Syndrome sérotoninergique
Maladie | |
Caractéristiques | |
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Signes | Convulsions, Nystagmus , Hyperréflexie, Clonus, Tachycardie , Tachypnée , Désorientation, Rigidité musculaire, Babinski, Peau moite, ... [+] |
Symptômes |
Confusion, Agitation, Nausées, Anxiété , Altération de l'état conscience, Diarrhée , Vomissement , Diaphorèse |
Diagnostic différentiel |
Délirium, Encéphalite, Épilepsie, Attaque de panique, Hémorragie intra-crânienne, Sevrage alcoolique, Tempête thyroïdienne, Syndrome malin des neuroleptiques, Toxicité aux sympatomimétiques, Psychose (approche clinique), ... [+] |
Informations | |
Terme anglais | Serotonergic syndrome |
Autres noms | Toxidrome sérotoninergique, Toxicité sérotoninergique, Intoxication aux agents sérotoninergiques |
Wikidata ID | Q616181 |
Spécialité | Médecine d'urgence |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Le syndrome sérotoninergique est le résultat d'une intoxication à des agents sérotoninergiques. Il fait partie des toxidromes observés en toxicologie[1]. [2][3]
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Il est difficile de connaitre la réelle épidémiologie du syndrome sérotoninergique, car le nombre de cas est souvent sous-estimé. En effet, certains cas sont attribués à d'autres étiologies, tandis que certains cas légers ne sont pas considérés par les cliniciens. Toutefois, au fil des années, on remarque une augmentation de son incidence en raison de l'utilisation accrue d'agents sérotoninergiques. Le syndrome sérotoninergique survient dans tous les groupes d'âge[4].
Étiologies
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Principaux agents sérotoninergiques
Il existe de nombreux agents sérotoninergiques, incluant des médicaments d'ordonnance, des produits de santé naturel ainsi que des drogues illicites. On y retrouve notamment plusieurs antidépresseurs, analgésiques et anticonvulsivants. Par différents mécanismes d'actions, ils peuvent engendrer un syndrome sérotoninergique. Le tableau ci-dessous regroupe les principaux agents sérotoninergiques[5][6][7][8].
Catégories d'agent
sérotoninergique |
Exemples de molécules |
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Inhibiteur de la recapture
de la sérotonine (ISRS) |
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Inhibiteur de la dopamine et de
la noradrénaline (ISRN) |
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Antidépresseurs tricycliques (ATC) |
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Inhibiteur de la
monoamine oxydase (IMAO) |
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Modulateur autre de la sérotonine |
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Produits de santé naturels |
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Drogues illicites |
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Étiologies de l'intoxication
Le syndrome sérotoninergique est causé par une intoxication intentionnelle ou accidentelle aux agents sérotoninergiques. L'intoxication accidentelle est plus fréquemment le résultat d'une combinaison de plusieurs agents sérotoninergiques. Elle peut autrement être causée par des interactions médicamenteuses entre différents agents ou par une surdose d'un seul agent sérotoninergique[4]. Chez les patients utilisant chroniquement des agents sérotoninergiques, le syndrome sérotoninergique est plus souvent déclenché par l'ajout d'une nouvelle molécule sérotoninergique que par une surdose d'un des agents de longue date.
Les antidépresseurs, plus précisément les ISRS, sont la classe de médicaments la plus fréquemment impliquée dans le syndrome sérotoninergique en raison de leur utilisation très répandue[4].
Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Notions de base sur la sérotonine
La sérotonine, ou 5-hydroxytryptamine (5-HT), est un neurotransmetteur dont le précurseur est le tryptophane. La sérotonine se trouve principalement dans le tractus gastro-intestinal, le système nerveux central et dans les plaquettes sanguines. Elle est métabolisée par la monoamine oxydase au niveau du foie. La sérotonine module l'attention, l'humeur, l'appétit, le sommeil ainsi que certaines fonctions cognitives[9]. La sérotonine régule également la chaleur corporelle, favorise l'agrégation plaquettaire, la contraction utérine, la bronchoconstriction, la vasoconstriction et la motilité gastro-intestinale[10].
Pathophysiologie du syndrome sérotoninergique
Tous les agents sérotoninergiques énumérés dans la section Étiologies plus haut augmentent par divers mécanismes l'activité sérotoninergique au niveau du système nerveux central. Par exemple, les ISRS diminuent la recapture de la sérotonine de la fente synaptique dans le neurone présynaptique, alors que les IMAO inhibent la dégradation de la sérotonine[5]. La hausse de la concentration de sérotonine au niveau des fentes synaptiques stimule alors les récepteurs post-synaptiques 5-HT1A et 5-HT2A et engendre les effets associés au syndrome sérotoninergique[4].
