Surrénalectomie

De Wikimedica
Surrénalectomie
Procédure

TDM pré-opératoire et spécimens post-opératoires (surrénalectomie gauche)
Procédure
Système EndocrinologieUrologie
Informations
Terme anglais adrenalectomy
Wikidata ID Q366774
Spécialités Chirurgie générale, Urologie, Endocrinologie, Oncologie


La surrénalectomie consiste à retirer la ou les glandes surrénales par une approche en laparoscopie ou en laparotomie.

Indications

Adénome surrénalien associé au syndrome de Conn

Les indications cliniques de la surrénalectomie en laparoscopie incluent[1][2][3][4]:

Les indications cliniques de la surrénalectomie en laparotomie incluent [5] :

  • une tumeur corticosurrénalienne (> 6-8 cm)
  • une invasion cancéreuse locale suspectée à la tomodensitométrie
  • un phéochromocytome (> 8-10 cm)
  • une tumeur surrénalienne envahissant une structure veineuse majeure.

Une conversion de laparoscopie en laparotomie est indiquée si :

  • une complication intra-opératoire survient et ne peut être résolu laparoscopiquement (ex. saignements incontrôlables)
  • la tumeur risque une fragmentation/spillage lors de son retrait
  • des signes macroscopiques de malignité sont observés (ex. lymphadénopathie régionale).

Contre-indications

Absolues à la surrénalectomie

Les contre-indications absolues sont [3][6]:

Relatives à la surrénalectomie par laparoscopie

Les contre-indications relatives sont [3] :

Relatives à la surrénalectomie par laparotomie

Les contre-indications relatives sont des antécédents chirurgicaux abdominaux (à la discrétion de l'équipe chirurgicale)[5].

Anatomie

Fichier:Vascularisation des glandes surrénales (illustration).png
Vascularisation des glandes surrénales
Différentes couches de la glande surrénale

Relation anatomique

Les glandes surrénales droite et gauche sont situées dans le fascia de Gerota adjacent aux reins.[7]

Relation anatomique des surrénales avec les organes adjacents[7]
Glande surrénale Surface
Droite Antérieure
  • Supérieure : surface libre du foie
  • Médiale : veine cave inférieure
  • Latérale : surface libre du lobe droit du foie
  • Inférieure : péritoine et première portion duodénale
Postérieure
  • Supérieure : diaphragme
  • Inférieure : pôle antérosupérieur du rein droit
Gauche Antérieure
  • Supérieure : péritoine de l'arrière cavité des épiploons et l'estomac
  • Inférieure : corps pancréatique
Postérieure
  • Médiale : pilier gauche diaphragmatique
  • Latéral : portion médiale du rein gauche

Vascularisation

L'apport artériel des glandes surrénales est constitué de petites branches artérielles issues de l'artère phrénique inférieure (pôle supérieure de la glande), de l'aorte (portion moyenne de la glande) et des artères rénales (pôle inférieur de la glande). Des branches issues de l'artère urétérale supérieure sont possibles. Globalement, la surrénale est perfusée par une cinquantaine de petites branches artérielles[7]. Le drainage veineux de la glande surrénale gauche se fait vers la veine rénale gauche par la veine surrénale gauche, tandis que la veine surrénale droite se draine directement dans la veine cave inférieure.[3] Le drainage lymphatique se fait via un plexus subcapsulaire extensif qui se draine autour des veines surrénaliennes, puis vers les ganglions des veines rénales, les ganglions paraaortiques et aussi vers les chaînes médiastinales via les orifices des nerfs splanchniques[7].

Fonction

La glande surrénale est composée de deux couches distinctes, le cortex surrénalien externe et la médullosurrénale interne, qui ont une production hormonale distincte.[3]

La médullosurrénale est constituée de cellules ectodermiques provenant de la crête neurale et est le site de production de catécholamines, qui comprend la dopamine, la norépinéphrine et l'épinéphrine.[3]

Le cortex surrénalien est divisé en trois zones (de superficielle à profonde) [3]:

  • la zona glomerulosa (production des minéralocorticoïdes (aldostérone))
  • la zona fasiculata (production de glucocorticoïdes (cortisol))
  • la zona reticularis (production d'androgènes (DHEA-S, DHEA et androstènedione)).

