Reflux gastro-œsophagien
Maladie | |
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Caractéristiques | |
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Signes | Érythème pharyngé, Érosion dentaire, Voix enrouée, Aucun signe clinique |
Symptômes |
Asthme, Anémie, Dysphagie, Halitose, Toux chronique, Méléna, Nausées, Odynophagie, Dysphonie, Hématémèse, ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Ulcère gastroduodénal, Achalasie, Gastroparésie, Œsophagite à éosinophiles, Dyspepsie fonctionnelle, Maladie coronarienne, Syndrome de rumination, Diverticules œsophagiens, Cancer de l'œsophage, Cancer de l'estomac |
Informations | |
Wikidata ID | Q223591 |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est un trouble gastro-intestinal chronique caractérisé par une régurgitation du contenu gastrique dans l'œsophage. Le RGO est causé par de multiples mécanismes différents qui peuvent être intrinsèques, structurels ou les deux, conduisant à la perturbation de la barrière de la jonction gastro-œsophagienne entraînant une exposition de l'œsophage au contenu gastrique acide. La plupart des gens auront des épisodes de reflux, mais il est considéré pathologique lorsqu'il entraine des symptômes ou des lésions à la muqueuse de l'œsophage.
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Le RGO est l'un des troubles gastro-intestinaux les plus courants. Il touche environ 15 à 20% des adultes en Amérique du Nord.[1] Environ 40% de la population aurait plus d'un épisode de reflux par mois et 20% en aurait plus d'une fois par semaine.[2] La forme non érosive est la plus répandue touchant 60 à 70% des patients, suivie de l'œsophagite érosive chez 30% des patients et de l'œsophage de Barrett observé chez 6 à 12% des patients.[3][4][5] Cependant, la prévalence réelle pourrait être plus élevée étant donné le grand nombre de personnes qui se traitent avec des antiacides en vente libre sans consulter un médecin.[6][7] Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes.[8] Ils sont 2 à 3 fois plus susceptibles de développer une œsophagite érosive.[9]
Étiologies
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Le RGO peut être causé par des anomalies de la motilité œsophagienne entraînant une altération de la clairance de l'acide œsophagien, une altération du tonus du sphincter œsophagien inférieur (SOI), une relaxation transitoire du SOI ou une vidange gastrique retardée.[10] Par exemple, l'hernie hiatale entrave la fonction du SOI qui est plus court et plus faible entraînant une augmentation de la fréquence des épisodes de reflux. Le retard de la vidange gastrique en cas de gastroparésie contribuerait aux symptômes du RGO en raison d'une distension gastrique et d'une exposition accrue au reflux gastrique.[11][12]
Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Divers mécanismes sont impliqués dans l'apparition du RGO dont:[12]
- une incompétence du sphincter œsophagien inférieur (SOI)
- une hypersécrétion gastrique
- une atteinte de la muqueuse œsophagienne par le reflux
- un trouble de motilité de l'œsophage.
Le SOI est une entité physiologique plutôt qu'anatomique.[13] Il s'agit d'une zone de haute pression composée d'un segment de muscle lisse de 3-4 cm situé à la jonction gastro-œsophagienne (JGO). Avec l'aide du diaphragme agissant comme un sphincter externe et de la pression intra-abdominale, le SOI forme une barrière empêchant la migration rétrograde du contenu gastrique acide dans l'œsophage. Normalement, le SOI se relaxe transitoirement en réponse à un repas pour faciliter le passage de la nourriture dans l'estomac. Les patients présentant des symptômes de RGO, peuvent avoir une relaxation transitoire du SOI non déclenchées par la déglutition. La pression intragastrique devient ainsi plus grande que la pression au niveau du SOI permettant le reflux du contenu gastrique dans l'œsophage. Le mécanisme exact de l'augmentation de la relaxation transitoire est inconnu.[14]
Le reflux est composé à la fois d'un contenu gastrique acide (acide chlorhydrique et pepsine) et du contenu duodénal alcalin (sels biliaires et enzymes pancréatiques). L'exposition prolongée au reflux entraine des dommages à la muqueuse œsophagienne.[12][11] Certains patients présenteraient une altération du péristaltisme œsophagien entraînant une diminution de la clairance du reflux gastrique et par conséquent l'apparition de symptômes de reflux sévères.[15]
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
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Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Facteurs augmentant la pression sur l’estomac:
Facteurs diminuant la pression du sphincter œsophagien inférieur:
- la consommation d'alcool
- le tabagisme
- la caféine
- certains aliments comme:
- certains médicaments comme:[16]
- les nitrates
- les bloqueur de canaux calciques
- les anticholinergiques
- les benzodiazépines
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou l'aspirine
- la nitroglycérine
- le salbutamol
- les antidépresseurs
- le glucagon.
