Polyarthrite rhumatoïde (programme d'exercices)

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Polyarthrite rhumatoïde (programme d'exercices) (PAR)
Programme d'exercices

Main d'un patient atteint de PAR
Programme d'exercices
Système Articulaire
Indications
Polyarthrite rhumatoïde
Contre-indications relatives PAR
Complications
Chute, Hypotension orthostatique, Courbatures, Fatigue (symptôme), Arthralgie (symptôme)
Informations
Terme anglais Rheumatoid arthritis
Wikidata ID Q187255
Spécialités Kinésiologie, Rhumatologie, Gériatrie

Cette page concerne la prescription d'activité physique pour les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PAR).

Contexte

La PAR est une maladie auto-immune irréversible qui est caractérisée par un état inflammatoire systémique chronique qui s'attaque à la membrane synoviale des articulations. Il s'agit la forme la plus commune d'arthrite inflammatoire.

En 2015, environ 1% de la population canadienne et mondiale était atteinte de cette maladie, plus particulièrement les femmes en âge avancé[1][2]. La prévalence de la PAR étant en constante augmentation, elle entraîne des coûts importants au système de santé et invalide de plus en plus de patients[3]. Les symptômes les plus souvent associés à la PAR sont la douleur, l'oedème, la rougeur et la rigidité des articulations[4]. Les mains, les pieds et les genoux sont habituellement les articulations les plus touchées et ce, de manière symétrique. Outre les symptômes articulaires, cet état inflammatoire systémique est souvent accompagné de grandes fatigues, de cachexie et de dysfonction endothéliale, augmentant les risques de développer une maladie cardiovasculaire de manière considérable dans cette population[5].

Bien qu'elle fût proscrite par les rhumatologues durant de nombreuses années, la pratique d'activité physique est maintenant connue comme étant sécuritaire et bénéfique pour cette population[6]. Les données probantes en faveur de cette intervention non pharmacologique étant en grande augmentation, il s'agit maintenant d'une partie du traitement proposé par les différentes lignes directrices pour la gestion de cette maladie[7][8].

Indications

L'activité physique est indiquée pour tous les patients atteints de PAR, peu importe la sévérité de la maladie[9].

Il faudra toutefois s'assurer que la pratique est adaptée aux capacités physiques du patient, en tenant compte des possibles limitations musculosquelettiques et cardiovasculaires pouvant être présentes chez ces patients [10][11].

Contre-indications

Absolue

Il n'y a pas de contre-indication absolue spécifique à la PAR pour la pratique d'activité physique. Cependant, en raison de la plus grande prévalence de maladies cardiovasculaires dans cette population[12], il faut s'assurer qu'il n'y a pas de contre-indications en lien avec une pathologie sous-jacente avant de débuter la pratique d'exercice.

Relative

Les périodes de poussée inflammatoire sont souvent accompagnées de grandes douleurs articulaires, de fièvre et de fatigue : la pratique d'activité d'intensité modérée à élevée doit être évitée. Il est toutefois recommandé de continuer à prendre part à des activités physiques de faible intensité et de poursuivre les exercices de mobilité sous le seuil de la douleur[13][14].

Prescription recommandée

Bien que cela ne soit pas obligatoire, il est recommandé d'obtenir une épreuve d'effort avant de débuter un programme d'exercice afin de maximiser la sécurité des patients. En effet, en raison du risque grandement augmenté de maladies cardiovasculaires et de la grande prévalence de sédentarité dans cette population, l'épreuve d'effort pourra permettre de déterminer des cibles d'entraînement plus adéquates et sécuritaires[13][15][12][16].

La prescription d'exercices auprès des individus atteints de PAR est relativement similaire à celle recommandée pour la population adulte générale. Le type d'activité choisi sera cependant plus important pour cette clientèle avec des limitations musculosquelettiques plus importantes. La progression du volume d'activité physique devra également prendre en considération l'avancement de la maladie, l'état des articulations ainsi que le niveau de fatigue des patients.

Cette prescription propose des cibles d'activité physique à atteindre, mais il est également important de garder en tête que les comportements sédentaires devraient aussi être réduits au maximum afin de réduire l'effet pro-inflammatoire de ceux-ci et leur impact sur différents paramètres influençant l'expression de la PAR, notamment l'obésité et le diabète[17][5].

