-concussion-in-adults|site=Uptodate|date=fév. 2018.|consulté le=}}</ref><ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Mayumi|nom1=Prins|prénom2=Tiffany|nom2=Greco|prénom3=Daya|nom3=Alexander|prénom4=Christopher C.|nom4=Giza|titre=The pathophysiology of traumatic brain injury at a glance|périodique=Disease Models & Mechanisms|date=2013-01-01|issn=1754-8411|issn2=1754-8403|pmid=24046353|pmcid=PMC3820255|doi=10.1242/dmm.011585|lire en ligne=https://journals.biologists.com/dmm/article/doi/10.1242/dmm.011585/261894/The-pathophysiology-of-traumatic-brain-injury-at-a|consulté le=2022-02-28|pages=dmm.011585}}</ref>{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Physiopathologie}} | ||
== Présentation clinique == | == Présentation clinique == | ||
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Facteurs de risque}} | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Facteurs de risque}} | ||
=== Questionnaire === | === Questionnaire === | ||
L'évaluation initiale a pour but de poser le diagnostic de TCCL en plus d'éliminer une forme plus grave de [[Traumatisme cranio-cérébral|TCC]], une pathologie cervicale ou une autre maladie s'apparentant aux symptômes de TCCL. Il est important de garder en tête que les symptômes peuvent se présenter 24 | L'évaluation initiale a pour but de poser le diagnostic de TCCL en plus d'éliminer une forme plus grave de [[Traumatisme cranio-cérébral|TCC]], une pathologie cervicale ou une autre maladie s'apparentant aux symptômes de TCCL. Il est important de garder en tête que les symptômes peuvent se présenter 24 à 48h après l'événement <ref name=":5" /><ref name=":7">{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Lignes directrices sur les commotions cérébrales / traumatismes craniocérébraux légers et les symptômes prolongés|url=https://braininjuryguidelines.org/concussion/fileadmin/french-versions/FRENCH_Ed_3_Adult_-_FINAL.pdf|site=https://braininjuryguidelines.org/|date=3e édition|consulté le=}}</ref>. Si un TCCL est soupçonné chez un patient, le questionnaire devrait débuter par : | ||
* la description complète du {{Élément d'histoire|nom=mécanisme de blessure}} (ex: accélération-décélération, impact sur la tête ou le cou, vitesse, projection ou éjection, etc.) | * la description complète du {{Élément d'histoire|nom=mécanisme de blessure}} (ex: accélération-décélération, impact sur la tête ou le cou, vitesse, projection ou éjection, etc.) | ||
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* la {{Symptôme|nom=perte de mémoire}} | * la {{Symptôme|nom=perte de mémoire}} | ||
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Les signaux d'alarmes d'un TCCL doivent également être recherchés, car la présence d'un de ceux-ci va modifier | Les signaux d'alarmes d'un TCCL doivent également être recherchés, car la présence d'un de ceux-ci va modifier sa prise en charge <ref name=":2" /> : | ||
* la perte de conscience, la détérioration de l'état de conscience ou la confusion prolongée | * la perte de conscience, la détérioration de l'état de conscience ou la confusion prolongée | ||
* les vomissements répétés | * les vomissements répétés | ||
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== Examens paracliniques == | == Examens paracliniques == | ||
=== Imagerie === | === Imagerie === | ||
La tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) classique ne permettent habituellement pas de déceler des signes d’anomalies cérébrales structurales en cas de TCCL. À ce jour, les études n’ont pas démontrées de résultats uniformes dans les changements structuraux du cerveau pour diagnostiquer une commotion cérébrale.<ref name=":7" /> La TDM de la tête (et colonne cervicale si pertinent) est la modalité diagnostique de choix lors de l'évaluation initiale des patients souffrant d'un TCC, car elle est souvent facilement et rapidement disponible. Pour les règles de décision clinique permettant de déterminer si une TDM de la tête est nécessaire chez un patient adulte, consulter le [[Canadian Head CT rule|'''Canadian Head CT rule''']]. Pour les patients pédiatriques, le meilleur outil de décision pour déterminer le besoin de la TDM est la règle de décision du '''[[PECARN]]'''. La radiographie simple du crâne n'est pas recommandée. <ref name=":0" /><ref name=":6" /> | La tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) classique ne permettent habituellement pas de déceler des signes d’anomalies cérébrales structurales en cas de TCCL. À ce jour, les études n’ont pas démontrées de résultats uniformes dans les changements structuraux du cerveau pour diagnostiquer une commotion cérébrale.