« Paralysie du nerf facial » : différence entre les versions

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*des écoulements salivaires ou d'aliments à la commissure labiale.
*des écoulements salivaires ou d'aliments à la commissure labiale.


Les éléments suivants : <ref name=":02" /><ref name=":1" /><ref name=":0">{{Citation d'un lien web|langue=fr-CH|nom1=Netgen|titre=Paralysie faciale : diagnostic et prise en charge par le médecin de premier recours|url=https://www.revmed.ch/RMS/2009/RMS-188/Paralysie-faciale-diagnostic-et-prise-en-charge-par-le-medecin-de-premier-recours|site=Revue Médicale Suisse|consulté le=2020-11-29}}</ref>
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*les segments faciaux qui sont impliqués (les paralysies faciales d'origine centrale épargnent le front).
*les segments faciaux qui sont impliqués (les paralysies faciales d'origine centrale épargnent le front).
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**une apparition lente sur plusieurs semaines suggère une étiologie tumorale
**une apparition lente sur plusieurs semaines suggère une étiologie tumorale
**les paralysies de Bell classiques se présentent généralement par des symptômes progressant sur quelques heures
**les paralysies de Bell classiques se présentent généralement par des symptômes progressant sur quelques heures
*la recherche de signes otologiques ({{Symptôme|nom=Otalgie (symptôme)|affichage=otalgie|prévalence=}}, {{Symptôme|nom=Otorrhée|affichage=otorrhée|prévalence=}}, {{Symptôme|nom=Hypoacousie|affichage=perte auditive|prévalence=}}, {{Symptôme|nom=Sensation de plénitude dans l'oreille|affichage=sensation de plénitude dans l'oreille|prévalence=}}, {{Symptôme|nom=Acouphène (symptôme)|affichage=acouphènes|prévalence=}}, {{Symptôme|nom=Vertige, étourdissement (situation clinique)|affichage=étourdissements|prévalence=}}).
*la recherche de signes otologiques :
**un {{Symptôme|nom=Otalgie (symptôme)|affichage=otalgie|prévalence=}}
**un {{Symptôme|nom=Otorrhée|affichage=otorrhée|prévalence=}}
**une {{Symptôme|nom=Hypoacousie|affichage=perte auditive|prévalence=}}
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**des {{Symptôme|nom=Acouphène (symptôme)|affichage=acouphènes|prévalence=}}
**des {{Symptôme|nom=Vertige, étourdissement (situation clinique)|affichage=étourdissements|prévalence=}}.  
*la recherche de signes neurologiques ({{Symptôme|nom=Déficit moteur|affichage=déficit moteur|prévalence=}} ou {{Symptôme|nom=déficit sensitif|affichage=sensitif|prévalence=}}), surtout pour éliminer une possibilité d'accident cérébro-vasculaire
*la recherche de signes neurologiques ({{Symptôme|nom=Déficit moteur|affichage=déficit moteur|prévalence=}} ou {{Symptôme|nom=déficit sensitif|affichage=sensitif|prévalence=}}), surtout pour éliminer une possibilité d'accident cérébro-vasculaire
*la présence d'une éruption vésiculaire au niveau de l'oreille.
*la présence d'une éruption vésiculaire au niveau de l'oreille.
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Un examen ORL complet, avec une attention particulière sur l’évaluation des nerfs crâniens, des glandes parotides et du cou, est indiqué. <ref name=":1" /> Il s'agit également de déterminer si l'atteinte est centrale ou périphérique (voir section approche clinique).
Un examen ORL complet, avec une attention particulière sur l’évaluation des nerfs crâniens, des glandes parotides et du cou, est indiqué. <ref name=":1" /> Il s'agit également de déterminer si l'atteinte est centrale ou périphérique (voir section approche clinique).


