« Pneumothorax » : différence entre les versions
(recopie des sections jusqu'à DXD de Pneumothorax spontané) |
(recopie des sections de Tx à la fin de Pneumothorax spontané) |
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Procédures et situations médicales mettant à risque de '''pneumothorax iatrogène''' <ref name=":0" />: | Procédures et situations médicales mettant à risque de '''pneumothorax iatrogène''' <ref name=":0" />: | ||
*Insertion sous-clavière d'un cathéter veineux central<ref name=":53">{{Citation d'un article|prénom1=Lisa|nom1=Shieh|prénom2=Minjoung|nom2=Go|prénom3=Daniel|nom3=Gessner|prénom4=Jonathan H.|nom4=Chen|titre=Improving and sustaining a reduction in iatrogenic pneumothorax through a multifaceted quality-improvement approach|périodique=Journal of Hospital Medicine|volume=10|numéro=9|date=2015-09|issn=1553-5606|pmid=26041246|pmcid=5548000|doi=10.1002/jhm.2388|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26041246/|consulté le=2020-12-27|pages=599–607}}</ref><ref name=": | *Insertion sous-clavière d'un cathéter veineux central<ref name=":53">{{Citation d'un article|prénom1=Lisa|nom1=Shieh|prénom2=Minjoung|nom2=Go|prénom3=Daniel|nom3=Gessner|prénom4=Jonathan H.|nom4=Chen|titre=Improving and sustaining a reduction in iatrogenic pneumothorax through a multifaceted quality-improvement approach|périodique=Journal of Hospital Medicine|volume=10|numéro=9|date=2015-09|issn=1553-5606|pmid=26041246|pmcid=5548000|doi=10.1002/jhm.2388|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26041246/|consulté le=2020-12-27|pages=599–607}}</ref><ref name=":22" /> | ||
**particulièrement si la procédure se fait sans l'utilisation d'ultrasons (c'est-à-dire «aveuglément») en utilisant des repères<ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Michael J.|nom1=Kilbourne|prénom2=Grant V.|nom2=Bochicchio|prénom3=Thomas|nom3=Scalea|prénom4=Yan|nom4=Xiao|titre=Avoiding common technical errors in subclavian central venous catheter placement|périodique=Journal of the American College of Surgeons|volume=208|numéro=1|date=2009-01|issn=1879-1190|pmid=19228511|doi=10.1016/j.jamcollsurg.2008.09.025|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19228511/|consulté le=2020-12-27|pages=104–109}}</ref> | **particulièrement si la procédure se fait sans l'utilisation d'ultrasons (c'est-à-dire «aveuglément») en utilisant des repères<ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Michael J.|nom1=Kilbourne|prénom2=Grant V.|nom2=Bochicchio|prénom3=Thomas|nom3=Scalea|prénom4=Yan|nom4=Xiao|titre=Avoiding common technical errors in subclavian central venous catheter placement|périodique=Journal of the American College of Surgeons|volume=208|numéro=1|date=2009-01|issn=1879-1190|pmid=19228511|doi=10.1016/j.jamcollsurg.2008.09.025|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19228511/|consulté le=2020-12-27|pages=104–109}}</ref> | ||
**six erreurs techniques courantes au cours de cette procédure peuvent entraîner un pneumothorax<ref name=":7" />: | **six erreurs techniques courantes au cours de cette procédure peuvent entraîner un pneumothorax<ref name=":7" />: | ||
Ligne 122 : | Ligne 122 : | ||
*Bloc nerveux intercostal | *Bloc nerveux intercostal | ||
*Ventilation à pression positive | *Ventilation à pression positive | ||
*Patient en situation de traumatisme instable ou de code<ref name=":53" /><ref name=": | *Patient en situation de traumatisme instable ou de code<ref name=":53" /><ref name=":22" /> | ||
**plus susceptible de subir une intervention invasive | **plus susceptible de subir une intervention invasive | ||
**associé à un accès limité aux sites jugulaires internes lorsqu'un site veineux non fémoral est souhaité: entraîne un risque élevé de pneumothorax iatrogène | **associé à un accès limité aux sites jugulaires internes lorsqu'un site veineux non fémoral est souhaité: entraîne un risque élevé de pneumothorax iatrogène | ||
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*Hémothorax | *Hémothorax | ||
*Épanchement pleural | *Épanchement pleural | ||
*Pleurésie<ref name=":04" /> | *Pleurésie<ref name=":04">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Jafet A.|nom1=Ojeda Rodriguez|prénom2=John E.|nom2=Hipskind|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=30252313|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK526057/|consulté le=2020-12-27}}</ref> | ||
== Traitement == | == Traitement == | ||
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Traitement}}La prise en charge dépend du scénario clinique.<ref name=":0" /> Il faut d'abord déterminer si le patient est stable ou instable.<ref name=":12">{{Citation d'un article|prénom1=Keegan|nom1=Tupchong|titre=Update: Is Needle Aspiration Better Than Chest Tube Placement for the Management of Primary Spontaneous Pneumothorax?|périodique=Annals of Emergency Medicine|volume=72|numéro=1|date=07 2018|issn=1097-6760|pmid=29615265|doi=10.1016/j.annemergmed.2018.02.025|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29615265/|consulté le=2020-12-27|pages=e1–e2}}</ref> Le traitement a priorité sur l'imagerie. | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Traitement}}La prise en charge dépend du scénario clinique.<ref name=":0" /> Il faut d'abord déterminer si le patient est stable ou instable.<ref name=":12">{{Citation d'un article|prénom1=Keegan|nom1=Tupchong|titre=Update: Is Needle Aspiration Better Than Chest Tube Placement for the Management of Primary Spontaneous Pneumothorax?|périodique=Annals of Emergency Medicine|volume=72|numéro=1|date=07 2018|issn=1097-6760|pmid=29615265|doi=10.1016/j.annemergmed.2018.02.025|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29615265/|consulté le=2020-12-27|pages=e1–e2}}</ref> Le traitement a priorité sur l'imagerie. | ||
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** en augmentant la fraction de concentration d'oxygène inspirée, l'azote de l'air atmosphérique est déplacé | ** en augmentant la fraction de concentration d'oxygène inspirée, l'azote de l'air atmosphérique est déplacé | ||
