Rupture du tendon rotulien

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Rupture du tendon rotulien
Maladie

Tendon rotulien
Caractéristiques
Signes Hémarthrose, Épanchement articulaire, Ecchymose, Gonflement, Incapacité à l'élévation active de la jambe avec genou en extension, Tendon non palpable, Douleur à la palpation du tendon, Extension active impossible, Perte de l'extension terminale, Amplitude articulaire diminuée
Symptômes
Oedème articulaire, Bruit audible, Articulation qui se dérobe, Contraction soudaine du quadriceps, Gonalgie
Diagnostic différentiel
Rupture du tendon du quadriceps, Fracture de la rotule, Fracture par avulsion de la tubérosité tibiale
Informations
Terme anglais Patellar tendon rupture
Autres noms Rupture du tendon patellaire
Wikidata ID Q1748911
Spécialités Traumatologie, Chirurgie orthopédique, Médecine d'urgence, Physiothérapie, Physiatrie


La rupture du tendon rotulien implique une déchirure complète du tendon qui va du pôle inférieur de la rotule à la tubérosité tibiale.

Anatomie pertinente

Le mécanisme extenseur du genou est composé du muscle quadriceps, du tendon du quadriceps, des rétinaculums médial et latéral, de la rotule, du tendon rotulien et de la tubérosité tibiale[1][2]. Le mécanisme extenseur du genou est essentiel à la fonction du membre inférieur, y compris la démarche. Il est seul responsable de l'extension du genou ainsi que de la résistance à la flexion du genou, un aspect crucial de la position debout avec un genou fléchi[3].

Le muscle quadriceps est composé de quatre muscles distincts d'origines différentes, mais dotés d'un point d'insertion commun sur la rotule à travers le tendon du quadriceps[2].

Les muscles du quadriceps et leurs origines d'attache musculaire sont les suivants[1][2]:

  • le droit fémoral (épine iliaque antéro-inférieure et rebord acétabulaire supérieur)
  • le vaste latéral (ligne intertrochantérienne et aspect latéral de la ligne âpre)
  • le vaste intermédiaire (aspect antérieur et latéral de la diaphyse fémorale proximale)
  • le vaste médial (ligne intertrochantérienne et aspect médial de la ligne âpre[2]).

Les rétinaculums médial et latéral sont de leurs côtés respectifs de la rotule et se poursuivent avec le fascia de leur vaste respectif jusqu'au tibia et à la rotule[1]. Ce sont des stabilisateurs rotuliens mineurs. S'ils sont intacts, les rétinaculums peuvent assurer une extension du genou et une élévation active de la jambe en extension (straight leg raise test) malgré une fracture de la rotule ou une rupture du tendon du quadriceps[2].

La rotule est un os sésamoïde. Sa fonction est d'augmenter le bras de levier du genou, augmentant ainsi l'avantage mécanique et la force du quadriceps en extension. La rotule commence à engager la trochlée à 20 degrés de flexion et est complètement engagée à 40 degrés de flexion. Les forces de réaction articulaire dans l'articulation fémoro-patellaire peuvent atteindre jusqu'à trois fois le poids corporel avec la montée d'un escalier et sept fois le poids corporel avec une flexion profonde.

Le tendon rotulien est par définition un ligament, car il relie deux os, soit la rotule et la tubérosité tibiale. Le tendon rotulien mesure environ 30 mm de largeur et 50 mm de longueur, avec une épaisseur de 5 à 7 mm. L'origine sur le pôle inférieur de la rotule est juxtaposée sur le cartilage articulaire du côté profond et s'harmonise avec le périoste antérieur de la rotule. L'insertion tibiale est plus étroite et s'étend sur l'ensemble de la tubérosité tibiale, reliant les muscles du quadriceps à la jambe[2].

Épidémiologie

La rupture du tendon du quadriceps a tendance à être plus courante que les ruptures du tendon rotulien. Les ruptures tendineuses du quadriceps affectent généralement 1,3% de la population chaque année, tandis que les ruptures tendineuses rotuliennes ont tendance à toucher moins de 0,5%[2].