{| class="wikitable"
 
|+Éléments d'examen physique devant une paralysie faciale <ref name=":02" /><ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=James A.|nom1=Owusu|prénom2=C. Matthew|nom2=Stewart|prénom3=Kofi|nom3=Boahene|titre=Facial Nerve Paralysis|périodique=Medical Clinics of North America|série=Otolaryngology|volume=102|numéro=6|date=2018-11-01|issn=0025-7125|doi=10.1016/j.mcna.2018.06.011|lire en ligne=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0025712518300713|consulté le=2020-11-30|pages=1135–1143}}</ref>
Les signes souvent trouvé à l'examen sont <ref name=":02" /><ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=James A.|nom1=Owusu|prénom2=C. Matthew|nom2=Stewart|prénom3=Kofi|nom3=Boahene|titre=Facial Nerve Paralysis|périodique=Medical Clinics of North America|série=Otolaryngology|volume=102|numéro=6|date=2018-11-01|issn=0025-7125|doi=10.1016/j.mcna.2018.06.011|lire en ligne=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0025712518300713|consulté le=2020-11-30|pages=1135–1143}}</ref>:
!Examen
 
!Commentaire
* des modifications au niveau du test des mouvements du visage  
|-
* une absence de réflexe cornéen (Oeil)
|'''{{Examen clinique|nom=Test des mouvements du visage|indication=}}'''
* une diminution du larmoiement, observé par le test de Schirmer
|Ce test aidera à faire la distinction entre une lésion du motoneurone supérieur (le front sera épargné) et inférieur (tous les mouvements du visage sont compromis). Le degré de paralysie du nerf facial est évalué à l'aide du système de notation de House-Brackman. <ref name=":132">{{Citation d'un article|prénom1=Shari D.|nom1=Reitzen|prénom2=James S.|nom2=Babb|prénom3=Anil K.|nom3=Lalwani|titre=Significance and reliability of the House-Brackmann grading system for regional facial nerve function|périodique=Otolaryngology--Head and Neck Surgery: Official Journal of American Academy of Otolaryngology-Head and Neck Surgery|volume=140|numéro=2|date=2009-02|issn=0194-5998|pmid=19201280|doi=10.1016/j.otohns.2008.11.021|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19201280/|consulté le=2021-02-15|pages=154–158}}</ref>
* une diminution ou une absence du reflexe stapédien, évalué par tympanométrie (oreille)
{| class="wikitable"
* Une difficulté à fermer la paupière.
! colspan="2" |Système de notation de House-Brackman (H-B)
 
