Papillome intracanalaire
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Masse mammaire, Écoulement mammaire |
Symptômes |
Mastalgie, Écoulement mammaire , Asymptomatique , Masse mammmaire |
Diagnostic différentiel |
Tumeur phyllode, Carcinome canalaire in situ, Hyperplasie atypique du sein, Carcinome médullaire, Carcinome papillaire, Nécrose graisseuse mammaire |
Informations | |
Terme anglais | Intraductal papillomas |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Le papillome intracanalaire est une tumeur bénigne trouvée dans les canaux mammaires. Ce tumeur apparait lors d'une prolifération anormale des cellules épithéliales à l'intérieur d'un canal galactophore . Un papillome intracanalaire solitaire se trouve généralement au centre en arrière du mamelon affectant le canal central. De multiples papillomes intracanalaires sont situés en périphérie, trouvés dans n'importe quel quadrant mammaire affectant les canaux périphériques.[1] Les femmes de tous âges peuvent développer des papillomes intracanalaires. Un papillome intracanalaire peut être parfois palpable et peut s'accompagner d'une décharge mammaire. Cependant, la plupart des patients atteints de papillomes intracanalaires sont asymptomatiques. Les petits papillomes intracanalaires ne présentent souvent aucun signe ni symptôme.[1] La prise en charge d'un papillome intracanalaire est impératif en raison de la possibilité d'héberger un carcinome occulte.[2] Il est classé comme une lésion précurseur à haut risque en raison de son association avec l'atypie, le carcinome canalaire in situ (CCIS) et le carcinome.[1] L'excision chirurgicale avec ablation complète de la tumeur est le traitement recommandé.[3] [4][5]
1 Épidémiologie[modifier | w]
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Le papillome intracanalaire peut survenir chez les femmes de tous âges, mais le plus souvent entre 35 et 55 ans. Sa fréquence chez l'homme reste faible.[6] Le papillome intracanalaire représente moins de 10 % des lésions bénignes du sein et moins de 1 % des tumeurs malignes du sein.[7][4] L'incidence du papillome intracanalaire est estimé à 3% chez les femmes, mais le risque augmente de 40 à 70% s'il y a des écoulements du sein[8]. Près de 90 % des papilloes intracanalaires sont des lésions centrales uniques localisées dans les grands canaux collectifs, se développant généralement chez les femmes âgées et se manifestant par un écoulement du mamelon (séreux, sérosanguin, ou sanguinaire).[9]
2 Étiologies[modifier | w]
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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L'étiologie du papillome intracanalaire n'est pas bien connu. Néanmoins, une étude a suggéré que l'étiologie serait rélié à une perte hétérogène sur le chromosome 16[10]. Le papillome intracanalaire est classé comme une lésion précurseur à haut risque. Cette classification est due à son association avec l'atypie, le CCIS et le carcinome. Le papillome intracanalaire est une tumeur bénigne du sein.[1]
Des études moléculaires ont montré que les papillomes ont fréquemment une perte d'hétérozygotie (LOH) au niveau des loci sur le chromosome 16. La perte hétérogène se trouve au niveau télomérique 16p (marqueur D16S423) , ainsi qu'au centromérique 16q ( marqueur D16S310)[10]. Également, une perte hétérogèene pourrait avoir lieu au 16p13 dans 6 des 10 papillomes intracanalaires avec hyperplasie épithéliale . Toutefois, ces études n'ont pas fait la distinction entre le petit papillome intracanalaire périphérique et le grand papillome intracanalaire central , et une différence génétique peut exister entre ces lésions[11].