<ref name=":7" /> La TDM de la tête (et de la colonne cervicale si pertinent) est la modalité diagnostique de choix lors de l'évaluation initiale des patients souffrant d'un TCC, car elle est souvent facilement et rapidement disponible. Pour les règles de décision clinique permettant de déterminer si une TDM de la tête est nécessaire chez un patient adulte, consulter le [[Canadian Head CT rule|'''Canadian Head CT rule''']]. Pour les patients pédiatriques, le meilleur outil de décision pour déterminer le besoin de la TDM est la règle de décision du '''[[PECARN]]'''. La radiographie simple du crâne n'est pas recommandée. <ref name=":0" /><ref name=":6" /> | ||
=== '''<u>Études de laboratoire</u>''' === | === '''<u>Études de laboratoire</u>''' === | ||
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Le diagnostic de TCCL est basé sur le tableau clinique du patient. Un TCCL devrait être soupçonné chez toute personne victime d'un impact au niveau de la tête, du visage, de la nuque ou du corps et qui démontre n'importe quel signe et/ou symptôme de TCCL. | Le diagnostic de TCCL est basé sur le tableau clinique du patient. Un TCCL devrait être soupçonné chez toute personne victime d'un impact au niveau de la tête, du visage, de la nuque ou du corps et qui démontre n'importe quel signe et/ou symptôme de TCCL. | ||
Pour les TCCL en lien avec le sport, il existe le [https://casem-acmse.org/wp-content/uploads/2019/01/scat5-Frenchl.pdf SCAT5], un outil d'évaluation standardisé des TCCL. Cet outil permet d'évaluer rapidement les athlètes de 13 ans et plus. Pour les athlètes de 12 ans et moins, il existe le [https://casem-acmse.org/wp-content/uploads/2019/01/scat5pediatriqueoct2018french.pdf SCAT5 pour enfants]. Si un TCCL est suspecté, le joueur doit être retiré du jeu afin d'effectuer l'évaluation du SCAT5 hors terrain pour déterminer | Pour les TCCL en lien avec le sport, il existe le [https://casem-acmse.org/wp-content/uploads/2019/01/scat5-Frenchl.pdf SCAT5], un outil d'évaluation standardisé des TCCL. Cet outil permet d'évaluer rapidement les athlètes de 13 ans et plus. Pour les athlètes de 12 ans et moins, il existe le [https://casem-acmse.org/wp-content/uploads/2019/01/scat5pediatriqueoct2018french.pdf SCAT5 pour enfants]. Si un TCCL est suspecté, le joueur doit être retiré du jeu afin d'effectuer l'évaluation du SCAT5 hors terrain pour déterminer s'il y a présence d'un TCCL. Par contre, à noter que toute personne chez qui un TCCL est suspecté ne devrait pas retourner au jeu la journée même, et ce, même si le SCAT5 s'avère normal. L'utilité de cet outil clinique devient significativement moins fiable trois à cinq jours après la blessure, où il peut alors servir comme outil de suivi des symptômes. <ref name=":8">McCrory P, Meeuwisse W, Dvorak J et coll. Consensus statement on concussion in sport-the 5(th) international conference on concussion in sport held in Berlin, Octobre 2016. Brit J Sport Med 2017 ; 51 (11) : 838-47.</ref> | ||
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Diagnostic}} | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Diagnostic}} | ||
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Il est sécuritaire de retourner toute personne avec un TCCL à son domicile après une évaluation à l'hôpital ou à la clinique si ces critères sont remplis <ref name=":6" />: | Il est sécuritaire de retourner toute personne avec un TCCL à son domicile après une évaluation à l'hôpital ou à la clinique si ces critères sont remplis <ref name=":6" />: | ||
* une absence de facteur de risque nécessitant une imagerie ou un résultat d'imagerie normal | * une absence de facteur de risque nécessitant une imagerie ou un résultat d'imagerie normal | ||
* un état mental normal ou une amélioration clinique des symptômes | * un état mental normal ou une amélioration clinique des symptômes | ||
* une absence de signaux suggérant une observation prolongée : | * une absence de signaux suggérant une observation prolongée : | ||