|-
|I
|Fonction symétrique normale partout
|-
|II
|Légère faiblesse à l'inspection approfondie + légère asymétrie du sourire
|-
|III
|Faiblesse évidente non défigurante, fermeture complète des yeux
|-
|IV
|Faiblesse défigurante évidente, ne peut pas lever le front, fermeture des yeux incomplète, synkinésie sévère
|-
|V
|Mouvement à peine perceptible, fermeture des yeux incomplète, léger mouvement du coin de la bouche, synkinésie absente
|-
|VI
|Aucun mouvement
|}Il est important de noter que la différence entre les grades 3 et 4 est la fermeture des yeux.
|-
|{{Examen clinique|nom=Réflexe cornéen|indication=}}
|Lorsqu'un œil est testé, les deux doivent cligner. Lorsque l'œil opposé ne cligne pas, une paralysie du nerf facial controlatéral peut en être la cause. Lorsque seul l'œil non testé cligne, la paralysie faciale est généralement ipsilatérale. Une lésion sensorielle entraîne évidemment un réflexe cornéen négatif (c'est-à-dire qu'aucun œil ne clignote lorsque l'œil affecté est testé). <ref>{{Citation d'un lien web|titre=Corneal reflex (CN V, VII) {{!}} Deranged Physiology|url=https://derangedphysiology.com/main/required-reading/neurology-and-neurosurgery/Chapter%204.6.6/corneal-reflex-cn-v-vii#:~:text=The%20cornea,%20rather%20than%20the,seventh%20nerve%20palsy%20is%20ipsilateral.|site=derangedphysiology.com|consulté le=2021-03-24}}</ref>La division ophtalmique du nerf trijumeau contrôle le membre afférent, le membre efférent est la branche temporale et zygomatique du nerf facial.
|-
|{{Examen clinique|nom=Test de Schirmer|indication=}}
|Cela correspond à l'évaluation du larmoiement de la glande lacrymale - le larmoiement sera diminué de 75% par rapport au côté normal en utilisant une bande pliée de papier buvard dans le cul-de-sac conjonctival inférieur. Il est important de noter qu'une lésion unilatérale au sein du ganglion géniculé peut produire des déficiences lacrymales bilatérales.
|-
|{{Examen clinique|nom=Test du réflexe stapédien|indication=}}
|Cette réaction involontaire en réponse à des stimuli sonores de haute intensité provoque une contraction du muscle stapédien et est médiée par le nerf facial. Le test du réflexe stapédien peut être effectué par tympanométrie.
|-
|{{Examen clinique|nom=Test salivaire|indication=}}
|Le taux de salivation est évalué à partir d'un canal sous-maxillaire après stimulation avec une solution d'acide citrique à 6%. S'il est positif, il y aura une réduction de la salivation de 25% du côté affecté et indiquer une lésion au niveau ou à proximité de la racine de la corde du tympan.
|-
|{{Examen clinique|nom=Test de goût|indication=}}
|En utilisant du sel, sucre, aigre et amer le long des faces latérales des deux tiers antérieurs de la langue. Un résultat positif indiquera une lésion au niveau ou à proximité de la racine de la corde du tympan.
|-
|{{Examen clinique|nom=Examen de l'oreille|indication=|affichage=Examen de l'oreille}}
|Il faut examiner l'oreille de l'extérieur afin d'éliminer l'otite externe, l'otite moyenne, l'otite moyenne chronique et le cholestéatome. La présence de vésicules peut indiquer un syndrome de Ramsay-Hunt.
|-
|{{Examen clinique|nom=Examen de la parotide|indication=|affichage=Examen de la parotide}}
|Cet examen est indiqué pour toute masse pouvant révéler une tumeur maligne parotidienne.
|-
|{{Examen clinique|nom=Examen de la cavité buccale|indication=}}
|Ici, on recherche des gonflements parapharyngés et d'éruptions vésiculaires.
|-
|{{Examen clinique|nom=Examen ophtalmologique|indication=|affichage=Examen opthalmologique}}
|Il faut statuer sur la fermeture de la paupière. Si l'œil ne peut pas se fermer complètement, il est conseillé de consulter d'urgence une consultation ophtalmologique et de fournir un équipement de protection oculaire.
|}
{| class="wikitable"
|+Signes évocateurs d'une atteinte secondaire autre que la paralysie de Bell <ref name=":0" />
!Drapeaux rouges à R/O
|-
|Atteinte faciale de type central
|-
|Atteinte faciale bilatérale
|-
|Anomalie du statut neurologique (autre nerf crânien, voies longues, fonctions supérieures)
|-
|État fébrile ou méningisme
|-
|Tuméfaction parotidienne
|-
|Les symptômes neurologiques focaux
|}
==Examens paracliniques==
==Examens paracliniques==
Après l'anamnèse et l'examen physique, certaines investigations sont nécessaires pour diagnostiquer une paralysie faciale.
Après l'anamnèse et l'examen physique, certaines investigations sont nécessaires pour diagnostiquer une paralysie faciale<ref name=":02" /><ref name=":142">{{Citation d'un article|prénom1=M.|nom1=Riordan|titre=Investigation and treatment of facial paralysis|périodique=Archives of Disease in Childhood|volume=84|numéro=4|date=2001-04|issn=1468-2044|pmid=11259220|pmcid=1718736|doi=10.1136/adc.84.4.286|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11259220/|consulté le=2021-02-15|pages=286–288}}</ref>:
{| class="wikitable"
 
|+Examens paracliniques devant une paralysie faciale <ref name=":02" />
* [[FSC]],  [[électrolytes]] , [[protéine C-réactive]] : Bilan de base nécessaire pour évalué la cause infectieuse possible
!Examen
* Anticorps VZV ([[Varicelle|varicelle-zona]]) : Éliminer le Ddx (diagnostic différentiel) de [[Syndrome de Ramsey-Hunt]]
!Commentaire
* IgG et IgM pour la maladie de Lyme
|-
* Tomodensitométrie cérébrale avec contraste : seulement lors de rare cas et pour éliminer le Ddx de néoplasie, de [[Cholestéatome de l'oreille moyenne|cholestéatome]], [[Traumatisme cranio-cérébral|traumatisme crânien]] ou [[otite externe nécrosante]]
!{{Examen paraclinique|nom=Formule sanguine complète|indication=}}, {{Examen paraclinique|nom=Urémie|indication=|affichage=urémie}}, {{Examen paraclinique|nom=Électrolytes|indication=|affichage=électrolytes}}, {{Examen paraclinique|nom=Protéine C-réactive|indication=|affichage=protéine C-réactive}}
* Audiogramme
|Ce bilan est nécessaire pour tous les patients admis en raison d'une cause infectieuse de paralysie faciale.
* Tests vestibulaires
|-
* [[Électroneurographie]] (ENOG)
!{{Examen paraclinique|nom=Anticorps contre le virus varicelle-zona|indication=}}
* [[Électromyographie]] (EMG)
|Ces titres sont élevés dans le {{Diagnostic différentiel|nom=Syndrome de Ramsey-Hunt}}
* Test électrophysiologique
|-
 
