« Traumatisme cranio-cérébral » : différence entre les versions

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(Examen physique (#3) et Examens para cliniques)
(Examens paracliniques)
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==== Tomodensitométrie de la tête ====
==== Tomodensitométrie de la tête ====
===== Règle de décision clinique =====
Chez la population adulte, il existe plusieurs règles de décision clinique, notamment le ''Canadian Head CT Rule'', le ''New Orleans Head CT Rule'' et le ''Nexus II Rule''.
Chez la population adulte, il existe plusieurs règles de décision clinique, notamment le ''Canadian Head CT Rule'', le ''New Orleans Head CT Rule'' et le ''Nexus II Rule''.
La règle canadienne la plus connue et la mieux étudiée est peut-être le ''Canadian Head CT Rule''. Les patients auxquels cette règle s'applique sont ceux avec GCS 13 à 15 avec perte de conscience, amnésie suite à un traumatisme crânien ou désorientation témoignée par autrui. Les patients de moins de 16 ans, qui prennent des anticoagulants ou qui ont une crise convulsive après la blessure sont exclus de cette règle de décision. Si le patient est candidat à l’application de la règle et n’a pas de critères de risque élevé ou moyen, la TDM n’est pas une recommandation. La sensibilité de cette règle est de 83 à 100% pour tous les résultats traumatiques intracrâniens et 100% pour les résultats nécessitant une intervention neurochirurgicale. Si l'un des critères de risque moyen est positif, la TDM mérite d'être prise en considération, et si l'un des critères de risque élevé est positif, la règle de décision ne peut exclure le besoin d'imagerie. <ref name=":13" />
La règle canadienne la plus connue et la mieux étudiée est peut-être le ''Canadian Head CT Rule''. Les patients auxquels cette règle s'applique sont ceux avec GCS 13 à 15 avec perte de conscience, amnésie suite à un traumatisme crânien ou désorientation témoignée par autrui. Les patients de moins de 16 ans, qui prennent des anticoagulants ou qui ont une crise convulsive après la blessure sont exclus de cette règle de décision. Si le patient est candidat à l’application de la règle et n’a pas de critères de risque élevé ou moyen, la TDM n’est pas une recommandation. La sensibilité de cette règle est de 83 à 100% pour tous les résultats traumatiques intracrâniens et 100% pour les résultats nécessitant une intervention neurochirurgicale. Si l'un des critères de risque moyen est positif, la TDM mérite d'être prise en considération, et si l'un des critères de risque élevé est positif, la règle de décision ne peut exclure le besoin d'imagerie. <ref name=":13" />
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** Ceux qui ont un GCS inférieur à 15, un état mental altéré ou des signes de fracture du crâne basilaire doivent subir une TDM. Si l'enfant a une perte de conscience de plus de 5 secondes, des vomissements récurrents, des céphalées sévères ou un mécanisme grave de blessure, alors il doit soit être observé soit subir une TDM. Si l'enfant ne présente aucun de ces symptômes, le clinicien peut libérer l'enfant en toute sécurité.
** Ceux qui ont un GCS inférieur à 15, un état mental altéré ou des signes de fracture du crâne basilaire doivent subir une TDM. Si l'enfant a une perte de conscience de plus de 5 secondes, des vomissements récurrents, des céphalées sévères ou un mécanisme grave de blessure, alors il doit soit être observé soit subir une TDM. Si l'enfant ne présente aucun de ces symptômes, le clinicien peut libérer l'enfant en toute sécurité.
Le risque de lésion intracrânienne lorsque les résultats de la règle de décision clinique sont négatifs est inférieur à 1%. <ref name=":0" />
Le risque de lésion intracrânienne lorsque les résultats de la règle de décision clinique sont négatifs est inférieur à 1%. <ref name=":0" />
===== Trouvailles à la tomodensitométrie =====
* Hématome épidural <ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Ali|nom1=Khairat|prénom2=Muhammad|nom2=Waseem|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=30085524|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK518982/|consulté le=2020-12-23}}</ref>
** La présentation classique est une masse biconvexe ou en forme de lentille sur la TDM cérébrale, en raison de la capacité limitée du sang à se dilater dans la fixation fixe de la dure-mère aux sutures crâniennes. Les hématomes épidurales ne traversent pas les lignes de suture.
* Hématome sous-dural <ref name=":17">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Steven|nom1=Tenny|prénom2=William|nom2=Thorell|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=29262016|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK470242/|consulté le=2020-12-23}}</ref>
** Un hématome sous-dural aigu est généralement hyperdense, le sous-dural chronique étant hypodense. Un sous-dural subaigu peut être isodense pour le cerveau et plus difficile à identifier.
* Hémorragie intracérébrale <ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Devika|nom1=Rajashekar|prénom2=John W.|nom2=Liang|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=31971743|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK553103/|consulté le=2020-12-23}}</ref>
** L'hémorragie intracérébrale aiguë est notée à la TDM comme une zone d'hyperdensité dans le parenchyme avec une hypodensité environnante qui indiquerait un œdème périvasculaire.
** Sur une TDM de contraste, un signal hyperdense dans un hématome peut indiquer un saignement actif et est familièrement connu sous le nom de « signe ponctuel ».
* Hémorragie sous-arachnoïdienne <ref name=":17" />
** L'hémorragie sous-arachnoïdienne aiguë est généralement hyperdense à la TDM.
*


=== Études de laboratoire ===
=== Études de laboratoire ===

Version du 23 décembre 2020 à 16:02

Traumatisme cranio-cérébral (TCC)
Maladie
Caractéristiques
Signes Rhinorrhée, Contractions musculaires, Altération de l'état de conscience , Lacérations du cuir chevelu, Signe de Battle, Yeux de raton laveur, Hémotympan, Otorrhée, Œdème papillaire, Hémorragie sous-hyaloïde, ... [+]
Symptômes
Confusion, Irritabilité, Nausées, Vertige , Céphalée , Engourdissement, Amnésie, Hallucinations, Altération de l'état de conscience , Troubles de l'élocution, ... [+]
Diagnostic différentiel
Délirium, Hydrocéphalie, Hémorragie sous-arachnoïdienne, Accident vasculaire cérébral, Anévrisme cérébral, Métastases cérébrales, Troubles aigus de la mémoire, Encéphalopathies épileptiques et épileptiformes, Syndromes du lobe frontal, Crises généralisées tonico-cloniques, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q2920572
Spécialités neurologie, neurochirurgie

Page non révisée
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Un traumatisme crâniocérébral (TCC), ou lésion cérébrale traumatique, est ______________.