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Toute l'information par rapport à la reprise des activités intellectuelles et des activités physiques et sportives devrait être donné au patient tant de vive voix que par écrit <ref name=":2" />. Le site internet de l'[https://www.inesss.qc.ca/en/publications/publications/publication/traumatisme-craniocerebral-leger-conseils-pour-la-reprise-graduelle-des-activites-intellectuelles-physiques-et-sportives-mise-a-jour-du-depliant.html INESSS] contient d'ailleurs de nombreuses ressources pour les patients (pamphlet, vidéo). La période informative vise à expliquer la pathologie, guider et rassurer le patient par rapport au processus normal de rétablissement et de symptômes ainsi qu'à bien rappeler l'importance de la reprise graduelle des activités <ref name=":5" /><ref name=":6" />. | Toute l'information par rapport à la reprise des activités intellectuelles et des activités physiques et sportives devrait être donné au patient tant de vive voix que par écrit <ref name=":2" />. Le site internet de l'[https://www.inesss.qc.ca/en/publications/publications/publication/traumatisme-craniocerebral-leger-conseils-pour-la-reprise-graduelle-des-activites-intellectuelles-physiques-et-sportives-mise-a-jour-du-depliant.html INESSS] contient d'ailleurs de nombreuses ressources pour les patients (pamphlet, vidéo). La période informative vise à expliquer la pathologie, guider et rassurer le patient par rapport au processus normal de rétablissement et de symptômes ainsi qu'à bien rappeler l'importance de la reprise graduelle des activités <ref name=":5" /><ref name=":6" />. | ||
Un suivi auprès d'un professionnel de la santé devrait être fait chez les athlètes avant que ceux-ci reprennent les activités à risque de contact, collision ou chute <ref name=":2" / | Un suivi auprès d'un professionnel de la santé devrait être fait chez les athlètes avant que ceux-ci reprennent les activités à risque de contact, de collision ou de chute.<ref name=":2" /> | ||
=== <u>'''Symptômes persistants'''</u> === | |||
Ce serait au moins 15 % des personnes ayant subi une commotion cérébrale qui présenterait des symptômes persistants après le délai habituel de trois mois. Certains facteurs peuvent prédisposer à une période de récupération plus lente, il faut donc être à l'affut de ces éléments <ref name=":5" /><ref name=":6" /><ref name=":7" />: | Ce serait au moins 15 % des personnes ayant subi une commotion cérébrale qui présenterait des symptômes persistants après le délai habituel de trois mois. Certains facteurs peuvent prédisposer à une période de récupération plus lente, il faut donc être à l'affut de ces éléments <ref name=":5" /><ref name=":6" /><ref name=":7" />: | ||
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* la quantité et l'intensité des symptômes post-commotionnels. | * la quantité et l'intensité des symptômes post-commotionnels. | ||
Un suivi à plus long terme devrait être effectué chez les patients qui présentent des signes ou symptômes persistants de TCCL. Cela peut être lié à des éléments confondants ou coexistants tels qu'une atteinte au niveau de la biomécanique cervicale, une atteinte vestibulaire, des facteurs psychosociaux, un diagnostic de trouble de l'humeur associé ou un processus de douleur chronique. | Un suivi à plus long terme devrait être effectué chez les patients qui présentent des signes ou symptômes persistants de TCCL. Cela peut être lié à des éléments confondants ou coexistants tels qu'une atteinte au niveau de la biomécanique cervicale, une atteinte vestibulaire, des facteurs psychosociaux, un diagnostic de trouble de l'humeur associé ou un processus de douleur chronique. Une référence à d'autres professionnels peuvent alors être recommandée. Il peut être judicieux de référer ces patients en phase subaiguë, soit dès quatre semaines post trauma. | ||
* une évaluation en physiothérapie pour évaluer la région cervicale et éliminer une atteinte vestibulaire périphérique | * une évaluation en physiothérapie pour évaluer la région cervicale et éliminer une atteinte vestibulaire périphérique | ||
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Complications}} | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Complications}} | ||
== Évolution == | == Évolution == | ||