!{{Examen paraclinique|nom=IgG et IgM|indication=}} pour la maladie de Lyme
|Ces marqueurs seront élevées dans la {{Examen paraclinique|nom=Sérologie contre Borrelia burgdorferi|indication=|affichage=maladie de Lyme}}.
|-
!{{Examen paraclinique|nom=Tomodensitométrie cérébrale avec contraste|indication=}}
|Le TDM est uniquement fait en cas d'otite externe nécrosante, de cholestéatome, de notion de traumatisme crânien ou de suspicion de néoplasie. Elle n'a pas l'intérêt dans la paralysie de Bell simple.
|-
!{{Examen paraclinique|nom=Imagerie par résonance magnétique avec contraste|indication=}}
|L'IRM est utile pour la détection des tumeurs de l'angle ponto-cérebelleux.
|-
!{{Examen paraclinique|nom=Audiogramme|indication=}}
|Ce test doit être réalisé de façon semi-urgente afin de déterminer le type de toute perte auditive associée et son degré.
|-
!{{Examen paraclinique|nom=Tests vestibulaires|indication=}}
|Ce test est indiqué s'il y a une atteinte vestibulaire.
|-
!{{Examen paraclinique|nom=Tests de stimulation minimale à maximale|indication=}}
|Le nerf facial est stimulé avec un courant faible du côté affecté et augmenté progressivement jusqu'à la réponse maximale ou la tolérance du patient. Cette réponse est ensuite comparée au côté non affecté avec un système de classement à 4 étapes. Le test est positif s'il existe une différence cliniquement significative entre les deux côtés.
|-
!{{Examen paraclinique|nom=Électroneurographie|indication=}} (ENOG)
|L'ENOG aide à établir l'amplitude du potentiel d'action musculaire et est la plus précise pour déterminer le niveau de paralysie. Elle implique une stimulation du nerf facial autour du niveau du foramen stylomastoïdien et la détection d'une réponse motrice près du pli nasolabial. Cette réponse est alors comparée au côté normal. À demander dans un cas de paralysie faciale complète.
|-
!{{Examen paraclinique|nom=Électromyographie|indication=}} (EMG)
|L'EMG détermine l'activité dans les muscles faciaux grâce à la détection de potentiels de fibrillation qui ne se manifestent qu'après environ trois semaines de dénervation.
|-
!{{Examen paraclinique|nom=Test électrophysiologiques|indication=}}
|Ce test aide à la détermination du pronostic.<ref name=":142">{{Citation d'un article|prénom1=M.|nom1=Riordan|titre=Investigation and treatment of facial paralysis|périodique=Archives of Disease in Childhood|volume=84|numéro=4|date=2001-04|issn=1468-2044|pmid=11259220|pmcid=1718736|doi=10.1136/adc.84.4.286|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11259220/|consulté le=2021-02-15|pages=286–288}}</ref>
|}
==Approche clinique==
==Approche clinique==
{{Encart
{{Encart

Version du 30 avril 2022 à 09:23

Paralysie du nerf facial
Classe de maladie

Caractéristiques
Signes Déficit moteur, Fermeture incomplète de l'oeil, Atteinte de la mastication, Abolition du réflexe cornéen, Diminution du larmoiement, Parésie faciale ipsilatérale complète, Diminution du réflexe stapédien, Agueusie des 2/3 antérieurs de l'hémilangue, Difficulté à fermer la paupière, Parésie faciale ipsilatérale
Symptômes
Hémianopsie, Vertige , Céphalée , Sensation de corps étranger oculaire, Otorrhée, Otalgie , Acouphène , Perte auditive, Aphasie , Dysarthrie , ... [+]
Étiologies
Diabète, Maladie de Lyme, Virus, Sarcoïdose, Syndrome de Guillain-Barré, Syndrome de Sjögren, Métastase, Paralysie de Bell, Virus varicelle-zona, Accident vasculaire cérébral, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q1135338
Spécialités ORL, Neurochirurgie, Neurologie, Médecine familiale, Médecine d'urgence, Médecine interne

