Traumatisme cranio-cérébral

De Wikimedica
Traumatisme cranio-cérébral (TCC)
Maladie
Caractéristiques
Signes Rhinorrhée, Contractions musculaires, Altération de l'état de conscience , Lacérations du cuir chevelu, Signe de Battle, Yeux de raton laveur, Hémotympan, Otorrhée, Œdème papillaire, Hémorragie sous-hyaloïde, ... [+]
Symptômes
Confusion, Irritabilité, Nausées, Vertige , Céphalée , Engourdissement, Amnésie, Hallucinations, Altération de l'état de conscience , Troubles de l'élocution, ... [+]
Diagnostic différentiel
Délirium, Hydrocéphalie, Hémorragie sous-arachnoïdienne, Accident vasculaire cérébral, Anévrisme cérébral, Métastases cérébrales, Troubles aigus de la mémoire, Encéphalopathies épileptiques et épileptiformes, Syndromes du lobe frontal, Crises généralisées tonico-cloniques, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q2920572
Spécialités neurologie, neurochirurgie

Page non révisée
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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La lésion cérébrale traumatique (TCC) est une présentation courante dans les services d'urgence, qui représente plus d'un million de visites par an. C'est une cause fréquente de décès et d'invalidité chez les enfants et les adultes. [1][2]

Sur la base du score de Glasgow Coma Scale (GCS), il est classé comme: [2]


  • Léger = GCS 13 à 15, également appelé commotion cérébrale
  • Modéré = GCS 9 à 12
  • Sévère = GCS 3 à 8[2]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Les traumatismes crâniens sont plus fréquents chez les enfants, les adultes jusqu'à 24 ans et ceux de plus de 75 ans. [3][4][5][2]

Le TBI est 3 fois plus fréquent chez les hommes que chez les femmes.[2]

Bien que seulement 10% des TCC surviennent dans la population âgée, elle représente jusqu'à 50% des décès liés aux TCC. [2]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Les principales causes de traumatisme crânien sont (1) les blessures liées aux véhicules à moteur, (2) les chutes et (3) les voies de fait. [6][7][2]

Sur la base du mécanisme, le traumatisme crânien est classé comme (1) contondant (le mécanisme le plus courant), (2) pénétrant (blessures les plus mortelles), (3) blast.[2]

Les TCC les plus graves résultent de collisions et de chutes de véhicules à moteur.[2]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Les concepts suivants sont impliqués dans la régulation de la circulation sanguine et doivent être pris en compte: [2]

1) Doctrine Monroe-Kellie[2]


  • Lié à la compréhension de la dynamique de la pression intracrânienne (ICP).
  • Tout composant individuel de la voûte intracrânienne peut subir des modifications, mais le volume total du contenu intracrânien reste constant puisque l'espace à l'intérieur du crâne est fixe. En d'autres termes, le cerveau a un mécanisme compensatoire pour maintenir un équilibre, maintenant ainsi une pression intracrânienne normale.
  • Selon cela, le déplacement du liquide céphalo-rachidien (LCR) ou du sang se produit pour maintenir une ICP normale. Une augmentation de l'ICP se produira lorsque les mécanismes compensatoires seront épuisés. [2]

2) Régulation du débit sanguin cérébral (CBF) (autorégulation) [2]


  • Dans des circonstances normales, le cerveau maintient le CBF via une autorégulation qui maintient l'équilibre entre l'apport d'oxygène et le métabolisme.
  • L'autorégulation ajuste la pression de perfusion cérébrale (CPP) de 50 à 150 mm Hg. Au-delà de cette plage, l'autorégulation est perdue et le débit sanguin ne dépend que de la pression artérielle.
  • Une lésion cérébrale grave peut perturber l'autorégulation de CBF.[2]

3) Pression de perfusion cérébrale (CPP) [2]


  • La différence entre la pression artérielle moyenne (MAP) et l'ICP (CPP = MAP - ICP)
  • Le CPP cible est de 55 mm Hg à 60 mm Hg
  • Une augmentation de l'ICP peut diminuer le RPC
  • Une diminution de l'ICP peut améliorer le CPP
  • N'oubliez pas qu'une baisse de la MAP chez un patient hypotendu peut faire baisser la PPC.
  • Un CPP minimum doit être maintenu pour éviter les insultes cérébrales. Il dépend de l'âge et se présente comme suit: nourrissons - 50 mm Hg, enfants - 60 mm Hg et adultes - 70 mm Hg.
  • Le CBF est assez sensible à l'oxygène et au dioxyde de carbone.
  • L'hypoxie provoque une vasodilatation et augmente donc le CBF et peut aggraver l'ICP.
  • L'hypercarbie entraîne également une vasodilatation et peut modifier l'ICP via des effets sur le pH du liquide céphalo-rachidien (LCR) et augmente le CBF.[2]

