Syndrome sérotoninergique
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Convulsions, Nystagmus , Hyperréflexie, Clonus, Tachycardie , Tachypnée , Désorientation, Rigidité musculaire, Babinski, Peau moite, ... [+] |
Symptômes |
Confusion, Agitation, Nausées, Anxiété , Altération de l'état conscience, Diarrhée , Vomissement , Diaphorèse |
Diagnostic différentiel |
Délirium, Encéphalite, Épilepsie, Attaque de panique, Hémorragie intra-crânienne, Sevrage alcoolique, Tempête thyroïdienne, Syndrome malin des neuroleptiques, Toxicité aux sympatomimétiques, Psychose (approche clinique), ... [+] |
Informations | |
Terme anglais | Serotonin syndrome |
Autres noms | Toxidrome sérotoninergique, Toxicité sérotoninergique, Intoxication aux agents sérotoninergiques |
Wikidata ID | Q616181 |
Spécialité | Médecine d'urgence |
|
Le syndrome sérotoninergique est le résultat d'une intoxication à des agents sérotoninergiques. Il s'agit d'un des toxidromes observés en toxicologie[1].
Épidémiologie
Le syndrome sérotoninergique est un phénomène couramment rencontré dans les services d'urgence[2]. Il touche autant les hommes que les femmes et survient dans tous les groupes d'âge[3]. Il est difficile de connaitre la réelle épidémiologie du syndrome sérotoninergique, car le nombre de cas est souvent sous-estimé. En effet, étant donné la non-spécificité des symptômes, certains cas sont attribués à d'autres étiologies, tandis que les cas légers passent souvent inaperçus[2]. Toutefois, au cours des dix dernières années, on remarque une augmentation de son incidence en raison de l'utilisation accrue d'agents sérotoninergiques[4]. En effet, en 2011, l'American Association of Poison Control Centers rapportait 46 587 expositions aux inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS), dont 10 126 cas ont nécessité une hospitalisation. On rapportait alors 11 décès des suites du syndrome sérotoninergique[5].
Étiologies
Principaux agents sérotoninergiques
Il existe de nombreux agents sérotoninergiques, incluant des médicaments d'ordonnance, des produits de santé naturels ainsi que des drogues illicites. De nombreuses catégories d'agents pharmacologiques ont des propriétés sérotoninergiques, incluant les antidépresseurs, les analgésiques, les anticonvulsivants, certains antibiotiques, etc.[2]. Le tableau ci-dessous regroupe les principaux agents sérotoninergiques[6][7][8][9][10][11].
Catégories d'agent sérotoninergique | Exemples de molécules |
---|---|
Inhibiteur de la recapture de la sérotonine (ISRS) |
|
Inhibiteur de la sérotonine et de la noradrénaline (ISRN) |
|
Inhibiteur de la recapture de la dopamine et de la noradrénaline (IRDN) |
|
Antidépresseurs tricycliques (ATC) |
|
Inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) |
|
Médicaments autres |
|
Produits de santé naturels |
|
Drogues illicites |
|
Étiologies de l'intoxication
Le syndrome sérotoninergique est causé par une intoxication intentionnelle ou accidentelle aux agents sérotoninergiques. L'intoxication accidentelle est plus fréquemment causée par une combinaison de plusieurs agents sérotoninergiques[12]. Chez les patients utilisant chroniquement des agents sérotoninergiques, le syndrome sérotoninergique est plus souvent déclenché par l'ajout d'une nouvelle molécule sérotoninergique que par une surdose d'un agent de longue date. La toxicité est donc dose-dépendante[3]. L'intoxication survient généralement par voie orale, mais peut également se produire par voie parentérale ou cutanée[10].
Les antidépresseurs, plus précisément les ISRS, les ISRN et les IMAO, sont les médicaments les plus fréquemment impliqués dans le syndrome sérotoninergique en raison de leur utilisation très répandue[10][11]. Toutefois, les IMAO sont la classe associée au plus grand taux de mortalité et aux cas les plus sévères[2]. Le syndrome sérotoninergique a été rapporté plus létal chez les patients consommant plusieurs agents sérotoninergiques[12].