Prescription d'activité physique selon le modèle FITT[11]
Modalité Fréquence Intensité Temps Type
Aérobie
  • 3-5 jours/semaine
  • Cumuler 150 min/semaine à intensité modérée ou 75 min/semaine à intensité élevée ou toute combinaison équivalente par période de plus de 10 min.
  • Activités impliquant un stress articulaire faible, comme la marche, le vélo ou les sports aquatiques.
  • Varier les types d'activité afin de limiter les risques de surutilisation des articulations.
Musculation
  • 2-3 jours/semaine
  • 60%-80% 1-RM. L'intensité initiale devrait être plus faible pour les individus qui débutent l'entraînement en résistance (50%-60% 1-RM)[note 3]
  • Groupes musculaires principaux. 1-3 séries de 8-12 répétitions.
  • Favoriser la sollicitation des muscles agonistes-antagonistes pour améliorer la stabilité articulaire [18]
  • Les machines, poids libres, bandes élastiques et le poids du corps sont des modalités équivalentes pour la majorité des patients atteints d'arthrite rhumatoïde. La préhension des poids libres peut être limitée pour certains individus.
  • Les exercices de renforcement spécifique des mains peuvent s'avérer efficaces, même chez les patients ayant des déformations articulaires[19]
Flexibilité
  • Tous les jours
  • Bouger en pleine amplitude de mouvement jusqu'au point d'une sensation de léger étirement, sans douleur. Progresser l'amplitude des mouvements uniquement lorsqu'il n'y a pas ou très peu de douleur articulaire.
  • Étirements dynamiques: jusqu'à 10 répétitions
  • Étirements statiques: Maintenir l'étirement 10-30s 2 à 4 fois.
  • Faire une combinaison d'étirements actifs et passifs des articulations principales. Mettre l'accent sur les articulations plus affectées par la maladie.


Exécution

Toute séance d'activité physique devrait débuter par un échauffement long et progressif afin de préparer le système cardiovasculaire à l'effort et de minimiser les risques de douleurs articulaires. L'échauffement devrait être d'une durée d'au moins 5 à 10 minutes, impliquer une certaine sollication cardiovasculaire qui sera réalisé à faible intensité (EPE 1-2/10) et inclure quelques exercices de mobilisation légère[13][11][6]. Il serait ainsi possible de recommander aux patients atteints de PAR de débuter leurs séances d'exercices par quelques mobilisations des chevilles, suivies d'une marche légère de 5 à 10 minutes, par exemple. Cela permettra notamment [11]:

  • d'augmenter la température des muscles (favorisera une bonne dissociation de l'oxygène)
  • de favoriser une vasodilatation qui diminuera les résistances périphériques
  • d'augmenter progressivement le débit cardiaque avant l'effort.

Une période de retour au calme d'au moins 5 minutes devrait également être réalisée afin de réduire les risques de douleurs après l'activité. Cela permet également minimiser les risques de malaises post-effort, notamment les chutes de pressions[13][11].

Une paire de souliers de sports permettant une bonne absorption des impacts est également fortement recommandé pour les patients atteints de PAR. Cela permet de minimiser les risques de douleurs et d'inconforts qui pourraient être exacerbés par la pratique d'une activité impliquant une mise en charge[14][11].

Lors de la réalisation d'exercices de renforcement musculaire, tout comme dans les activités du quotidien, la manoeuvre de Valsalva devrait être évitée en tout temps. En effet, les individus atteints de PAR sont plus à risque d'avoir des désordres du système nerveux autonome, diminuant ainsi leur variabilité cardiaque et l'adaptation aux changements rapides d'exigences hémodynamiques. La manoeuvre de Valsava devient alors un comportement pouvant augmenter le risque d'hypotension orthostatique et d'arythmies[20].

Les séances d'activité physique devraient être pratiquées lors des périodes où les patients ont un bon niveau d'énergie et lorsque la douleur articulaire est au plus faible[11][14].

Si l'exercice est mal toléré, le fractionnement des séances en petites périodes d'activité physique est à privilégier. Cela permet habituellement aux individus atteints de PAR de cumuler un plus grand volume, tout en minimisant l'exacerbation des douleurs[14]. En fractionnant les séances d'exercice, cela permet également de briser les longues périodes de temps sédentaire.

Complications

Il est important de garder en tête que la pratique d'activité physique peut occasionner une augmentation des arthralgies et de la fatigue temporairement chez cette clientèle, principalement lors de l'initiation d'un nouveau programme d'entraînement. L'ACSM recommande d'informer les patients que la pratique d'activité physique est inconfortable chez 85% des patients atteints de PAR et que des courbatures risquent d'être présentes à la suite des premières séances[11].

Il est également important de garder en tête que les individus atteints de PAR présentent souvent un état de cachexie rhumatoïde, une instabilité articulaire, un mode de vie très sédentaire ainsi qu'un risque augmenté d'hypotension orthostatique. Le risque de chute qui en découle devra donc être pris en compte afin d'éviter cette complication pouvant survenir durant la pratique d'activité physique[21][22].

La pratique d'activité physique, peu importe l'intensité, est sécuritaire et n'augmente pas les dommages aux articulations[9][23][6].

Suivi

Hémodynamie

Lors de la pratique d'activité physique, il est toujours approprié de valider la réponse hémodynamique des patients en suivant notamment:

  • la fréquence cardiaque
  • la tension artérielle
  • la saturation (lorsque pertinent).

Douleur et niveaux d'énergie

Les paramètres les plus importants à suivre pendant et entre les séances sont la perception de l'effort, la présence de douleurs et le niveau de fatigue pour adapter la durée et l'intensité des séances[14][9]. En effet, les niveaux d'énergie et les symptômes des patients étant variables d'une séance à l'autre, la pratique d'activité physique dans cette population doit être fréquemment révisée et adaptée afin de respecter les différentes limitations des patients. La perception de l'effort devient donc un bon outil pour quantifier l'intensité des participants en période de fatigue plus importante.