Évaluation

La tomodensitométrie abdominale et l'imagerie par résonance magnétique identifient la masse surrénalienne. Pour établir un diagnostic plus précis, l'aspiration à l'aiguille fine est généralement préférée à la biopsie, car les glandes surrénales sont difficilement accessibles entre le foie et le rein droit ou la rate et le rein gauche. Des antécédents de cancer peuvent toutefois suggérer la biopsie pour éliminer des métastases.[8] L'imagerie permet également d'évaluer la vascularisation en vue du geste opératoire.

Avec l'amélioration des techniques d'imageries axiales, il y a eu une augmentation du nombre de masses surrénaliennes (incidentalome surrénalien). Les tumeurs surrénales nécessitent un bilan pour déterminer si elles sont hormonalement fonctionnelles, malignes ou métastatiques. Les patients atteints de tumeurs surrénaliennes hormonalement fonctionnelles doivent bénéficier d'une optimisation préopératoire ciblée, en plus de l'optimisation de routine adaptée à l'âge et aux comorbidités.[9][2][3]

Lors de la planification d'une surrénalectomie, les considérations relatives aux changements hormonaux et à la préparation préopératoire de ces changements sont aussi importantes et exigent autant d'attention du chirurgien que les aspects techniques du cas.[3]

Les patients présentant un hyperaldostéronisme au bilan biochimique doivent subir un prélèvement veineux surrénalien pour confirmer la latéralisation de la glande surrénale affectée, car l'imagerie préopératoire peut être trompeuse dans de nombreux cas. [3]

Préparation

Il faut anticiper des changements hémodynamiques brusques durant cette procédure. Les catécholamines peuvent être larguées à tout moment par la surrénale lors de la manipulation de celle-ci. L'anesthésiste aura un rôle primordial pour assurer la sécurité de la procédure.

La préparation préopératoire des patients subissant une surrénalectomie est de la plus haute importance. Le bilan doit inclure un bilan biochimique pour déterminer si un nodule ou une masse sécrétant de l'aldostérone, du cortisol ou des catécholamines est présent.[3]

En cas de phéochromocytome, les patients doivent être initialement sous alpha-bloqueurs jusqu'à l'obtention d'une hypotension orthostatique, avec l'ajout d'un bêta-bloqueurs si nécessaire. L'hydratation préopératoire et la réplétion électrolytique doivent également être effectuées par le biais d'un régime alimentaire riche en sodium et augmenter l'apport hydrique la semaine précédant la chirurgie.[3]

Spécificités pour la laparotomie

En pré-opératoire, la laparotomie nécessite aussi [5] :

  • une prophylaxie pour la thrombose veineuse profonde avec héparine de bas poids moléculaire (ex. Daltéparine, Clexane, Fragmin)
  • une antibiothérapie prophylactique pour les patients avec le syndrom de Cushing.

Équipement

L'équipement à préparer comprend les éléments suivants [3]:

  • une canule artérielle et un voie centrale pour les surrénalectomies droites, les phéochromocytomes ou les personnes à risque cardiovasculaire accru
  • une anesthésie générale avec intubation endotrachéale
  • un cathéter de Foley et des antibiotiques préopératoires ne sont pas nécessaires.