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Le TCC est une présentation courante dans les services d'urgence, qui représente plus d'un million de visites par an. C'est une cause fréquente de décès et d'invalidité chez les enfants et les adultes. Le TCC est plus fréquent chez les enfants, les adultes jusqu'à 24 ans et ceux de plus de 75 ans. [1][2][3][4][5] Il est 3 fois plus fréquent chez les hommes (78,8%) que chez les femmes (21,2%). [1][6][7] Bien que seulement 10% des TCC surviennent dans la population âgée, ils représentent jusqu'à 50% des décès liés aux TCC. [1]

Les chutes sont la principale cause de TCC, représentant 49% des visites à l'urgence liées au TCC chez les enfants de 0 à 17 ans et 81% chez les adultes de 65 ans et plus. Être frappé par ou contre un objet, les collisions de véhicules à moteur et l'automutilation intentionnelle sont les causes les plus courantes de TCC. Parmi les patients qui nécessitent une hospitalisation pour un TCC, les chutes (52%) et les collisions de véhicules automobiles (20%) sont les causes les plus fréquentes. [8]

La cause la plus fréquente de TCC est les collisions de véhicules à moteur, qui représentent environ 50 à 70% des TCC. Chez les enfants et les adolescents, environ 21% résultent d'activités sportives et récréatives. Il y a environ 235 000 hospitalisations dues à un traumatisme crânien. Les coûts approximatifs directs et indirects liés au TCC se situent entre 48 et 56 milliards de dollars par an. Le taux de mortalité est de 30/100 000, soit environ 50 000 décès chaque année. Environ 50% des patients qui meurent décèdent dans les premières heures. La mortalité commence à augmenter vers 30 ans; il est le plus élevé chez les personnes âgées, les chutes contribuant à un nombre important de traumatismes cérébraux. [6][7]

Étiologie

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Un traumatisme cérébral peut résulter de tout ce qui peut provoquer un coup, une bosse, une secousse ou une blessure pénétrante. [8]

Voici une liste non-exhaustive des principales causes de TCC : [1][9][10][11]

  1. Les blessures liées aux véhicules à moteur
  2. Les chutes
  3. Les agressions
  4. Les traumas liés au sport

Sur la base du mécanisme, le TCC est classé comme (1) contondant (le mécanisme le plus courant), (2) pénétrant (blessures les plus mortelles), (3) blast. [1]

Les TCC les plus graves résultent de collisions et de chutes de véhicules à moteur. [1]

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Les concepts suivants sont impliqués dans la régulation de la circulation sanguine et doivent être pris en compte : [1]

1) Doctrine Monroe-Kellie

  • Celle-ci est liée à la compréhension de la dynamique de la pression intracrânienne (PIC). Tout composant individuel de la voûte intracrânienne peut subir des modifications, mais le volume total du contenu intracrânien reste constant puisque l'espace à l'intérieur du crâne est fixe. En d'autres termes, le cerveau a un mécanisme compensatoire pour maintenir un équilibre, favorisant ainsi une PIC normale. Selon cela, le déplacement du liquide céphalo-rachidien (LCR) ou du sang se produit pour maintenir une PIC normale. Une augmentation de la PIC se produira lorsque les mécanismes compensatoires seront épuisés.

2) Régulation du débit sanguin cérébral (DSC) (autorégulation)

  • Dans des circonstances normales, le cerveau maintient le DSC via une autorégulation qui maintient l'équilibre entre l'apport d'oxygène et le métabolisme. L'autorégulation ajuste la pression de perfusion cérébrale (PPC) de 50 à 150 mmHg. Au-delà de cette plage, l'autorégulation est perdue et le débit sanguin ne dépend que de la pression artérielle. Une lésion cérébrale grave peut perturber l'autorégulation de DSC.

3) Pression de perfusion cérébrale (PPC)

  • La PPC correspond à la différence entre la pression artérielle moyenne (PAM) et la PIC (PPC = PAM - PIC). La PPC cible est de 55 mmHg à 60 mmHg. Il est à noter qu'une baisse de la PAM chez un patient hypotendu peut faire baisser la PPC. Une PPC minimum doit être maintenu pour éviter les insultes cérébrales. Il dépend de l'âge et se présente comme suit : nourrissons - 50 mmHg, enfants - 60 mmHg et adultes - 70 mmHg.
  • Le DSC est assez sensible à l'oxygène et au dioxyde de carbone. L'hypoxie provoque une vasodilatation et augmente le DSC, ce qui peut aggraver la PIC. L'hypercarbie entraîne également une vasodilatation et peut modifier la PIC via des effets sur le pH du liquide céphalo-rachidien (LCR) et augmente le DSC.

4) Pression artérielle moyenne (PAM)

  • La PAM à maintenir est de 80 mmHg
    • 60 mmHg = vaisseaux cérébraux dilatés au maximum
    • < 60 mmHg = ischémie cérébrale
    • > 150 mmHg = PIC augmentée

5) Pression intracrânienne (PIC)

  • La PIC dépend du volume des compartiments suivants :
    • Parenchyme cérébral (< 1300 ml)
    • LCR (100-150 ml)
    • Sang intravasculaire (100-150 ml)
  • La PIC normale dépend de l'âge, mais une valeur supérieure à 20 mmHg entraîne une augmentation de la morbidité et de la mortalité et doit être traitée. Il est peut-être plus important de maintenir une PPC adéquate. Le réflexe de Cushing, défini par un triade de symptômes (hypertension, bradycardie et irrégularité respiratoire), peut suivre une augmentation de la PIC.

Classification des TCC

Le TCC peut être classé comme blessure primaire et blessure secondaire : [1][12][13][14][15]

1) Blessure primaire

  • Les blessures primaires comprennent les blessures produites lors de l'impact initial qui provoque le déplacement du cerveau secondaire à un impact direct, à un movement d'accélération-décélération rapide ou à une pénétration. Ces blessures peuvent provoquer des contusions, des hématomes ou des lésions axonales.
  • Il peut ne pas y avoir de lésion visible à l'imagerie et l'imagerie n'est pas toujours indiquée pour évaluer la lésion primaire. Il existe plusieurs types d'hémorragie intracrânienne traumatique, y compris les hématomes épiduraux, les hématomes sous-duraux, les hémorragies intraparenchymateuses, les hémorragies intraventriculaires et les hémorragies sous-arachnoïdiennes. Les lésions axonales diffuses résultent des forces de cisaillement et peuvent provoquer un étirement et une déchirure des axones neuronaux, entraînant des dommages secondaires. Les lésions axonales diffuses ont souvent un impact sur la jonction entre la matière grise et la matière blanche. Il peut également y avoir des blessures coup-contrecoup; une blessure par coup survient sur le site de l'impact, tandis qu'une blessure contrecoup se produit du côté opposé à l'impact d'un mouvement cérébral rapide.

2) Blessure secondaire / Cascade neurotoxique secondaire

  • Les blessures secondaires comprennent les changements qui se produisent après l'insulte initiale. Cela peut être secondaire à :
    • Hypotension systémique
    • Hypoxie
    • Augmentation de la PIC
  • Dans les heures, les jours et les semaines qui suivent la blessure principale, les dommages initiaux déclenchent de nombreux effets secondaires - les blessures secondaires résultent de plusieurs facteurs. Des changements de calcium et de sodium, des dommages mitochondriaux et la production de radicaux libres se produisent, ce qui peut conduire à l'expansion de la blessure initiale. Il y a une libération de neurotransmetteurs présynaptiques tels que le glutamate, qui activent les récepteurs NMDA. Cette libération entraîne un afflux de sodium et de calcium et un efflux de potassium. La pompe Na+-K+-ATPase tente de rétablir l'équilibre et épuise l'ATP. Le TCC peut également induire des modifications de l'ampleur et de la durée du métabolisme du glucose, avec une augmentation temporaire de l'absorption du glucose suivie d'une dépression du glucose ipsilatérale à la blessure. Les espèces réactives d'oxygène et d'azote peuvent être augmentées dans la période suivant immédiatement une blessure. Ces changements peuvent entraîner des dommages aux axones, une altération de la fonction axonale et la mort neuronale. La sécrétion de cytokines peut contribuer au développement d'un œdème vasogène.