La rupture du tendon rotulien est plus fréquemment rencontrée chez les hommes dans leur troisième ou quatrième décennie de vie. Les hommes sont plus souvent touchés que les femmes, le raisonnement sous-jacent étant que les hommes sont physiquement plus forts et plus sensibles à la rupture du mécanisme extenseur. De plus, les femmes ont une plus grande laxité ligamentaire et les changements hormonaux dus au cycle menstruel peuvent être protecteurs[2].

Les fractures de la rotule sont deux fois plus courantes que les ruptures tendineuses[4].

Étiologies

La rupture du tendon rotulien est généralement le résultat d'une tendinose sous-jacente ou d'un tendon globalement affaibli placé sous des forces de traction élevée sur le quadriceps[2]. Une inflammation chronique, telle qu'une tendinopathie rotulienne, conduit à un tendon affaibli et peut augmenter la probabilité de rupture du tendon. Certaines conditions médicales peuvent conduire à une dégénérescence tendineuse et prédisposer également un individu à une rupture de tendon[2] (voir facteurs de risque ci-bas).

Les ruptures du tendon rotulien sont mieux classées en déchirures aiguës ou chroniques, en fonction du temps écoulé depuis la rupture. Il existe des opinions divergentes sur la définition d'une rupture tendineuse aiguë ou chronique; en général, les ruptures chroniques sont celles qui se manifestent six semaines après la blessure[2].

Physiopathologie

Une perturbation du mécanisme extenseur du genou peut survenir à différents endroits. Les trois zones de perturbation les plus courantes sont la rotule, le tendon du quadriceps et le tendon rotulien[5].

La rupture du tendon rotulien se produit à la suite d'une surcharge de traction sur le mécanisme extenseur. Ceci est généralement le résultat d'une dégénérescence chronique du tendon[6]. Le mécanisme de rupture le plus fréquent survient dans le contexte d'une contraction soudaine du quadriceps avec le genou en position fléchie. Puisque la plus grande force sur le tendon rotulien est observée lorsque le genou est fléchi de plus de 60 degrés, la majorité des ruptures du tendon rotulien se produisent avec le genou en position fléchie. Cela peut être vu dans les cas où une personne monte un escalier, atterrit d'un saut ou s'arrête soudainement pour changer de direction en courant.

La rupture du tendon rotulien peut se produire à trois endroits distincts : le tiers proximal, le tiers moyen et le tiers distal[2]. L'avulsion proximale du tendon, avec ou sans fracture du pôle inférieur de la rotule est le site le plus fréquent, car la tension à l'interface rotule-tendon-pôle inférieur est de trois à quatre fois plus élevée qu'au tiers moyen du tendon[7].

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque de la rupture du tendon rotulien sont les suivants[8][9][7][10][2] :

Questionnaire

Au questionnaire, les patients mentionneront généralement[11][2]:

Examen clinique

À l'examen du genou, on pourra retrouver les éléments suivants [12][2]:

Examens paracliniques

Examens paracliniques pour la rupture du tendon rotulien[2]
Modalité Commentaires
Radiographie du genou[13]
  • Radiographie d'une rupture du tendon rotulien avec migration supérieure de la roture
    L'évaluation radiographique recommandée comprend des vues antéropostérieure et latérale.
  • Dans une rupture complète, la radiographie peut révéler une fracture par arrachement ou une patella alta.
    • Le rapport Insall-Salvati est une méthode rapide pour déterminer la présence de patella alta ou baja sur la radiographie latérale du genou. Il est défini comme le rapport entre la longueur du tendon rotulien et la longueur de la rotule. Idéalement, il est mesuré sur une radiographie latérale avec le genou fléchi à 30 degrés. Un rapport normal se situe entre 0,8 et 1,2.
  • Les radiographies peuvent également révéler des fractures par avulsion du pôle inférieur de la rotule ou d'autres blessures concomitantes au genou.
IRM du genou
Échographie du genou
  • Peut également être utilisée dans le cas suspect d'une rupture aiguë ou chronique du tendon rotulien.
  • Efficace pour détecter et localiser les lésions tendineuses, beaucoup moins couteux que d'obtenir une IRM et peut être plus pratique en fonction de l'accès à l'échographie.
Injection intra-articulaire de lidocaïne
  • Si nécessaire, une aspiration d'un épanchement douloureux du genou suivie d'une injection de lidocaïne peut être effectuée pour faciliter le diagnostic clinique.
    • Un patient présentant une perturbation du mécanisme extenseur ne pourra pas effectuer une élévation de la jambe droite malgré une anesthésie locale adéquate.
    • Un patient avec un épanchement douloureux secondaire à un problème différent pourra effectuer une élévation de la jambe avec genou en extension (straight leg raise test).

