Status asthmaticus

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Status asthmaticus
Maladie
Caractéristiques
Signes Coma, Confusion, Tachycardie , Tirage , Tachypnée , Pouls paradoxal, Battement des ailes du nez, Faible effort respiratoire, Épuisement, Augmentation du temps expiratoire, ... [+]
Symptômes
Activités de la vie quotidienne, Dyspnée , Infection des voies respiratoires supérieures, Expectorations, Respiration sifflante, Fatigue , Douleur thoracique , Toux , Sibilances , Wheezing, ... [+]
Diagnostic différentiel
Embolie pulmonaire, Insuffisance cardiaque, Fibrose kystique, Bronchiectasies, Bronchite aiguë, Bronchiolite, Aspiration, Dysfonction des cordes vocales, Sténose trachéale, Laryngotrachéomalacie, ... [+]
Informations
Terme anglais Statut Asthmaticus

Page non révisée

Une crise d'asthme aigue grave est définie comme crise qui ne répond pas au traitement bronchodilatateur en inhalation et qui peut être responsable d'une insuffisance respiration aigue potentiellement fatale[1]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

L'asthme est la maladie chronique la plus fréquente chez l'enfant ,sa fréquence varie de 7 a 10 % dans la population pédiatrique ,c 'est la 1ere cause d’absentéisme de l’enfant à l’école et la 3e cause d’absentéisme du parent au travail

Au Canada, plus de 15% d’enfants souffrent d’asthme et ce nombre ne cesse d’augmenter. Malheureusement, plus de la moitié des enfants asthmatiques contrôlent mal leurs symptômes, ce qui fait de l’asthme la principale cause d’hospitalisation en pédiatrie[2] dans 1 a 6% des hospitalisations, la crise nécessite un séjour dans un service de réanimation et une ventilation mécanique s'avère nécessaire [3] .

La prévalence de l'asthme a augmenté de façon continue depuis les années 1970. L'Organisation mondiale de la santé estime que 235 millions de personnes dans le monde sont touchées. Plus que 25 millions de personnes sont touchées aux États-Unis.

L'asthme est l'une des maladies chroniques les plus fréquentes de l'enfance, affectant plus de 6 millions d'enfants aux États-Unis; il est plus fréquent chez les garçons avant la puberté et chez les filles après la puberté. Il est également plus fréquent chez les Noirs non Hispaniques et les Portoricains.

Malgré sa prévalence croissante, cependant, une baisse récente de la mortalité a été observée. Aux États-Unis, environ 3400 décès dus à un asthme se produisent chaque année. Cependant, la mortalité est 2 à 3 fois plus élevée chez les Noirs que chez les Blancs[4]

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Les facteurs déclencheurs les plus fréquents sont :

  • La non-observance du traitement de fond : c’est le premier élément qui doit être recueilli lors de la consultation de suivi par une écoute attentive et bienveillante des familles. L’observance n’est en effet que de 50 % chez l’enfant et diminue chez l’adolescent [5].
  • La mauvaise utilisation des dispositifs d’inhalation : la vérification de la technique d’inhalation à chaque consultation est indispensable .
  • Le tabagisme passif : augmente la fréquence des crises et des symptômes et il est associé à une dégradation de la fonction respiratoire.
  • L’exposition à des polluants extérieurs ou intérieurs
  • L’exposition à des concentrations élevées d’aéro-allergènes (acariens, blattes, moisissures, animaux, pollen)
  • L'infection virale des voies aérienne supérieure VAS ou inférieure VAI [6]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

-Lors d'une crise d'asthme sévère , une fermeture prématurée des voies respiratoires pendant la phase d'expiration entraîne une augmentation de la capacité résiduelle fonctionnelle et le piégeage de l'air.

-Une distribution hétérogène du piégeage de l'air entraîne une discordance ventilation-perfusion et un métabolisme anaérobie qui déclenchera par la suite une hypoxémie et une acidose lactique.