Hernie cérébrale

Une hernie se produit en raison d'une augmentation de la PIC. Voici quelques types de hernies sont les suivants : [1][16]

1) Hernie uncale (transtentorielle)

  • L'uncus est la partie la plus médiale de l'hémisphère et la première structure à se déplacer sous la tente du cervelet. Cela entraîne une compression des fibres parasympathiques fonctionnant avec le troisième nerf crânien, ce qui se manifeste par une pupille Ipsilatérale fixe et dilatée avec hémiparésie controlatérale.

2) Hernie centrale

  • Une hernie centrale peut être secondaire à des lésions médianes, telles que les lésions des lobes frontaux ou occipitaux ou du sommet. Celle-ci se manifeste par des pupilles ponctuelles bilatérales, le signe de Babinski bilatéraux et une hypertonie musculaire. Les pupilles à point médian fixe suivent avec une hyperventilation prolongée et une posture de décortication.

3) Hernie aygdalienne

  • Les amygdales cérébelleuses hernient vers le bas à travers le foramen magnum, ce qui comprime le tronc cérébral inférieur et la moelle épinière cervicale supérieure. L'hernie amygdalienne se présente comme suit : myosis, paralysie flasque et mort subite.

4) Hernie cérébelleuse ascendante

  • Celle-ci se produit lorsque le cervelet se déplace vers le haut à travers l'ouverture de la tente. En clinique, elle se manifeste par un regard vers le bas accompagné d'un myosis et d'une absence de mouvements oculaires verticaux.

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Un bon historique concernant la blessure est important : [1]

  • Le questionnaire AMPLE est à faire :
    • Allergies
    • Médications, dont la prise d'agent antiplaquettaire ou anticoagulant
    • Antécédents médicaux (Past medical history)
    • Dernier repas (Last meal)
    • Événements de la blessure (Events surrounding injury)
  • Questionner la présence de signaux d'alarme (déficits neurologiques focaux) nécessitant une évaluation rapide de l'hémorragie intracrânienne : l'engourdissement, la faiblesse, les troubles de l'élocution, l'incontinence de l'intestin ou de la vessie, l'altération de l'état mental, l'amnésie ou l'inconscience.
  • Questionner la présence des symptômes non spécifiques (ex : nausées, vomissements, céphalées, acouphènes, changements visuels, étourdissements, sensation de « brouillard » ou de la confusion).
  • Questionner les habitudes de vie, notamment si le patient a consommé de l'alcool ou de la drogue avant le TCC.

À plus long terme, de nombreux patients sont aux prises avec des symptômes post-commotionnels persistants, notamment des étourdissements, des problèmes d'équilibre, des difficultés cognitives, des déficits de mémoire, une labilité émotionnelle, de l'anxiété, de la dépression, des troubles du sommeil, des délires, des hallucinations, des changements de vision et des céphalées.

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Évaluation primaire

L'évaluation primaire est conçue pour évaluer et traiter rapidement toute blessure potentiellement mortelle. Il devrait être terminé très rapidement. Les principales causes de décès chez un patient traumatisé sont l'obstruction des voies respiratoires, l'insuffisance respiratoire, l'hémorragie massive et les lésions cérébrales. Par conséquent, ce sont les éléments ciblés lors de l'évaluation primaire. [17]

Dans un contexte de traumatisme, l'évaluation primaire d'un patient inclut l'ABCDE : [1][8][16][17]

  • Voies respiratoires (Airway)
    • Cette évaluation porte sur la perméabilité des voies respiratoires du patient. Il est évalué en posant une question. Si le patient peut parler de manière cohérente, il réagit et les voies respiratoires sont ouvertes.
    • Des corps étrangers, des sécrétions, des fractures faciales ou des lacérations des voies respiratoires sont également recherchés.
    • Si une obstruction des voies respiratoires est identifiée, alors une poussée de la mâchoire doit être effectuée; un lifting du menton peut être effectué si une lésion de la colonne cervicale n'est pas suspectée. Le ou les corps étrangers doivent être retirés. Pour d'autres causes d'obstruction, une voie aérienne définitive doit être établie soit par intubation soit par création d'une voie aérienne chirurgicale telle qu'une cricothyroïdotomie.
    • Au cours de ces évaluations et interventions possibles, il faut être prudent pour s'assurer que la colonne cervicale est immobilisée et maintenue en ligne. La colonne cervicale doit être stabilisée en maintenant manuellement le cou dans une position neutre, en alignement avec le corps. Dans cette procédure, une technique de stabilisation vertébrale à deux personnes est recommandée. Cela signifie qu'un fournisseur maintient l'immobilisation en ligne et l'autre gère les voies respiratoires. Une fois que le patient est stabilisé dans ce scénario, le cou doit être fixé avec un collier cervical.
  • Ventilation (Breathing)
    • Cette évaluation est d'abord effectuée par inspection. Le praticien doit rechercher une déviation trachéale, un pneumothorax ouvert ou des plaies thoraciques importantes, un volet costal thoracique, un mouvement thoracique paradoxal ou une excursion asymétrique de la paroi thoracique.
    • Une auscultation des deux poumons doit être effectuée pour identifier les bruits pulmonaires diminués ou asymétriques.
  • Circulation
    • Une circulation adéquate est nécessaire pour l'oxygénation du cerveau et d'autres organes vitaux. La perte de sang est la cause la plus fréquente de choc chez les patients traumatisés. Ceci est évalué en évaluant le niveau de réactivité, l'hémorragie évidente, la couleur de la peau et le pouls (présence, qualité et fréquence).
    • Les extrémités ou la peau du visage pâles ou cendrées sont un signe avant-coureur d'hypovolémie.
    • Des impulsions rapides et filantes dans les carotides ou les artères fémorales sont également préoccupantes pour l'hypovolémie.
    • Le temps de remplissage capillaire peut être utilisé pour évaluer l'adéquation de la perfusion tissulaire.
  • Handicap, soit le dysfonctionnement neurologique (Disability)
    • Une évaluation rapide de l'état neurologique du patient est nécessaire à son arrivée au service des urgences. Cela devrait inclure l'état conscient du patient et les signes neurologiques. Ceci est évalué par l’échelle de Glasgow du patient (GCS), la taille et la réaction de la pupille et les signes de latéralisation.
    • Si le GCS est diminué en dessous de 8, c'est un signe que le patient peut avoir des réflexes des voies respiratoires réduits les rendant incapables de protéger leurs voies respiratoires; dans ces circonstances, une voie aérienne définitive est requise. Un score maximum de 15 est rassurant et indique le niveau optimal de conscience; tandis qu'un score minimal de 3 signifie un coma profond. Si le patient est intubé, son score verbal devient 1 et son score total doit être suivi d'un T.
    • Sur la base du GCS, le TCC est classé comme  : [1]
      • Léger = GCS 13 à 15, également appelé commotion cérébrale
      • Modéré = GCS 9 à 12
      • Sévère = GCS 3 à 8
Échelle de Glasgow (GCS) [18]
Score Ouverture des yeux Réponse verbale Réponse motrice
1 Aucune réponse Aucune réponse Aucune réponse
2 S'ouvre à la douleur Sons incompréhensibles S'étend en réponse à des stimuli (posture de décérébration)
3 S'ouvre au bruit Mots incohérents Se plie en réponse aux stimuli (décortique la posture)
4 S'ouvre spontanément Discours confus Se retire de la douleur
5 Discours cohérent Se localise à la douleur
6 Suit les commandes
  • Contrôle de l'exposition/environnemental (Exposure/environmental control)
    • Le patient doit être complètement déshabillé et exposé, pour s'assurer qu'aucune blessure n'est manquée.
    • Il faut ensuite les recouvrir de couvertures chaudes pour limiter le risque d'hypothermie.