La majorité des patients ayant subi un TCCL | La majorité des patients ayant subi un TCCL remarquent une diminution des symptômes dans les premiers 10 à 14 jours suite au traumatisme et une disparition complète des symptômes après un mois. Par contre, certaines personnes ont des séquelles à plus long terme. Celles-ci peuvent durer plusieurs mois, voir des années. Quant à eux, les symptômes de TCCL chez les enfants s'estompent généralement après quatre semaines. <ref name=":2" />{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Évolution}} | ||
== Prévention == | == Prévention == | ||
La prévention est essentielle aux traumatismes cérébraux. Les collisions de véhicules à moteur, la cause la plus fréquente de traumatisme crânien, ne sont pas toujours évitables. Cependant, certaines mesures peuvent être prises pour réduire les risques, notamment le port de la ceinture de sécurité, la non-conduite sous l'influence de drogues ou d'alcool et l'utilisation de sièges d'appoint appropriés pour les enfants | La prévention est essentielle aux traumatismes cérébraux. Les collisions de véhicules à moteur, la cause la plus fréquente de traumatisme crânien, ne sont pas toujours évitables. Cependant, certaines mesures peuvent être prises pour réduire les risques, notamment le port de la ceinture de sécurité, la non-conduite sous l'influence de drogues ou d'alcool et l'utilisation de sièges d'appoint appropriés pour les enfants. Les cyclistes et les motocyclistes devraient être encouragés à porter un casque.<ref name=":0" /> | ||
Chez un patient | Chez un patient ayant déjà subi un traumatisme crânien, il est important de ne pas reprendre ses activités tant qu'il ne s'est pas amélioré. Une personne qui retourne de façon prématurée s'expose à une prolongation de sa récupération et à risque d'un nouveau traumatisme. Des traumatismes craniocérébraux récurrents peuvent exposer les patients à des symptômes à vie, et il peut y avoir des effets cumulatifs et permanents. <ref name=":5" /><ref name=":6" /> | ||
Il est suggéré de recommander l'arrêt d'un sport si une personne a : | Il est suggéré de recommander l'arrêt d'un sport si une personne a : | ||
* subi plus de trois TCCL | * subi plus de trois TCCL | ||
* | * des symptômes persistants | ||
* une incapacité à retourner à temps complet aux études ou au travail. | * une incapacité à retourner à temps complet aux études ou au travail. | ||
Chez les patients qui ont déjà subi une blessure, la récupération post-traumatique est un processus difficile de récupération physique, mentale et émotionnelle. Les complications neurologiques et psychiatriques sont courantes. La prévention du suicide chez les patients qui ont subi un traumatisme crânien est également importante et les patients doivent toujours être | Chez les patients qui ont déjà subi une blessure, la récupération post-traumatique est un processus difficile de récupération physique, mentale et émotionnelle. Les complications neurologiques et psychiatriques sont courantes. La prévention du suicide chez les patients qui ont subi un traumatisme crânien est également importante et les patients doivent toujours être encouragé à demander de l'aide. <ref name=":0" /> | ||
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Prévention}} | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Prévention}} |
Version du 6 mars 2022 à 14:58
Maladie | |
Mécanisme d'accélération-décélération impliqué dans la survenue du TCCL | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Altération de l'état de conscience , Inconscient, Désorientation, Examen neurologique normal, Dysmétrie, Adiadococinésie, GCS 13, GCS 14, GCS 15, Altération de la mémoire immédiate, ... [+] |
Symptômes |
Confusion, Insomnie, Irritabilité, Vision trouble, Nausées, Consommation d'alcool, Consommation de drogue, Photophobie, Antiplaquettaires, Vertige , ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Délirium, Encéphalite, Hydrocéphalie, Hémorragie sous-arachnoïdienne, Acidocétose diabétique, Hypoglycémie, Épilepsie, Trouble d'adaptation, Migraine, Hypertension maligne, ... [+] |
|
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Le traumatisme cranio-cérébral (TCC) est une lésion cérébrale d'origine traumatique. Lorsque le trauma est léger (TCCL), on parle également de commotion cérébrale.[1] Les symptômes qui en découlent peuvent être d'ordre physique, cognitif et psychoaffectif[2].