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel comprend les éléments suivants[2] :

Traitement

Traitement chirurgical

Le traitement des ruptures complètes du tendon rotulien implique une réparation chirurgicale en raison de l'handicap important lié à un mécanisme extenseur du genou perturbé. Le traitement chirurgical comprend la réparation primaire du tendon ou sa reconstruction[5].

L'excursion tendineuse, les adhérences ainsi que la dégénérescence augmentent de façon proportionnelle entre le délai pour obtenir la chirurgie et le temps écoulé depuis le traumatisme. Cela peut convertir une simple réparation du tendon primaire en une reconstruction du tendon rotulien plus compliquée. Il est donc important de traiter les ruptures du tendon rotulien rapidement, bien qu'elles ne soient pas considérées comme une urgence chirurgicale.

Réparation primaire

La réparation primaire est indiquée [14]:

  • pour les ruptures complètes du tendon rotulien
  • dans les cas où les extrémités du tendon peuvent être approximées.

L'emplacement de la déchirure dictera le type de réparation choisi[2]:

  • une réparation primaire sera généralement effectuée en cas de déchirure du tendon au niveau de la portion centrale
  • une réparation du tendon transosseuse (tunnels osseux percés à travers la rotule) sera généralement effectuée pour une avulsion proximale
  • une réparation du tendon avec ancrage sera généralement utilisée pour une avulsion distale.

Reconstruction

La reconstruction tendineuse est indiquée dans les cas où :

  • le tendon rotulien présente une dégénérescence très importante
  • la réparation primaire ne peut pas être effectuée.

Il existe de multiples techniques chirurgicales décrites pour la reconstruction du tendon rotulien[15][16][2]. Le tendon rotulien peut être reconstruit à partir de tissu d'autogreffe ou d'allogreffe [note 2][2].

Traitement conservateur

Le traitement non chirurgical des ruptures du tendon rotulien est indiqué dans les cas de déchirure partielle du tendon avec un mécanisme extenseur du genou intact. La prise en charge non chirurgicale devrait également être envisagée pour les patients qui ne sont pas candidats à la chirurgie en raison de comorbidités importantes. Le traitement non chirurgical implique une immobilisation avec le genou en extension complète avec un programme d'exercices de mise en charge progressive[2].

Suivi

La ligne directrice générale par rapport au protocole de réadaptation postopératoire est la suivante, mais elle variera en fonction du chirurgien[17][2].

Protocole de réadaptation postopératoire[2]
Semaine Objectifs et explication
0 à 2
  • L'objectif est de protéger la réparation chirurgicale du tendon.
  • La mise en charge est permise selon tolérance avec des béquilles et une orthèse articulée bloquée en extension complète.
  • Le chirurgien détermine les restrictions d'amplitude articulaire en fonction de la qualité de la réparation.
2 à 6
  • L'objectif est de continuer à protéger la réparation chirurgicale du tendon et de normaliser la démarche avec des béquilles et une orthèse au genou.
  • La mise en charge est continuée selon tolérance avec des béquilles et une orthèse au genou bloquée en extension complète.
  • Les mobilisations passives de 0 à 90 degrés de flexion du genou, sans extension du quadriceps active peuvent être débutées.
  • Le chirurgien détermine les restrictions d'amplitude articulaire en fonction de la qualité de la réparation.
6 à 12
  • L'objectif est de normaliser la démarche sur une surface plane, de sevrer les béquilles, de retirer l'orthèse pour permettre la flexion et de commencer la contraction active du quadriceps.
  • La mise en charge avec flexion du genou doit continuer d'évoluer tout en évitant la mise en charge du genou fléchi au-delà de 70 degrés.
  • Les amplitudes actives du genou complètes doivent être atteintes.
  • Le squat léger progressif, le renforcement de base et la physiothérapie sont permis.
12 à 16
  • L'objectif est de normaliser la démarche sur toutes les surfaces sans orthèse, obtenir des amplitudes complètes, obtenir un appui unipodal avec un bon contrôle et obtenir la flexion à 70 degrés du genou avec un bon contrôle.
  • L'équilibre sans impact et les exercices proprioceptifs peuvent être commencés.
  • Les exercices en physiothérapie et le renforcement musculaire doivent être continués.
16 et plus
  • L'objectif est d'obtenir un bon contrôle du quadriceps et d'avoir une absence de douleur avec le mouvement spécifique au sport ou au travail, y compris les activités avec impact [2].
Retour au sport
  • Le contrôle neuro-musculaire dynamique avec activités sur différentes surfaces doit être adéquat et sans douleur ni gonflement.