Techniques

Surrénalectomie transabdominale laparoscopique

Étapes chirurgicales[3][4]
Explications
Positionnement
  • Le patient doit être positionné en décubitus latéral avec la glande affectée vers le haut et le lit flexible au bas de la poitrine. Les régions exposées comprennent la colonne vertébrale à l'ombilic en largeur et du mamelon jusqu'à la crête iliaque antérieure en longueur. Le bras ipsilatéral doit être élevé et sécurisé sur un plateau. Le chirurgien et l'assistant se tiennent face au patient et à l'écran laparoscopique.
Étapes communes
  • Saisir l'abdomen au point de Palmer à l'aide d'une aiguille de Veress pour l'approche gauche, sinon la ligne midclaviculaire droite sous le rebord costal pour l'approche droite. L'optique sera dans le trocart de ce point d'insertion.
  • Début de l'insufflation de CO2 augmentée à la pression de 15mmHg et mise en place d'un port de travail de 5 mm à l'aide d'un trocart optique.
  • Placer un endoscope à 30° et trois orifices supplémentaires pour deux trocarts de 5 mm et un trocart de 12 mm.
  • La dissection dépend du côté de la glande surrénale.
Pour la surrénale gauche
  • Inspecter le colon descendant, la rate, la partie gauche du foie, le diaphragme, la grande courbure de l'estomac et le ligament spléno-colique à la recherche de signes de malignité.
  • Mobiliser l'angle splénique du côlon.
  • Mobiliser la rate en démontant les ligaments spléno-colique et splénorénal.
  • Disséquer le plan avasculaire entre la face antérieure du fascia de Gerota et la face postérieure de la rate et du pancréas.
  • La veine surrénale gauche peut se trouver drainée dans la veine rénale gauche.
  • Sectionner la veine surrénale gauche à l'aide de clips, d'une pince bipolaire ou d'un dissecteur harmonique.
  • Poursuivre la dissection pour libérer la glande surrénale gauche du tissu environnant.
  • Lorsque la glande surrénale a été complètement disséquée, elle est placée dans un sac de récupération et retirée par l'incision du port de 12 mm.
  • Irriguer le lit de la plaie et inspecter pour l'hémostase.
  • Fermer le fascia du site du port de 12 mm avec une suture résorbable 2-0.
  • Fermer les incisions cutanées à l'aide de sutures résorbables 4-0.
Pour la surrénale droite
  • Inspecter le colon ascendant, le rein droit, le foie, le duodenum et le diaphragme à la recherche de signes de malignité.
  • Inciser le péritoine du ligament triangulaire du foie (et le ligament hépatopariétal).
  • Rétracter supérieurement le foie avec l'écarteur hépatique. Visualiser le rebord médian du rein droit et le rebord latéral de la veine cave.
  • La dissection de la glande surrénale commence médialement avec la VCI en identifiant la veine surrénale droite se drainant dans la VCI. Il est rarement nécessaire de mobiliser l'angle hépatique du colon ou de faire une manoeuvre de Kocher pour médialiser le duodénum.
  • Sectionner la veine surrénale droite préalablement identifiée à l'aide de clips, d'une pince bipolaire ou d'un dissecteur harmonique.
  • Poursuivre la dissection pour libérer la glande surrénale droite du tissu environnant, en prélevant de petites branches artérielles tout au long de la dissection.
  • Lorsque la glande surrénale a été complètement disséquée, elle est placée dans un sac de récupération et retirée par l'incision du port de 12 mm.
  • Irriguer le lit de la plaie et inspecter pour l'hémostase.
  • Fermer le fascia du site du port de 12 mm avec une suture résorbable 2-0.
  • Fermer les incisions cutanées à l'aide de sutures résorbables 4-0.

Surrénalectomie rétropéritonéoscopique postérieure

Étapes de la surrénalectomie rétropéritonéoscopique postérieure[3][6]
Explications
Positionnement
  • Le patient doit être positionné en décubitus ventral incliné avec des rouleaux de gel pour soulever le bassin et au niveau de la poitrine si le positionneur Cloward n'est pas disponible. Les hanche et genoux sont fléchis à 110° et les bras sont allongés vers la tête. Les régions exposées doivent comprendre de la région mid-scapulaire aux épines iliaques antéro-supérieures. Le chirurgien est placé du côté de la glande à opérer et l'assistant sur le côté opposé.
Étapes communes
  • Faire une incision transversale de 1,5 cm de long juste en dessous de la pointe de la 12e côte et approfondir jusqu'à l'espace rétropéritonéal avec une dissection franche et nette de la paroi abdominale postérieure.
  • L'espace rétropéritonéal est développé crûment avec une dissection digitale pour la mise en place d'un trocart de 5 mm à 6-8 cm latéralement, juste en dessous de la 11e côte (le trocart est placée sous guidage du doigt).
  • Placer un port à ballon de 12 mm dans la première incision.
  • Utiliser une insufflation au CO2 pour créer l'espace rétropéritonéal avec une pression de 20-30 mmHg.
  • Insérer un endoscope à 30° et visualiser le fascia de Gerota.
  • Ouvrir le fascia de Gerota à l'aide d'une pince dans le trocart latéral et pousser le tissu graisseux de la paroi abdominale vers le bas pour créer l'espace rétropéritonéal.
  • Placer un troisième trocart, faisant une incision de 10 mm à 4-5 cm en dedans de l'incision initiale 4 cm sous la pointe de la 12e côte, parallèlement à la colonne vertébrale, sous visualisation directe.
  • Placer la caméra dans ce port.
  • Libérer le tiers supérieur du rein du tissu périrénal, ce qui lui permet d'être tourné vers le haut et de se rétracter.
  • Mobiliser le pôle inférieur de la glande surrénale, en identifiant le Gerota en avant grâce à la dissection du tissu adipeux
  • La dissection dépend du côté de la glande surrénale.
Surrénale droite
  • Identifier le rein droit et la glande surrénale droite.
  • Sectionner la glande surrénale en commencant latéralement et en arrière du lobe droit du foie.
  • Poursuivre médialement jusqu'à ce que la VCI latérale soit observée.
  • Disséquer en céphalique, en prenant de petites branches artérielles tout au long de la dissection (la glande est disséquée sans ménagement du côté de Gerota).
Surrénale gauche
  • Identifier le rein et la glande surrénale gauches.
  • Commencer la dissection de la glande surrénale latéralement, entre le rein et la glande surrénale, derrière la rate, et poursuivre médialement.
  • Identifier et disséquer la partie inférieure de la glande surrénale jusqu'à ce que la veine surrénale gauche soit identifiable médialement.
  • De petites branches artérielles sont coagulées tout au long de cette dissection.
  • Sectionner la veine surrénale à l'aide d'une pince bipolaire ou d'un dissecteur harmonique (les clips ne sont pas utilisés en routine mais peuvent être utilisés pour une grosse veine surrénale gauche.
  • Disséquer les attaches du pôle supérieur de la glande surrénale gauche.
  • Une fois que la glande surrénale a été complètement disséquée, placez la dans un sac de récupération et retirée par l'incision du port de 12 mm.
  • Irriguer le lit de la plaie et inspecter pour l'hémostase.
  • Fermer les incisions cutanées à l'aide de sutures résorbables 4-0.