-Cette acidose lactique est compensée dans un premier temps par une alcalose respiratoire et est aggravée une fois que la fatigue respiratoire et l'acidose respiratoire s'ensuivent.[7]

-Physiologiquement, l'asthme aigu est divisé en deux phases:

  1. Une phase bronchospastique précoce : observée quelques minutes après l'exposition à l'allergène avec dégranulation des mastocytes et libération de médiateurs inflammatoires comme l'histamine, la prostaglandine D2 et le leucotriène C4.
  2. Une phase inflammatoire ultérieure : provoquant un gonflement des voies respiratoires et un œdème dus aux éosinophiles libéra des protéines cationiques éosinophiles (ECP) et des protéines basiques majeures (MBP).

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

L 'évaluation de la gravité de la crise d'asthme d 'asthme repose sur des critères cliniques et sur des critères paracliniques[8] .

La présentation clinique la plus fréquente du patient au pavillon des urgences est la suivante :

  • Une dyspnée au repos
  • Une orthopnée
  • Une élocution monosyllabique
  • Agitation
  • Fréquence respiratoire augmentée pour l'Age
  • Utilisation des muscles respiratoires
  • Des râles sibilants inspiratoire et expiratoire entendu sans auscultation
  • Une tachycardie
  • Un pouls paradoxal

Facteurs de risque

Les patients à risque de nécessiter une prise en charge en USI pour l'asthme comprennent ceux qui ont des antécédents de[9] :

●Admissions aux soins intensifs, ventilation mécanique ou détérioration respiratoire rapidement progressive et soudaine

●Convulsions ou syncope lors d'une exacerbation de l'asthme

●Exacerbations précipitées par la nourriture

●Utilisation de plus de deux cartouches d'inhalateurs-doseurs (MDI) bêta-agonistes par mois

●Thérapie de contrôleur insuffisante ou mauvaise adhérence à la thérapie de contrôleur

●Refus ou échec d'apprécier la gravité de la maladie

●Dépression associée ou autre trouble psychiatrique

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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

Pendant les exacerbations aiguës sévère , les enfants peuvent avoir un travail respiratoire considérablement accru ou une respiration sifflante audible, ce qui peut être apprécié par les soignants et une présentation rapide pour une évaluation plus approfondie[10].

Les informations à vérifier lors de ces visites aiguës comprennent :

  • Quelles interventions ont eu lieu avant l'arrivée, par exemple, les traitements par nébuliseur ou l'utilisation d'un inhalateur de secours
  • Si l'enfant a pris d'autres médicaments contre l'asthme tel que prescrit,
  • Si l'enfant a déjà été hospitalisé pour asthme
  • Si une admission en soins intensifs était requise
  • Si l'enfant a déjà eu besoin d'une intubation
  • Si l'enfant a pris des stéroïdes oraux pour des exacerbations de l'asthme et si oui, quand[11]

Examen clinique

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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen ciblé d'une exacerbation d'une crise d 'asthme doit inclure[12] :

●Signes vitaux et oxymétrie de pouls

●Évaluation du niveau de conscience et de somnolence ,d'anxiété et d'agitation

●Évaluation de l'essoufflement, de la respiration sifflante, de l'entrée d'air, de l'utilisation des muscles accessoires et des rétractions[13]

Les enfants peuvent présenter une augmentation de la sécrétion nasale, un gonflement des muqueuses ou des polypes nasaux, ce qui correspond à une rhinite allergique. L'examen de la peau peut révéler une dermatite atopique.

La toux, la phase expiratoire prolongée et la respiration sifflante, qui peut être expiratoire ou inspiratoire, sont des résultats d'examen respiratoire courants chez les enfants asthmatiques présentant une exacerbation aiguë.

Les enfants peuvent éprouver des degrés divers de tachypnée et de dyspnée. Il peut également y avoir des signes d'augmentation du travail respiratoire («respiration du ventre», utilisation de muscles accessoires, y compris des rétractions sous-costales, intercostales ou supraclaviculaires, évasement nasal), positionnement du trépied, incapacité à parler en phrases complètes ou grognements. Il convient de noter qu'un enfant dont on avait précédemment noté que le travail respiratoire était considérablement accru par les soignants, mais qui est maintenant «fatigué», semble respirer à un rythme normal ou qui devient léthargique, peut avoir une insuffisance respiratoire imminente[14].