Autres facteurs de risque:
- âge ≥ 50 ans
- l'hernie hiatale
- un statut socio-économique bas
- un trouble du tissu conjonctif.
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Les symptômes typiques du RGO sont les suivants: [17]
- le pyrosis[Note 1]
- les régurgitations[Note 2]
- la dysphagie
- l'odynophagie
- les éructations
- les douleurs épigastriques
- les nausées
- l'hypersalivation.
La présentation est atypique lorsque les symptômes extra-digestifs suivants sont présents:[18][19][12]
- la douleur thoracique
- la toux chronique
- l'asthme
- la laryngite de reflux
- l'érosion dentaire
- la dysphonie
- l'enrouement
- la sensation de boule dans la gorge.
Les symptômes suivants indiquent une atteinte plus sévère:
- les vomissements
- l'hémorragie digestive
- l'anémie
- la perte de poids inexpliquée.
Examen clinique
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Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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- examen pulmonaire: wheezing
- examen de l'abdomen: douleur épigastrique
- examen ORL: laryngite, érosion dentaire, voix enrouée.
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Le tableau suivant résume les principaux examens et leur pertinence dans l'évaluation du RGO.[12][20][21][22][23][24][25]
Examen | Indication | Commentaires |
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Essai d'inhibiteur de la pompe à protons (IPP) | Diagnostiquer un RGO | En l'absence de signes d'alarme, une réponse à un traitement empirique avec un IPP confirme le diagnostic de RGO |
PH-métrie sur 24 heures | Confirmer la présence de RGO
Quantifier la fréquence, la durée et la sévérité du reflux En cas de symptômes réfractaires aux IPP En présence de symptômes extra-œsophagiens |
L'étalon d'or pour le diagnostic
Se fait en ambulatoire par télémétrie ou par cathéter transnasal Le résultat est normal si le pH < 4:
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Œsogastroduodénoscopie (OGD) | Identifier la présence de complications (ex. œsophagite)
En présence de signes d'alarme (ex. douleur thoracique) |
Normale dans 70 % cas |
Gorgée barytée | Détecter la présence de complications:
Évaluer la qualité du péristaltisme |
Rôle dans l'évaluation du RGO est limité
Faible sensibilité Pas de rôle dans le diagnostic |
Manométrie | Exclure un trouble primaire ou systémique de motilité œsophagienne
(ex. achalasie, spasmes œsophagiens diffus, sclérodermie, etc.) Évaluation pré-opératoire |
Pas de rôle dans le diagnostic |
Biopsie œsophagienne | Exclure d'autres causes | Pas systématiquement recommandée
Pas de rôle dans le diagnostic Le RGO peut être caractérisé par la présence:
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Approche clinique
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Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
La plupart des patients présentant des symptômes de RGO ne nécessiteront pas d'examens cliniques et recevront un essai thérapeutique d'inhibiteurs de la pompe à proton. La réponse au traitement confirme alors le diagnostic de RGO.[12]
Toutefois, la présence de certains signes d'alarme et de caractéristiques particulières nécessite une investigation plus poussée (ex. une OGD):[21]
- la dysphagie
- l'odynophagie
- être âgé de plus de 50 ans ou symptomatique depuis plus de 5 ans
- l'anorexie
- l'anémie
- l'hématémèse
- les manifestations extra-œsophagiennes
- symptômes réfractaires au traitement médicamenteux.
En cas d'OGD normale, une manométrie est utile pour exclure un trouble de motilité œsophagienne et gastrique. Finalement, la pH-métrie peut être réalisée pour confirmer que les symptômes du patient sont causés par le RGO.
Les patients présentant un indice de suspicion élevé de maladie coronarienne présentant des symptômes de RGO doivent subir une évaluation cardiovasculaire avant d'être investigués pour une cause gastrointestinale.