Présentation clinique
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Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
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Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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- Âge avancé
- Avoir une polypharmacie
- facteur de risque 3
- ...
Questionnaire
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Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Le syndrome sérotoninergique se manifeste principalement par une altération de l'état de consicence, une instabilité autonomique et une activité neuromusculaire augmentée. Les symptômes peuvent varier en sévérité, allant de symptômes légers à potentiellement mortels[4].
Pour ce qui est de l'altération de conscience, on retrouve au questionnaire:
Pour ce qui est l'instabilité autonomique, on remarque:
- de la diaphorèse
- des nausées et vomissements.
L'activité neuromusculaire augmentée se constate particulièrement à l'examen physique.
Les symptômes ont tendance à se développer rapidement après l'exposition à l'agent sérotoninergique: 30% des cas développe des symptômes une heure post-exposition et 60% les développe après 6 heures. Presque tous les patients en syndrome sérotoninergique développent des symptômes dans les 24 heures suivant l'exposition[4].
Examen clinique
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Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Les patients chez qui l'on suspecte un syndrome sérotoninergique nécessitent un examen physique complet et minutieux.
Généralement, les signes vitaux révèlent[11]:
- de la fièvre
- de la tachypnée
- de la tachycardie
- de l'hypertension artérielle.
À l'examen neurologique, on retrouve[note 1][11]:
- une désorientation dans le temps et l'espace
- une mydriase bilatérale et un nystagmus
- un tremblement asymétriques des quatre membres
- une rigidité musculaire
- nne hyperréflexie et un clonus[note 2]
- un babinski positif bilatéralement
- possiblement, des convulsions.
À l'examen des téguments, on retrouve une peau moite, tandis qu'à l'examen de l'abdomen, on repère des bruits intestinaux augmentés.
Examens paracliniques
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Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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- Investigation 1: signe paraclinique 1, signe paraclinique 2, ...
- Investigation 2: signe paraclinique 3, signe paraclinique 4, ...
- ...
Les investigations paracliniques en contexte de syndrome sérotoninergique permettent surtout de rétrécir le diagnostic différentiel et d'évaluer les conséquences du toxidrome sur l'ensemble des systèmes. Étant donné la présence d'altération de conscience chez ces patients, il est nécessaire de demander un bilan métabolique large incluant[4] :
- une formule sanguine complète: on y retrouve généralement une leucocytose
- un bilan électrolytique, une créatinine et l'urée (normaux)
- une analyse d'urine (normale)
- un gaz artériel: on peut y retrouver une acidose métabolique
tests suivants peuvent être utiles pour évaluer les patients atteints du syndrome sérotoninergique et rétrécir le diagnostic différentiel: formule sanguine complète, électrolytes, créatinine et BUN, créatine phosphokinase, transaminases hépatiques, études de coagulation, analyse d'urine, dépistage du médicament, neuroimagerie et ponction lombaire. Aucun test de laboratoire ne confirme le diagnostic, mais les patients peuvent présenter une leucocytose, une créatine phosphokinase élevée et une diminution de la concentration sérique de bicarbonate. Les patients peuvent développer des troubles de la pression artérielle, de la fréquence cardiaque et des troubles du rythme cardiaque, une coagulation intravasculaire disséminée, une rhabdomyolyse, une insuffisance rénale, une acidose métabolique, une myoglobinurie et une insuffisance respiratoire.
Approche clinique
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Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Étant donné qu'il y a tellement de médicaments qui peuvent causer le syndrome sérotoninergique, il est important pour les prestataires de prendre soigneusement l'historique de leurs médicaments lors de l'ajout de nouveaux médicaments.
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Le syndrome sérotoninergique est diagnostiqué cliniquement. Plusieurs critères existent pour poser le diagnostic: Sternbach, Radomski et Hunter. Le test de Hunter est accepté comme le plus précis, mais les critères ont été conçus spécifiquement pour les patients présentant un surdosage IRSS, et non le syndrome sérotoninergique d'autres agents; par conséquent, il peut ne pas révéler la maladie chez les patients présentant des symptômes mineurs. [12][13][4]
Critères de chasseur[4]
Plusieurs critères existent pour faire ce diagnostic clinique, mais les critères de Hunter sont généralement acceptés comme les plus précis. Le diagnostic peut être posé chez les patients ayant des antécédents d'exposition à un médicament sérotoninergique plus un ou plusieurs des éléments suivants: clonus spontané, clonus inductible avec agitation et diaphorèse, clonus oculaire avec agitation et diaphorèse, tremblements et hyperréflexie, hypertonie, température supérieure à 38 C avec clonus oculaire ou inductible.