3 Physiopathologie[modifier | w]
Les papillomes intracanalaires sont caractérisés par la présence de noyaux fibrovasculaires arborescents proliférants bordés par une couche épithéliale externe et une couche myoépithéliale interne. Ils peuvent être divisés en papillome central et papillome périphérique en raison de leurs manifestations cliniques et de leurs caractéristiques pathologiques distinctes. Les papillomes centraux prennent naissance dans les gros canaux tels que le canal segmentaire ou sous-segmentaire, et sont généralement solitaires. Les papillomes centraux sont découverts surtout chez les femmes en périménopause.[1] Ils présentent fréquemment un écoulement séreux ou sérosanguin du mamelon et, moins fréquemment, une masse palpable. Les papillomes centraux sont souvent visibles et apparaissent comme des nodules circonscrits dans un espace canalaire kystiquement dilaté. Une configuration papillaire peut être appréciée dans les lésions plus importantes, bien qu'elles soient plus fréquemment bosselées ou verruqueuses.[12]
En revanche, les papillomes périphériques apparaissent dans les unités lobulaires du canal terminal. Ainsi, ils sont souvent cliniquement occultes et découverts accidentellement par des calcifications mammographiques en se manifestant sous la forme d'une masse rehaussée à l'imagerie par résonance magnétique.Le papillome périphérique est également principalement une maladie des femmes d'âge moyen et s'accompagne rarement avec une décharge mammaire. Contrairement aux lésions centrales, les papillomes périphériques sont difficiles à identifier[12][13].
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
4 Présentation clinique[modifier | w]
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Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Les papillomes intracanalaires, lorsqu'ils sont solitaires, peuvent se présenter sous la forme d'un écoulement mamelonnaire sanglant ou clair. Ils sont généralement situés au centre derrière le mamelon et sont le plus souvent observés chez les patientes en périménopause. Cependant, il peut également être observé de manière fortuite lors d'une échographie chez des patients asymptomatiques plus jeunes. Les papillomes intracanalaires, lorsqu'ils sont multiples, proviennent généralement du conduit lobulaire terminale. Ils se présentent moins fréquemment avec un écoulement mamelonnaire et plus souvent comme une masse palpable.[1]
4.1 Facteurs de risque[modifier | w]
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Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Les facteurs de risque sont :
- sexe féminin [1]
- Utilisation de contraceptifs oraux combinés[1]
- Utilisation d'hormonothérapie substitutive[1]
- Exposition aux oestrogènes au cours de la vie[1]
- antécédants familieux de papillome intracanalaire[1]
4.2 Questionnaire[modifier | w]
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Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Les symptômes de cette maladie sont :
- Une masse au sein palpable [1].
- Un écoulement mammaireclair ou sanglant [1]
- De linconfort ou de la douleur[14]. .
4.3 Examen clinique[modifier | w]
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Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :
- palpation du sein
- le masse mammaire (situation clinique)La plupart du temps la palpation ne rélevera pas la présence d'une masse palpable. Chez les patients atteints d qui ne présentent pas de tumeurs palpables, la localisation du papillome intracanalaire doit être confirmée en localisant l'orifice du canal affecté sur la surface du mamelon et en appliquant une pression du bout du doigt sur la circonférence de l'aréole[15].
- le Écoulement mammaireLa sécrétion d'un écoulement séreux ou sanglant du mamelon ne permet pas de distinguer le papillome intracanalaire du cancer[15].