Épidémiologie
Le TCCL est une cause fréquente d'invalidité, souvent temporaire, dans la population générale. Le TCCL affecte entre 500 et 1000 sur 100 000 personnes par année . Il est deux à trois fois plus fréquent chez l'homme que chez la femme. Par contre, les femmes ont plus de risque d'avoir une période de rétablissement plus longue. Environ la moitié des TCCL se produisent chez les personnes âgées de 15 à 34 ans. Jusqu'à 20% des athlètes de sports de contact (ex: les joueurs de hockey, de football, etc.) auront un TCCL durant leur saison sportive.[3][4]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Étiologies
Les étiologies les plus communes sont[5] :
- les accidents de véhicule motorisé (20-45 %)
- les chutes (30-38 %)
- les accidents liés au travail (10 %)
- les accidents liés aux loisirs et aux sport (10 %)
- les agressions (5-17 %)
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Physiopathologie
Le trauma craniocérébral léger résulte d'un mouvement d’accélération et de décélération du cerveau frappant la boite crânienne, sans qu'il n'y ait nécessairement un trauma direct de la boite crânienne sur un objet. Les conséquences du trauma craniocérébral sont davantage de nature fonctionnelles que structurelles.
Plusieurs théories sont considérées pour expliquer les symptômes du TCCL. Il y aurait d'abord des micro déchirures au niveau des axones, ce qui entrainerait un défaut de transport axonal des neurotransmetteurs, de l’inflammation et de l’œdème. Par la suite, il y aurait la relâche de substances excitatrices (acétylcholine, glutamate, aspartate) qui vont entrainer l'hyperexcitation des cellules, contribuant à leur dysfonctionnement et favorisant l'inflammation. Il y aurait aussi une entrée massive de calcium dans les cellules provoquant des problèmes de polarisation et de dépolarisation des membranes cellulaires essentielles à la transmission de l’influx nerveux, entrainant un déséquilibre métabolique entre l’utilisation d’oxygène et de glucose acheminés au cerveau. [6][7]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
Les facteurs de risque sont [5][1] :
- les sports de contact
- un status socio-économique bas
- un antécédents de trouble d'usage de substance
- une consommation d'alcool ou de drogue
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Questionnaire
L'évaluation initiale a pour but de poser le diagnostic de TCCL en plus d'éliminer une forme plus grave de TCC, une pathologie cervicale ou une autre maladie s'apparentant aux symptômes de TCCL. Il est important de garder en tête que les symptômes peuvent se présenter 24 à 48h après l'événement [3][4]. Si un TCCL est soupçonné chez un patient, le questionnaire devrait débuter par :
- la description complète du mécanisme de blessure (ex: accélération-décélération, impact sur la tête ou le cou, vitesse, projection ou éjection, etc.)
- l'aperçu des soins ou des actions posées après le trauma (retour au jeu, évaluation médicale sur place, immobilisation, etc.)
- les antécédents médicaux, dont les antécédents de TCCL
- la prise de médicament, dont les anticoagulants et les antiplaquettaires
- l'heure du dernier repas
- les habitudes de vie, principalement la consommation d'alcool ou de drogues
Physiques | Comportementaux et affectifs | Cognitifs |
---|---|---|
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Les signaux d'alarmes d'un TCCL doivent également être recherchés, car la présence d'un de ceux-ci va modifier sa prise en charge [9] :
- la perte de conscience, la détérioration de l'état de conscience ou la confusion prolongée
- les vomissements répétés
- la convulsion
- la céphalée qui s'exacerbe
- la somnolence importante
- la difficulté à marcher ou parler
- la difficulté à reconnaitre les gens ou les lieux
- la diplopie
- l'agitation importante ou les pleurs excessifs chez l'enfant
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Examen clinique
Rappelons nous que l'évaluation initiale a pour but de poser le diagnostic de TCCL en plus d'éliminer une forme plus grave de TCC, une pathologie cervicale ou une autre maladie s'apparentant aux symptômes de TCCL. L'examen clinique d'un TCCL ne révèle habituellement pas d'anomalies particulières. Toutefois, il est nécessaire d'effectuer un examen complet qui s'articule autour de l'ATLS afin d'éliminer un traumatisme plus grave [1][10]:
- Examen primaire
- examen secondaire, dont un examen cardiaque et pulmonaire, un examen de l'abdomen ainsi qu'un examen du bassin. Il est important de porter une attention particulière à :
- L'examen de la tête et du visage à la recherche de :
- un hématome ou lacération du cuir cheveluou une dépression du crâne(fracture)
- une fracture du visage, par la palpation de l'ensemble des bords osseux du visage, y compris l'orbite, le maxillaire, le nez et la mâchoire
- une fracture de la base du crâne : le signe de Battle(ecchymoses derrière les oreilles), les yeux de raton laveur(ecchymoses sous les yeux), l'hémotympan(sang derrière le tympan) et l'écoulement du LCRpar le nez (rhinorrhée) ou l'oreille (otorrhée).