La prise des signes vitaux ainsi que leur monitoring sont essentielles. Une pression différentielle étroite et une tachycardie indiquent un choc hypovolémique dans un contexte de traumatisme jusqu'à preuve du contraire. Les signes vitaux doivent être étroitement surveillés et la réponse aux interventions doit être évaluée. Dans la population âgée, les signes vitaux normaux ne doivent pas être rassurants car les modifications hémodynamiques telles que la tachycardie ou l'hypotension peuvent être retardées. [19]

Évaluation secondaire

L'évaluation secondaire ne doit pas être réalisée avant que les éléments suivants soient abordés : [19]

  • L'évaluation primaire est terminée
  • La réanimation a été initiée
  • Toutes les conditions potentiellement mortelles ont été identifiées et traitées
  • La normalisation des signes vitaux a commencé

L'objectif de l'évaluation secondaire est d'identifier les blessures importantes. Cela implique un examen complet de la tête aux pieds et un deuxième examen des voies respiratoires et des poumons. Tout au long de l'évaluation, les précautions standard en cas d'infections transmises par le sang ou les fluides doivent être observées. [19]

Examen de la tête et du visage

Pour un TCC, l'examen de la tête et celui du visage sont primordiaux : [8][19][20]

  • La tête doit être examinée pour un hématome du cuir chevelu, une dépression du crâne ou une lacération
  • Le cuir chevelu doit être palpé, car les lacérations du cuir chevelu ne peuvent être identifiées que par une palpation minutieuse.
  • La palpation de l'ensemble des bords osseux du visage, y compris l'orbite, le maxillaire, le nez et la mâchoire, est importante.
  • Le signe de Battle (ecchymoses derrière les oreilles), les yeux de raton laveur (ecchymoses sous les yeux), l'hémotympan (sang derrière le tympan) et l'écoulement du LCR par le nez (rhinorrhée) ou l'oreille (otorrhée) sont des signes de fracture de la base du crâne et sont fortement associés à une hémorragie intracrânienne. La réponse de la pupille, qui est testable chez tous les patients, permet d'orienter le diagnostic différentiel puisqu'une pupille fixe et dilatée d'un côté peut correspondre à une hémorragie et à une hernie ipsilatérales.
  • L'examen fundoscopique de chaque œil est important et doit être effectué pour visualiser la surface rétinienne et les structures associées. Un œdème papillaire (la présence d'un disque optique enflé ou flou) doit être noté. Une hémorragie sous-hyaloïde (prélèvement intraoculaire de sang) peut survenir après un traumatisme crânien direct et doit également être notée.
Examen du cou

La plupart des patients souffrant d'un TCC grave nécessiteront une immobilisation de la colonne cervicale jusqu'à ce que la lésion cervicale soit jugée cliniquement et radiologiquement. [8] Le cou doit être soigneusement inspecté et palpé pendant qu'il est soigneusement immobilisé. Il faut également évaluer s'il y a un gonflement du cou ou une masse pulsatile du cou. Les blessures sous le collier dur peuvent ne pas être évidentes. Il faut considérer une blessure à la colonne cervicale avec un traumatisme contondant jusqu'à preuve du contraire. La colonne cervicale peut être évaluée soit cliniquement en appliquant des règles de décision soit en obtenant des études d'imagerie, telles que des radiographies simples ou un scanner. [19]

Le reste de l'évaluation secondaire comprend l'examen du thorax, de l'abdomen, des extrémités, du bassin et de la peau. [19]

Examen neurologique

Dans le cadre d'un traumatisme, un examen neurologique approfondi est axé sur l'identification et l'évaluation des fonctions des parties vitales du système nerveux central. L’examen se concentre principalement sur l’évaluation de l’état mental du patient, des nerfs crâniens (NC), de l’examen sensoriel, de l’examen moteur et des réflexes. Chez les patients comateux, l'examen consiste à observer le patient de près et à susciter des réflexes pour évaluer le niveau d'entrée cérébrale. Pour les patients présentant un certain niveau de réactivité, les mêmes fonctions basales sont testées, et des éléments supplémentaires d'un examen neurologique standard peuvent être inclus pour évaluer davantage les résultats qui ne peuvent pas être obtenus chez un patient comateux. Des scores GCS en série ou répétés doivent être effectués pour identifier les changements dans la fonction neurologique après une blessure traumatique. [20]

Examen de l'état mental

L'examen de l'état mental évalue le niveau de conscience ou de vigilance, ce qui permet ensuite un examen plus détaillé de la fonction cognitive. Un individu avec un niveau normal de conscience est «éveillé» (ou peut être facilement réveillé), «alerte» (répond de manière appropriée aux signaux visuels ou verbaux) et «orienté» (sait qui et où il se trouve et la date approximative et le temps). Une conscience anormale ou déprimée existe sur un continuum allant de la somnolence légère à un état insensible insensible (appelé «coma»). [20] Le niveau de conscience secondaire à un TCC peut également être classifiée comme suit : [1]

Niveau de conscience
Terme Définition
Obscurcissement de la conscience Il y a un léger déficit de traitement par le cerveau. Cet état peut persister pendant plusieurs mois et le patient peut avoir une perte de mémoire récente, mais la mémoire à long terme reste intacte.
Léthargie Il s'agit d'un état de vigilance déprimée et peut entraîner une incapacité à effectuer des tâches généralement effectuées sans effort. Le patient peut être excité par des stimuli, mais revient ensuite dans un état d'inactivité. La prise de conscience de l'environnement est présente.
Obtondation Il implique un état de diminution de la vigilance et de la conscience. Le patient répondra brièvement aux stimuli et ne suivra que des commandes simples, mais ne sera pas conscient de l'environnement.
Stupeur Dans cet état, le patient ne peut pas communiquer lucidement et a besoin de stimuli douloureux pour être excité. Une fois la stimulation arrêtée, le patient retourne à l'état inactif.
Coma Un patient comateux n'est pas en mesure de répondre à un type de stimuli.
Coordination et démarche

Les tests de marche doivent être effectués chez les patients chez qui une lésion cervicale n'est pas suspectée. Chez les patients avec un TCC, des tests neuropsychiatriques supplémentaires peuvent être nécessaires. [8]