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La paralysie du nerf facial est une atteinte du nerf facial, ce qui entraine une perte partielle ou totale de la motricité d’une moitié du visage. Il faut agir promptement lorsque cette atteinte se présente puisque le pronostic de rétablissement est lié à la rapidité de l'instauration du traitement.[1]

Épidémiologie

Les paralysies du nerf facial affectent le plus souvent les personnes âgées de 15 à 45 ans avec un risque à vie de 1 sur 60.[2][3] Il n'y a pas de prédominance d'un sexe par rapport à un autre ou d'une ethnie à une autre. Tous les groupes d'âge pourraient être affectés. La plupart des gens se rétablissent spontanément dans un délai d'un mois, mais jusqu'à 30% montrent un rétablissement retardé ou incomplet.[4]

Parmi les étiologies de la paralysie du nerf facial, la cause la plus fréquente est la paralysie de Bell (diagnostic d'exclusion). Cette maladie représente environ 70% de tous les cas de paralysie du nerf facial. Les traumatismes représentent la deuxième composante la plus importante des paralysies du nerf facial, puisqu'elle est responsable de 10 à 23% des cas. L'infection virale entraînant une paralysie du nerf facial est associée à 4,5 à 7% des présentations, et enfin, les processus néoplasiques constituent de 2,2 à 5% des cas recensés. [2]

Étiologies

La paralysie faciale peut être secondaire à plusieurs affections [4][5][6]:

Classification

Syndrome de Ramsey-Hunt: Paralysie faciale périphérique associée à une éruption vésiculeuse au niveau du conduit auditif externe

Les maladies spécifiques en lien avec la paralysie du nerf facial sont :

Physiopathologie

Le mécanisme menant à la présentation d’une paralysie du nerf facial dépend de la cause sous-jacente. Puisque le nerf facial traverse un canal osseux étroit dans son trajet intratemporal, toute inflammation ou tout effet de masse aux alentours du nerf est susceptible d’entraîner des changements ischémiques par compression. Le nerf est le plus étroit au niveau du segment labyrinthique; par conséquent, la compression survient le plus fréquemment à cet endroit. [2]

De plus, toute cause d'anomalie squelettique ou de traumatisme peut entraîner une perturbation de la relation entre le nerf facial et son canal osseux, entraînant une paralysie.[2][1]

Le nerf facial (VII) est un nerf mixte. Il a quatre principales fonctions : [7]

  • les fonctions motrices (les muscles de la face, muscles stylo-hyoïdien et digastrique et muscle de l’étrier)
  • les fonctions sensitives (pavillon de l'oreille externe, entrée du conduit auditif externe et le goût des 2/3 antérieur de la langue)
  • les fonctions sécrétoire (glandes lacrymales, nasales, palatines et glandes salivaires antérieures).

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque à rechercher sont :

  • le diabète
  • les maladies systémiques, tels que la sarcoïdose, les vasculites et les collagénoses
  • les patients atteints du VIH
  • des antécédents de zona, de varicelle ou d'herpès buccal
  • un IVRS récent
  • des traumatismes faciaux récents
  • une chirurgie parotidienne récente.

Questionnaire

Les patients avec une paralysie du nerf faciale se plaigneront des symptômes suivants :

  • l'asymétrie de l'hémi-visage ipsilatérale
  • une sensation de corps étranger oculaire ou de xérophtalmie ipsilatérale
  • une difficulté à articuler adéquatement
  • des écoulements salivaires ou d'aliments à la commissure labiale.

Les éléments suivants[2][1][8]:

  • les segments faciaux qui sont impliqués (les paralysies faciales d'origine centrale épargnent le front).
  • la vitesse d'apparition, la chronologie et l'évolution de la paralysie faciale :
    • une apparition subite en quelques secondes est suggestif d'une cause ischémique tel qu'un AVC
    • une apparition lente sur plusieurs semaines suggère une étiologie tumorale
    • les paralysies de Bell classiques se présentent généralement par des symptômes progressant sur quelques heures
  • la recherche de signes otologiques :
  • la recherche de signes neurologiques (déficit moteur ou sensitif), surtout pour éliminer une possibilité d'accident cérébro-vasculaire
  • la présence d'une éruption vésiculaire au niveau de l'oreille.