- Examen de la colonne cervicale
- Examen neurologique, dont :
- des scores Glasgow en série ou répétés doivent être effectués pour identifier les changements dans la fonction neurologique après une blessure traumatique
- l'évaluation de la démarche et de la coordination.
- L'examen de la tête et du visage à la recherche de :
En résumé, selon la gravité du TCC, on peut s'attendre à retrouver les caractéristiques suivantes :
Gravité | Durée de la perte ou de l’altération de la conscience | GCS obtenu à l’urgence ou 30 minutes après le TCC | Lésions à l'imagerie
(fracture ou lésion intracrânienne) |
Examen neurologique (signes focaux) | Amnésie post-traumatique |
---|---|---|---|---|---|
Léger | Entre 0 et 30 minutes | 13-15 | Peut être positive ou négative | Peut être positif | Variable, mais ≤ 24 heures |
Modéré | Généralement entre 30 minutes et 6 heures, mais < 24 heures | 9-12 | Généralement positive | Positif | Variable, mais généralement entre 1 et 14 jours |
Grave | Souvent > 24 heures à plusieurs jours, mais obligatoirement > 6 heures | 3-8 | Positive | Positif | Plusieurs semaines |
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Examens paracliniques
Imagerie
La tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) classique ne permettent habituellement pas de déceler des signes d’anomalies cérébrales structurales en cas de TCCL. À ce jour, les études n’ont pas démontrées de résultats uniformes dans les changements structuraux du cerveau pour diagnostiquer une commotion cérébrale.[4] La TDM de la tête (et de la colonne cervicale si pertinent) est la modalité diagnostique de choix lors de l'évaluation initiale des patients souffrant d'un TCC, car elle est souvent facilement et rapidement disponible. Pour les règles de décision clinique permettant de déterminer si une TDM de la tête est nécessaire chez un patient adulte, consulter le Canadian Head CT rule. Pour les patients pédiatriques, le meilleur outil de décision pour déterminer le besoin de la TDM est la règle de décision du PECARN. La radiographie simple du crâne n'est pas recommandée. [1][8]
Études de laboratoire
Les bilans sanguins ne sont pas nécessaires pour poser le diagnostic de TCCL. Des études de laboratoire peuvent être envisagées, s'il y a présence d'un polytraumatisme concomitant ou si une sévérité plus grave qu'un TCCL est suspecté afin d'exclure d'autres diagnostics [11][12]. Dans cette éventualité, un bilan comprenant la formule sanguine complète, la glycémie, les électrolytes, les tests de fonction rénale, les tests de fonction hépatique et le profil de coagulation sera effectué.
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Le diagnostic de TCCL est basé sur le tableau clinique du patient. Un TCCL devrait être soupçonné chez toute personne victime d'un impact au niveau de la tête, du visage, de la nuque ou du corps et qui démontre n'importe quel signe et/ou symptôme de TCCL.