Chez un enfant présentant une obstruction importante des voies respiratoires, il peut arriver un moment où la respiration sifflante peut ne plus être présente. Cette absence de respiration sifflante indique que l'enfant déplace un volume d'air minimal. Un enfant qui développe un état mental altéré, semble vraiment léthargique, ne répond plus, est cyanotique ou a une «poitrine silencieuse» présente des signes d'insuffisance respiratoire imminente et peut rapidement décompenser en arrêt respiratoire[15].

Des caractéristiques telles que le clubbing numérique, la poitrine en tonneau, une respiration sifflante localisée, une éruption urticarienne ou un stridor peuvent suggérer d'autres diagnostics ou conditions comorbides.

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

-Les enfants qui se présentent pour une exacerbation aiguë doivent avoir un ensemble complet de signes vitaux collectés. L'apparence clinique globale doit déterminer s'ils doivent passer à un niveau de soins plus élevé. Les exacerbations de l'asthme sont diagnostiquées cliniquement et ne nécessitent pas systématiquement d'études de laboratoire ou d'imagerie; [16].

-Cependant des études de laboratoire notamment une gazométrie et un ionogramme sanguin ainsi qu'une formule sanguine complète sont nécessaire a l'admission .

-Il convient d'envisager une radiographie pulmonaire dans le cadre suivant:

  • Premier épisode de respiration sifflante
  • Résultats pulmonaires asymétriques
  • Fièvre inexpliquée
  • Les symptômes continuent de s'aggraver malgré le traitement
  • Le patient est gravement malade

Une radiographie pulmonaire peut révéler des poumons hyper-gonflés et une proéminence interstitielle. S'il y a une consolidation focale, le patient doit également recevoir un traitement pour la pneumonie[17].

Approche clinique

devant toute exacerbation d ' une crise d'asthme une évaluation du risque reste indispensable afin de guider la prise en charge[18] :

Bénin Modérer Sévère Sous-ensemble: arrêt respiratoire imminent
Symptômes
Essoufflement En marchant Au repos (bébé - pleurs plus doux et plus courts, difficulté à s'alimenter) Au repos (bébé - arrête de s'alimenter)
Peut s'allonger Préfère s'asseoir Se tient debout
Parle en Phrases Phrases Mots
Vigilance Peut être agité Habituellement agité * Habituellement agité * Somnolent ou confus
Panneaux
Fréquence respiratoire Augmenté Augmenté Souvent> 30 / minute Mauvais effort respiratoire, semble épuisé
Guide des taux de respiration chez les enfants éveillés:
Âge Tarif normal
<2 mois <60 / minute
2 à 12 mois <50 / minute
1 à 5 ans <40 / minute
6 à 8 ans <30 / minute
Utilisation de muscles accessoires; rétractions suprasternales Généralement pas Communément habituellement Mouvement thoracoabdominal paradoxal
Respiration sifflante Modéré, souvent expiratoire Bruyant; tout au long de l'expiration Habituellement fort; tout au long de l'inhalation et de l'expiration Absence de respiration sifflante (poitrine silencieuse)
Impulsion / minute <100 100 à 120 > 120 Bradycardie
Guide des pouls normaux chez les enfants:
Âge Tarif normal
2 à 12 mois <160 / minute
1 à 2 ans <120 / minute
2 à 8 ans <110 / minute
Pulsus paradoxus Absent jusqu'à <10 mmHg Peut être présent

10 à 25 mmHg

Souvent présent

> 25 mmHg (adulte)

20 à 40 mmHg (enfant)

L'absence suggère une fatigue des muscles respiratoires
Autre Cyanose
Évaluation fonctionnelle
Pourcentage de PEF prédit ou pourcentage de record personnel ≥70% Environ 40 à 69% ou la réponse aux bêta-agonistes inhalés dure <2 heures <40% <25%

Remarque: les tests PEF peuvent ne pas être nécessaires dans les attaques très graves