- Antécédents d'exposition à un médicament sérotoninergique
- Plus un ou plusieurs des éléments suivants: [4]
- clonus spontané
- clonus inductible avec agitation et diaphorèse
- clonus oculaire avec agitation et diaphorèse
- tremblements et hyperréflexie
- hypertonie
- température supérieure à 38 C avec clonus oculaire ou inductible [4]
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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- Le syndrome malin des neuroleptiques[note 3]
- Diagnostic différentiel 2
- Diagnostic différentiel 3
- ...
Les cas bénins de syndrome sérotoninergique, avec des symptômes subtils tels que tremblements ou agitation, sont souvent complètement négligés ou attribués à l'anxiété ou à l'état psychiatrique sous-jacent. Lorsque des symptômes gastro-intestinaux sont présents, les symptômes sont souvent attribués à une intoxication alimentaire ou à la grippe. Les cas graves partagent de nombreuses caractéristiques communes avec le syndrome malin des neuroleptiques (SMN), l'hyperthermie maligne, la toxicité anticholinergique, la toxicité sympathomimétique ou des causes infectieuses telles que la méningite ou l'encéphalite. Le SMN peut provoquer une incontinence urinaire. Des antécédents médicamenteux et des tests diagnostiques soignés aideront à délimiter la cause.[4]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
La prise en charge consiste en l'arrêt immédiat des agents sérotoninergiques, l'hydratation et les soins de soutien pour gérer la pression artérielle, l'hyperpyrexie et les complications respiratoires et cardiaques. La sédation est mieux facilitée avec les benzodiazépines. Les cas réfractaires peuvent répondre à l'antidote, la cyproheptadine, qui doit être administré par voie orale ou par sonde gastrique. L'efficacité de la cyproheptadine n'est pas prouvée, mais de nombreux rapports de cas appuient son utilisation chez les patients qui ne répondent pas à la sédation et aux soins de support. [1-4].
La plupart des cas de syndrome sérotoninergique sont bénins et se résoudront avec l'élimination du médicament incriminé seul. Après l'arrêt de tous les médicaments sérotoninergiques, la prise en charge est largement de soutien et vise à prévenir les complications. Les patients ont souvent besoin d'une sédation, ce qui est mieux facilité avec les benzodiazépines. Les antipsychotiques doivent être évités en raison de leurs propriétés anticholinergiques, qui peuvent inhiber la transpiration et la dissipation thermique. Les signes vitaux doivent être normalisés avec des liquides intraveineux (IV) et des mesures de refroidissement. Les antipyrétiques tels que l'acétaminophène sont inefficaces car une activité musculaire accrue provoque l'hyperthermie dans le syndrome sérotoninergique. Une hyperthermie sévère peut nécessiter une sédation, une paralysie et une intubation pour une ventilation mécanique. L'instabilité autonome peut nécessiter des antihypertenseurs ou des vasopresseurs, selon la présentation, et peut être assez labile et difficile à gérer. Des agents à courte durée d'action tels que l'esmolol sont recommandés si des antihypertenseurs sont nécessaires. La plupart des cas d'hypotension peuvent être gérés avec des liquides IV seuls, mais dans les cas réfractaires, les sympathomimétiques à action directe tels que la phényléphrine, la norépinéphrine et l'épinéphrine sont préférables.[4]
La cyproheptadine est un antagoniste des récepteurs de l'histamine-1 avec des propriétés antagonistes non spécifiques du 5-HT1A et du 5-Ht2A. Bien qu'il n'y ait pas de preuves solides à l'appui de son utilisation, il est largement utilisé comme antidote pour le syndrome sérotoninergique. Les effets secondaires peuvent inclure la sédation, qui peut être souhaitable, et l'hypotension, qui dans la plupart des cas répondra aux liquides IV. La dose initiale habituelle est de 12 mg, suivie de 2 mg supplémentaires toutes les deux heures tant que les symptômes persistent. À mesure que le patient s'améliore, la cyproheptadine est généralement poursuivie à une dose de 8 mg toutes les 6 heures jusqu'à ce que les symptômes disparaissent.
Les patients présentant des signes vitaux anormaux doivent être admis dans un milieu surveillé et les cas graves justifient des soins en unité de soins intensifs.