Pour les TCCL en lien avec le sport, il existe le SCAT5, un outil d'évaluation standardisé des TCCL. Cet outil permet d'évaluer rapidement les athlètes de 13 ans et plus. Pour les athlètes de 12 ans et moins, il existe le SCAT5 pour enfants. Si un TCCL est suspecté, le joueur doit être retiré du jeu afin d'effectuer l'évaluation du SCAT5 hors terrain pour déterminer s'il y a présence d'un TCCL. Par contre, à noter que toute personne chez qui un TCCL est suspecté ne devrait pas retourner au jeu la journée même, et ce, même si le SCAT5 s'avère normal. L'utilité de cet outil clinique devient significativement moins fiable trois à cinq jours après la blessure, où il peut alors servir comme outil de suivi des symptômes. [13]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Diagnostic différentiel
Le diagnostic différentiel d'un TCC peut comprendre plusieurs autres entités cliniques dont [1] :
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Traitement
Il est sécuritaire de retourner toute personne avec un TCCL à son domicile après une évaluation à l'hôpital ou à la clinique si ces critères sont remplis [8]:
- une absence de facteur de risque nécessitant une imagerie ou un résultat d'imagerie normal
- un état mental normal ou une amélioration clinique des symptômes
- une absence de signaux suggérant une observation prolongée :
- une intoxication à l'alcool ou aux drogues
- un polytraumatisme associé au TCCL
- un Glasgow anormal persistant ou un déficit neuro-focal
- des vomissements et/ou une céphalée sévère
- une coagulopathie connue
- un âge supérieur à 65 ans.
Comme l'explique le Guide de l'INESSS [9], il est recommandé de suivre les étapes suivantes pour prendre en charge un TCCL[14] [15]:
Activité | Prise en charge |
---|---|
Période de repos initial |
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Il est recommandé d'attendre au moins 24 heures entre chaque étape.
Si les symptômes reviennent ou s'empirent, retourner à l'étape précédente. | |
Activités intellectuelles |
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Activités physiques et sportives |
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Approches pharmacologiques
Il existe peu de données probantes en lien avec l'utilisation d'une médication pour diminuer les symptômes liés à la commotion. L'utilisation d'une pharmacothérapie dans les premières étapes de rétablissement peut masquer l'exacerbation des symptômes. Il faut alors être vigilant avant d'accorder le retour au jeu complet si une médication est prise. [8][13]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Suivi
Toute l'information par rapport à la reprise des activités intellectuelles et des activités physiques et sportives devrait être donné au patient tant de vive voix que par écrit [9]. Le site internet de l'INESSS contient d'ailleurs de nombreuses ressources pour les patients (pamphlet, vidéo). La période informative vise à expliquer la pathologie, guider et rassurer le patient par rapport au processus normal de rétablissement et de symptômes ainsi qu'à bien rappeler l'importance de la reprise graduelle des activités [3][8].
Un suivi auprès d'un professionnel de la santé devrait être fait chez les athlètes avant que ceux-ci reprennent les activités à risque de contact, de collision ou de chute.[9]
Symptômes persistants
Ce serait au moins 15 % des personnes ayant subi une commotion cérébrale qui présenterait des symptômes persistants après le délai habituel de trois mois. Certains facteurs peuvent prédisposer à une période de récupération plus lente, il faut donc être à l'affut de ces éléments [3][8][4]:
- des commotions cérébrales antérieures multiples
- un profil migraineux déjà existant
- la présence d'un trouble anxieux ou d'un trouble dépressif caractérisé avant la blessure
- le sexe féminin
- la quantité et l'intensité des symptômes post-commotionnels.
Un suivi à plus long terme devrait être effectué chez les patients qui présentent des signes ou symptômes persistants de TCCL. Cela peut être lié à des éléments confondants ou coexistants tels qu'une atteinte au niveau de la biomécanique cervicale, une atteinte vestibulaire, des facteurs psychosociaux, un diagnostic de trouble de l'humeur associé ou un processus de douleur chronique. Une référence à d'autres professionnels peuvent alors être recommandée. Il peut être judicieux de référer ces patients en phase subaiguë, soit dès quatre semaines post trauma.