La coordination et la démarche sont généralement testées séparément, car les lésions cérébelleuses peuvent perturber la démarche ou la coordination tout en laissant les autres fonctions motrices relativement intactes. Premièrement, si le patient en est capable, il faut évaluer le patient pendant qu'il marche en portant une attention particulière à la posture, la démarche, les mouvements automatiques coordonnés (bras oscillants) et la capacité à marcher en ligne droite. Le test de Romberg est effectué pour évaluer certaines lésions cérébrales. Le test doigt-nez peut être effectué pour évaluer la coordination. [20]

Examen des nerfs crâniens

Douze nerfs crâniens (NC) sont systématiquement testés dans le cadre de l'évaluation neurologique. [20]

  • Le nerf olfactif (NC # 1) n'est pas une préoccupation significative dans le cadre d'un traumatisme, et généralement il n'est pas testé dans ce contexte
  • Le nerf optique (NC # 2) peut être évaluée via l'acuité visuelle à l'aide d'un tableau oculaire de Snellen. De plus, le champ visuel doit être évalué pour déterminer les angles morts ou les défauts. Il est important de tester les deux yeux séparément pour les défauts du champ visuel.
    • Les réponses pupillaires sont l'une des parties les plus importantes de l'examen neurologique chez les patients souffrant de troubles de la conscience. La réponse pupillaire normale démontre le fonctionnement normal du nerf optique et du nerf oculomoteur (NC # 3).
  • Le nerf oculomoteur (NC # 3), le nerf trochléaire (NC # 4) et le nerf abducens (NC # 6) permettent d'évaluer les mouvements oculomoteurs. Il est important d'examiner attentivement chacun des yeux séparément et de rechercher tout mouvement faible ou anormal pendant cette partie de l'examen. Les mêmes étapes peuvent être répétées avec les deux yeux ouverts pour évaluer les fonctions conjuguées du regard (lorsque les yeux bougent dans la même direction). Tout nystagmus (mouvements oculaires répétitifs incontrôlés), un regard dysconjugué (incapacité des yeux à bouger dans la même direction) ou une déviation fixe des yeux dans une direction particulière au repos doivent être notés.
    • Pour les patients comateux, les fonctions NC 3, 4 et 6 peuvent être évaluées, provoquant la réponse physiologique normale appelée « réflexe oculocéphalique ». Le réflexe est normal si les yeux bougent dans la direction opposée du mouvement de la tête.
  • Le nerf trijumeau (NC #5), innervant trois territoires sensitifs (ophtalmique, maxillaire et mandibulaire), peut être testé à l'aide d'une aiguille. Le réflexe cornéen peut être évalué en touchant doucement chaque cornée avec une mèche de coton qui devrait provoquer un réflexe bilatéral de clignement des yeux. La fonction motrice du NC #5 peut être testé en évaluant le tonus des muscles de la mastication.
  • Le nerf facial (NC # 7) peut être évalué grâce à des expressions faciales symétriques telles que sourire, gonfler leurs joues, serrer les yeux et plisser les sourcils.
  • Le nerf vestibulocochléaire (NC # 8) aura été partiellement évalué par conversation, mais des tests directs peuvent être effectués en frottant les doigts ensemble juste à côté de l'oreille de l'individu et en demandant au patient si le son est symétrique dans les deux oreilles.
  • Le nerf glossopharyngien (NC # 9) et le nerf vague (NC # 10) peuvent être testés en demandant à l'individu de dire "ah" et en observant si le voile du palais s'élève symétriquement.
    • Chez un patient comateux ou réactif, le réflexe nauséeux, qui peut être déclenché en touchant le pharynx postérieur ou la base de la langue avec un coton-tige, permet d'évaluer simultanément ces deux nerfs.
  • Le nerf accessoire (NC # 11) peut être évalué en demandant au patient de hausser les épaules contre la résistance du praticien, puis en lui demandant de faire pivoter la tête dans les deux directions latérales contre la résistance.
  • Le nerf hypoglosse (CN # 12) est évalué en demandant au patient de tirer la langue tout droit, de déplacer la langue d'un côté à l'autre et de la pousser avec force contre l'intérieur de chaque joue.
Examen des douze nerfs crâniens [20]
Nerf crânien (NC) Éléments à évaluer
Nerf olfactif (1) Pas une préoccupation significative dans le cadre d'un traumatisme, et généralement pas testé dans ce contexte
Nerf optique (2) Acuité visuelle à l'aide d'un tableau oculaire de Snellen

Champ visuel (important de tester les deux yeux séparément)

Réponse pupillaire (évaluation simultanée du NC #3)

Nerf oculomoteur (3)

Nerf trochléaire (4)

Nerf abducens (6)

Mouvements oculaires à la recherche de tout mouvement faible ou anormal (ex : nystagmus, regard dysconjugué ou déviation fixe des yeux dans une direction particulière au repos)

Réflexe oculocéphalique (réponse normale : les yeux bougent dans la direction opposée du mouvement de la tête)

Nerf trijumeau (5) Évaluation des trois territoires innervés (ophtalmique, maxillaire et mandibulaire)

Fonction sensitive à l'aide d'une aiguille

Fonction motrice en évaluant le tonus des muscles de la mastication

Nerf facial (7) Expressions faciales (ex : sourire, gonfler leurs joues, serrer les yeux et plisser les sourcils) à la recherche d'asymétrie faciale
Nerf vestibulocochléaire (8) Partiellement évalué par conversation

Tests directs peuvent être effectués en frottant les doigts ensemble juste à côté de l'oreille de l'individu

Nerf glossopharyngien (9)

Nerf vague (10)

Élévation symétrique du voile du palais lorsque l'individu dit "ah"

Réflexe nauséeux (déclenché en touchant le pharynx postérieur ou la base de la langue avec un coton-tige)

Nerf accessoire (11) Force du muscle sternocléidomastoïdien et du trapèze contre résistance
Nerf hypoglosse (12) Demander au patient de tirer la langue tout droit, de déplacer la langue d'un côté à l'autre et de la pousser avec force contre l'intérieur de chaque joue
Examen sensoriel

Cet examen repose en grande partie sur la capacité des patients à rapporter avec précision ce qu'ils ressentent : [20]

  • La surface de la peau doit être systématiquement testée dans les quatre extrémités pour déterminer tout déficit.
  • Un toucher léger est évalué en appliquant un stimulus très léger (ex : coton-tige, léger toucher du doigt).
  • La sensation de douleur est généralement évaluée selon deux modes utilisant une épingle de sûreté. La sensation de « douleur vive » peut être testée en utilisant l'extrémité piquée, tandis que la sensation de « douleur sourde » peut être testée en utilisant la partie arrondie.
  • La proprioception de l'articulation peut être testé lorsque l'examinateur saisit les côtés d'une phalange distale et déplace légèrement l'articulation vers le haut ou vers le bas.
  • Les sensations de température et de vibration ne sont pas testées de toute urgence dans la plupart des situations de traumatisme.
Examen moteur

L'examen moteur comporte plusieurs étapes, y compris l'inspection, la palpation et les tests fonctionnels avec test de tonicité et de force de groupes musculaires individuels : [20]