Physiopathologie
Notions de base sur la sérotonine
La sérotonine, ou 5-hydroxytryptamine (5-HT), est un neurotransmetteur dérivé du tryptophane. La sérotonine se trouve principalement dans le tractus gastro-intestinal, le système nerveux central et dans les plaquettes sanguines. Elle est métabolisée par la monoamine oxydase au niveau du foie. Au niveau du système nerveux central, la sérotonine module l'attention, l'humeur, l'appétit, le sommeil ainsi que plusieurs fonctions cognitives[13]. En périphérie, elle augmente la chaleur corporelle, favorise l'agrégation plaquettaire, la contraction utérine, la bronchoconstriction, la vasoconstriction et la motilité gastro-intestinale[14].
Pathophysiologie du syndrome sérotoninergique
Tous les agents sérotoninergiques énumérés dans la section « Étiologies » augmentent l'activité sérotoninergique au niveau du système nerveux central, soit via une augmentation directe de la concentration de sérotonine, une diminution de sa dégradation ou une stimulation directe des récepteurs sérotoninergiques post-synaptiques 5-HT1A et 5-HT2A[3]. Par exemple, les ISRS diminuent la recapture de la sérotonine dans la fente synaptique du neurone présynaptique, alors que les IMAO inhibent directement la dégradation de la sérotonine[6]. La hausse de l'activité sérotoninergique au niveau du système nerveux central engendre alors les signes et symptômes associés au syndrome sérotoninergique[3].
Présentation clinique
Facteurs de risque
Les facteurs de risque du syndrome sérotoninergique sont les suivants[2]:
- avoir une polypharmacie[note 1]
- avoir un trouble de l'abus d'une substance
- avoir un risque suicidaire élevé.
Questionnaire
Le syndrome sérotoninergique se manifeste principalement par une altération de l'état de consicence, une instabilité autonomique et une activité neuromusculaire augmentée. Ainsi,
- Altération de l'état de conscience
- Instabilité autonomique
- Augmentation de l'activité neuromusculaire
on retrouve au questionnaire[10]:
- de la diaphorèse
- des nausées
- des vomissements
- de la diarrhée.
Les symptômes peuvent varier en sévérité, allant de légers à potentiellement mortels[12]. Les symptômes se développent rapidement après l'exposition à l'agent sérotoninergique: 30% des cas développe des symptômes en une heure et 60% en développe après 6 heures. Toutefois, tous les patients développent des symptômes dans les 24 heures suivant l'exposition[12].
Examen clinique
Les patients chez qui l'on suspecte un syndrome sérotoninergique nécessitent un examen physique complet et minutieux.
Généralement, les signes vitaux révèlent[15]:
- de la fièvre, habituellement au-dessus de 40°C
- de la tachypnée
- de la tachycardie
- de l'hypertension artérielle[note 2].
À l'examen neurologique, on retrouve[note 3][15]:
- une désorientation dans le temps et l'espace
- une mydriase bilatérale et un nystagmus
- un tremblement asymétriques des quatre membres
- une rigidité musculaire
- une hyperréflexie et un clonus[note 4]
- un babinski positif bilatéralement
- possiblement, des convulsions.
À l'examen des téguments, on retrouve une peau moite, tandis qu'à l'examen de l'abdomen, on repère des bruits intestinaux augmentés.
Examens paracliniques
Les investigations paracliniques en contexte de syndrome sérotoninergique permettent surtout de rétrécir le diagnostic différentiel et d'évaluer les conséquences du syndrome sur l'ensemble des systèmes. Étant donné la présence d'altération de l'état de conscience chez ces patients, il est nécessaire de demander un bilan métabolique large incluant[12][16]:
- une formule sanguine complète: on y retrouve généralement une leucocytose
- un bilan électrolytique, une créatinine et l'urée (normaux)
- une analyse d'urine (normale)
- un gaz artériel: on peut y retrouver une acidose métabolique
- un bilan hépatique (normal)
- une créatine kinase (parfois augmentée)
- un dépistage urinaire des drogues si l'on suspecte une intoxication à des drogues récréatives.
À noter qu'il n'est pas utile de faire un dosage sérique ou urinaire des agents sérotoninergiques comme ceux-ci ne confirment pas le diagnostic, sont peu accessibles et assez coûteux[10].