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Le syndrome a un large spectre de gravité allant de à peine perceptible à mortel. La plupart des cas de syndrome sérotoninergique disparaîtront complètement dans les 24 à 72 heures sans séquelles s'ils sont reconnus et traités avec élimination de l'agent précipitant et soins de soutien appropriés. Les patients asymptomatiques 6 à 8 heures après un surdosage sont peu susceptibles de développer une toxicité significative. Les IRSS sont rarement associés à la mort, même en cas de surdosage, lorsqu'ils sont utilisés seuls. La plupart des décès associés aux IRSS sont dus à la co-ingestion avec d'autres médicaments. Les décès, lorsqu'ils surviennent, ont tendance à se produire dans les premières 24 heures et sont plus susceptibles de survenir chez les patients sous IMAO que sous IRSS.[4]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/01/30 à partir de Serotonin Syndrome (StatPearls / Serotonin Syndrome (2020/11/20)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29493999 (livre).
- ↑
- ↑ Stephen R. Duma et Victor Sc Fung, « Drug-induced movement disorders », Australian Prescriber, vol. 42, no 2, , p. 56–61 (ISSN 0312-8008, PMID 31048939, Central PMCID 6478951, DOI 10.18773/austprescr.2019.014, lire en ligne)
- ↑ Ankit Srivastava, Priyanka Singh, Hitesh Gupta et Harpreet Kaur, « Systems Approach to Identify Common Genes and Pathways Associated with Response to Selective Serotonin Reuptake Inhibitors and Major Depression Risk », International Journal of Molecular Sciences, vol. 20, no 8, (ISSN 1422-0067, PMID 31018568, Central PMCID 6514561, DOI 10.3390/ijms20081993, lire en ligne)
- ↑ 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 et 4,13 Leslie V. Simon et Michael Keenaghan, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29493999, lire en ligne)
- ↑ 5,0 et 5,1 Andrée-Anne Hudon Thibeault, J. Thomas Sanderson et Cathy Vaillancourt, « Serotonin-estrogen interactions: What can we learn from pregnancy? », Biochimie, vol. 161, , p. 88–108 (ISSN 1638-6183, PMID 30946949, DOI 10.1016/j.biochi.2019.03.023, lire en ligne)
- ↑ Michael Ott, Julie K. Mannchen, Fariba Jamshidi et Ursula Werneke, « Management of severe arterial hypertension associated with serotonin syndrome: a case report analysis based on systematic review techniques », Therapeutic Advances in Psychopharmacology, vol. 9, , p. 2045125318818814 (ISSN 2045-1253, PMID 30886699, Central PMCID 6413434, DOI 10.1177/2045125318818814, lire en ligne)
- ↑ Julie Le Mestre, Céline Duparc, Yves Reznik et Fidéline Bonnet-Serrano, « Illicit Upregulation of Serotonin Signaling Pathway in Adrenals of Patients With High Plasma or Intra-Adrenal ACTH Levels », The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, vol. 104, no 11, 11 01, 2019, p. 4967–4980 (ISSN 1945-7197, PMID 31074783, Central PMCID 6937520, DOI 10.1210/jc.2019-00425, lire en ligne)
- ↑ Ramesh Hasani, Jahnabee Sarma et Sudha Kansal, « Serotonin Syndrome Induced by Combined Use of Sertraline and Linezolid », Anesthesia, Essays and Researches, vol. 13, no 1, , p. 188–190 (ISSN 0259-1162, PMID 31031504, Central PMCID 6444965, DOI 10.4103/aer.AER_173_18, lire en ligne)
- ↑ Richard C. Shelton, « Serotonin and Norepinephrine Reuptake Inhibitors », Handbook of Experimental Pharmacology, vol. 250, , p. 145–180 (ISSN 0171-2004, PMID 30838456, DOI 10.1007/164_2018_164, lire en ligne)
- ↑ Pradhum Ram, Jorge L. Penalver, Kevin Bryan U. Lo et Janani Rangaswami, « Carcinoid Heart Disease: Review of Current Knowledge », Texas Heart Institute Journal, vol. 46, no 1, , p. 21–27 (ISSN 1526-6702, PMID 30833833, Central PMCID 6378997, DOI 10.14503/THIJ-17-6562, lire en ligne)
- ↑ 11,0 et 11,1 Maude Lebel, « Au royaume des toxidromes », Le Médecin du Québec, vol. 45, no 6, , p. 35-43
- ↑ Geoffrey Peter Ronan, Nicola Ronan, Siobhan McGettigan et Gemma Browne, « Serotonin syndrome unmasking thyrotoxicosis », BMJ case reports, vol. 12, no 3, (ISSN 1757-790X, PMID 30850570, Central PMCID 6424276, DOI 10.1136/bcr-2018-228404, lire en ligne)
- ↑ Laura M. Tormoehlen et Daniel E. Rusyniak, « Neuroleptic malignant syndrome and serotonin syndrome », Handbook of Clinical Neurology, vol. 157, , p. 663–675 (ISSN 0072-9752, PMID 30459031, DOI 10.1016/B978-0-444-64074-1.00039-2, lire en ligne)
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