PaO 2 (dans l'air ambiant) Normal (test généralement pas nécessaire) ≥60 mmHg (test généralement pas nécessaire) <60 mmHg: cyanose possible
PCO 2 <42 mmHg (test généralement pas nécessaire) <42 mmHg (test généralement pas nécessaire) ≥42 mmHg: insuffisance respiratoire possible
SpO 2 pour cent (dans l'air ambiant) au niveau de la mer > 95% (test généralement pas nécessaire) 90 à 95% (test généralement pas nécessaire) <90%
L'hypercapnie (hypoventilation) se développe plus facilement chez les jeunes enfants que chez les adultes et les adolescents.
BP                                                                                                            Hypotension

Il existe plusieurs systèmes de notation pour aider à évaluer la gravité de l'asthme chez les enfants. le plus populaire est le score de l'indice pulmonaire

Score d'index pulmonaire (PIS)[19]

But Fréquence respiratoire Respiration sifflante Rapport inspiratoire / expiratoire Utilisation des muscles accessoires Saturation d'oxygène
<6 ans ≥6 ans
0 ≤30 ≤20 Aucun* 2: 1 Aucun 99 à 100
1 31 à 45 21 à 35 Fin d'expiration 1: 1 + 96 à 98
2 46 à 60 36 à 50 Expiration complète 1: 2 ++ 93 à 95
3 * > 60 > 50 Inspiration et expiration 1: 3 +++ <93

Le score total varie de 0 à 15. Le PIS est interprété comme suit:

  • Exacerbation légère: <7
  • Exacerbation modérée: 7 à 11
  • Exacerbation sévère: ≥12

Cependant, le PIS peut sous-estimer le degré de maladie chez un enfant plus âgé. Les enfants plus âgés, avec des phases expiratoires prolongées, peuvent devenir bradypnéiques avec une crise modérée à sévère. À ce titre, leur score pour la fréquence respiratoire peut être faussement rassurant

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Les conditions qui peuvent imiter une crise d'asthme doivent toujours être prises en compte lors de l'examen physique, en particulier si la réponse à la réanimation initiale n'est pas celle attendue.[7]

Certaines de ces conditions peuvent également être une complication d'une crise d'asthme réelle:

  • Le pneumothorax : Les bruits respiratoires asymétriques et la déviation trachéale avec hypoxie devraient inciter à évaluer le pneumothorax
  • Un pneumomédiastin : un Crunch médiastinal ou des crépitation à l'examen autour du cou ou de la poitrine indique un pneumomédiastin
  • L'œdème de Quincke : Un stridor inspiratoire doit déclencher une évaluation de l'obstruction trachéale ou de l'œdème de Quincke,des antécédents de trachéotomie ou d'intubation récurrente doivent inciter à envisager une sténose trachéale.
  • Corps étranger : une respiration sifflante localisée lors de l'auscultation doit conduire à exclure l'inhalation de corps étrangers,l'obstruction des muqueuses ou l'atélectasie focale [20]
  • Collapsus dynamique excessif des voies aériennes (EDAC): une récidive avec un état d'asthme résolu avec une ventilation à pression positive, en particulier chez l'adulte, devrait éveiller la suspicion d'un collapsus dynamique excessif des voies aériennes (EDAC), confirmé par bronchoscopie ou laryngoscopie dans un contexte contrôlé.
  • Pneumonie: la présence d'autres rales comme des ronflants les ou les crépitants lobaires amène la pneumonie dans le différentiel.
  • Une cardiopathie congénitale
  • Aspergillose bronchopulmonaire allergique
  • Dysfonctionnement des cordes vocales
  • Blessure par inhalation [7]

Traitement

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Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

-Les  enfants souffrant d'asthme sévère aigu qui ne s'améliorent pas avec le traitement initial à l'urgence doivent être admis à l'USI pédiatrique (USIP).