*** ce qui modifie le gradient de pression entre l'air dans l'espace pleural et les capillaires | *** ce qui modifie le gradient de pression entre l'air dans l'espace pleural et les capillaires | ||
**l'oxygène augmente le taux d'absorption du gaz de la cavité pleurale jusqu'à quatre fois (par rapport à l'absorption de 1% à 2% du volume par jour sans oxygène)<ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=Jost|nom1=Schnell|prénom2=Meinrad|nom2=Beer|prénom3=Stephan|nom3=Eggeling|prénom4=Wolfgang|nom4=Gesierich|titre=Management of Spontaneous Pneumothorax and Post-Interventional Pneumothorax: German S3 Guideline|périodique=Respiration; International Review of Thoracic Diseases|volume=97|numéro=4|date=2019|issn=1423-0356|pmid=30041191|doi=10.1159/000490179|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30041191/|consulté le=2020-12-28|pages=370–402}}</ref><ref name=":92">{{Citation d'un article|prénom1=Amy|nom1=Wong|prénom2=Elena|nom2=Galiabovitch|prénom3=Krishna|nom3=Bhagwat|titre=Management of primary spontaneous pneumothorax: a review|périodique=ANZ journal of surgery|volume=89|numéro=4|date=04 2019|issn=1445-2197|pmid=29974615|doi=10.1111/ans.14713|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29974615/|consulté le=2020-12-28|pages=303–308}}</ref><ref name=":10">{{Citation d'un article|prénom1=Conceição|nom1=Santos|prénom2=Saurabh|nom2=Gupta|prénom3=Melissa|nom3=Baraket|prénom4=Peter J.|nom4=Collett|titre=Outcomes of an initiative to improve inpatient safety of small bore thoracostomy tube insertion|périodique=Internal Medicine Journal|volume=49|numéro=5|date=05 2019|issn=1445-5994|pmid=30230151|pmcid=6851751|doi=10.1111/imj.14110|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30230151/|consulté le=2020-12-28|pages=644–649}}</ref><ref name=":03">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=John|nom1=Costumbrado|prénom2=Sassan|nom2=Ghassemzadeh|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=29083723|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK459302/|consulté le=2020-12-28}}</ref> | |||
* '''décompression à l'aiguille''' | * '''décompression à l'aiguille''' | ||
** avec un angiocathéter de calibre 14 à 16 et de 4,5 cm de longueur | ** avec un angiocathéter de calibre 14 à 16 et de 4,5 cm de longueur | ||
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***Position de Monaldi | ***Position de Monaldi | ||
****dans le deuxième ou le troisième espace intercostal de la ligne médio-claviculaire | ****dans le deuxième ou le troisième espace intercostal de la ligne médio-claviculaire | ||
** la taille du tube de thoracotomie varie généralement en fonction de | ** la taille du tube de thoracotomie (16F à 22F<ref name=":03" />) varie généralement en fonction de | ||
*** la taille et le poids du patient | *** la taille et le poids du patient | ||
*** l'existence ou non d'un hémothorax associé | *** l'existence ou non d'un hémothorax associé | ||
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=== Traitement d'un pneumothorax spontané primaire === | === Traitement d'un pneumothorax spontané primaire === | ||
Pour un petit pneumothorax spontané primaire '''asymptomatique''' (profondeur généralement inférieure à 2 cm) <ref name=":0" />: | Initier 100% d'oxygène via un masque sans recycleur et une surveillance cardiopulmonaire continue.<ref name=":8" /><ref name=":92" /><ref name=":10" /><ref name=":03" /> | ||
Pour un premier épisode de petit pneumothorax spontané primaire '''asymptomatique''' (profondeur généralement inférieure à 2 cm) <ref name=":0" />: | |||
* retour à la maison sans traitement | * retour à la maison sans traitement | ||
** Si une radiographie thoracique répétée montre des signes d'un pneumothorax stable et que le patient a accès à un suivi adéquat, le patient peut être renvoyé avec des précautions de retour strictes <u>pour un nouveau contrôle de 24 heures</u> <ref name=":03" /> | |||
* suivi en ambulatoire après 2 à 4 semaines | * suivi en ambulatoire après 2 à 4 semaines | ||
Pour un | Pour un premier épisode de pneumothorax spontané primaire '''symptomatique''' (ou si la profondeur est supérieure à 2 cm) <ref name=":0" />: | ||
* décompression à l'aiguille | * décompression à l'aiguille | ||
* après l'aspiration; | * après l'aspiration; | ||
** si le patient s'améliore et que la profondeur résiduelle est inférieure à 2 cm, le patient est retourné à la maison | ** si le patient s'améliore et que la profondeur résiduelle est inférieure à 2 cm, le patient est retourné à la maison | ||
** sinon, un drainage pleural par tube de thoracostomie est effectué | ** sinon, un drainage pleural par tube de thoracostomie est effectué | ||
Pour les patients atteints de pneumothorax spontané primaire '''récidivant''', la prise en charge consiste en<ref name=":03" />: | |||
* admission du patient | |||
* drainage pleural par tube de thoracostomie | |||
** en tant que pont vers une chirurgie VATS | |||
*** Si un patient ne souhaite pas subir de VATS, est un mauvais candidat à la chirurgie ou qui est pris en charge dans un établissement où la VATS n'est pas facilement disponible, une pleurodèse chimique peut être réalisée | |||
=== Traitement d'un pneumothorax spontané secondaire === | === Traitement d'un pneumothorax spontané secondaire === | ||
Initier 100% d'oxygène via un masque sans recycleur et une surveillance cardiopulmonaire continue.<ref name=":8" /><ref name=":92" /><ref name=":10" /><ref name=":03" /> | |||
Aussi refaire une radiographie thoracique.<ref name=":03" /> | |||
Pour un pneumothorax spontané secondaire de taille / profondeur '''inférieure à 1 cm''' et qu'il n'y a pas de dyspnée <ref name=":0" />: | Pour un pneumothorax spontané secondaire de taille / profondeur '''inférieure à 1 cm''' et qu'il n'y a pas de dyspnée <ref name=":0" />: | ||
* admission du patient | * admission du patient | ||
* observation pendant 24 heures | * observation pendant 24 heures | ||