Surrénalectomie par laparotomie

Étapes de la surrénalectomie par laparotomie[5][note 1]
Explications
Positionnement
  • Le patient doit être positionné en décubitus dorsal avec un wedge placé du côté à opérer.
Étapes communes
  • Le choix d'incision revient au chirurgien, mais certains recommandent l'incision thoraco-abdominale pour faciliter l'opération.
  • Pour les patients avec un syndrome de Cushing, injecter des stéroides intraveineux pendant l'opération (ex. hydrocortisone 100 mg)
Surrénale droite
  • Mobiliser l'angle colique droit en disséquant la partie latérale du ligament gastrocolique et le péritoine le long du colon ascendant.
  • Kochériser le duodenum pour accéder à la veine cave inférieure.
  • Mobiliser le foie en disséquant le ligament triangulaire latéral et le ligament falciforme.
  • Mobiliser le rein droit (à vérifier):
    • en ouvrant le fascia de Gerota vers la partie supérieur du rein pour une petite tumeur surrénalienne.
    • en faisant une résection en-bloc pour une grosse tumeur surrénalienne.
  • Séparer le spécimen de la veine cave inférieure en créant un groove entre les deux.
  • Séparer le spécimen du lobe droit hépatique sans briser la capsule de la tumeur.
Surrénale gauche
  • Mobiliser l'angle colique gauche en disséquant la partie latérale du ligament gastrocolique et le péritoine le long du colon descendant jusqu'à la visualisation de l'angle de Treitz au duodénum.
  • Si l'artère splénique est entourée ou déplacée par la tumeur, procéder à une splénectomie pour faciliter la dissection de la tumeur.
  • Mobiliser le rein droit, à partir de son pôle inférieur, en disséquant de latéral en médial l'espace retropéritonéal. Il faut aussi disséquer l'uretère gauche et les vaisseaux gonadiques.
  • Mobiliser en-bloc les tissus mous le long de la veine cave inférieure pour récupérer le ganglion régional.
  • Si une grosse tumeur envahie la pancréas, procéder à une pancréatectomie.

Complications

Les facteurs de risques associés aux complications de la surrénalectomie sont [4] :

  • l'âge
  • l'obésité (IMC ≥ 30) (dépend des études)
  • des antécédents de chirurgie rétropéritonéale ou mésocolique haute
  • la taille de la tumeur (≥ 4,5 cm et ≥ 6 cm selon les études)
  • la présence d'un phéochromocytome
  • la présence de comorbidités
  • une tumeur maligne surrénalienne.

Les complications de la surrénalectomie sont [6] :

Les complications de la procédure chirurgicale bilatérale sont [3][10][11][12][13][14] :

Suivi

Le suivi dépend essentiellement de la cause sous-jacente, mais certains éléments sont communs dans la majeure partie des cas. Il est primordial [1][4][15][16] :

  • de surveiller la tension artérielle
  • d'administrer une thromboprophylaxie pendant 4-6 semaines
  • d'évaluer l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien en monitorant les concentrations d'aldostérone, de cortisol et de rénine
  • une évaluation annuelle par un endocrinologue et/ou un oncologue est fortement conseillé pour tous patients ayant subis une surrénalectomie pour une masse, et ce, pour une période de 10 ans.