4) Pression artérielle moyenne (MAP) [2]


  • Maintenir = 80 mm Hg
  • 60 mm Hg = vaisseaux cérébraux dilatés au maximum
  • <60 mm Hg = ischémie cérébrale
  • > 150 mmHg = ICP[2] augmenté

5) Pression intracrânienne (ICP) [2]


  • Une augmentation de l'ICP peut diminuer le RPC.
  • ICP dépend du volume des compartiments suivants: [2]


  • Parenchyme cérébral (<1300 ml)
  • Liquide céphalo-rachidien (100-150 ml)
  • Sang intravasculaire (100-150 ml)
  • Réflexe de Cushing (hypertension, bradycardie et irrégularité respiratoire) dû à une augmentation de l'ICP
  • L'ICP normal dépend de l'âge (adulte de moins de dix ans, enfant de 3 à 7 ans, bébé de 1,5 à 6 ans)
  • > 20 mm Hg = augmentation de la morbidité et de la mortalité et doit être traité. Il est peut-être plus important de maintenir un CPP adéquat.[2]

Le TBI peut être classé comme blessure primaire et blessure secondaire: [2]

Blessure primaire [2]

Les blessures primaires comprennent les blessures lors de l'impact initial qui provoque le déplacement du cerveau en raison d'un impact direct, d'une accélération-décélération rapide ou d'une pénétration. Ces blessures peuvent provoquer des contusions, des hématomes ou des lésions axonales. [2]


  • Contusion (ecchymose sur le parenchyme cérébral)
  • Hématome (sous-dural, péridural, intraparenchymateux, intraventriculaire et sous-arachnoïdien)
  • Lésion axonale diffuse (stress ou dommages aux axones) [2]

Blessure secondaire / Cascade neurotoxique secondaire [2]

La blessure secondaire comprend les changements qui se produisent après l'insulte initiale. Cela peut être dû à: [2]


  • Hypotension systémique
  • Hypoxie
  • Augmentation de ICP[2]

Après une lésion cérébrale primaire, une cascade d'événements cellulaires et biochimiques se produit, notamment la libération de glutamate dans l'espace présynaptique entraînant l'activation du N-méthyl-D-aspartate, a-amino-3-hydroxy-5-méthyl-4- l'acide isoxazole propionique et d'autres récepteurs. Ce déplacement ionique peut activer les enzymes cytoplasmiques et nucléaires, entraînant des lésions mitochondriales, la mort cellulaire et la nécrose. [2]

Hernie cérébrale [2]

Une hernie se produit en raison d'une augmentation de l'ICP. Les types de hernies sont les suivants: [2]

1) Uncal transtentorial[2]


  • L'Uncus est la partie la plus médiale de l'hémisphère et la première structure à se déplacer sous le tentorium.
  • Compression des fibres parasympathiques fonctionnant avec le troisième nerf crânien
  • Pupille Ipsilatérale fixe et dilatée avec hémiparésie controlatérale [2]

2) Transtentorial central[2]


  • Lésions médianes, telles que les lésions des lobes frontaux ou occipitaux ou du sommet
  • Pupilles ponctuelles bilatérales, signes de Babinski bilatéraux et augmentation du tonus musculaire. Les pupilles à point médian fixe suivent avec une hyperventilation prolongée et une posture de décortication [2]

3) Amygdalite cérébelleuse [2]


  • Les amygdales cérébelleuses hernient vers le bas à travers le foramen magnum
  • Compression sur le tronc cérébral inférieur et la moelle épinière cervicale supérieure
  • Élèves ponctuelles, paralysie flasque et mort subite [2]

4) Fosse postérieure ascendante / hernie cérébelleuse [2]


  • Le cervelet est déplacé vers le haut à travers l'ouverture tentorale
  • Conjuguer le regard vers le bas avec une absence de mouvements oculaires verticaux et identifier les pupilles [2]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Un bon historique concernant le mécanisme de la blessure est important. Suivez le protocole de réanimation traumatologique avancé et effectuez des enquêtes primaires, secondaires et tertiaires. Une fois le patient stabilisé, un examen neurologique doit être effectué. La tomodensitométrie est la modalité diagnostique de choix lors de l'évaluation initiale des patients souffrant de traumatisme crânien.[2]