La prise en charge de ces enfants au niveau de l'USI implique l'administration de glucocorticoïdes, un traitement bronchodilatateur agressif et une surveillance étroite . La ventilation mécanique est réservée aux patients présentant une progression continue vers une insuffisance respiratoire malgré un traitement médical maximale

Prise en charge d'une crise d'asthme sévère
La classe thérapeutique Voix d'utilisation
Glucocorticoide[21] Méthylprednisone (dose de charge 2mg/kg puis 0,5 A 1 mg/kg toute les 6 heures avec dose max 60 mg/ kg )
Bronchodilatateur[22] 1-Albutérol inhalé :(0,15 mg / kg toutes les heure ) ou bien ( Pour une administration continue 10 mg / heure )

2-Bromure d'ipratropuim inhalé :

3-Sulfate de magnésium en IV :( 25 mg a 75 mg/kg dans les 20 minutes a l 'arriver de l 'unité de soin intensive )

en 2eme ligne :

-Terbutaline en IV ( (dose de charge intraveineuse de 10 microgrammes / kg administrée en 10 minutes)[23]

-Théophylline

Ventilation à pression positive non invasive

NPPV[24]

-facilite le travail de respiration chez les patients qui progressent vers la fatigue des muscles respiratoire

- peut aider à éviter l'intubation endotrachéale chez certains patients qui continuent à avoir des symptômes sévères ou inchangés après des bronchodilatateurs intraveineux ou en attendant le bénéfice thérapeutique maximal de la pharmacothérapie.

Intubation et Ventilation mécanique - patients présentant une progression continue vers une insuffisance respiratoire malgré un traitement médical maximal

-Les indications de l'intubation endotrachéale et de la ventilation mécanique comprennent:

●Hypoxie

●État mental altéré, y compris l'agitation et l'obstination

●Hypercarbie sévère persistante

Soins de soutiens
  1. moniteur cardiorespiratoire qui affiche un tracé électrocardiogramme continu, une pression artérielle non invasive, une saturation en oxygène et une fréquence respiratoire
  2. Assistance hydrique  

Indications possibles de la NPPV[25]

-  L'utilisation de la NPPV chez les enfants souffrant de statut asthmatique varie d'un centre à l'autre.

- Il a été suggérer l' essai de NPPV dans les situations suivantes, à condition que l'enfant soit alerte, coopératif et sans augmentation des sécrétions des voies respiratoires:

  1. L'enfant reste hypoxémique malgré un débit élevé d'oxygène et / ou a une hypercarbie documentée.
  2. L'enfant évolue vers une fatigue musculaire respiratoire, mais les effets thérapeutiques maximaux des glucocorticoïdes et des bronchodilatateurs n'ont pas été atteints

Limitations de la NPPV[26]

-  L'utilisation de la NPPV est limitée car elle:

●Nécessite la coopération du patient

●Empêche la capacité d'éliminer les sécrétions des voies respiratoires

●Ne fournit pas de contrôle définitif des voies respiratoires

●Peut provoquer une distension gastrique avec un risque accru d'aspiration

●Peut provoquer une sensation accrue de faim d'air lors de l'initiation

●Les patients peuvent se sentir claustrophobes

SOINS DE SOUTIEN

Les enfants admis à l'unité de soins intensifs (USI) souffrant d'asthme sévère nécessitent une surveillance cardio-pulmonaire étroite, en particulier ceux sous ventilation mécanique. Les mesures de soutien pour les enfants asthmatiques qui nécessitent une ventilation mécanique comprennent:

  • Les analgésie :
  • La sédation : les agents sédatifs qui peuvent être utilisés pour l'intubation comprennent le fentanyl , le midazolam , la kétamine , le propofol et l' étomidate .
  • La morphine Des liquides intraveineux pour traiter la déshydratation

Surveillance

clinique:

-Les  enfants admis à l'USI pour la prise en charge de l'asthme aigu sévère sont généralement surveillés avec un moniteur cardiorespiratoire qui affiche un tracé électrocardiogramme continu, une pression artérielle non invasive, une saturation en oxygène et une fréquence respiratoire .