Approche clinique
Le syndrome sérotoninergique peut être suspecté chez un patient soudainement confus, agité et diaphorétique. Si le patient présente une altération sévère de l'état général, il est pertinent de l'évaluer en premier lieu avec l'ACLS. Si le patient est stable hémodynamiquement et que ses voies respiratoires sont perméables, on peut alors faire l'anamnèse toxicologique avec un témoin, un proche, un membre des services d'urgence (ambulancier, policier) ou le patient lui-même si son état neurologique le permet. Elle permet de répondre aux questions suivantes[17]:
- Qui est le patient (âge, sexe, antécédents médicaux, etc.) ?
- À quels médicaments ou substances a-t-il accès (médicament d'ordonnance, suppléments, drogues)?
- Quelle catégorie d'agent est le plus probablement en cause ?
- Dans cette catégorie, quel est l'agent causal le plus probable ?
- Quelle est sa voie d'administration ?
- Quelles sont ses propriétés pharmacologiques (durée d'action, demi-vie, élimination) ?
- Quand a eu lieu l'exposition ?
- S'agit-il d'une exposition ponctuelle ou chronique ?
Ces questions permettent de mieux cibler le toxidrome présenté par le patient. Également, le clinicien doit rechercher la présence de symptômes infectieux, de traumatisme crânien ou de troubles psychiatriques afin d'éliminer respectivement une méningite ou encéphalite, une hémorragie intra-crânienne ou une psychose[17].
Ensuite, il est important de réaliser un examen physique complet. Il faut porter une attention particulière aux signes vitaux et à l'examen neurologique afin de repérer l'instabilité autonomique et l'hyperactivité neuromusculaire caractéristiques du syndrome sérotoninergique.
Un bilan métabolique et un dépistage des drogues urinaires font partie de l'investigation de base du syndrome sérotoninergique et permettent d'évaluer l'état général du patient.
Diagnostic
Le syndrome sérotoninergique est un diagnostic clinique[12]. Les critères de Hunter sont les critères les plus couramment utilisés pour confirmer le diagnostic[note 5][18]. Les critères sont les suivants[12][19]:
- Exposition à un agent sérotoninergique avec au moins un des éléments suivants[note 6]:
- un clonus spontané
- un clonus inductible avec agitation et diaphorèse
- un clonus oculaire avec agitation et diaphorèse
- des tremblements et une hyperréflexie
- une hypertonie avec une température supérieure à 38°C avec clonus oculaire ou inductible.
Diagnostic différentiel
Le diagnostic différentiel du syndrome sérotoninergique comprend les diagnostics suivants[11][20]:
- le syndrome malin des neuroleptiques[note 7]
- l'hyperthermie maligne
- la toxicité aux anticholinergiques[note 8]
- la toxicité aux sympatomimétiques
- la méningite ou l'encéphalite
- une tempête thyroïdienne
- de l'épilepsie
- un délirium hyperactif
- une crise de panique[note 9]
- une gastro-entérite
- un sevrage alcoolique ou un sevrage aux benzodiazépines.
Traitement
Prise en charge de l'intoxication sérotoninergique
La prise en charge du syndrome sérotoninergique consiste en l'arrêt immédiat des agents sérotoninergiques, l'hydratation et des soins de support. Il faut également placer les patients sous monitoring cardiaque continu[16]. Les cas légers (température corporelle normale, hyperréflexie et tremblement léger) peuvent uniquement être traités avec des soins de support. Les cas modérés à sévères, eux, doivent recevoir de la cyproheptadine, un antidote utilisé en contexte de syndrome sérotoninergique[2]. Il s'agit un antagoniste des récepteurs de l'histamine H1 qui possède également des propriétés antagonistes non spécifiques des récepteurs 5-HT1A et du 5-HT2A. Elle peut être administrée par voie orale ou via une sonde gastrique. Les effets secondaires incluent la sédation et l'hypotension. La dose initiale habituelle est de 12 mg, suivie de 2 mg supplémentaires toutes les deux heures jusqu'à la résolution complète des symptômes[12]. La chlorpromazine, un antagoniste des récepteur 5-HT2A et des récepteurs dopaminergiques, peut également être utilisée comme antidote dans le syndrome sérotoninergique. À l'inverse de la cyproheptadine, elle peut être donnée en intraveineux (IV), ce qui est intéressant chez les patients en altération de l'état de conscience[10].