Pour un pneumothorax spontané secondaire de taille / profondeur '''comprise entre 1 et 2 cm <ref name=":0" />''': | Pour un pneumothorax spontané secondaire de taille / profondeur '''comprise entre 1 et 2 cm <ref name=":0" />''': | ||
Ligne 322 : | Ligne 334 : | ||
** Si la profondeur après l'aspiration à l'aiguille est de plus de 2 cm: | ** Si la profondeur après l'aspiration à l'aiguille est de plus de 2 cm: | ||
*** drainage pleural par tube de thoracostomie | *** drainage pleural par tube de thoracostomie | ||
Pour un pneumothorax spontané secondaire de taille / profondeur de '''plus de 2 cm''' ou de dyspnée importante <ref name=":0" />: | Pour un pneumothorax spontané secondaire de taille / profondeur de '''plus de 2 cm''' ou de dyspnée importante (ou pneumothorax bilatéral<ref name=":03" />) <ref name=":0" />: | ||
* drainage pleural par tube de thoracostomie | * drainage pleural par tube de thoracostomie | ||
* aiguillage vers un spécialiste thoracique<ref name=":03" /> | |||
** mais pas tant que le patient n'est pas stabilisé avec un drain thoracique<ref name=":03" /> | |||
=== Traitement d'un pneumothorax traumatique === | === Traitement d'un pneumothorax traumatique === | ||
Ligne 334 : | Ligne 348 : | ||
=== Traitement d'un pneumothorax iatrogène? === | === Traitement d'un pneumothorax iatrogène? === | ||
... | ... | ||
=== Traitement d'un pneumothorax sous tension? === | |||
Les patients cliniquement instables présentant des symptômes sévères ou des symptômes évocateurs d'un pneumothorax sous tension peuvent être traités par décompression d'urgence à l'aiguille comme pont vers la mise en place de la thoracostomie.<ref name=":8" /><ref name=":92" /><ref name=":10" /><ref name=":03" /> | |||
=== Intervention chirurgicale === | === Intervention chirurgicale === | ||
Indications de l'intervention chirurgicale <u>(VATS vs thoracotomie)</u> <ref name=":0" />: | Il existe deux types d'approche chirurgicale pour le pneumothorax lorsqu'indiqué: la chirurgie thoracoscopique vidéo-assistée (VATS) ou la thoracotomie. La VATS est moins invasive que la thoracotomie et s'est avéré être une mesure efficace dans le traitement et la prévention de la récidive spontanée de pneumothorax.<ref name=":03" /> | ||
Indications de l'intervention chirurgicale <u>(</u>VATS vs thoracotomie<u>)</u> <ref name=":0" />: | |||
*Fuite d'air continue pendant plus de sept jours | *Fuite d'air continue pendant plus de sept jours | ||
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*Patients atteints du SIDA<ref name=":0" /> | *Patients atteints du SIDA<ref name=":0" /> | ||
La | La chirurgie consiste en une bullectomie, une pleurectomie et une pleurodèse.<ref name=":03" /> La pleurodèse sert à occlure l'espace pleural. Il existe deux types de pleurodèse <ref name=":0" />: | ||
* Pleurodèse mécanique <u>( with bleb/bullectomy ? )</u> | * Pleurodèse mécanique <u>( with bleb/bullectomy ? )</u> | ||
** une abrasion de gaze sèche<ref name=":03" /> | |||
** diminue le taux de récidive du pneumothorax à <5% | ** diminue le taux de récidive du pneumothorax à <5% | ||
** options: | ** options: | ||
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*** utilisation d'un tampon abrasif ou d'une gaze sèche | *** utilisation d'un tampon abrasif ou d'une gaze sèche | ||
* Pleurodèse chimique | * Pleurodèse chimique | ||
** introduction d'irritants via le tube de thoracostomie<ref name=":03" /> | |||
*** les processus inflammatoires associés à la pleurodèse chimique conduisent à la formation d'adhérences pleurales qui oblitèrent efficacement l'espace pleural<ref name=":03" /> | |||
** chez les patients qui peuvent ne pas tolérer la pleurodèse mécanique | ** chez les patients qui peuvent ne pas tolérer la pleurodèse mécanique | ||
** options (irritants de la muqueuse pleurale pouvant être utilisés): | ** options (irritants de la muqueuse pleurale pouvant être utilisés): | ||
*** talc | *** talc | ||
*** | *** tétracyclines | ||
*** doxycycline | **** doxycycline | ||
*** minocycline | **** minocycline | ||
== Suivi == | == Suivi == |
Version du 28 décembre 2020 à 19:52
Classe de maladie | |
Un important pneumothorax primaire droit, la flèche montre le poumon collabé | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Tachycardie , Tirage , Tachypnée , Emphysème sous-cutané, Diminution du murmure vésiculaire unilatérale, Diminution des vibrations vocales unilatérale, Tympanisme thoracique, Diminution de l’amplitude thoracique ipsilatérale, Augmentation du volume thoracique ipsilatéral, Déviation de la trachée du côté ipsilatéral, ... [+] |
Symptômes |
Dyspnée , Douleur à l'épaule, Douleur thoracique , Toux , Douleur pleurétique , Asymptomatique |
Étiologies |
Maladie pulmonaire obstructive chronique, Cause idiopathique, Néoplasie pulmonaire, Endométriose, Fibrose kystique, Fistule bronchopulmonaire, Ventilation à pression positive, Biopsie pulmonaire à l'aiguille, Cathétérisme veineux central, Perforation oesophagienne, ... [+] |
Informations | |
Wikidata ID | Q203601 |
Spécialités | Pneumologie, chirurgie générale, chirurgie thoracique |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Un pneumothorax est défini comme une accumulation d'air à l'extérieur du poumon mais à l'intérieur de la cavité pleurale.[1]
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Le pneumothorax spontané primaire survient principalement entre 20 et 30 ans. Son incidence aux États-Unis est de 7 pour 100 000 hommes et de 1 pour 100 000 femmes par an [2]. La majorité des récidives surviennent au cours de la première année et l'incidence de celles-ci varie largement de 25% à 50%. Le taux de récidive est le plus élevé au cours des 30 premiers jours. [1]
Le pneumothorax spontané secondaire est plus observé chez les patients âgés de 60 à 65 ans. Son incidence est de 6,3 pour 1000 000 hommes et 2 pour 100 000 femmes. Le ratio homme / femme est de 3:1.[1]
L'incidence du pneumothorax iatrogène est de 5 pour 10000 admissions à l'hôpital.[1] Il survient plus fréquemment que le pneumothorax spontané[1], et son incidence est directement proportionnelle au nombre de procédures invasives effectuées[3].