Le GCS est utilisé pour décrire le niveau de conscience. Les patients intubés ne sont évalués que pour les scores moteurs et d'ouverture des yeux et le suffixe T est ajouté au score final. Le score GCS maximal est de 10T et le plus bas est de 2T.[2]

La classification du TBI est la suivante: [2]

Obscurcissement de la conscience, où il y a un léger déficit de traitement par le cerveau. Elle peut persister pendant plusieurs mois et le patient peut avoir une perte de mémoire récente, mais la mémoire à long terme reste intacte.[2]

La léthargie est un état de vigilance déprimée et peut entraîner une incapacité à effectuer des tâches généralement effectuées sans effort. Le patient peut être excité par des stimuli, mais revient ensuite dans un état d'inactivité. La prise de conscience de l'environnement est présente.[2]

L'obtondation est un état de diminution de la vigilance et de la conscience. Le patient répondra brièvement aux stimuli et ne suivra que des commandes simples, mais ne sera pas conscient de l'environnement.

Le stupeur, c'est quand le patient ne peut pas communiquer lucidement et a besoin de stimuli douloureux pour être excité. Une fois la stimulation arrêtée, le patient retourne à l'état inactif.[2]

Le coma se produit lorsque le patient n'est pas en mesure de répondre à un type de stimuli [2]

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

La tomodensitométrie est nécessaire chez les patients présentant un traumatisme crânien [2]


  • Modéré (score GCS 9 à 12)
  • Sévère (score GCS <8) [2]

Pour les patients à faible risque de lésions intracrâniennes, il existe deux règles validées en externe pour savoir quand obtenir une tomodensitométrie de la tête après un TBI.

Il est important de comprendre qu'aucune anamnèse individuelle et aucun résultat d'examen physique ne peuvent éliminer la possibilité d'une lésion intracrânienne chez les patients traumatisés crâniens.[2]

Les radiographies du crâne ne sont utilisées que pour évaluer la présence de corps étrangers, de coups de feu ou de coups de couteau. [2]

Critères de la Nouvelle-Orléans[2]


  • Mal de crâne
  • Vomissements (tous)
  • Âge> 60 ans
  • Intoxication médicamenteuse ou alcoolique
  • Crise d'épilepsie
  • Traumatisme visible au-dessus des clavicules
  • Déficits de mémoire à court terme [2]

Règle de tête CT canadienne [2]


  • Mécanisme dangereux de blessure
  • Vomissements = deux fois
  • Âge> 65 ans
  • Score GCS <15, 2 heures après la blessure
  • Tout signe de fracture basale du crâne
  • Fracture crânienne ouverte ou déprimée possible
  • Amnésie pour les événements 30 minutes avant la blessure[2]

Recommandation de niveau A [2]

Avec perte de conscience ou amnésie post-traumatique uniquement si un ou plusieurs des symptômes suivants sont présents: [2]


  • Mal de crâne
  • Vomissements
  • Âge> 60 ans
  • Intoxication médicamenteuse ou alcoolique
  • Déficits de la mémoire à court terme
  • Signes physiques suggérant un traumatisme au-dessus de la clavicule
  • Crise post-traumatique
  • Score GCS <15
  • Déficit neurologique focal
  • Coagulopathie [2]

Recommandation de niveau B [2]

Sans perte de conscience ni amnésie post-traumatique si l'un des symptômes spécifiques suivants se présente: [2]


  • Déficit neurologique focal
  • Vomissements
  • Maux de tête sévères
  • Âge> 65 ans
  • Signes physiques d'une fracture du crâne basilaire
  • Score GCS <15
  • Coagulopathie
  • Mécanisme dangereux de blessure
  • Éjection d'un véhicule à moteur (comme un piéton heurté ou une chute d'une hauteur> trois pieds ou cinq marches) [2]

Le risque de lésion intracrânienne lorsque les résultats de la règle de décision clinique sont négatifs est inférieur à 1% .[2]

Pour les enfants, les règles de décision du PECARN (Pediatric Emergency Care Applied Research Network) existent pour exclure la présence de lésions cérébrales traumatiques cliniquement importantes. Cependant, cette règle s'applique uniquement aux enfants avec GCS> 14.[2]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].