En revanche, les patients avec RGO suspecté qui présentent des douleurs thoraciques non cardiaques doivent subir une évaluation diagnostique avec un OGD et une pH-métrie avant l'initiation des IPP. [26]
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Le diagnostic repose principalement sur la présence de symptômes typiques de RGO comme les brûlures d'estomac et la régurgitation lors de l'anamnèse. Le diagnostic peut aussi être posé lorsqu'un essai thérapeutique d'IPP est efficace pour soulager les symptômes typiques de RGO.
Sur la base de l’aspect endoscopique et histopathologique, le RGO peut être classé en trois phénotypes différents:[4]
- le reflux non érosif
- l'œsophagite érosive
- l'œsophage de Barrett.
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Les principaux diagnostics à éliminer sont les suivants: [12]
- la maladie coronarienne
- l'achalasie
- l'oesophagite à éosinophiles
- la dyspepsie non ulcéreuse
- le syndrome de rumination
- les diverticules œsophagiens
- la gastroparésie
- le cancer de l'œsophage
- le cancer de l'estomac
- l'ulcère gastroduodénal.
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Les options de traitement comprennent des modifications du mode de vie, une prise en charge médicale avec des antiacides et des agents antisécrétoires, des thérapies chirurgicales et des thérapies endoluminales.
Mesures non pharmacologiques
Les modifications des habitudes de vie sont considérées comme la pierre angulaire de tout traitement du RGO. Il est recommandé à tous les patients de: [12][17][21][27]
- perdre du poids si obésité ou prise de poids récente
- éviter les repas au moins 3 heures avant le coucher
- élever tête du lit de 4 à 8 pouces
D'autres mesures ne sont pas associées à une amélioration des symptômes, mais sont souvent recommandées:[28]
- diminuer la consommation de chocolat, menthe, aliments riches en gras, aliments épicés, oignons, alcool et café
- cesser de fumer
- diminuer consommation d'alcool.
Thérapie médicale
Le traitement médical est indiqué chez les patients qui ne répondent pas aux changements des habitudes de vie. Le tableau suivant présente les caractéristiques des principaux médicaments utilisés pour le traitement du RGO. [12][21][29][30]
Médicaments | Efficacité | Commentaires |
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les inhibiteurs de la pompe à proton (IPP)
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Amélioration des symptômes chez 60-80% des patients |
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les antagonistes des récepteurs H2 de l'histamine (anti-H2)
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Amélioration des symptômes chez 50 à 60% des patients |
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les agents prokinétiques
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Peu de données d'efficacité |
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les antiacides
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Soulagement à court terme seulement |
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Thérapie chirurgicale[12]
La prise en charge chirurgicale peut être envisagée dans certains cas:[32]
- un RGO réfractaire à la thérapie médicamenteuse
- l'inobservance au traitement
- une intolérance ou allergie aux médicaments
- une contre-indication à la prise de médicament à long terme
- une hernie hiatale.
Les options chirurgicales disponibles pour le RGO sont la fundoplicature laparoscopique complète et les fundoplicatures partielles. Le tableau suivant présente les principales techniques utilisées.[21] La chirurgie bariatrique est indiquée chez les patients obèses et la dérivation gastrique de Roux-en-Y est la plus efficace.[32][12]Il est recommandé d'effectuer une pH-métrie chez les patients sans œsophagite érosive et sans manométrie œsophagienne pour exclure une achalasie ou une sclérodermie non diagnostiquée avant le traitement chirurgical.
Fundoplicature | Description |
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Nissen 360° |
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Toupet (modifié) 270o |
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Belsey Mark IV 270o |
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Dor 180o |
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Watson 90o |
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La fundoplicature est associée aux complications postopératoires suivantes:
- des ballonnements chez 15 à 20% des patients [33]
- une dysphagie
- des éructations.
Thérapie endoluminale
Les traitements endoscopiques actuellement disponibles comprennent:[21][12]
- l'augmentation du sphincter magnétique (dispositif LINX): a démontré une amélioration du pH œsophagien, une diminution du besoin d'IPP et une amélioration significative de la qualité de vie trois ans après la procédure.