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [Examen clinique] :
    • de la fièvre [Signe clinique]
    • des signes de choc septique [Signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [Examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [Signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [Signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [Signe clinique]
    • un ressaut positif [Signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [Signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [Signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [Signe clinique].
Contenu TopMédecine
  • Neurologie – 7e Nerf crânien (MU) (MF)

Un examen ORL complet, avec une attention particulière sur l’évaluation des nerfs crâniens, des glandes parotides et du cou, est indiqué. [1] Il s'agit également de déterminer si l'atteinte est centrale ou périphérique (voir section approche clinique).


Les signes souvent trouvé à l'examen sont [2][9]:

  • des modifications au niveau du test des mouvements du visage
  • une absence de réflexe cornéen (Oeil)
  • une diminution du larmoiement, observé par le test de Schirmer
  • une diminution ou une absence du reflexe stapédien, évalué par tympanométrie (oreille)
  • Une difficulté à fermer la paupière.

Examens paracliniques

Après l'anamnèse et l'examen physique, certaines investigations sont nécessaires pour diagnostiquer une paralysie faciale[2][10]:

Approche clinique

La paralysie du nerf facial est parfois le seul symptôme de leucémie chez l'enfant. Chez les enfants se présentant avec cette maladie, une FSC est nécessaire.

Il est toujours important de différencier une paralysie faciale centrale d'une paralysie faciale périphérique. Il existe deux éléments cliniques primordiaux qui permettent de différencier la paralysie faciale périphérique de la centrale:

  • un déficit moteur touche la partie supérieure et inférieure de la face. On parle d'un déficit homogène.
  • une absence de dissociation automatico-volontaire: asymétrie identique lors des mouvements volontaires et involontaires de la face. [11]
Paralysie faciale centrale Paralysie faciale périphérique
Atteinte de la partie inférieure du visage seulement: effacement du pli nasogénien, chute de la commissure labiale, impossibilité de siffler, attraction de la bouche du côté sain lors du sourire. La paralysie faciale périphérique touche de façon équivalente les parties supérieure et inférieure du visage: aux signes décrits ci-dessus s'associent une fermeture incomplète de l'oeil, découvrant la bascule du globe oculaire vers le haut (signe de Charles Bell) et un effacement des rides du front.
Présence d'une dissociation automatico-volontaire: Asymétrie est plus marquée lors des mouvements volontaires que lors des mouvements automatiques. Pas de dissociation automatico-volontaire
Présence possible d'un déficit moteur ou sensitif homolatéral (hémiplégie ou hémiparésie)

Traitement

La prise en charge indiqué déprend de l'étiologie de la paralysie faciale. [12]

Intervention médicale

De façon générale, il faut être réactif et intervenir le plus tôt possible dans un contexte de paralysie faciale. C’est-à-dire que le potentiel de récupération est lié à la rapidité de l’instauration d’un traitement approprié.[1]

Indépendamment de l’étiologie, de la paralysie faciale, des mesures doivent être mises en place pour limiter les complications de nature oculaire qui y sont associées (voir section complications et prévention).[13]

Dans un contexte où la suspicion est forte pour une étiologie virale des antibiotiques ou des antiviraux devraient être débutés sans délai. Si un individu provient ou a récemment visité une zone endémique pour la maladie de Lyme, un traitement empirique per os pour cette maladie doit être fortement considéré, et ce même en l’absence d’autres symptômes cliniques et sans avoir procédé aux sérologies.[14]

Ci-dessous, le traitement initial des deux causes les plus fréquentes de paralysie du nerf facial sont explicités.

Traitement selon certains types de paralysie [12]
Type Traitement
Paralysie de Bell
  • une corticothérapie (> 1 mg/kg par jour de prednisolone) avec diminution graduelle des doses. (Exemple de prescription : Prednisone 50mg DIE PO x 7jours puis 25 mg DIE PO x 7jours).
  • un anti-viral (valaciclovir ou aciclovir), en association à la corticothérapie dans les formes H-B IV ou plus. C'est estimé le plus bénéfique s'il est débuté en dedans de 72 heures des symptômes.
Paralysie de Ramsey Hunt
  • le traitement dépend de l'immuncompétence du patient.
  • en l'absence d'immunodéficience le traitement est identique à la paralysie de Bell. Il est important d'initier le traitement antiviral dans les 72h suivant l’apparition des premiers symptômes pour assurer une guérison plus rapide des lésions cutanées, ainsi qu'une diminution de l'incidence et la sévérité de la névralgie post-herpétique. Des exemples de molécules utilisés incluent le valacyclovir et le famciclovir. Des corticostéroïdes peuvent parfois être employés conjointement.[1]