  • Métastases cérébrales [2]


  • Anévrisme cérébralm[2]


  • États confusionnels et troubles aigus de la mémoire [2]


  • Prise en charge émergente de l'hémorragie sous-arachnoïdienne [2]


  • Encéphalopathies épileptiques et épileptiformes [2]


  • Syndromes du lobe frontal [2]


  • Crises généralisées tonico-cloniques [2]


  • Hydrocéphalie[2]


  • Maladies liées aux prions [2]


  • Troubles psychiatriques associés à l'épilepsie [2]


  • Empyema sous-dural [2]


  • Épilepsie du lobe temporal [2]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

L'objectif le plus important est de prévenir les lésions cérébrales secondaires. Ceci peut être réalisé de la manière suivante: [2]


  • Maintenir les voies respiratoires et la ventilation
  • Maintenir la pression de perfusion cérébrale
  • Prévenir les blessures secondaires (en reconnaissant et en traitant l'hypoxie, l'hypercapnie ou l'hypoperfusion)
  • Évaluer et gérer l'augmentation du PCI
  • Obtenir une consultation neurochirurgicale urgente pour les lésions de masse intracrânienne
  • Identifier et traiter d'autres blessures ou conditions potentiellement mortelles (si elles existent) [2]

Une pression artérielle systémique relativement plus élevée est nécessaire: [2]


  • Augmentation de la pression intracrânienne
  • Perte d'autorégulation de la circulation cérébrale [2]

Les priorités restent les mêmes: l'ABC s'applique également au TBI. Le but est d'optimiser la perfusion et l'oxygénation. [1][8][9][2]

Voies respiratoires et respiration [2]

Identifiez toute condition susceptible de compromettre les voies respiratoires, telle que le pneumothorax.[2]

Pour la sédation, envisagez d'utiliser des agents à action brève ayant un effet minimal sur la pression artérielle ou ICP: [2]


  • Agents d'induction: étomidate ou propofol
  • Agents paralytiques: Succinylcholine ou Rocuronium[2]

Envisagez une intubation endotrachéale dans les situations suivantes: [2]


  • Ventilation ou échange gazeux inadéquats tels que hypercarbie, hypoxie ou apnée
  • Blessure grave (score GCS = 8)
  • Incapacité à protéger les voies respiratoires
  • Patient agité
  • Besoin de transport du patient [2]

Le rachis cervical doit être maintenu en ligne pendant l'intubation.[2]

L'intubation nasotrachéale doit être évitée chez les patients présentant un traumatisme facial ou une fracture du crâne basilaire.

Cibles: [2]


  • Saturation en oxygène> 90
  • PaO2> 60
  • PCO à 35 - 45[2]

Circulation[2]

Évitez l'hypotension. Une pression artérielle normale peut ne pas être adéquate pour maintenir un débit et une RPC adéquats si la PIC est élevée. [2]

Target[2]


  • Tension artérielle systolique> 90 mm Hg
  • CARTE> 80 mm Hg[2]

Un traumatisme crânien isolé ne provoque généralement pas d'hypotension. Recherchez une autre cause si le patient est en état de choc. [2]

ICP[2] augmenté

Une ICP accrue peut survenir chez les patients traumatisés crâniens entraînant une lésion occupant la masse. Utiliser une approche d'équipe pour gérer la hernie imminente. [2]

Signes et symptômes: [2]


  • Changement d'état mental
  • Élèves irréguliers
  • Constatation neurologique focale
  • Posture: décérébrer ou décortiquer
  • Œdème papillaire (peut ne pas apparaître avec une élévation rapide de l'ICP) [2]

Résultats du scanner: [2]


  • Atténuation des sulci et gyri
  • Mauvaise démarcation de la matière grise / blanche [2]

Mesures générales [2]

Position de la tête: Soulevez la tête du lit et maintenez la tête en position médiane à 30 degrés: possibilité d'améliorer le flux sanguin cérébral en améliorant le drainage veineux cérébral.

Un volume sanguin cérébral inférieur (CBV) peut abaisser l'ICP. [2]

Contrôle de la température: la fièvre doit être évitée car elle augmente la demande métabolique cérébrale et affecte l'ICP.[2]

Prophylaxie des crises: Les crises doivent être évitées car elles peuvent également aggraver les lésions du SNC en augmentant les besoins métaboliques et peuvent potentiellement augmenter la PIC. Envisagez d'administrer de la fosphénytoïne à une dose de charge de 20 mg / kg.[2]

N'utilisez un anticonvulsivant que lorsque cela est nécessaire, car il peut inhiber la récupération cérébrale.[2]

Gestion des fluides: L'objectif est d'atteindre l'euvolémie. Cela aidera à maintenir une perfusion cérébrale adéquate. L'hypovolémie chez les patients traumatisés crâniens est nocive. Un liquide isotonique tel qu'une solution saline normale ou du Ringer Lactate doit être utilisé. Évitez également les fluides hypotoniques.[2]

Sédation: envisager la sédation car l'agitation et l'activité musculaire peuvent augmenter la ICP.[2]