L'incidence du pneumothorax sous tension est difficile à déterminer car un tiers des cas dans les centres de traumatologie présentaient des thoracostomies à l'aiguille de décompression avant d'arriver à l'hôpital, et tous n'étaient pas atteints de pneumothorax sous tension.[1]
Pneumomediastinum has an incidence of 1 case per 10,000 admissions in the hospital.[1]
Étiologies
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Il existe deux types de pneumothorax: traumatique et atraumatique. Les deux sous-types de pneumothorax atraumatique sont primaires et secondaires.[1] Le pneumothorax spontané primaire (PSP) survient lorsque le patient n'a pas d'antécédents de maladie pulmonaire sous-jacente, tandis que le pneumothorax spontané secondaire (SSP) est associé à des antécédents de maladie pulmonaire sous-jacente.[4][5]
Un pneumothorax traumatique peut être le résultat d'un traumatisme contondant ou pénétrant.[1]
Il existe aussi un autre type de pneumothorax: le pneumothorax iatrogène, qui survient en raison d'une complication d'une procédure médicale ou chirurgicale. Toute intervention à proximité de l'abdomen, en particulier du thorax, peut provoquer un pneumothorax iatrogène (source?). Toutefois, la principale cause de pneumothorax iatrogène est la biopsie pulmonaire à l'aiguille (transthoracique et transbronchique), et la deuxième cause principale est le cathétérisme veineux central, puis la ventilation à pression positive peut aussi être une case de pneumothorax iatrogène.[1][6]
En résumé, il est possible de classifier les pneumothorax selon leur étiologie:
- Spontané
- Primaire
- Absence de maladie pulmonaire sous-jacente
- Secondaire
- Présence d'une maladie pulmonaire sous-jacente: MPOC, Fibrose kystique, Infection pulmonaire, Néoplasie pulmonaire
- Primaire
- Traumatique
- Iatrogène
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Un pneumothorax se produit lorsque de l'air s'accumule entre les plèvres pariétale et viscérale à l'intérieur de la poitrine. L'accumulation d'air peut exercer une pression sur le poumon et le faire s'effondrer. Le degré de collapsus détermine la présentation clinique du pneumothorax. L'air peut pénétrer dans l'espace pleural par deux mécanismes, soit par un traumatisme provoquant une communication à travers la paroi thoracique, soit par le poumon par rupture de la plèvre viscérale.[1]
Le gradient de pression à l'intérieur du thorax change avec un pneumothorax. Normalement, la pression de l'espace pleural est négative par rapport à la pression atmosphérique. Lorsque la paroi thoracique se dilate vers l'extérieur, le poumon se dilate également vers l'extérieur en raison de la tension superficielle entre les plèvre pariétale et viscérale. Les poumons ont tendance à s'affaisser en raison du recul élastique.[1]
Lorsqu'il y a communication entre les alvéoles et l'espace pleural, l'air remplit cet espace, ce qui change le gradient de pression à l'intérieur du thorax. L'équilibre de l'unité de collapsus pulmonaire est alors atteint, ou la rupture est scellée. Le pneumothorax grossit et le poumon devient plus petit en raison de cette capacité vitale, et la pression partielle d'oxygène diminue.[1]
Le pneumothorax spontané chez la majorité des patients survient en raison de la rupture de bulles d'emphysème. Le pneumothorax spontané primaire est défini comme survenant chez des patients sans maladie pulmonaire sous-jacente, mais ces patients avaient des bulles ou des bulles asymptomatiques à la thoracotomie. Le pneumothorax spontané primaire se produit chez les jeunes grands et minces en raison de forces de cisaillement accrues ou d'une pression plus négative à l'apex du poumon. L'inflammation pulmonaire et le stress oxydatif sont essentiels à la pathogenèse du pneumothorax spontané primaire. Les fumeurs actifs ont une augmentation des cellules inflammatoires dans les petites voies respiratoires et courent donc un risque accru de pneumothorax.[1]
Le pneumothorax spontané est un processus multifactoriel et a été associé à des augmentations de la pression transpulmonaire et à des anomalies de la plèvre viscérale. Des augmentations aiguës de la pression alvéolaire qui dépassent la pression interstitielle pulmonaire peuvent entraîner une rupture alvéolaire et une fuite d'air pleural. En outre, des points de faiblesse dans la plèvre viscérale dus à des bulles sous-pleurales, des bulles, une nécrose pulmonaire et d'autres anomalies du tissu conjonctif peuvent prédisposer les alvéoles à se rompre dans les deux types de pneumothorax spontané, bien que le mécanisme exact de la façon dont cela ne soit pas entièrement compris. Des bulles intactes sans défaut explicite de la plèvre viscérale se sont avérées associées à un pneumothorax spontané; cependant, les analyses histopathologiques et les études au microscope électronique à balayage des tissus obtenus à partir de thoracotomies suggèrent que la desquamation des cellules pleurales mésothéliales peut jouer un rôle significatif dans le développement du pneumothorax spontané.[7][8][9]