5 Examens paracliniques[modifier | w]
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Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Les examens paracliniques pertinents sont :
- Mammographie :
- masse mammaire (situation clinique): Il est important d'effectuer une mammographie si la patiente présente des écoulements mammaiires ou une masse palpable.[16] Les petits papillomes peuvent être occultes, en particulier lorsqu'ils sont situés dans les régions rétroaréolaires en raison de la densité mammaire et du manque relatif de compression dans cette région.[1] Les lésions plus importantes peuvent apparaître sous la forme d'une masse de forme ronde ou ovale avec des marges bien circonscrites. Jusqu'à 25 % des papillomes solitaires sont associés à des calcifications mammographiques d'apparence bénigne.[1] Si une microcalcification est identifiée à la mammographie, d'autres investigations sous la forme d'une biopsie au trocart stéréotaxique sont nécessaires, en particulier si la microcalcification est polymorphe, groupé ou linéairement distribué qui peuvent être indicateurs de néoplasie papillaire. [15][16]
- Galactrophie :
- Cette procédure ne peut être effectuée que si une décharge peut être obtenue du sein.[16] Les papillomes intracanalaires se présentent sous la forme de défauts de remplissage muraux bien définis aux contours lisses ou lobulés. Des bulles d'air injectées par inadvertance dans le système canalaire pendant la galactographie peuvent être interprétées à tort comme des lésions papillaires intracanalaires.[1] Des papillomes solitaires sont généralement observés dans les canaux collecteurs, tandis que des papillomes multiples sont fréquemment observés dans les canaux ramifiés selon une distribution segmentaire ou sous-segmentaire conduisant dans certains cas à une dilatation kystique du système canalaire. La distorsion, le rétrécissement ou l'obstruction des conduits peuvent indiquer la présence d'une tumeur maligne.[15]
- Échographie:
- L'échographie à haute résolution peut détecter les papillomes assez facilementUtiliser en utilisant la sonde à une fréquence élevée de 12 à 17 MHz idéalemen. Il a été noté que l'échographie a une sensibilité et une spécificité d'environ 85 % à 90 % pour la détection des papillomes.[16] La masse se trouve généralement près du mamelon. La tumeur se trouvera dans un canal dilaté et montrera souvent un écoulement au Doppler couleur ou puissance[4]. Parfois, les papillomes dans un canal focalement dilaté peuvent être interprétés à tort comme des nodules intrakystiques. Cependant, un balayage méticuleux montrera généralement le canal d'alimentation non dilaté adjacent.[1]
- Imagerie par résonance magnétique (IRM) :
- La présence d'une masse intracanalaire ronde ou ovoïde rehaussée avec probablement une cinétique de lavage ou de plateau. Les résultats radiologiques et les résultats tissulaires pathologiques doivent être concordants pour un diagnostic précis.[4]
- Examen cytologique de l'écoulement du sein :
- L'écoulement du mamelon obtenu en pressant le mamelon doit être examiné au moyen d'une coloration de Papanicolaou ou de May-Giemsa chez tous les patients. Les frottis cytologiques fournissent des informations sur la normalité, l'atypie et la malignité ainsi que sur la formation papillaire des cellules exfoliées. Des tests tels que Hemoccult aident à détecter le sang occulte dans le liquide sécrété. Les papillomes intracanalaires sont caractérisés par la présence d'amas de cellules canalaires étroitement connectés. Les cellules et les noyaux sont de taille uniforme et non mitotiques. Les érythrocytes sont beaucoup plus fréquemment observés chez les patients atteints de papillomes intracanalaires. Certains papillomes peuvent avoir des aspects cytologiques indiscernables de ceux du carcinome canalaire in situ. Dans les lésions avec hyperplasie atypie associée, les caractéristiques cytomorphologiques peuvent se chevaucher avec celles du carcinome de bas grade et une biopsie tissulaire est nécessaire pour un diagnostic définitif.[9]
- Biopsie :
- Il existe différentes méthodes de biopsie, y compris la biopsie au trocart, la biopsie assistée par vide et la biopsie tissulaire ouverte. La biopsie au carottage et la biopsie assistée par vide sont préférées à l'aspiration à l'aiguille fine en raison du plus grand nombre d'échantillons de tissus obtenus pour l'analyse pathologique. L'aspiration à l'aiguille fine utilise une aiguille plus fine, ce qui crée un risque d'échantillonnage tissulaire insuffisant.[17] La biopsie tissulaire ouverte n'est pas préférée car il s'agit d'une approche chirurgicale. Il est plus invasif et peut entraîner une douleur chronique et une augmentation de l'anxiété et de la dépression chez le patient.[18][4]
5.1 Histopathologie[modifier | w]
Le papillome intracanalaire diagnostiqué lors d'une biopsie au trocart peut entraîner une mise à niveau chirurgicale vers une hyperplasie canalaire atypique, un CCIS et un carcinome. Les papillomes périphériques, en revanche, sont généralement plus petits et peuvent être en nombre multiple.[19] Le papillome intracanalaire peut être trouvé dans les deux grands canaux de la région sous-aréolaire et l'unité lobulaire du canal terminal (TDLU) plus périphérique. Le papillome intracanalaire est caractérisé histologiquement par un noyau fibrovasculaire recouvert à la fois de cellules épithéliales et myoépithéliales. Divers changements peuvent accompagner le papillome intracanalaire, notamment la sclérose, l'hyperplasie épithéliale ou myoépithéliale, la prolifération atypique et la métaplasie squameuse ou apocrine.[20][4]
6 Approche clinique[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Les différents tests paracliniques peuvent montrer des résultats différents dépendamanet du diagnotic différentiel qui est présenté par la patiente.