Pour le suivi d'une surrénalectomie en laparotomie [5] :

  • La prophylaxie pour la thrombose veineuse profonde continue après la chirurgie, sans oublier l'importance de l'activation rapide du patient
  • Pour le syndrome de Cushing, les stéroides intraveineux sont remplacés par des stéroides oraux (ex. hydrocortisone 20-20-10 mg/jour, diminution de 5 mg/jour à chaque 3-5 jours) lorsque le patient recommence à s'alimenter.

Voici quelques spécificités en lien avec certaines maladies. [1][15][16]

  • Pour un phéochromocytome, il est aussi important de surveiller le rythme cardiaque et la glycémie pendant les deux premiers jours post-opératoires
  • Pour un aldostéronisme primaire, les recommandations suggèrent aussi de monitorer les concentrations de potassium et de créatinine, en plus de suspendre les suppléments en potassium et les antagonistes des récepteurs minéralocorticoïdes. Tous les ions mentionnés devraient être mesurées dans la première année pour évaluer le traitement post-opératoire.
  • Pour un syndrome de Cushing, l'administration de glucocorticoïdes (10–12 mg/m2 par jour, répartis en deux ou trois doses) sont indiquées jusqu'au rétablissement de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. Les doses doivent être modifiées dans les situations stressantes.
  • Pour les patients ayant été opérés en raison d'une masse surrénale affectant les niveaux de cortisol à la hausse, ils devraient se voir prescrire des glucocorticoïdes et minéralocorticoïdes à vie pour substituer à l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.

Notes

  1. Pour de plus amples directives, veuiller vous référer à la référence [5]
  2. L'insuffisance surrénalienne primaire survient après une surrénalectomie bilatérale. Les signes et symptômes sont une hypovolémie, une hypotension, une hyponatrémie, une hyperkaliémie, de la fièvre, des douleurs abdominales. Les patients sont pris en charge par une thérapie substitutive à base de glucocorticoïdes (hydrocortisone ou cortisone), de minéralocorticoïdes (fludrocortisone) en cas de déficit confirmé en corticoïdes ou en aldostérone, respectivement.
  3. L'hypercorticisme serait dû à une stimulation excessive par l'ACTH du tissu surrénalien résiduel.
  4. Le syndrome de Nelson est moins fréquent et est généralement associé à une hyperpigmentation cutanée due à une hypersécrétion de produits de proopiomélanocortine (POMC).