Au besoin, les cliniciens peuvent contacter en tout temps le Centre anti-poison du Québec au 1-800-463-5060.
Prise en charge des complications
Les patients agités requièrent des benzodiazépines. On peut alors initier du diazépam 10 à 20 mg IV. Les antipsychotiques doivent être évités en raison de leurs propriétés anticholinergiques, ce qui inhibe alors la transpiration et la dissipation thermique[20].
L'hyperthermie peut être contrôlée avec des mesures de refroidissement uniquement. En effet, les antipyrétiques tels que l'acétaminophène sont inefficaces comme l'hyperthermie est induite par l'activité neuromusculaire accrue. Une hyperthermie de plus de 41.1°C nécessite une sédation, une paralysie neuromusculaire avec du vecuronium et une intubation endotrachéale[2].
L'instabilité autonomique, particulièrement l'hypertension artérielle, peut nécessiter des antihypertenseurs IV, comme l'esmolol ou du nitroprusside[2][12]. En cas d'hypotension secondaire à une intoxication aux IMAO, l'utilisation de sympathomimétiques tels que la phényléphrine ou l'épinéphrine est recommandée[16].
Suivi
Suivi du syndrome sérotoninergique
Les patients avec un syndrome sérotoninergique doivent être sous observation jusqu'à la résolution complète des symptômes. Il est important de réévaluer périodiquement l'état du patient, étant donné que le tableau clinique du syndrome sérotoninergique peut se détériorer très rapidement[2]. Un contrôle du gaz artériel, de la fonction rénale et de la créatine kinase doit être effectué aux 4 heures chez les patients présentant une rigidité musculaire importante, des convulsions et une hyperthermie[10]. Les patients avec un syndrome sérotoninergique grave, eux, doivent être transférés aux soins intensifs[10].
Clarification du contexte d'intoxication
Après la résolution complète du syndrome sérotoninergique, il est important de clarifier le contexte ayant mené à l'intoxication. S'agissait-il d'une surdose intentionnelle ou involontaire ? En cas de surdose intentionnelle, le risque suicidaire doit être évalué et un suivi psychiatrique doit être organisé au besoin. En cas d'utilisation de drogues illicites, le risque de trouble d'abus de substance doit être évalué et une entrevue motivationnelle peut être effectuée. En cas de surdose involontaire, il faut recenser les médicaments sérotoninergiques pris par le patient ainsi que les changements récents de médication. Au besoin, il faut cesser les médicaments sérotoninergiques non-requis ou encore modifier ceux à haut risque de surdose. L'avis d'un pharmacien peut être utile pour évaluer le risque d'interactions médicamenteuses[2].
Complications
Les complications associées au syndrome sérotoninergique sont les suivantes[note 10][12]:
- une crise hypertensive
- de l'arythmie cardiaque
- une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD)
- une rhabdomyolyse
- une insuffisance rénale aiguë
- une insuffisance respiratoire.
Évolution
La plupart des cas de syndrome sérotoninergique se résout complètement et sans séquelles dans les 24 à 72 heures s'ils sont reconnus rapidement[20]. Les patients asymptomatiques 6 à 8 heures après un surdosage sont peu à risque de développer des symptômes graves ou une toxicité rebond. Les décès sont rares, mais lorsqu'ils surviennent, ils ont tendance à se produire dans les premiers 24 heures et résultent souvent de l'hyperthermie[12][10].
Prévention
Les cliniciens doivent être conscientisés par rapport à la prescription judicieuse des agents sérotoninergiques, soit limiter le nombre d'agents sérotoninergiques prescrits par patient, particulièrement chez les patients ayant des facteurs de risque. Les patients prenant des agents sérotoninergiques doivent également être informés du risque de syndrome sérotoninergique, des symptômes et de la démarche à suivre en cas d'intoxication. Il faut aussi recommander aux patients de respecter la posologie des médicaments et de les conserver dans un endroit sécuritaire[2].
Notes
- ↑ Les patients prenant de nombreux médicaments sont plus à risque d'interactions médicamenteuses et donc de syndrome sérotoninergique.