Les pneumothorax traumatiques peuvent résulter d'un traumatisme contondant ou pénétrant, ceux-ci créent souvent une valve unidirectionnelle dans l'espace pleural (laissant l'air entrer mais pas sortir) et donc un compromis hémodynamique.[1]
Les pneumothorax peuvent être aussi classés comme simples, sous tension ou ouverts. Un pneumothorax simple ne déplace pas les structures médiastinales comme le fait un pneumothorax sous tension. Le pneumothorax sous tension survient le plus souvent dans les services de soins intensifs, chez les patients ventilés à pression positive, il survient lorsque la pression dans l'espace pleural est positive tout au long du cycle respiratoire[5]. Le pneumothorax ouvert, lui, est une plaie ouverte dans la paroi thoracique à travers laquelle l'air entre et sort.[1]
Présentation clinique
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Facteurs de risque de pneumothorax spontané primaire [1]:
- Sexe masculin
- Âge dans la vingtaine
- Grande taille
- Morphologie mince
- Tabac
- Le risque de pneumothorax spontané chez les gros fumeurs est 102 fois plus élevé que chez les non-fumeurs[1]
- Grossesse
- Syndrome de Marfan
- Histoire familiale de pneumothorax
Maladies associées à un pneumothorax spontané secondaire [1]:
- Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)
- 26 pneumothorax sur 100 000 sont associés à une MPOC[10]
- Asthme
- Pneumonie (par exemple: nécrosante, à pneumocystis jirovecii (VIH))[9]
- Abcès pulmonaire[9]
- Tuberculose
- Maladie pulmonaire interstitielle[9]
- Fibrose pulmonaire idiopathique
- Sarcoïdose
- Lymphangioléiomyomatose
- Fibrose kystique
- Maladie du tissu conjonctif[9]
- Syndrome de Marfan
- Syndrome d'Ehlers-Danlos
- Polyarthrite rhumatoïde
- Carcinome bronchogène
- ARDS sévère
- Histiocytose à cellules de Langerhans
- Maladie vasculaire du collagène
- Consommation de drogues par inhalation comme la cocaïne ou la marijuana
- Cataménial (c.-à-d. Associé aux règles secondaires à l'endométriose thoracique)[9]
- Infarctus pulmonaire[9]
- Aspiration de corps étrangers[9]
- Syndrome de Birt-Hogg-Dube[9]
Procédures et situations médicales mettant à risque de pneumothorax iatrogène [1]:
- Insertion sous-clavière d'un cathéter veineux central[11][5]
- particulièrement si la procédure se fait sans l'utilisation d'ultrasons (c'est-à-dire «aveuglément») en utilisant des repères[12]
- six erreurs techniques courantes au cours de cette procédure peuvent entraîner un pneumothorax[12]:
- une identification inadéquate du repère
- une mauvaise position d'insertion
- l'insertion de l'aiguille à travers le périoste
- une trajectoire trop peu profonde avec l'aiguille
- une trajectoire de l'aiguille à angle céphalique excessif
- le fait de ne pas maintenir l'aiguille en place pour le passage du fil
- Biopsie pleurale
- Biopsie pulmonaire transbronchique
- Biopsie du nodule pulmonaire transthoracique
- Trachéotomie
- Bloc nerveux intercostal
- Ventilation à pression positive
- Patient en situation de traumatisme instable ou de code[11][5]
- plus susceptible de subir une intervention invasive
- associé à un accès limité aux sites jugulaires internes lorsqu'un site veineux non fémoral est souhaité: entraîne un risque élevé de pneumothorax iatrogène
- Placement incorrect d'un kit de nébulisation chez un patient intubé à respiration spontanée[13]
- Insertion d'un stimulateur nerveux hypoglosse[14]
- Acupuncture[15]
- Manque de capacité et d'expérience du professionnel de la santé effectuant la procédure[12]
- surtout en hôpital d'enseignement tertiaire
Événements mettant à risque de pneumothorax traumatique [1]:
- Traumatisme pénétrant ou contondant
- Fracture des côtes
- Plongée ou vol
Facteurs de risque du pneumothorax sous tension [1]:
- Traumatisme pénétrant ou contondant
- Barotraumatisme dû à la ventilation à pression positive
- Trachéotomie percutanée
- Conversion du pneumothorax spontané en tension
- Pneumothorax ouvert lorsque le pansement occlusif fonctionne comme une valve unidirectionnelle
Causes du pneumomédiastin [1]
- Asthme
- Parturition
- Émesis
- Toux sévère
- Perturbation traumatique de la muqueuse oropharyngée ou œsophagienne [1]
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
|
La présentation clinique d'un pneumothorax peut aller de la douleur asymptomatique à la douleur thoracique et à l'essoufflement.