Intervention chirurgicale

Si le pronostic de récupération spontanée est faible, des interventions chirurgicales peuvent être indiquées. Parfois, dans un contexte traumatique, la prise en charge recommandée peut être d’aller en salle d’opération d’emblée. Un autre contexte où une procédure peut être employée est si après 6 mois, on ne note aucune progression et qu’il est considéré qu’une intervention pourrait aider le patient à récupérer un certain fonctionnement. Ces procédures incluent entre autres des techniques de greffe et de réanimation faciale. [1][14]

Consultations

Il faut parfois solliciter des spécialistes dans des contextes bien précis : [15]

  • L'ORL doit être demandée rapidement pour les cas sévères ou s'il n'y a pas d'évidence de récupération complète après 3 mois de traitement. Ils peuvent être également demandés dans un contexte où le patient se présente comme candidat potentiel à la réanimation faciale.
  • La neurologie si des symptômes neurologiques sont identifiés.
  • L'ophtalmologie si une atteinte oculaire demeure non soulagée par le traitement conservateur.
  • Du support psychologique si nécessaire.

Complications

Une paralysie des muscles de visage peut se compliquer de phénomènes dans trois sphères de façon principales, soient la santé ophtalmique, l’altération de fonctions orales, et une atteinte psychosociale. La survenue de ces conséquences est associée à la vitesse de la prise en charge de l’atteinte, ainsi il faut être réactif lorsque ce type d’atteinte se présente en milieu de soins.[1]

Conséquence ophtalmique

De façon directe, une perte de l’animation des muscles oculaires va diminuer la fréquence à laquelle un individu cligne des yeux, de même que d’autres mécanismes de protection kératique. À court terme, une lagophtalmie va entrainer des phénomènes de sécheresse occulaire et peut mettre la cornée à risque de subir des abrasions. À long terme, la persistance de ce phénomène peut entrainer un amincissement, voir une perforation cornéenne. Le système de drainage lacrymal peut aussi connaitre une altération. Un drainage insuffisant peut mener à de l’épiphora, et en réponse à cela, un ectropion peut se développer.[1]

Conséquence orale

Une faiblesse faciale et/ou une asymétrie faciale peuvent affecter des fonctions telles que la parole ou l’alimentation.[1]

Conséquence psychosociale

Finalement, il ne faut pas négliger les conséquences psychosociales que ce type d’atteinte peut avoir. C’est-à-dire que la capacité à animer son visage permet à un individu de partager ses émotions de même que des indices de communications non verbales. En effet, perdre la possibilité d’effectuer une certaine mimique, comme un sourire, ou des syncinésies peuvent arriver. Certaines études ont corrélé un lien entre ce type d’atteinte et de l’isolement social, une diminution de la qualité de vie, et même parfois des troubles de l'humeur.[1][14]

Évolution

70% des patients récupèrent complètement dans les 6 mois suite au développement de cette atteinte. Si l'on considère également les patients qui auront une récupération partielle, ce chiffre se majore à 94%.

Le risque de récurrence est estimé d’être de 3 à 11%. Ainsi, il est primordial de sensibiliser le patient à cet effet, et de l’aviser de l’importance de consulter rapidement si une récidive survient.[14]

Prévention

Les patients atteints de paralysie du nerf facial ont un ensemble unique de défis à relever. L'éducation des patients est essentielle pour réduire le risque de complications grâce à des régimes d'autogestion. Ceux-ci incluent, la façon de fermer un œil pour éviter l'abrasion / l'ulcération de la cornée, l'humidification régulière des yeux et de la bouche et la gestion de l'alimentation et des boissons. Fournir aux patients des guides et du matériel pédagogique pertinents sur la manière de s'attaquer à ces problèmes peut être extrêmement bénéfique pour le bien-être et les résultats des patients. [16]

La physiothérapie faciale et la réanimation faciale sont discutées au cas par cas. [12]

Finalement, il faut rester à l’affût de symptômes psychologiques chez les patients ayant ce type d’atteinte. En effet, la survenue de trouble telle que la dépression y est associée.[1]

Notes

  1. Facteurs de risque : une utilisation de forceps, un 2e stade du travail prolongé, un poids de naissance supérieur ou égal à 3500g
  2. Atteinte motoneurone inférieur + otorragie + signes cochléovestibulaires