-Une surveillance supplémentaire comprend des auscultations fréquentes. Elle fournit des informations importantes concernant l'aération, la durée optimale de l'expiration et la présence d'un pneumothorax ou d'un bouchage du mucus (indiqué par des bruits respiratoires asymétriques)

Paraclinique:

-Gaz du sang 1 a 4 h

-Ionogramme sanguin , magnésémie et phosphatémie 6 a 12 H

-Glycémie toutes les 8h

-CPK toutes les 24h

-Culture bactérienne

-Une radiographie thoracique tout les jours

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
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Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Évolution

Les critères du transfert Hors de l'unité de soin intensif USI[27] :

Les critères de transition des patients de l'unité de soins intensifs pédiatriques (PICU) au service de pédiatrie générale varient d'un établissement à l'autre et sont en grande partie une question de jugement clinique.

Cependant, plusieurs critères généraux sont utiles à prendre en compte lors de la prise de cette décision, notamment:

●Sevrage réussi de la ventilation à pression positive invasive ou non invasive (VANP)

●Succès du sevrage / arrêt des bronchodilatateurs intraveineux

●Besoin de bronchodilatateurs en aérosol à une fréquence pouvant être administrée en toute sécurité dans le service pédiatrique général

●Besoin en oxygène dans la fourchette de ce qui peut être localement et en toute sécurité pour administrer le service de pédiatrie générale

●Besoins de surveillance cardio-pulmonaire dans la fourchette de ce qui peut être administré en toute sécurité dans le service pédiatrique général

●Augmentation minimale du travail de respiration

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
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Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
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Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

L'état asthmatique peut être évité si les déclencheurs et les facteurs de stress sont évités et si le respect des médicaments est bon.

Identifiez les personnes qui courent un plus grand risque d'exacerbation

La gestion environnementale est essentielle chez les patients souffrant d'allergies environnementales.

L'éducation des patients hospitalisés par des profanes formés a permis d'améliorer l'observance de la prise en charge de l'inhalateur et des soins après la sortie de l'hôpital.

Concepts clés

L'incidence et la prévalence de l'asthme sévère augmentent tant chez les adultes que chez les enfants.

De tels épisodes peuvent évoluer vers un état d'insuffisance respiratoire progressive réfractaire aux mesures thérapeutiques standard. La reconnaissance précoce de ces épisodes graves, sur la base des signes cliniques, des données de laboratoire et des évaluations de suivi à intervalles rapprochés, peut sauver des vies.

Un premier essai de traitement agressif des bêta-agonistes, des corticostéroïdes et des anticholinergiques doit être essayé, suivi de mesures complémentaires, qui peuvent ne pas être basées sur des lignes directrices solides mais sur des preuves.

Bien qu'initialement évitée, la ventilation mécanique est indiquée pour certaines situations spécifiques, notamment l'altération de la conscience, la fatigue respiratoire ou l'arrêt cardio-pulmonaire. Il y a eu des progrès récents dans les stratégies de ventilation pour protéger contre le barotraumatisme, le traumatisme alvéolaire et la neuromyopathie.[7]

Enfin, une fois résolue, il convient de prêter attention aux mesures visant à éviter de futurs épisodes graves pour lesquels le patient présente un risque accru.[7]

Consultations

  • Médecin en pneumologie
  • Médecin de soins intensifs
  • Membre des services sociaux[7]