- ↑ On retrouve, par contre, une hypotension en contexte d'intoxication aux IMAO.
- ↑ Les signes neuromusculaires ont tendance à être plus prononcés aux membres inférieurs qu'aux membres supérieurs.
- ↑ L'hyperréflexie et le clonus sont les deux signes les plus fréquemment notés à l'examen neurologique.
- ↑ Il existe aussi les critères de Sternbach et de Radomski pour confirmer le diagnostic. Les critères de Hunter sont toutefois reconnus comme les plus précis.
- ↑ Le clonus, qu'il soit spontané, oculaire ou induit, est le signe clinique le plus important et le plus spécifique pour confirmer le syndrome sérotoninergique.
- ↑ Le syndrome malin des neuroleptiques se produit chez les patients prenant des antagonistes dopaminergiques et se développe sur quelques jours. À l'inverse du syndrome sérotoninergique, on ne retrouve pas de symptômes gastro-intestinaux ni de clonus, mais plutôt de l'incontinence urinaire.
- ↑ La toxicité aux anticholinergiques se produit chez les patients utilisant des agents anticholinergiques. Toutefois, dans le toxidrome anticholinergique, la peau et les muqueuses sont sèches et les réflexes sont normaux.
- ↑ Les cas légers de syndrome sérotoninergique, avec uniquement des tremblements ou de l'agitation, sont souvent confondus avec des troubles anxieux.
- ↑ L'acidose métabolique, la rhabdomyolyse et l'insuffisance rénale aigüe sont toutes secondaires à l'hyperthermie.
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/01/30 à partir de Serotonin Syndrome (StatPearls / Serotonin Syndrome (2020/11/20)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29493999 (livre).
- ↑
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 et 2,10 (en) Edward W. Boyer et Michael Shannon, « The Serotonin Syndrome », The New England Journal of Medicine, vol. 352, no 11, , p. 1112-1120 (DOI 10.1056/NEJMra041867, lire en ligne)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 (en) William J Scotton, Lisa J Hill, Adrian C Williams et Nicholas M Barnes, « Serotonin Syndrome: Pathophysiology, Clinical Features, Management, and Potential Future Directions », International Journal of Tryptophan Research, vol. 12, , p. 117864691987392 (ISSN 1178-6469 et 1178-6469, PMID 31523132, Central PMCID PMC6734608, DOI 10.1177/1178646919873925, lire en ligne)
- ↑ Cynthia Wright Talton, « Serotonin Syndrome/Serotonin Toxicity », Federal Practitioner, vol. 37, no 10, , p. 452–459 (ISSN 1078-4497, PMID 33132683, Central PMCID 7592898, DOI 10.12788/fp.0042, lire en ligne)
- ↑ (en) Alvin C. Bronstein, Daniel A. Spyker, Louis R. Cantilena, Barry H. Rumack et Richard C. Dart, « 2011 Annual Report of the American Association of Poison Control Centers' National Poison Data System (NPDS): 29th Annual Report », Clinical Toxicology, vol. 50, no 10, , p. 911-1164 (ISSN 15563650[à vérifier : ISSN invalide], DOI 10.3109/15563650.2012.746424)
- ↑ 6,0 et 6,1 Andrée-Anne Hudon Thibeault, J. Thomas Sanderson et Cathy Vaillancourt, « Serotonin-estrogen interactions: What can we learn from pregnancy? », Biochimie, vol. 161, , p. 88–108 (ISSN 1638-6183, PMID 30946949, DOI 10.1016/j.biochi.2019.03.023, lire en ligne)
- ↑ Michael Ott, Julie K. Mannchen, Fariba Jamshidi et Ursula Werneke, « Management of severe arterial hypertension associated with serotonin syndrome: a case report analysis based on systematic review techniques », Therapeutic Advances in Psychopharmacology, vol. 9, , p. 2045125318818814 (ISSN 2045-1253, PMID 30886699, Central PMCID 6413434, DOI 10.1177/2045125318818814, lire en ligne)