Références

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  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 et 1,11 James A. Owusu, C. Matthew Stewart et Kofi Boahene, « Facial Nerve Paralysis », The Medical Clinics of North America, vol. 102, no 6,‎ , p. 1135–1143 (ISSN 1557-9859, PMID 30342614, DOI 10.1016/j.mcna.2018.06.011, lire en ligne)
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 Nathan R. Walker, Rakesh K. Mistry et Thomas Mazzoni, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31747222, lire en ligne)
  3. Erik Peitersen, « Bell's palsy: the spontaneous course of 2,500 peripheral facial nerve palsies of different etiologies », Acta Oto-Laryngologica. Supplementum, no 549,‎ , p. 4–30 (ISSN 0365-5237, PMID 12482166, lire en ligne)
  4. 4,0 et 4,1 Jeffrey D. Tiemstra et Nandini Khatkhate, « Bell's Palsy: Diagnosis and Management », American Family Physician, vol. 76, no 7,‎ , p. 997–1002 (ISSN 0002-838X et 1532-0650, lire en ligne)
  5. « Item 99 - Paralysie faciale périphérique », sur Campus ORL (consulté le 30 novembre 2020)
  6. Margarita Lorch et Stephen J. Teach, « Facial nerve palsy: etiology and approach to diagnosis and treatment », Pediatric Emergency Care, vol. 26, no 10,‎ , p. 763–769; quiz 770–773 (ISSN 1535-1815, PMID 20930602, DOI 10.1097/PEC.0b013e3181f3bd4a, lire en ligne)
  7. Elsevier Masson, -de-l-anatomie-a-la-pathologie « Nerf facial : de l’anatomie à la pathologie », sur EM-Consulte (consulté le 29 novembre 2020)
  8. Netgen, « Paralysie faciale : diagnostic et prise en charge par le médecin de premier recours », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 29 novembre 2020)
  9. (en) James A. Owusu, C. Matthew Stewart et Kofi Boahene, « Facial Nerve Paralysis », Medical Clinics of North America, série Otolaryngology, vol. 102, no 6,‎ , p. 1135–1143 (ISSN 0025-7125, DOI 10.1016/j.mcna.2018.06.011, lire en ligne)
  10. M. Riordan, « Investigation and treatment of facial paralysis », Archives of Disease in Childhood, vol. 84, no 4,‎ , p. 286–288 (ISSN 1468-2044, PMID 11259220, Central PMCID 1718736, DOI 10.1136/adc.84.4.286, lire en ligne)
  11. « Paralysie faciale », sur Collège des Enseignants de Neurologie, (consulté le 29 novembre 2020)
  12. 12,0 12,1 et 12,2 Cheka R Spencer et Richard M Irving, « Causes and management of facial nerve palsy », British Journal of Hospital Medicine, vol. 77, no 12,‎ , p. 686–691 (ISSN 1750-8460, DOI 10.12968/hmed.2016.77.12.686, lire en ligne)
  13. Margarita Lorch et Stephen J. Teach, « Facial nerve palsy: etiology and approach to diagnosis and treatment », Pediatric Emergency Care, vol. 26, no 10,‎ , p. 763–769; quiz 770–773 (ISSN 1535-1815, PMID 20930602, DOI 10.1097/PEC.0b013e3181f3bd4a, lire en ligne)
  14. 14,0 14,1 14,2 et 14,3 Nate Jowett, « A General Approach to Facial Palsy », Otolaryngologic Clinics of North America, vol. 51, no 6,‎ , p. 1019–1031 (ISSN 1557-8259, PMID 30119926, DOI 10.1016/j.otc.2018.07.002, lire en ligne)
  15. (en) Reginald F. Baugh, Gregory J. Basura, Lisa E. Ishii et Seth R. Schwartz, « Clinical Practice Guideline: Bell’s Palsy », Otolaryngology–Head and Neck Surgery, vol. 149, no 3_suppl,‎ , S1–S27 (ISSN 0194-5998, DOI 10.1177/0194599813505967, lire en ligne)
  16. Cheka R Spencer et Richard M Irving, « Causes and management of facial nerve palsy », British Journal of Hospital Medicine, vol. 77, no 12,‎ , p. 686–691 (ISSN 1750-8460, DOI 10.12968/hmed.2016.77.12.686, lire en ligne)
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