Progression

Le suivi de la récupération de la dernière séance est très important, puisque cette récupération modulera la progression ou la régression du programme. Une séance ayant causé beaucoup de courbatures et une augmentation des douleurs articulaires plus de deux heures après devrait être revue à la baisse, autant pour le volume que pour l'intensité[11]. Au contraire, si la récupération d'une séance se déroule bien, il est possible de progresser la prochaine séance en s'assurant de respecter deux principes importants: progresser la durée avant l'intensité et ne pas ajouter plus de 10% de volume par semaine[14].

Finalement, la motivation des patients et leur attitude face à la pratique d'activité physique devrait être régulièrement suivis lors de l'encadrement de patients atteints de PAR afin d'adresser les différentes barrières à la pratique et maximiser l'adhérence au traitement[13].

Bénéfices anticipés

Une pratique régulière d'activité physique est grandement encouragée auprès des patients atteints de PAR[12]. L'activité physique, par ses différents mécanismes, permet d'adresser plusieurs conditions et comorbidités souvent reliées à la PAR.

État inflammatoire

Au niveau de l'état inflammatoire systémique, la pratique d'activité physique permet de diminuer l'expression de différents marqueurs inflammatoires impliqués dans la maladie. L'activité physique, pratiquée de manière régulière, peut permettre une réduction de la survenue des poussées inflammatoires et un meilleur contrôle des symptômes chez les patients en agissant, entre autres, sur l'expression de la protéine C-réactive et l'Interleukine-6[24][25].

L'activité physique permet de modifier la composition corporelle. Cette amélioration de la composition corporelle peut être possible et présente même sans la présence d'une perte de poids.[26] Il s'agit d'un effet bénéfique de l'activité physique qui permet une réduction de la taille des adipocytes, de la dysfonction du tissus adipeux et de la graisse viscérale, entraînant donc une diminution de l'état inflammatoire des patients atteints de PAR. Cette réduction de l'inflammation serait notamment associée à l'amélioration des symptômes chez les patients et à une réduction de l'activité de la maladie[27].

Fonction endothéliale

La pratique d'activité physique permet d'améliorer la fonction endothéliale des vaisseaux sanguins et permet de réduire la progression de différentes maladies cardiovasculaires comme la MCAS et les AVC[28]. Ce bénéfice de l'activité physique est très important chez cette clientèle, puisque les patients atteints de PAR ont près de 50% plus de risque de développer une maladie cardiovasculaire que la population générale[15]. L'activité physique permet également de contrôler plusieurs autres facteurs de risques concomitant de la PAR et de la maladie cardiovasculaire, comme le diabète, l'hypertension artérielle et l'obésité[29][5].

Santé articulaire

La pratique d'activité physique procure des bienfaits au niveau des articulations elles-mêmes. En effet, l'activité physique permet de renforcer les muscles, les tendons et les ligaments autour des articulations, ce qui permet une meilleure stabilité articulaire au quotidien et une meilleure gestion du stress mécanique pouvant y être imposé [30]. Le mouvement permet également d'améliorer la sécrétion et la circulation de liquide synovial dans l'articulation ainsi que la vascularisation du cartilage articulaire, mécanismes associés à une protection de l'intégrité structurelle de celles-ci[31]. L'activité physique permet également de maintenir une meilleure amplitude articulaire aux articulations touchées[9].

Maintien de la masse maigre

La pratique d'activité physique, particulièrement les activités permettant une mise en charge et le renforcement musculaire, favorise le maintien de la densité osseuse et de la masse musculaire[32][33]. La cachexie rhumatoïde induite par l'état inflammatoire est une cause importante de perte de qualité de vie dans cette population et elle est souvent accompagnée d'un état d'obésité ostéosarcopénique[34][35]. Il devient alors très pertinent d'introduire des exercices visant le renforcement musculaire pour contrer ces problématiques et préserver la masse maigre chez ces patients[11].

Santé psychologique

Au niveau de la santé psychologique, il est connu que la population atteinte de PAR rapporterait plus d'anxiété et de dépression que la population générale. En fait, la dépression serait une comorbidité rapportée chez plus d'un patient sur trois[36]. Il est maintenant bien démontré que la pratique d'activité physique permet une amélioration des symptômes anxio-dépressif auprès de cette population et contribuerait à une amélioration de leur qualité de vie[37][38].

Bénéfices généraux

Finalement, les multiples bénéfices nommés ci-haut peuvent se traduire par une réduction des hospitalisations de toutes causes et une réduction de la durée des hospitalisations chez les patients atteints de PAR[39]. Ces différents bénéfices, en agissant sur des paramètres physiques, physiologiques et psychologiques, induits par la pratique d'activité physique permettrait, globalement, d'améliorer la qualité de vie, la capacité physique, les douleurs et la perception de la fatigue dans cette population de manière sécuritaire [11][9][39].

Notes

  1. Vo2r: Consommation d'oxygène de réserve (Vo2max - Vo2 repos)
  2. FCr: Fréquence cardiaque de réserve (FCmax - FC repos)
  3. 1-RM: Répétition maximale

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