Voici les éléments à rechercher au questionnaire si suspicion de pneumothorax spontané [1]:
- Antécédents familiaux de pneumothorax
- Antécédents personnels de pneumothorax
- Douleur thoracique pleurétique aiguë et sévère unilatérale
- en particulier chez les patients atteints de pneumothorax spontané secondaire[9]
- Douleur thoracique qui irradie vers l'épaule ipsilatérale
- Dyspnée d'apparition subite
- Peu de symptômes (si pneumothorax spontané primaire)
- car des individus par ailleurs en bonne santé tolèrent bien les conséquences physiologiques
- Symptômes survenus au repos[9]
- sans antécédent de composante d'effort
Dans le pneumothorax spontané secondaire [1]:
- Dyspnée plus sévère
- en raison d'une diminution de la réserve pulmonaire sous-jacente
Les antécédents de pneumothorax dans le passé sont importants car la récidive est observée dans 15 à 40% des cas. Une récidive sur le côté controlatéral peut également survenir.[1]
Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Chez les patients présentant un pneumothorax plus petit (moins de 15% de l'hémithorax), l'examen peut être sans particularité.
À l'examen physique d'un pneumothorax plus important (plus de 15% de l'hémithorax), les constatations suivantes sont notées [1]:
- Inconfort respiratoire
- Augmentation de la fréquence respiratoire
- Diminution du murmure vésiculaire unilatérale
- Diminution de l’amplitude thoracique unilatérale
- Diminution des vibrations vocales unilatérale
- Emphysème sous-cutané (quasi-pathognomonique)
- Tympanisme
- Tachycardie[9]
- l'une des constatations les plus courantes de l'examen physique
Cependant, chez les patients présentant un pneumothorax spontané plus petit (moins de 15% de l'hémithorax), l'examen peut être sans particularité.
Dans le pneumothorax sous tension, des résultats supplémentaires sont observés [1]
- Trachée déviée en ipsilatéral
- Tachycardie de plus de 134 battements par minute
- Hypotension
- Hypoxémie
- Distension veineuse jugulaire
- Cyanose
- Arrêt respiratoire
- Arrêt cardiaque
Le pneumothorax peut être difficile à diagnostiquer à partir d'un examen physique, en particulier dans une baie de traumatologie bruyante. Cependant, il est essentiel de poser le diagnostic de pneumothorax sous tension lors d'un examen physique.[1]
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Les examens suivants sont utiles pour le diagnostic du pneumothorax:
- Radiographie pulmonaire
- Signes:
- hyperclarté (noir) du côté atteint
- déplacement de la ligne pleurale viscérale avec un espace dépourvu de marques pulmonaires entre les deux (source? pt spontané?)
- un espace aérien de 2,5 cm est équivalent à un pneumothorax de 30%[1]
- prédominant à l'apex
- emphysème sous-cutané
- élargissement des espaces intercostaux
- hyperclarté (noir) du côté atteint
- Signes d'un pneumothorax sous-tension :
- déplacement ipsilatéral de la trachée
- Une évaluation du parenchyme pulmonaire et des côtes est essentielle pour exclure une cause sous-jacente
- Une radiographie pulmonaire en expiration peut mettre en évidence un pneumothorax discret
- Une radiographie thoracique postéro-antérieure verticale a une sensibilité de 83% pour la détection d'un pneumothorax[16]
- Signes:
- Échographie abdominale étendue pour les traumatismes (E-FAST) [1]
- Outil de diagnostic plus récent pour le pneumothorax
- Diagnostic de pneumothorax posé par:
- absence de glissement pulmonaire
- absence d'artefact de queue de comète
- présence d'un point pulmonaire
- glissement pulmonaire juxtaposé à plèvre non glissante[16]
- Méthode diagnostique très dépendante de l'opérateur
- Sensibilité et Spécificité variables
- Tomodensitométrie [1]
Les pneumothorax occultes peuvent être diagnostiqués par TDM, mais sont généralement cliniquement insignifiants.[1]
Examens évaluant les conséquences du pneumothorax lorsque la physiologie de la tension est présente (source? pt spontané?):
- Gaz artériels-sanguins
- évaluer l'alcalose respiratoire aigue
- évaluer les augmentations du gradient d'oxygène alvéolaire-artériel
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
|
La radiographie thoracique, l'échographie ou la tomodensitométrie peuvent être utilisées pour le diagnostic, bien que le diagnostic à partir d'une radiographie pulmonaire soit plus courant.[1]
Le pneumothorax iatrogène peut être diagnostiqué cliniquement.[16]
Le diagnostic de pneumothorax spontané repose sur une suspicion clinique et peut être confirmé par imagerie.[4][5]
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Les diagnostics différentiels de pneumothorax comprennent:
- Aspiration, pneumonie bactérienne ou virale[1]
- Dissection aortique aiguë[1]
- Infarctus du myocarde[1]
- Embolie pulmonaire[1]
- Péricardite aiguë[1]
- Spasme œsophagien[1]
- Rupture œsophagienne[1]
- Fracture des côtes[1]
- Blessures diaphragmatiques [1]
- Hémothorax
- Épanchement pleural
- Pleurésie[18]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
La prise en charge dépend du scénario clinique.[1] Il faut d'abord déterminer si le patient est stable ou instable.[19] Le traitement a priorité sur l'imagerie.
La prise en charge du pneumothorax spontané dépend de plusieurs facteurs, dont la stabilité du patient, la taille du pneumothorax, la survenue (c.-à-d. Premier épisode ou récidive) et le type de pneumothorax spontané (c.-à-d. Pneumothorax spontané primaire ou pneumothorax spontané secondaire).[4][5]
En général, pour les patients avec un pneumothorax minime et sans compromis hémodynamique, une simple observation est acceptable: le patient doit rester au repos et une radiographie de contrôle est faite.