  • Il faut observer, inspecter et palper pour détecter les anomalies visibles.
  • D'autres signes comme des contractions musculaires, des tremblements ou des mouvements involontaires doivent être notés.
  • Le tonus musculaire est jugé par la palpation des muscles des extrémités et par les mouvements passifs des articulations par l'examinateur.
  • La force musculaire doit être évaluée en fournissant une résistance au mouvement des groupes musculaires dans les deux sens. L'échelle suivante est universellement utilisée pour décrire la force du groupe musculaire :
    • 0/5 : Aucune contraction
    • 1/5 : Scintillement musculaire, mais pas de mouvement
    • 2/5 : Mouvement possible, mais pas contre la gravité (contraction dans le plan horizontal)
    • 3/5 : Mouvement possible contre la gravité, mais pas contre la résistance
    • 4/5 : Mouvement possible contre une certaine résistance
    • 5/5 : Force normale
Examen des réflexes

Les réflexes tendineux sont utilisés pour tester les fibres fonctionnelles sensorielles et motrices d'un niveau rachidien respectif. La réponse doit être comparée des deux côtés en notant toute asymétrie. Les réflexes tendineux peuvent être décrites comme normales, moins réactives (hyporéflexie) ou plus réactives (hyperréflexie). Ils sont souvent évalués selon l'échelle suivante : [20]

  • 0 : Réflexe absent
  • 1+ : Réponse de trace
  • 2+ : Réponse normale
  • 3+ : Réponse rapide
  • 4+ : Clonus non soutenu (mouvements vibratoires répétitifs)
  • 5+ : Clonus soutenu

Il existe plusieurs réflexes à évaluer : [20]

  • Réflexe biceps (C5/C6)
  • Réflexe triceps (C7)
  • Réflexe patellaire (L2/L3/L4)
  • Réflexe achiléen (S1)

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Imagerie

L'imagerie de la tête est un élément important dans l'investigation d'un TCC : [1][8]

  • Les radiographies du crâne ne sont utilisées que pour évaluer la présence de corps étrangers, de coups de feu ou de coups de couteau.
  • L'IRM peut être utile mais prend beaucoup plus de temps à obtenir que la tomodensitométrie (TDM) de la tête. Il peut être indiqué dans le suivi des traumatismes crâniens, mais n'est pas utilisé comme évaluation initiale.
  • La TDM est la modalité diagnostique de choix lors de l'évaluation initiale des patients souffrant de traumatisme crânien, car elle est souvent facilement disponible et rapidement disponible.

Tomodensitométrie de la tête

Règle de décision clinique

Chez la population adulte, il existe plusieurs règles de décision clinique, notamment le Canadian Head CT Rule, le New Orleans Head CT Rule et le Nexus II Rule. La règle canadienne la plus connue et la mieux étudiée est peut-être le Canadian Head CT Rule. Les patients auxquels cette règle s'applique sont ceux avec GCS 13 à 15 avec perte de conscience, amnésie suite à un traumatisme crânien ou désorientation témoignée par autrui. Les patients de moins de 16 ans, qui prennent des anticoagulants ou qui ont une crise convulsive après la blessure sont exclus de cette règle de décision. Si le patient est candidat à l’application de la règle et n’a pas de critères de risque élevé ou moyen, la TDM n’est pas une recommandation. La sensibilité de cette règle est de 83 à 100% pour tous les résultats traumatiques intracrâniens et 100% pour les résultats nécessitant une intervention neurochirurgicale. Si l'un des critères de risque moyen est positif, la TDM mérite d'être prise en considération, et si l'un des critères de risque élevé est positif, la règle de décision ne peut exclure le besoin d'imagerie. [8]

Canadian Head CT Rule [8]
Critère O Non
Risque élevé Vomissements ≥ 2 fois +1 0
Âge > 65 ans +1 0
GCS < 15 (2 heures après la blessure) +1 0
Tout signe de fracture de la base du crâne +1 0
Fracture crânienne ouverte ou déprimée soupçonnée +1 0
Risque modéré Mécanisme dangereux (piéton heurté par un véhicule à moteur, occupant éjecté d'un véhicule à moteur, ou de plus de 3 pieds ou de plus de cinq marches) +1 o
Amnésie rétrograde jusqu'à 30 minutes ou plus +1 0

Le New Orleans Head CT Rule a des critères d'inclusion plus stricts, exigeant un âge supérieur à 18 ans et une GCS de 15 chez les patients présentant un traumatisme crânien contondant survenant dans les 24 heures, entraînant une perte de conscience, une amnésie ou une désorientation. Ces règles recommandent une TDM de la tête chez tous les patients présentant au moins 1 des critères énumérés ci-haut. [8]

New Orleans Head CT Rule [8]
Critère Oui Non
Céphalées +1 0
Âge > 60 ans +1 0
Vomissements +1 0
Intoxication médicamenteuse ou alcoolique +1 0
Crise d'épilepsie +1 0
Traumatisme visible au-dessus des clavicules +1 0
Amnésie antérograde persistante (déficit de mémoire à court terme) +1 0

Le Nexus II Rule recommande la TDM dans l'un des cas suivants : âge ≥ 65 ans, signes de fracture du crâne, hématome du cuir chevelu, déficit neurologique, niveau de vigilance altéré, vomissements récurrents ou violents, comportement anormal ou coagulopathie. [8]

Chez les patients pédiatriques, le meilleur outil de décision pour déterminer le besoin de la TDM est la règle de décision du PECARN (Pediatric Emergency Care Applied Research Network). Cet outil de décision divise les patients en deux groupes initiaux en fonction de l'âge : < 2 ans et ≥ 2 ans. [8]

  • Enfants de moins de 2 ans
    • Ceux qui ont un GCS inférieur à 15, un état mental altéré ou une fracture du crâne palpable doivent subir une TDM. Si l'enfant a une perte de conscience de plus de 5 secondes, un hématome non frontal, un mécanisme grave de blessure ou un comportement anormal selon les parents, alors une TDM peut être envisagée, mais la prise de décision partagée avec les parents doit déterminer si l'observation est à préconiser. S'il ne répond à aucun des critères mentionnés ci-dessus, alors le clinicien peut libérer l'enfant en toute sécurité.
  • Enfants de 2 ans ou plus
    • Ceux qui ont un GCS inférieur à 15, un état mental altéré ou des signes de fracture du crâne basilaire doivent subir une TDM. Si l'enfant a une perte de conscience de plus de 5 secondes, des vomissements récurrents, des céphalées sévères ou un mécanisme grave de blessure, alors il doit soit être observé soit subir une TDM. Si l'enfant ne présente aucun de ces symptômes, le clinicien peut libérer l'enfant en toute sécurité.

Le risque de lésion intracrânienne lorsque les résultats de la règle de décision clinique sont négatifs est inférieur à 1%. [1]

Trouvailles à la tomodensitométrie
  • Hématome épidural [21]
    • La présentation classique est une masse biconvexe ou en forme de lentille sur la TDM cérébrale, en raison de la capacité limitée du sang à se dilater dans la fixation fixe de la dure-mère aux sutures crâniennes. Les hématomes épidurales ne traversent pas les lignes de suture.
  • Hématome sous-dural [22]
    • Un hématome sous-dural aigu est généralement hyperdense, le sous-dural chronique étant hypodense. Un sous-dural subaigu peut être isodense pour le cerveau et plus difficile à identifier.
  • Hémorragie intracérébrale [23]
    • L'hémorragie intracérébrale aiguë est notée à la TDM comme une zone d'hyperdensité dans le parenchyme avec une hypodensité environnante qui indiquerait un œdème périvasculaire.
    • Sur une TDM de contraste, un signal hyperdense dans un hématome peut indiquer un saignement actif et est familièrement connu sous le nom de « signe ponctuel ».
  • Hémorragie sous-arachnoïdienne [22]
    • L'hémorragie sous-arachnoïdienne aiguë est généralement hyperdense à la TDM.