- Hyperplasie atypique du sein
- S'il y a la présence des cellules atypiques dans le papillome lors de l'examen de la biopsie, elles seront généralement vues au microscope.[14].
- Tumeur phyllodes du sein
- La tumeur phyllode se présente comme une masse qui peut être bosselée et grossir rapidement. Elle peut même parfois déformer le sein. La principale caractéristique des tumeurs phyllodes est leur tendance à réapparaître au niveau du sein.[21]
- Carcinome in situ
- À la mammographie, le CCIS sera caché ou il peut présenter des microcalcifications. À l’occasion, le CCIS peut être palpé lorsqu’il est plus gros.[21] À l'échographie, les régions concernées par le CCIS peuvent être occultes ; peut présenter une masse hypoéchogène mal définie ; ou, si des calcifications sont présentes, présentent des foyers échogènes brillants. À l'IRM, le CCIS micropapillaire peut ne montrer aucune amélioration, quel que soit le grade ou l'étendue, ou peut montrer une amélioration sans masse.[1]
- Carcinome médullaire
- Carcinome papillaire
- À la mammographie, les carcinomes papillaires sont généralement de forme ronde, ovale ou lobulée. Les marges sont le plus souvent bien définies mais peuvent être indistinctes dans les zones d'invasion . Les microcalcifications au sein de la tumeur sont généralement pléomorphes mais peuvent parfois avoir un aspect grossier ou pointillé. À l'échographie, les carcinomes papillaires peuvent se présenter sous la forme d'une masse solide hypoéchogène ou d'un kyste complexe avec septations ou nodularité papilliforme à base murale. En IRM, les carcinomes papillaires peuvent apparaître sous forme de nodules irréguliers rehaussés ou de kystes complexes rehaussés.[4]
7 Diagnostic[modifier | w]
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Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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8 Diagnostic différentiel[modifier | w]
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Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Le diagnostic différentiel de la classe de maladie est :
- Hyperplasie atypique du sein
- Le papillome intracanalaire peut être associé à une autre affection appelée hyperplasie atypique, ce qui signifie une croissance anormale des cellules. Il existe un risque que l'hyperplasie atypique se transforme en cancer du sein avec le temps si elle n'est pas traitée. Les papillomes multiples sont plus susceptibles d'être associés à une hyperplasie atypique, mais ce n'est pas toujours le cas[14].