Les patients avec symptômes ainsi des signes d'instabilité hémodynamique (généralement, un pneumothorax de 25% ou plus) doivent recevoir [1]:
- administration d'oxygène
- l'air peut être réabsorbé de l'espace pleural à un taux de 1,5% / jour; l'utilisation d'oxygène supplémentaire peut augmenter ce taux de réabsorption
- en augmentant la fraction de concentration d'oxygène inspirée, l'azote de l'air atmosphérique est déplacé
- ce qui modifie le gradient de pression entre l'air dans l'espace pleural et les capillaires
- l'oxygène augmente le taux d'absorption du gaz de la cavité pleurale jusqu'à quatre fois (par rapport à l'absorption de 1% à 2% du volume par jour sans oxygène)[20][21][22][23]
- décompression à l'aiguille
- avec un angiocathéter de calibre 14 à 16 et de 4,5 cm de longueur
- effectuée juste au-dessus de la côte dans le deuxième espace intercostal de la ligne médioclaviculaire
- l'intervention ne doit pas être suspendue pour attendre l'imagerie
- la décompression de l'aiguille peut être effectuée si le patient est instable du point de vue hémodynamique avec des antécédents et un examen physique convaincants, indiquant un pneumothorax sous tension
- drainage pleural par tube de thoracostomie
- en cas d'échec de la décompression à l'aiguille
- le tube peut être placé à deux positions[24]:
- Position de Bulau
- au-dessus de la côte dans le quatrième ou le cinquième espace intercostal antérieur à la ligne médio-axillaire
- Position de Monaldi
- dans le deuxième ou le troisième espace intercostal de la ligne médio-claviculaire
- Position de Bulau
- la taille du tube de thoracotomie (16F à 22F[23]) varie généralement en fonction de
- la taille et le poids du patient
- l'existence ou non d'un hémothorax associé
- création d'une pression négative générée par un joint hydraulique ou une aspiration[25]
- pour réduire l'air dans l'espace pleural[25]
Différents spécialistes sont à consulter pour le traitement d'un pneumothorax[1]:
- Radiologue interventionnel
- Chirurgien thoracique
- Consultant en pneumologie
Traitement d'un pneumothorax spontané primaire
Initier 100% d'oxygène via un masque sans recycleur et une surveillance cardiopulmonaire continue.[20][21][22][23]
Pour un premier épisode de petit pneumothorax spontané primaire asymptomatique (profondeur généralement inférieure à 2 cm) [1]:
- retour à la maison sans traitement
- Si une radiographie thoracique répétée montre des signes d'un pneumothorax stable et que le patient a accès à un suivi adéquat, le patient peut être renvoyé avec des précautions de retour strictes pour un nouveau contrôle de 24 heures [23]
- suivi en ambulatoire après 2 à 4 semaines
Pour un premier épisode de pneumothorax spontané primaire symptomatique (ou si la profondeur est supérieure à 2 cm) [1]:
- décompression à l'aiguille
- après l'aspiration;
- si le patient s'améliore et que la profondeur résiduelle est inférieure à 2 cm, le patient est retourné à la maison
- sinon, un drainage pleural par tube de thoracostomie est effectué
Pour les patients atteints de pneumothorax spontané primaire récidivant, la prise en charge consiste en[23]:
- admission du patient
- drainage pleural par tube de thoracostomie
- en tant que pont vers une chirurgie VATS
- Si un patient ne souhaite pas subir de VATS, est un mauvais candidat à la chirurgie ou qui est pris en charge dans un établissement où la VATS n'est pas facilement disponible, une pleurodèse chimique peut être réalisée
- en tant que pont vers une chirurgie VATS
Traitement d'un pneumothorax spontané secondaire
Initier 100% d'oxygène via un masque sans recycleur et une surveillance cardiopulmonaire continue.[20][21][22][23]
Aussi refaire une radiographie thoracique.[23]
Pour un pneumothorax spontané secondaire de taille / profondeur inférieure à 1 cm et qu'il n'y a pas de dyspnée [1]:
- admission du patient
- observation pendant 24 heures
Pour un pneumothorax spontané secondaire de taille / profondeur comprise entre 1 et 2 cm [1]:
- décompression à l'aiguille
- la décompression à l'aiguille permet de voir la taille résiduelle du pneumothorax;
- Si la profondeur après l'aspiration à l'aiguille est inférieure à 1 cm:
- administration d'oxygène
- observation
- Si la profondeur après l'aspiration à l'aiguille est inférieure à 1 cm:
- Si la profondeur après l'aspiration à l'aiguille est de plus de 2 cm:
- drainage pleural par tube de thoracostomie
- Si la profondeur après l'aspiration à l'aiguille est de plus de 2 cm:
Pour un pneumothorax spontané secondaire de taille / profondeur de plus de 2 cm ou de dyspnée importante (ou pneumothorax bilatéral[23]) [1]:
- drainage pleural par tube de thoracostomie
- aiguillage vers un spécialiste thoracique[23]
- mais pas tant que le patient n'est pas stabilisé avec un drain thoracique[23]
Traitement d'un pneumothorax traumatique
Le traitement d'une plaie thoracique ouverte aspirante consiste en [1]:
- pansement occlusif à trois faces (en premier lieu)
- puis, un traitement supplémentaire est possible:
- une drainage pleural par tube de thoracostomie
- une réparation d'un défaut de la paroi thoracique
Traitement d'un pneumothorax iatrogène?
...
Traitement d'un pneumothorax sous tension?