Études de laboratoire

Des études de laboratoire peuvent être envisagées, y compris la FSC, la glycémie, les électrolytes, les tests de fonction rénale et hépatique, le profil de coagulation et le gaz artériel. L'obtention ou les études de laboratoire utiles peuvent dépendre de la gravité de la blessure ou du polytraumatisme associé. [8]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel comprend plusieurs entités cliniques dont : [1]

  • Course de circulation antérieure
  • Métastases cérébrales
  • Anévrisme cérébral
  • États confusionnels et troubles aigus de la mémoire
  • Prise en charge émergente de l'hémorragie sous-arachnoïdienne
  • Encéphalopathies épileptiques et épileptiformes
  • Syndromes du lobe frontal
  • Crises généralisées tonico-cloniques
  • Hydrocéphalie
  • Maladies liées aux prions
  • Troubles psychiatriques associés à l'épilepsie
  • Empyema sous-dural
  • Épilepsie du lobe temporal

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Stabilisation

Les priorités restent les mêmes : l'ABC s'applique également au TCC. Le but est d'optimiser la perfusion et l'oxygénation. [1][5][24][25]

1) Voies respiratoires et respiration

  • Identifiez toute condition susceptible de compromettre les voies respiratoires, telle que le pneumothorax.
  • Pour la sédation, utiliser des agents à action brève ayant un effet minimal sur la pression artérielle ou sur la PIC :
    • Agents d'induction : étomidate ou propofol
    • Agents paralytiques : Succinylcholine ou Rocuronium
  • Une intubation endotrachéale doit être envisagée dans les situations suivantes :
    • Ventilation ou échange gazeux inadéquats tels que hypercarbie, hypoxie ou apnée
    • Blessure grave (score GCS = 8)
    • Incapacité à protéger les voies respiratoires
    • Patient agité
    • Besoin de transport du patient
  • Si l'intubation est indiquée, alors le rachis cervical doit être maintenu en ligne pendant la procédure.
  • L'intubation nasotrachéale doit être évitée chez les patients présentant un traumatisme facial ou une fracture du crâne basilaire.
  • Les cibles des signes vitaux sont :
    • Saturation en O2 > 90%
    • PaO2 > 60 mmHg
    • PCO2 entre 35 et 45 mmHg

2) Circulation

  • Il faut éviter l'hypotension et retenir qu'une pression artérielle normale peut ne pas être adéquate pour maintenir un débit et une PPC adéquats si la PIC est élevée.
  • Les cibles des signes vitaux sont :
    • Pression artérielle systolique > 90 mmHg
    • PAM > 80 mmHg
  • Un TCC isolé ne provoque généralement pas d'hypotension. Il faut donc rechercher une autre cause si le patient est en état de choc.

Mesures générales [1]

Il existe des mesures générales à considérer dans la prise en charge d'un patient avec un TCC. [1]

  1. Position de la tête : Soulever la tête du lit et maintenir la tête en position médiane à 30o permettent d'améliorer le flux sanguin cérébral en améliorant le drainage veineux cérébral. Un volume sanguin cérébral inférieur (CBV) peut abaisser la PIC.
  2. Contrôle de la température : La fièvre doit être évitée car elle augmente la demande métabolique cérébrale et affecte la PIC.
  3. Prophylaxie des convulsions : Les convulsions doivent être évitées, car elles peuvent aggraver les lésions du SNC en augmentant les besoins métaboliques et peuvent potentiellement augmenter la PIC. Il est recommandée d'envisager l'administration de la fosphénytoïne à une dose de charge de 20 mg/kg. Le recours à un anticonvulsivant doit se faire uniquement lorsque cela est nécessaire puisqu'il peut inhiber la récupération cérébrale.
  4. Gestion des fluides : L'objectif est d'atteindre l'euvolémie, ce qui aidera à maintenir une perfusion cérébrale adéquate. L'hypovolémie chez les patients traumatisés crâniens est nocive. Un liquide isotonique tel qu'une solution saline normale ou du Ringer Lactate doit être utilisé. Les fluides hypotoniques doivent être évités.
  5. Sédation : Envisager la sédation, car l'agitation et l'activité musculaire peuvent augmenter la PIC.
  • Fentanyl : sans danger chez les patients intubés
  • Propofol : un agent à courte durée d'action avec de bonnes propriétés sédatives, le potentiel d'abaisser la PIC, un risque possible d'hypotension et d'acidose mortelle
  • Versé : sédatif, anxiolytique, hypotension possible
  • Kétamine : à éviter car cela peut augmenter la PIC.
  • Relaxants musculaires : le vécuronium ou le rocuronium sont les meilleures options pour l'intubation; La succinylcholine ne doit pas être utilisée car la PIC peut augmenter avec les fasciculations.

Surveillance PIC: [1]

  • Blessure grave à la tête
  • Traumatisme crânien modéré avec des facteurs de risque accrus tels que des résultats anormaux au scanner
  • Patients qui ne peuvent pas être évalués par un examen neurologique en série
  • La surveillance PIC est souvent effectuée chez les patients présentant un traumatisme grave avec un GCS inférieur à 9. La plage de référence pour un CIP normal est de 2 à 15 mmHg. De plus, la forme d'onde du tracé est importante. [1]

Hyperventilation: [1]

La normocarbie est souhaitée chez la plupart des patients traumatisés crâniens.L'objectif est de maintenir la PaCO entre 35 et 45 mmHg. Une hyperventilation judicieuse aide à réduire la PaCO2 et provoque une vasoconstriction cérébrale. Sachez que, s'il est extrême, il peut réduire le RPC au point qu'une exacerbation des lésions cérébrales secondaires peut survenir. Évitez l'hypercarbie: une PaCO> 45 peut provoquer une vasodilatation et augmenter la PIC. [1]

Mannitol: [1]

Un diurétique osmotique puissant avec perte nette de volume intravasculaire [1]

Réduit la PIC et améliore le flux sanguin cérébral, la PPC et le métabolisme cérébral

Augmente le volume de plasma et peut améliorer la capacité de transport d'oxygène [1]

Le début de l'action est dans les 30 minutes [1]

La durée de l'action est de deux à huit heures [1]

La dose est de 0,25 à 1 g / kg (maximum: 4 g / kg / jour) [1]

Éviter le sodium sérique> 145 m Eq / L[1]

  • Sodium sérique> 145 m Eq / L
  • Osmolalité sérique> 315 mOsm[1]

Contre-indication relative: l'hypotension n'abaisse pas la PIC chez les patients hypovolémiques.

Solution saline hypertonique: [1]

Peut être utilisé chez les patients hypotendus ou les patients qui ne sont pas suffisamment réanimés.