- une évaluation en physiothérapie pour évaluer la région cervicale et éliminer une atteinte vestibulaire périphérique
- une évaluation en kinésiologie pour établir un programme d'exercice aérobique
- une évaluation en psychologie pour l'utilisation d'une thérapie cognitivo-comportementale
- une référence dans une clinique spécialisée en neurotraumatologie.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Rarement, un TCCL peut mener à certaines complications, notamment [16][1]:
- le syndrome de second impact (survient lorsque le cerveau subit un 2e impact dans la période ou il est vulnérable suite au TCCL initial)
- l'hématome intra-crânien aigu
- les déficits neurologiques
- la fuite du liquide céphalo-rachidien
- l'hydrocéphalie
- la convulsion
- l'oedème cérébral
- l'hernie cérébrale
- la thrombose veineuse profonde
Certaines personnes resteront avec des séquelles à long terme suite à leur TCCL. Voici les séquelles communes :
- la difficulté d'attention ou de concentration
- la fatigue persistante
- la céphalée post-traumatique
- l'acouphène
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Évolution
La majorité des patients ayant subi un TCCL remarquent une diminution des symptômes dans les premiers 10 à 14 jours suite au traumatisme et une disparition complète des symptômes après un mois. Par contre, certaines personnes ont des séquelles à plus long terme. Celles-ci peuvent durer plusieurs mois, voir des années. Quant à eux, les symptômes de TCCL chez les enfants s'estompent généralement après quatre semaines. [9]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Prévention
La prévention est essentielle aux traumatismes cérébraux. Les collisions de véhicules à moteur, la cause la plus fréquente de traumatisme crânien, ne sont pas toujours évitables. Cependant, certaines mesures peuvent être prises pour réduire les risques, notamment le port de la ceinture de sécurité, la non-conduite sous l'influence de drogues ou d'alcool et l'utilisation de sièges d'appoint appropriés pour les enfants. Les cyclistes et les motocyclistes devraient être encouragés à porter un casque.[1]
Chez un patient ayant déjà subi un traumatisme crânien, il est important de ne pas reprendre ses activités tant qu'il ne s'est pas amélioré. Une personne qui retourne de façon prématurée s'expose à une prolongation de sa récupération et à risque d'un nouveau traumatisme. Des traumatismes craniocérébraux récurrents peuvent exposer les patients à des symptômes à vie, et il peut y avoir des effets cumulatifs et permanents. [3][8]
Il est suggéré de recommander l'arrêt d'un sport si une personne a :
- subi plus de trois TCCL
- des symptômes persistants
- une incapacité à retourner à temps complet aux études ou au travail.
Chez les patients qui ont déjà subi une blessure, la récupération post-traumatique est un processus difficile de récupération physique, mentale et émotionnelle. Les complications neurologiques et psychiatriques sont courantes. La prévention du suicide chez les patients qui ont subi un traumatisme crânien est également importante et les patients doivent toujours être encouragé à demander de l'aide. [1]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Notes
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement. |
Exemple: | TRAITEMENTS
Les traitements:
NOTES Gériatrie
Pédiatrie
|
Références
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 et 1,7 « Traumatisme cranio-cérébral », Wikimedica, (lire en ligne)
- ↑ H. Audrit et E. de Guise, « Le traumatisme cranio-cérébral léger : les symptômes et la prise en charge », Journal de Réadaptation Médicale : Pratique et Formation en Médecine Physique et de Réadaptation, vol. 34, no 3, , p. 109–113 (ISSN 0242-648X, DOI 10.1016/j.jrm.2014.06.006, lire en ligne)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 « Prise en charge des commotions cérébrales », sur lemédecinduquébec.org, (consulté le 17 février 2022)
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 « Lignes directrices sur les commotions cérébrales / traumatismes craniocérébraux légers et les symptômes prolongés », sur https://braininjuryguidelines.org/, 3e édition
- ↑ 5,0 et 5,1 « Acute milt traumatic brain injury (concussion) in adults », sur uptodate.com, (consulté le 17 février 2022)
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- ↑ 8,0 8,1 8,2 8,3 8,4 8,5 et 8,6 Marshall S, Bayley M, McCullagh S et coll. Guideline for concussion/mild traumatic brain injury and prolonged symptoms. 3e éd. Toronto : Ontario Neurotrauma Foundation ; 2018. 250 pages.
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- ↑ Franz E. Babl, Diana Dionisio, Lucy Davenport et Amy Baylis, « Accuracy of Components of SCAT to Identify Children With Concussion », Pediatrics, vol. 140, no 2, , e20163258 (ISSN 0031-4005, DOI 10.1542/peds.2016-3258, lire en ligne)
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- ↑ « Protocole de gestion des commotions cérébrale », Votre gouvernement,
- ↑ « Une lésion cérébrale méconnue associé à la pratique sportive », Forum Med Suisse,