Complications

Les complications sont multiples[2] :

Évolution

Dans l'ensemble, les résultats sont de bons à excellents chez les patients avec rupture du tendon rotulien qui subissent une réparation chirurgicale rapide[2]. Les mauvais résultats, les complications et les échecs sont généralement associés à un diagnostic manqué ou retardé, à un traitement retardé ou à des erreurs techniques pendant la chirurgie[2].

Notes

  1. Non seulement en raison de la douleur, mais également en raison d'une perturbation du mécanisme extenseur
  2. Semi-tendineux, gracile, l'os tendo-rotulien du quadriceps central ipsilatéral ou controlatéral, le tendon d'Achille avec un bloc osseux.

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 et 1,2 Matthew D. LaPrade, Samantha L. Kallenbach, Zachary S. Aman et Gilbert Moatshe, « Biomechanical Evaluation of the Medial Stabilizers of the Patella », The American Journal of Sports Medicine, vol. 46, no 7,‎ , p. 1575–1582 (ISSN 1552-3365, PMID 29554436, DOI 10.1177/0363546518758654, lire en ligne)
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 2,24 2,25 et 2,26 (en) Hsu H et Siwiec Rm, « Patellar Tendon Rupture », sur PubMed, 2020 jan (PMID 30020647, consulté le 14 juillet 2020)
  3. Andrea Redler, Lorenzo Proietti, Daniele Mazza et Guido Koverech, « Rupture of the Patellar Tendon After Platelet-Rich Plasma Treatment: A Case Report », Clinical Journal of Sport Medicine: Official Journal of the Canadian Academy of Sport Medicine, vol. 30, no 1,‎ , e20–e22 (ISSN 1536-3724, PMID 30531394, DOI 10.1097/JSM.0000000000000703, lire en ligne)
  4. Omar A. Behery, Oren I. Feder, Bryan G. Beutel et David H. Godfried, « Combined Tibial Tubercle Fracture and Patellar Tendon Avulsion: Surgical Technique and Case Report », Journal of Orthopaedic Case Reports, vol. 8, no 3,‎ , p. 18–22 (ISSN 2250-0685, PMID 30584509, Central PMCID 6298703, DOI 10.13107/jocr.2250-0685.1090, lire en ligne)
  5. 5,0 et 5,1 Lawrence Camarda, Antonio D'Arienzo, Salvatore Morello et Marco Guarneri, « Bilateral ruptures of the extensor mechanism of the knee: A systematic review », Journal of Orthopaedics, vol. 14, no 4,‎ , p. 445–453 (ISSN 0972-978X, PMID 28819342, Central PMCID 5548366, DOI 10.1016/j.jor.2017.07.008, lire en ligne)
  6. Sarah Morton, Sean Williams, Xavier Valle et David Diaz-Cueli, « Patellar Tendinopathy and Potential Risk Factors: An International Database of Cases and Controls », Clinical Journal of Sport Medicine: Official Journal of the Canadian Academy of Sport Medicine, vol. 27, no 5,‎ , p. 468–474 (ISSN 1536-3724, PMID 28151759, DOI 10.1097/JSM.0000000000000397, lire en ligne)
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