La dose est de 250 mL sur 30 minutes. [1]

L'osmolalité sérique et la sodium sérique doivent être surveillées. [1]

L'hypothermie peut être utilisée pour abaisser le métabolisme cérébral, mais il est important de savoir que l'hypothermie rend également le patient vulnérable aux infections et à l'hypotension.[1]

Traumatisme crânien léger [1]

La majorité des traumatismes crâniens sont légers. Ces patients peuvent être libérés après un examen neurologique normal car le risque de développer une lésion intracrânienne est minime.

Envisagez d'observer au moins 4 à 6 heures si aucune imagerie n'a été obtenue.[1]

Envisager une hospitalisation si ces autres facteurs de risque sont présents: [1]

  • Trouble de saignement
  • Patient sous traitement anticoagulant ou traitement antiplaquettaire
  • Procédure neurochirurgicale antérieure [1]

Fournir des précautions de retour strictes pour les patients sortis sans imagerie.

Situations particulières

Une PIC accrue peut survenir chez les patients traumatisés crâniens entraînant un risque augmenté d'engagement cérébral. [1]

Signes et symptômes: [1]

  • Changement d'état mental
  • Élèves irréguliers
  • Constatation neurologique focale
  • Posture: décérébrer ou décortiquer
  • Œdème papillaire (peut ne pas apparaître avec une élévation rapide de la PIC) [1]

Par la suite, l'objectif le plus important est de prévenir les lésions cérébrales secondaires. Ceci peut être réalisé de la manière suivante : [1]

  • Maintenir les voies respiratoires et la ventilation
  • Maintenir la PPC
  • Prévenir les blessures secondaires (en reconnaissant et en traitant l'hypoxie, l'hypercapnie ou l'hypoperfusion)
  • Évaluer et gérer l'augmentation du PIC
  • Obtenir une consultation neurochirurgicale urgente pour les lésions de masse intracrânienne
  • Identifier et traiter d'autres blessures ou conditions potentiellement mortelles (si elles existent)

Une pression artérielle systémique relativement plus élevée est nécessaire en cas d'augmentation de la PIC et/ou de perte d'autorégulation de la circulation cérébrale. [1]

Résultats du scanner: [1]

  • Atténuation des sulci et gyri
  • Mauvaise démarcation de la matière grise / blanche [1]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Un TCC peut entraîner plusieurs complications notamment : [1]

  • Déficits neurologiques
  • Fuite du LCR
  • Hydrocéphalie
  • Infections
  • Saisies
  • Œdème cérébral
  • Thrombose veineuse profonde
    • Le taux est plus élevé chez les patients avec un TCC que dans la population générale.

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Le pronostic après un traumatisme crânien dépend de nombreux facteurs. Le GCS initial fournit des informations sur le pronostic; le score moteur est l'élément le plus prédictif. Les patients avec un GCS inférieur à 8 à la présentation ont une mortalité élevée. Un âge avancé, une comorbidité, une détresse respiratoire et un état comateux sont également associés à un mauvais pronostic. L'hyperglycémie et une température élevée, qui peut augmenter la PIC via une hausse de la demande métabolique et de la libération de glutamate, peuvent aggraver le pronostic. Une crise d'épilepsie prolongée peut aggraver les lésions cérébrales secondaires.[1]

Les patients qui ont souffert d'un quelconque degré de TCC sont à risque de symptômes post-commotionnels à long terme, y compris des changements de personnalité, de labilité émotionnelle ou de dépression, des troubles de la mémoire ou de la capacité de concentration, ou des changements de sensation (changements visuels ou auditifs). [8]

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,34 1,35 1,36 1,37 1,38 1,39 1,40 1,41 1,42 1,43 1,44 1,45 1,46 et 1,47 Faizan Shaikh et Muhammad Waseem, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613604, lire en ligne)
  2. Mahyar Mohammadifard, Kazem Ghaemi, Hamed Hanif et Gholamreza Sharifzadeh, « Marshall and Rotterdam Computed Tomography scores in predicting early deaths after brain trauma », European Journal of Translational Myology, vol. 28, no 3,‎ , p. 7542 (ISSN 2037-7452, PMID 30344974, Central PMCID 6176390, DOI 10.4081/ejtm.2018.7542, lire en ligne)
  3. Sanjeev Lalwani, Fahmi Hasan, Surbhi Khurana et Purva Mathur, « Epidemiological trends of fatal pediatric trauma: A single-center study », Medicine, vol. 97, no 39,‎ , e12280 (ISSN 1536-5964, PMID 30278499, Central PMCID 6181455, DOI 10.1097/MD.0000000000012280, lire en ligne)
  4. Andrea L. C. Schneider, Dan Wang, Geoffrey Ling et Rebecca F. Gottesman, « Prevalence of Self-Reported Head Injury in the United States », The New England Journal of Medicine, vol. 379, no 12,‎ 09 20, 2018, p. 1176–1178 (ISSN 1533-4406, PMID 30231228, Central PMCID 6252182, DOI 10.1056/NEJMc1808550, lire en ligne)
  5. 5,0 et 5,1 Tor Brommeland, Eirik Helseth, Mads Aarhus et Kent Gøran Moen, « Best practice guidelines for blunt cerebrovascular injury (BCVI) », Scandinavian Journal of Trauma, Resuscitation and Emergency Medicine, vol. 26, no 1,‎ , p. 90 (ISSN 1757-7241, PMID 30373641, Central PMCID 6206718, DOI 10.1186/s13049-018-0559-1, lire en ligne)
  6. 6,0 et 6,1 (en) John D. Corrigan, Anbesaw W. Selassie et Jean A. (Langlois) Orman, « The Epidemiology of Traumatic Brain Injury: », Journal of Head Trauma Rehabilitation, vol. 25, no 2,‎ , p. 72–80 (ISSN 0885-9701, DOI 10.1097/HTR.0b013e3181ccc8b4, lire en ligne)
  7. 7,0 et 7,1 (en) John Bruns et W. Allen Hauser, « The Epidemiology of Traumatic Brain Injury: A Review: EPIDEMIOLOGY OF TRAUMATIC BRAIN INJURY », Epilepsia, vol. 44,‎ , p. 2–10 (DOI 10.1046/j.1528-1157.44.s10.3.x, lire en ligne)
  8. 8,00 8,01 8,02 8,03 8,04 8,05 8,06 8,07 8,08 8,09 8,10 8,11 8,12 8,13 et 8,14 Jenna M. Lizzo et Muhammad Waseem, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31751082, lire en ligne)
  9. Simona Portaro, Antonino Naro, Vincenzo Cimino et Giuseppa Maresca, « Risk factors of transient global amnesia: Three case reports », Medicine, vol. 97, no 41,‎ , e12723 (ISSN 1536-5964, PMID 30313071, Central PMCID 6203523, DOI 10.1097/MD.0000000000012723, lire en ligne)
  10. Firooz Salehpour, Amir Mohammad Bazzazi, Javad Aghazadeh et Amin Valizadeh Hasanloei, « What do You Expect from Patients with Severe Head Trauma? », Asian Journal of Neurosurgery, vol. 13, no 3,‎ , p. 660–663 (ISSN 1793-5482, PMID 30283522, Central PMCID 6159042, DOI 10.4103/ajns.AJNS_260_16, lire en ligne)
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Fait partie de la présentation clinique de ...

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