- ↑ Julie Le Mestre, Céline Duparc, Yves Reznik et Fidéline Bonnet-Serrano, « Illicit Upregulation of Serotonin Signaling Pathway in Adrenals of Patients With High Plasma or Intra-Adrenal ACTH Levels », The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, vol. 104, no 11, 11 01, 2019, p. 4967–4980 (ISSN 1945-7197, PMID 31074783, Central PMCID 6937520, DOI 10.1210/jc.2019-00425, lire en ligne)
- ↑ Ramesh Hasani, Jahnabee Sarma et Sudha Kansal, « Serotonin Syndrome Induced by Combined Use of Sertraline and Linezolid », Anesthesia, Essays and Researches, vol. 13, no 1, , p. 188–190 (ISSN 0259-1162, PMID 31031504, Central PMCID 6444965, DOI 10.4103/aer.AER_173_18, lire en ligne)
- ↑ 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 10,6 10,7 et 10,8 (en) Frank LoVecchio, Tintinalli's Emergency Medicine: A Comprehensive Study Guide, New York, McGraw-Hill Education, (ISBN 978-1-260-01993-3), chap. 178 (« Atypical and Serotonergic Antidepressants »)
- ↑ 11,0 11,1 et 11,2 Ai-Leng Foong, Kelly A. Grindrod, Tejal Patel et Jamie Kellar, « Demystifying serotonin syndrome (or serotonin toxicity) », Canadian Family Physician, vol. 64, no 10, , p. 720–727 (ISSN 0008-350X, PMID 30315014, Central PMCID 6184959, lire en ligne)
- ↑ 12,00 12,01 12,02 12,03 12,04 12,05 12,06 12,07 12,08 12,09 et 12,10 Leslie V. Simon et Michael Keenaghan, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29493999, lire en ligne)
- ↑ Richard C. Shelton, « Serotonin and Norepinephrine Reuptake Inhibitors », Handbook of Experimental Pharmacology, vol. 250, , p. 145–180 (ISSN 0171-2004, PMID 30838456, DOI 10.1007/164_2018_164, lire en ligne)
- ↑ Pradhum Ram, Jorge L. Penalver, Kevin Bryan U. Lo et Janani Rangaswami, « Carcinoid Heart Disease: Review of Current Knowledge », Texas Heart Institute Journal, vol. 46, no 1, , p. 21–27 (ISSN 1526-6702, PMID 30833833, Central PMCID 6378997, DOI 10.14503/THIJ-17-6562, lire en ligne)
- ↑ 15,0 et 15,1 Maude Lebel, « Au royaume des toxidromes », Le Médecin du Québec, vol. 45, no 6, , p. 35-43
- ↑ 16,0 16,1 et 16,2 (en) Edward W. Boyer, « Serotonin syndrome (serotonin toxicity) », sur UpToDate, (consulté le 21 mars 2021)
- ↑ 17,0 et 17,1 (en) Trevonne M. Thompson, Jillian Theobald et Timothy B. Erickson, « The General Approach To The Poisoned Patient », Disease-a-Month, no 60, , p. 509–524 (DOI [http://dx.doi.org/http%3A%2F%2Fdx.doi.org%2F10.1016%2Fj.disamonth.2014.10.002%0A0011-5029%2F%26 http://dx.doi.org/10.1016/j.disamonth.2014.10.002 0011-5029/&])
- ↑ Geoffrey Peter Ronan, Nicola Ronan, Siobhan McGettigan et Gemma Browne, « Serotonin syndrome unmasking thyrotoxicosis », BMJ case reports, vol. 12, no 3, (ISSN 1757-790X, PMID 30850570, Central PMCID 6424276, DOI 10.1136/bcr-2018-228404, lire en ligne)
- ↑ Laura M. Tormoehlen et Daniel E. Rusyniak, « Neuroleptic malignant syndrome and serotonin syndrome », Handbook of Clinical Neurology, vol. 157, , p. 663–675 (ISSN 0072-9752, PMID 30459031, DOI 10.1016/B978-0-444-64074-1.00039-2, lire en ligne)
- ↑ 20,0 20,1 et 20,2 (en) Michael D. Levine, Rosen's Emergency Medicine: Concepts and Clinical Practice, 9th Edition, Philadelphia, Elsevier, , 2688 p. (ISBN 978-0-323-35479-0), chap. 146 (« Antidepressants »), p. 1868-1875