- Tumeur phyllodes du sein
- La tumeur phyllode est rare. Il s’agit d’une tumeur fibroépithéliale dont la composante du tissu conjonctif prédomine. On l’appelle aussi cystosarcome phyllode..[21]
- Carcinome in situ
- Le carcinome canalaire in situ (CCIS) est plutôt rare et il s'agit d'une prolifération de cellules cancéreuses à l’intérieur d’un canal galactophore sans que les cellules ne dépassent la paroi du canal pour envahir le reste du sein.[1]
- Carcinome médullaire
- Le cancer médullaire représente1 % des cancers du sein infiltrants. Il se manifeste surtout chez les femmes de moins de 50 ans. Le carcinome médullaire peuvent présenter une nécrose centrale ou une extension canalaire imitant un carcinome papillaire. [22]
- Carcinome papillaire
- Les carcinomes papillaires représentent moins de 2 % de tous les carcinomes du sein. Ce carcinome est le plus fréquemment détectés chez les femmes ménopausées et surviennent dans la région rétroaréolaire chez près de 50 % des patients.[4]
Les lésions bénignes et malignes peuvent imiter un papillome intracanalaire. Du matériel ou des débris infiltrés dans un canal dilaté peuvent imiter un papillome. De même, une nécrose graisseuse avec des zones kystiques et solides peut imiter une lésion papillaire intrakystique. L'absence de flux de couleur intralésionnel à l'échographie favorise la bénignité. En fin de compte, le diagnostic de papillome intracanalaire nécessitera un prélèvement de tissus pour un diagnostic définitif.[1][4]
9 Traitement[modifier | w]
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Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le traitement du papillome intracanalaire implique l'excision chirurgicale et l'ablation complète de la tumeur. Cela est dû à la possibilité de passer à une hyperplasie canalaire atypique ou à un CCIS lors de l'excision.[1] L'excision chirurgicale, sous forme de tumorectomie avec ablation complète du papillome, est recommandée.[7][4]
10 Suivi[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
11 Complications[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Aucune complication significative n'est observée avec le papillome intracanalaire - les complications lorsqu'elles sont présentes sont observées après une biopsie ou après une excision chirurgicale. Les complications postopératoires peuvent inclure des saignements, des infections, des douleurs, une nécrose graisseuse et une possible déformation esthétique du sein.[23][4]
12 Évolution[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Le pronostic est globalement excellent avec le papillome intracanalaire. Dans une étude particulière, 88,9 % des papillomes intracanalaires se sont avérés sans atypie, tandis que 9,2 % ont montré une atypie. Le taux d'amélioration de la pathologie était faible, s'élevant à 7,3% : 1,3% pour le cancer invasif, 2,7% pour le CCIS et 3,3% pour l'hyperplasie canalaire atypique.[24] L'excision chirurgicale avec ablation complète de la tumeur est le traitement recommandé.[3] Récidive locale après chirurgie l'excision est faible, aussi faible que 2,4 % dans une étude.[25][4]
13 Prévention[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Les facteurs de risque de tumeur mammaire, à la fois bénins et malins, comprennent l'utilisation de la contraception, l'hormonothérapie substitutive, l'exposition aux œstrogènes au cours de la vie et les antécédents familiaux.[26] Les femmes doivent être encouragées à subir des mammographies de dépistage annuelles. L'American College of Radiology et la Society of Breast Imaging recommandent des mammographies de dépistage annuelles à partir de 40 ans pour les femmes à risque moyen. [4]
14 Références[modifier | w]
- Cet article a été créé en partie ou en totalité le 2022-03-01 à partir de Chirurgie (application), créée par Dre. Hélène Milot, Dr. Olivier Mailloux et collaborateurs et partagé sous la licence CC-BY-SA 4.0 international
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/12/21 à partir de Intraductal Papilloma (StatPearls / Intraductal Papilloma (2020/12/04)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30137824 (livre).
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 et 1,20 Riham Eiada, Jennifer Chong, Supriya Kulkarni et Frank Goldberg, « Papillary lesions of the breast: MRI, ultrasound, and mammographic appearances », AJR. American journal of roentgenology, vol. 198, no 2, , p. 264–271 (ISSN 1546-3141, PMID 22268167, DOI 10.2214/AJR.11.7922, lire en ligne)
- ↑ Susan O. Holley, Catherine M. Appleton, Dione M. Farria et Valerie C. Reichert, « Pathologic outcomes of nonmalignant papillary breast lesions diagnosed at imaging-guided core needle biopsy », Radiology, vol. 265, no 2, , p. 379–384 (ISSN 1527-1315, PMID 22952379, DOI 10.1148/radiol.12111926, lire en ligne)
- ↑ 3,0 et 3,1 Hanh-Tam Tran, Asma Mursleen, Sahar Mirpour et Omar Ghanem, « Papillary Breast Lesions: Association with Malignancy and Upgrade Rates on Surgical Excision », The American Surgeon, vol. 83, no 11, , p. 1294–1297 (ISSN 1555-9823, PMID 29183534, lire en ligne)
- ↑ 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 et 4,13 Allen Li et Lindsey Kirk, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30137824, lire en ligne)
- ↑ « Maladie fibro-kystique », (consulté le 11 mars 2022)
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