Les patients cliniquement instables présentant des symptômes sévères ou des symptômes évocateurs d'un pneumothorax sous tension peuvent être traités par décompression d'urgence à l'aiguille comme pont vers la mise en place de la thoracostomie.[20][21][22][23]
Intervention chirurgicale
Il existe deux types d'approche chirurgicale pour le pneumothorax lorsqu'indiqué: la chirurgie thoracoscopique vidéo-assistée (VATS) ou la thoracotomie. La VATS est moins invasive que la thoracotomie et s'est avéré être une mesure efficace dans le traitement et la prévention de la récidive spontanée de pneumothorax.[23]
Indications de l'intervention chirurgicale (VATS vs thoracotomie) [1]:
- Fuite d'air continue pendant plus de sept jours
- Pneumothorax bilatéraux
- Le premier épisode chez un patient ayant un profession à haut risque (plongeurs, pilotes)
- Pneumothorax ipsilatéral récurrent
- Récidive d'un pneumothorax en controlatéral
- Patients atteints du SIDA[1]
La chirurgie consiste en une bullectomie, une pleurectomie et une pleurodèse.[23] La pleurodèse sert à occlure l'espace pleural. Il existe deux types de pleurodèse [1]:
- Pleurodèse mécanique ( with bleb/bullectomy ? )
- une abrasion de gaze sèche[23]
- diminue le taux de récidive du pneumothorax à <5%
- options:
- décapage de la plèvre pariétale ou;
- utilisation d'un tampon abrasif ou d'une gaze sèche
- Pleurodèse chimique
- introduction d'irritants via le tube de thoracostomie[23]
- les processus inflammatoires associés à la pleurodèse chimique conduisent à la formation d'adhérences pleurales qui oblitèrent efficacement l'espace pleural[23]
- chez les patients qui peuvent ne pas tolérer la pleurodèse mécanique
- options (irritants de la muqueuse pleurale pouvant être utilisés):
- talc
- tétracyclines
- doxycycline
- minocycline
- introduction d'irritants via le tube de thoracostomie[23]
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Pour un petit pneumothorax spontané primaire asymptomatique (profondeur généralement inférieure à 2 cm) pour lequel aucun traitement invasif n'est nécessaire, un suivi en ambulatoire est fait après 2 à 4 semaines.[1]
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
|
La complication la plus notable de tout pneumothorax est[26]:
- Le pneumothorax sous tension
- met la vie en danger et nécessite une intervention immédiate
Les complications possibles d'un pneumothorax sont [1]:
- Insuffisance ou arrêt respiratoire
- Arrêt cardiaque
- Pyopneumothorax
- Empyème
- Œdème pulmonaire Rexpansion
- Pneumopéricarde
- Pneumopéritoine
- Pneumohémothorax
- Fistule bronchopulmonaire
- Dommages au faisceau neurovasculaire lors d'une thoracostomie tubulaire
- Douleur et infection cutanée au site de la thoracostomie du tube
- Fuite d'air persistante[27][18]
- Échec de la ré-expansion pulmonaire[27][18]
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Le pneumothorax spontané primaire (PSP) est généralement bénin et se résout principalement de lui-même sans aucune intervention majeure. La récidive peut survenir jusqu'à trois ans, mais le risque est le plus élevé au cours du premier mois[28][18]. Le taux de récidive dans les cinq années suivantes est de 30% pour les PSP et de 43% pour les PSS. Le risque de récidive augmente avec chaque pneumothorax subséquent; il est de 30% avec le premier, 40% après un deuxième et plus de 50% après la troisième récurrence. Le pneumothorax spontané primaire n'est pas considérée comme une menace majeure pour la santé, mais des décès ont été signalés.[1]
Les pneumothorax spontanés secondaires (PSS) sont plus mortels, tout dépendant de la maladie pulmonaire sous-jacente et de la taille du pneumothorax. Les patients atteints de MPOC et du VIH ont une mortalité élevée après un pneumothorax. Le taux de mortalité du pneumothorax spontané secondaire est de 10%.[1]
La mortalité due au pneumothorax sous tension est élevée si les mesures appropriées ne sont pas prises. [1]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
|
Fait partie de la présentation clinique de ...
Est une complication de ...
Les patients atteints de pneumothorax doivent être informés qu'ils ne doivent pas voyager par avion ou dans des régions éloignées avant la résolution complète du pneumothorax, soit pour un minimum de deux semaines[1]. Si le transport aérien est nécessaire, une sonde de thoracostomie doit être placée avant le transport[1]. Chez les patients qui ont subi une thoracostomie par sonde, il est sécuritaire pour eux de voler dès 72 heures après le retrait de la sonde sans risque accru de récidive.[28][18]
Les patients ayant des professions à haut risque comme les plongeurs sous-marins et les pilotes doivent être informés qu'ils ne doivent pas plonger ou voler tant que la prise en charge chirurgicale définitive de leur pneumothorax n'est pas terminée. Les patients ayant des antécédents connus de pneumothorax spontané ne doivent pas être médicalement autorisés à exercer des activités de vol ou de plongée sous-marine[1].
Il est conseillé à tous les patients d'arrêter de fumer. Ils devraient être évalués pour leur volonté d'arrêter de fumer; ils doivent être éduqués et recevoir une pharmacothérapie s'ils décident d'arrêter.[1]
L'aggravation de l'emphysème sous-cutané peut être associée à une malposition d'un drain thoracique, c'est pourquoi un repositionnement avec un nouveau drain thoracique est recommandé. Une sonde thoracique ne doit jamais être réinsérée car cela peut augmenter le risque d'empyème pour le patient.[1]
En cas de pneumothorax persistant ou récurrent malgré un traitement par sonde de thoracostomie, ces patients ont besoin de consultations spécialisées pour une éventuelle chirurgie thoracoscopique vidéo-assistée (VATS) avec ou sans pleurodèse ou thoracotomie.[1]
Notes
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement. |
Exemple: | TRAITEMENTS
Les traitements:
NOTES Gériatrie
Pédiatrie
|
Références
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,34 1,35 1,36 1,37 1,38 1,39 1,40 1,41 1,42 1,43 1,44 1,45 1,46 1,47 1,48 1,49 1,50 1,51 1,52 1,53 1,54 1,55 1,56 1,57 1,58 1,59 1,60 1,61 1,62 1,63 1,64 1,65 et 1,66 Catherine L. McKnight et Bracken Burns, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28722915, lire en ligne)
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