  • Fentanyl: sans danger chez les patients intubés
  • Propofol: un agent à courte durée d'action avec de bonnes propriétés sédatives, le potentiel d'abaisser l'ICP, un risque possible d'hypotension et d'acidose mortelle
  • Versé: sédatif, anxiolytique, hypotension possible
  • Kétamine: à éviter car cela peut augmenter l'ICP.
  • Relaxants musculaires: le vécuronium ou le rocuronium sont les meilleures options pour l'intubation; La succinylcholine ne doit pas être utilisée car l'ICP peut augmenter avec les fasciculations.[2]

Surveillance ICP: [2]


  • Blessure grave à la tête
  • Traumatisme crânien modéré avec des facteurs de risque accrus tels que des résultats anormaux au scanner
  • Patients qui ne peuvent pas être évalués par un examen neurologique en série
  • La surveillance ICP est souvent effectuée chez les patients présentant un traumatisme grave avec un GCS inférieur à 9. La plage de référence pour un CIP normal est de 2 à 15 mmHg. De plus, la forme d'onde du tracé est importante. [2]

Hyperventilation: [2]

La normocarbie est souhaitée chez la plupart des patients traumatisés crâniens.L'objectif est de maintenir la PaCO entre 35 et 45 mmHg. Une hyperventilation judicieuse aide à réduire la PaCO2 et provoque une vasoconstriction cérébrale. Sachez que, s'il est extrême, il peut réduire le RPC au point qu'une exacerbation des lésions cérébrales secondaires peut survenir. Évitez l'hypercarbie: une PaCO> 45 peut provoquer une vasodilatation et augmenter l'ICP. [2]

Mannitol: [2]

Un diurétique osmotique puissant avec perte nette de volume intravasculaire [2]

Réduit l'ICP et améliore le flux sanguin cérébral, le CPP et le métabolisme cérébral

Augmente le volume de plasma et peut améliorer la capacité de transport d'oxygène [2]

Le début de l'action est dans les 30 minutes [2]

La durée de l'action est de deux à huit heures [2]

La dose est de 0,25 à 1 g / kg (maximum: 4 g / kg / jour) [2]

Éviter le sodium sérique> 145 m Eq / L[2]


  • Sodium sérique> 145 m Eq / L
  • Osmolalité sérique> 315 mOsm[2]

Contre-indication relative: l'hypotension n'abaisse pas la PIC chez les patients hypovolémiques.

Solution saline hypertonique: [2]

Peut être utilisé chez les patients hypotendus ou les patients qui ne sont pas suffisamment réanimés.

La dose est de 250 mL sur 30 minutes. [2]

L'osmolalité sérique et la sodium sérique doivent être surveillées. [2]

L'hypothermie peut être utilisée pour abaisser le métabolisme cérébral, mais il est important de savoir que l'hypothermie rend également le patient vulnérable aux infections et à l'hypotension.[2]

Traumatisme crânien léger [2]

La majorité des traumatismes crâniens sont légers. Ces patients peuvent être libérés après un examen neurologique normal car le risque de développer une lésion intracrânienne est minime.

Envisagez d'observer au moins 4 à 6 heures si aucune imagerie n'a été obtenue.[2]

Envisager une hospitalisation si ces autres facteurs de risque sont présents: [2]


  • Trouble de saignement
  • Patient sous traitement anticoagulant ou traitement antiplaquettaire
  • Procédure neurochirurgicale antérieure [2]

Fournir des précautions de retour strictes pour les patients sortis sans imagerie.

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].
  • complication 1
  • complication 2
  • complication 3
  • ...
  • Les taux de thrombose veineuse profonde sont plus élevés chez les patients traumatisés crâniens
  • Déficits neurologiques
  • Fuite de CSF
  • Hydrocéphalie
  • Infections
  • Saisies
  • Œdème cérébral [2]

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Les résultats après un traumatisme crânien dépendent de nombreux facteurs. Le score GCS initial fournit des informations sur le résultat; le score moteur est le plus prédictif du résultat. Les patients avec une GCS inférieure à 8 à la présentation ont une mortalité élevée. Un âge avancé, une comorbidité, une détresse respiratoire et un état comateux sont également associés à de mauvais résultats.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Concepts clés

L'hyperglycémie peut aggraver le résultat. [2]

Une température élevée peut augmenter l'ICP et aggraver les résultats.[2]


  • Augmenter la demande métabolique
  • Augmenter la libération de glutamate [2]

Une crise d'épilepsie prolongée peut aggraver les lésions cérébrales secondaires.[2]

Références

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Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.

Fait partie de la présentation clinique de ...

Est une complication de ...