- la fundoplicature transorale sans incision (dispositif EsophyX): aurait une efficacité comparable à la fundoplicature de Nissen.[12][34]
Les contre-indications relatives [35]
- l'oesophagite de grade II ou plus (Los Angeles C et D)
- l'hernie hiatale > 2 cm
- l'œsophage de Barrett.
L'efficacité à long terme de ces interventions n'est pas bien connue.
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le traitement initial d'inhibiteurs de la pompe à proton doit être réévalué après 4-8 semaines. Certains patients n’auront pas besoin d’une thérapie à long terme continue, mais la plupart auront besoin d’une forme de thérapie de maintien.
Après la fundoplicature, le patient est mis sur une diète molle pendant 3 semaines et prend des anti-émétique régulièrement pour prévenir les efforts. Au premier suivi à 1 mois, une gorgée barytée peut être effectuée pour exclure une dysphagie. En présence de symptômes récurrents, une pH-métrie et une manométrie peuvent être effectuées. Si une dysphagie persiste 3 mois après l'opération, une OGD est indiquée.[36]
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Les complications possibles du reflux gastro-œsophagien sont les suivantes:[37]
- l'oesophagite érosive
- les sténoses œsophagiennes
- l'œsophage de Barrett
- les carcinomes œsophagiens
- l'anémie
- la perte de poids
- l'ulcère œsophagien.
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Avec le temps, environ 30% des patients présentant initialement un reflux non érosif développeront un reflux érosif. Jusqu'à 22% des patients passeront d'un reflux érosif léger à sévère et jusqu'à 13% développeront un œsophage de Barrett.[38] Sans traitement, 20% des cas développeront un rétrécissement de l'œsophage et de la dysphagie. La majorité des cas (70-80% des patients avec reflux non érosif et 60% des patients avec reflux érosif) sont soulagés par les changements des habitudes de vie et la médication.[39] Environ 60% des patients avec reflux non érosif auront une recrudescence des symptômes à l'arrêt des médicaments et certains devront prendre des médicaments de façon chronique.[40]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Les mesures de prévention du RGO sont les suivantes: [41]
- éviter les aliments exacerbant les symptômes
- la perte de poids
- cesser de fumer
- manger des petits repas plus souvent
- éviter de se coucher dans les 3 heures suivant un repas
- soulever la tête du lit de 4 à 8 pouces en plaçant des livres ou des blocs de bois sous les pieds du lit.
Notes
- ↑ Le pyrosis est défini comme une sensation de brûlure rétrosternale ou un inconfort qui peut irradier dans le cou et qui survient généralement après l'ingestion de repas ou en position allongée.
- ↑ La régurgitation est une migration rétrograde du contenu gastrique acide dans la bouche ou dans l'hypopharynx
Références
- Cet article a été créé en partie ou en totalité le 2021/03/27 à partir de Chirurgie (application), créée par Dre Hélène Milot, Dr Olivier Mailloux et collaborateurs et partagé sous la licence CC-BY-SA 4.0 international
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/01/26 à partir de Gastroesophageal Reflux Disease (StatPearls / Gastroesophageal Reflux Disease (2020/11/19)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28722967 (livre).
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- ↑ (en) « Chirurgie », sur App Store (consulté le 27 mars 2021)
- ↑ Ronnie Fass et Rosita Frazier, « The role of dexlansoprazole modified-release in the management of gastroesophageal reflux disease », Therapeutic Advances in Gastroenterology, vol. 10, no 2, , p. 243–251 (ISSN 1756-283X, PMID 28203282, Central PMCID 5298478, DOI 10.1177/1756283X16681701, lire en ligne)
- ↑ 4,0 et 4,1 Ronnie Fass et Joshua J. Ofman, « Gastroesophageal reflux disease--should we adopt a new conceptual framework? », The American Journal of Gastroenterology, vol. 97, no 8, , p. 1901–1909 (ISSN 0002-9270, PMID 12190152, DOI 10.1111/j.1572-0241.2002.05912.x, lire en ligne)
- ↑ Ronnie Fass, « Erosive esophagitis and nonerosive reflux disease (NERD): comparison of epidemiologic, physiologic, and therapeutic characteristics », Journal of Clinical Gastroenterology, vol. 41, no 2, , p. 131–137 (ISSN 0192-0790, PMID 17245209, DOI 10.1097/01.mcg.0000225631.07039.6d, lire en ligne)
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