Références

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  1. Revue des Maladies Respiratoires (lire en ligne)
  2. « Asthme », sur Association pulmonaire du Québec (consulté le 16 décembre 2020)
  3. (en) Heinrich A. Werner, « Status Asthmaticus in Children: A Review », Chest, vol. 119, no 6,‎ , p. 1913–1929 (ISSN 0012-3692, DOI 10.1378/chest.119.6.1913, lire en ligne)
  4. « Asthme - Troubles pulmonaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 16 décembre 2020)
  5. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. https://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/24118.pdf
  6. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. https://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/24118.pdf
  7. 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 et 7,5 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30252326
  8. M. E. Tatham et A. R. Gellert, « The management of acute severe asthma. », Postgraduate Medical Journal, vol. 61, no 717,‎ , p. 599–606 (ISSN 0032-5473, PMID 2862626, Central PMCID 2418319, lire en ligne)
  9. Bradley E. Chipps et Kevin R. Murphy, « Assessment and treatment of acute asthma in children », The Journal of Pediatrics, vol. 147, no 3,‎ , p. 288–294 (ISSN 0022-3476, PMID 16182663, DOI 10.1016/j.jpeds.2005.04.052, lire en ligne)
  10. Jenna M. Lizzo et Sara Cortes, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31869095, lire en ligne)
  11. Jenna M. Lizzo et Sara Cortes, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31869095, lire en ligne)
  12. « Guidelines for the Diagnosis and Management of Asthma (EPR-3) | NHLBI, NIH », sur www.nhlbi.nih.gov (consulté le 16 décembre 2020)
  13. « Guidelines for the Diagnosis and Management of Asthma (EPR-3) | NHLBI, NIH », sur www.nhlbi.nih.gov (consulté le 16 décembre 2020)
  14. Jenna M. Lizzo et Sara Cortes, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31869095, lire en ligne)
  15. Jenna M. Lizzo et Sara Cortes, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31869095, lire en ligne)
  16. Jenna M. Lizzo et Sara Cortes, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31869095, lire en ligne)
  17. Jenna M. Lizzo et Sara Cortes, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31869095, lire en ligne)
  18. R. J. Scarfone, S. M. Fuchs, A. L. Nager et S. A. Shane, « Controlled trial of oral prednisone in the emergency department treatment of children with acute asthma », Pediatrics, vol. 92, no 4,‎ , p. 513–518 (ISSN 0031-4005, PMID 8414819, lire en ligne)
  19. R. J. Scarfone, S. M. Fuchs, A. L. Nager et S. A. Shane, « Controlled trial of oral prednisone in the emergency department treatment of children with acute asthma », Pediatrics, vol. 92, no 4,‎ , p. 513–518 (ISSN 0031-4005, PMID 8414819, lire en ligne)
  20. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7956296
  21. John S. Giuliano, Edward Vincent S. Faustino, Simon Li et Matthew G. Pinto, « Corticosteroid therapy in critically ill pediatric asthmatic patients », Pediatric Critical Care Medicine: A Journal of the Society of Critical Care Medicine and the World Federation of Pediatric Intensive and Critical Care Societies, vol. 14, no 5,‎ , p. 467–470 (ISSN 1529-7535, PMID 23628833, DOI 10.1097/PCC.0b013e31828a7451, lire en ligne)
  22. I. Federico Fernandez Nievas et Kanwaljeet J. S. Anand, « Severe acute asthma exacerbation in children: a stepwise approach for escalating therapy in a pediatric intensive care unit », The journal of pediatric pharmacology and therapeutics: JPPT: the official journal of PPAG, vol. 18, no 2,‎ , p. 88–104 (ISSN 1551-6776, PMID 23798903, Central PMCID 3668947, DOI 10.5863/1551-6776-18.2.88, lire en ligne)
  23. D. E. Stephanopoulos, R. Monge, K. H. Schell et P. Wyckoff, « Continuous intravenous terbutaline for pediatric status asthmaticus », Critical Care Medicine, vol. 26, no 10,‎ , p. 1744–1748 (ISSN 0090-3493, PMID 9781734, DOI 10.1097/00003246-199810000-00033, lire en ligne)
  24. J. D. Fortenberry, J. Del Toro, L. S. Jefferson et L. Evey, « Management of pediatric acute hypoxemic respiratory insufficiency with bilevel positive pressure (BiPAP) nasal mask ventilation », Chest, vol. 108, no 4,‎ , p. 1059–1064 (ISSN 0012-3692, PMID 7555120, DOI 10.1378/chest.108.4.1059, lire en ligne)
  25. « Résolveur de lien WorldCat, le serveur-lien OpenURL d'OCLC », sur mcgill.on.worldcat.org (consulté le 11 décembre 2020)
  26. J. D. Fortenberry, J. Del Toro, L. S. Jefferson et L. Evey, « Management of pediatric acute hypoxemic respiratory insufficiency with bilevel positive pressure (BiPAP) nasal mask ventilation », Chest, vol. 108, no 4,‎ , p. 1059–1064 (ISSN 0012-3692, PMID 7555120, DOI 10.1378/chest.108.4.1059, lire en ligne)
  27. Netgen, « Prise en charge de l’asthme aigu aux urgences », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 16 décembre 2020)
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