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 et 1,2 Martha A. Zeiger, Stanley S. Siegelman et Amir H. Hamrahian, « Medical and surgical evaluation and treatment of adrenal incidentalomas », The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, vol. 96, no 7,‎ , p. 2004–2015 (ISSN 1945-7197, PMID 21632813, DOI 10.1210/jc.2011-0085, lire en ligne)
  2. 2,0 et 2,1 Martha A. Zeiger, Geoffrey B. Thompson, Quan-Yang Duh et Amir H. Hamrahian, « American Association of Clinical Endocrinologists and American Association of Endocrine Surgeons Medical Guidelines for the Management of Adrenal Incidentalomas: executive summary of recommendations », Endocrine Practice: Official Journal of the American College of Endocrinology and the American Association of Clinical Endocrinologists, vol. 15, no 5,‎ , p. 450–453 (ISSN 1934-2403, PMID 19632968, DOI 10.4158/EP.15.5.450, lire en ligne)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 et 3,15 Amy Y. Li et Sophie Dream, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 32644519, lire en ligne)
  4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 Marco Raffaelli, Carmela De Crea et Rocco Bellantone, « Laparoscopic adrenalectomy », Gland Surgery, vol. 8, no S1,‎ , S41–S52 (PMID 31404184, Central PMCID PMC6646817, DOI 10.21037/gs.2019.06.07, lire en ligne)
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 (en) Radu Mihai, « Open adrenalectomy », Gland Surgery, vol. 8, no Suppl 1,‎ , S28–S2S35 (ISSN 2227-8575 et 2227-684X, PMID 31404196, Central PMCID PMC6646811, DOI 10.21037/gs.2019.05.10, lire en ligne)
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Scott-Conner, Carol E. H., The SAGES manual : fundamentals of laparoscopy, thoracoscopy, and GI endoscopy, Springer, (ISBN 978-0-387-30485-4, 0-387-30485-1 et 0-387-23267-2, OCLC 262691450, lire en ligne)
  7. 7,0 7,1 7,2 et 7,3 (en) Skandalakis et al., Surgical Anatomy and Techniques : a pocket manual (ISBN 978-0-387-09514-1)
  8. (en) J. Willatt, S. Chong, J. A. Ruma et J. Kuriakose, « Incidental Adrenal Nodules and Masses: The Imaging Approach », International Journal of Endocrinology, vol. 2015,‎ , p. 1–6 (ISSN 1687-8337 et 1687-8345, PMID 26064109, Central PMCID PMC4429195, DOI 10.1155/2015/410185, lire en ligne)
  9. J. Willatt, S. Chong, J. A. Ruma et J. Kuriakose, « Incidental Adrenal Nodules and Masses: The Imaging Approach », International Journal of Endocrinology, vol. 2015,‎ , p. 410185 (ISSN 1687-8337, PMID 26064109, Central PMCID 4429195, DOI 10.1155/2015/410185, lire en ligne)
  10. Changwei Ji, Qun Lu, Wei Chen et Feifei Zhang, « Retrospective comparison of three minimally invasive approaches for adrenal tumors: perioperative outcomes of transperitoneal laparoscopic, retroperitoneal laparoscopic and robot-assisted laparoscopic adrenalectomy », BMC urology, vol. 20, no 1,‎ , p. 66 (ISSN 1471-2490, PMID 32517679, Central PMCID 7285739, DOI 10.1186/s12894-020-00637-y, lire en ligne)
  11. John W. Funder, Robert M. Carey, Franco Mantero et M. Hassan Murad, « The Management of Primary Aldosteronism: Case Detection, Diagnosis, and Treatment: An Endocrine Society Clinical Practice Guideline », The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, vol. 101, no 5,‎ , p. 1889–1916 (ISSN 1945-7197, PMID 26934393, DOI 10.1210/jc.2015-4061, lire en ligne)
  12. Damian G. Romero et Licy L. Yanes Cardozo, « Clinical Practice Guideline for Management of Primary Aldosteronism: What is New in the 2016 Update? », International Journal of Endocrinology and Metabolic Disorders, vol. 2, no 3,‎ (ISSN 2380-548X, PMID 28018978, Central PMCID 5175479, DOI 10.16966/2380-548X.129, lire en ligne)
  13. Ryan M. Rochon, Tamara Gimon, W. Donald Buie et Mantaj S. Brar, « Expedited discharge in uncomplicated acute appendicitis: Decreasing the length of stay while maintaining quality », American Journal of Surgery, vol. 217, no 5,‎ , p. 830–833 (ISSN 1879-1883, PMID 30890264, DOI 10.1016/j.amjsurg.2019.03.007, lire en ligne)
  14. Diana I. Ortiz, James W. Findling, Ty B. Carroll et Bradley R. Javorsky, « Cosyntropin stimulation testing on postoperative day 1 allows for selective glucocorticoid replacement therapy after adrenalectomy for hypercortisolism: Results of a novel, multidisciplinary institutional protocol », Surgery, vol. 159, no 1,‎ , p. 259–265 (ISSN 1532-7361, PMID 26422766, DOI 10.1016/j.surg.2015.05.034, lire en ligne)
  15. 15,0 et 15,1 Martha A. Zeiger, Geoffrey B. Thompson, Quan-Yang Duh et Amir H. Hamrahian, « American Association of Clinical Endocrinologists and American Association of Endocrine Surgeons Medical Guidelines for the Management of Adrenal Incidentalomas: Executive Summary of Recommendations », Endocrine Practice, vol. 15, no 5,‎ , p. 450–453 (ISSN 1530-891X, DOI 10.4158/ep.15.5.450, lire en ligne)
  16. 16,0 et 16,1 (en) Florentine Schreiner, Gurpreet Anand et Felix Beuschlein, « Perioperative Management of Endocrine Active Adrenal Tumors », Experimental and Clinical Endocrinology & Diabetes, vol. 127, no 02/03,‎ , p. 137–146 (ISSN 0947-7349 et 1439-3646, DOI 10.1055/a-0654-5251, lire en ligne)
Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.