Ostéoporose (programme d'exercices)

De Wikimedica
Ostéoporose (programme d'exercices)
Programme d'exercices

Colonne vertébrale atteinte d'ostéoporose
Programme d'exercices
Système musculosquelettique
Indications
Ostéoporose
Contre-indications relatives Fracture, Ostéoporose
Complications
Chute, Douleur, Fracture
Informations
Terme anglais Physical exercise and osteoporosis
Spécialités Rhumatologie, Gériatrie, Médecine familiale, Kinésiologie


La pratique de l'activité physique chez les patients atteints d'ostéoporose comporte de nombreux bénéfices. Cette page traite des particularités en lien avec clientèle.

Contexte

L'ostéoporose est une maladie caractérisée par une faible densité minérale osseuse accompagnée d'une fragilité de l'os qui est plus susceptible de se fracturer[1]. C'est un problème majeur en santé publique en considérant que 50% des adultes de 50 ans et plus vont avoir une faible densité minérale osseuse et que cette maladie a un impact sur la qualité de vie[1][2]. L'adoption de saine habitude de vie permet d'améliorer la santé osseuse[3]. Parmi celles-ci, on y retrouve la pratique d'activité physique[3]. En effet, c'est une composante importante en prévention de l'ostéoporose puisqu'elle permet de retarder l'apparition et aussi de réduire le risque de fracture[4][5]. De plus, c'est un des principaux traitements non pharmacologiques suite au diagnostic[4][5]. À l'inverse, un faible volume d'activité physique favorise l'apparition précoce d'ostéoporose et augmente le risque de fracture dû à la perte de masse osseuse et musculaire[6][7]. Bref, la pratique d'activité physique avec mise en charge est essentielle à la santé osseuse à chaque période de la vie lorsqu'il y a une quantification adéquate du stress mécanique[8].

Indications

La recommandation générale en activité physique pour les personnes atteintes d'ostéoporose est de faire de l'intensité modérée avec des exercices nécessitant une mise en charge sans qu'il y ait apparition ou d'augmentation de la douleur[9]. Même les personnes âgées frêles[note 1][10] devraient être physiquement actives en fonction de leur capacité pour préserver leur système musculosquelettique[9]. La sédentarité, l'immobilisation et l'alitement ont des effets rapides et importants sur la perte osseuse et ils sont des indicateurs de mauvais pronostic de récupération sur la densité minérale osseuse[9].

Contre-indications

Absolues

Il n'y a pas de contre-indication absolue à la pratique d'activité physique.

Relatives

Les contre-indications relatives sont[11] :

À noter qu'il est préférable d'adapter les séances plutôt que d'arrêter l'activité physique[11].

Prescription recommandée

Pour les individus avec de l'ostéoporose, la prescription idéale en activité physique est de faire des entraînements cardiovasculaires avec de la mise en charge et des entraînements musculaires avec des impacts et de l'intensité élevée[5]. De plus, puisque les chutes chez cette clientèle augmentent les risques de fracture, la prescription d'exercices devrait aussi comprendre une composante d'équilibre[9].

  • Pour l'entraînement cardiovasculaire, une fréquence de 4 à 5 fois par semaine devrait être ciblée[12]. L'intensité devrait être modérée donc correspondre à une perception d'effort de 3-4/10 sur l'échelle de Borg modifiée ou entre 40-59% de la fréquence cardiaque de réserve[note 2][12]. Les séances devraient débuter par 20 minutes et progresser graduellement jusqu'à un minimum de 30 minutes et à un maximum de 45-60 minutes[12]. Les entraînements cardiovasculaires peuvent se faire à la marche ou autres modalités permettant préférablement une mise en charge comme la danse et la montée d'escalier[12][2].
  • Pour l'entraînement musculaire, une fréquence de 1 à 2 fois par semaine sur des journées non consécutives serait visée[12]. Par la suite, une progression jusqu'à 2 à 3 séances par semaine devrait être envisagée[12]. Il est préférable de débuter par 1 série de 8-12 répétitions et de progresser à 2 séries après approximativement 2 semaines en faisant au maximum 8 à 10 exercices par séance[12]. Concernant l'intensité, la résistance des exercices devrait toujours être ajustée pour que les deux dernières répétitions effectuées soient plus difficiles[12].
  • Pour l'équilibre, une fréquence d'une fois par jour durant 15-20 minutes est recommandée[13]. Les exercices devraient représenter des situations et des tâches du quotidien comme la montée et la descente d'escalier ou de trottoir en insistant sur le contrôle du mouvement.
  • Pour l'entraînement en flexibilité, une fréquence de 5 à 7 fois par semaine en faisant de 2 à 4 répétitions par exercice est recommandée[12]. Concernant l'intensité, il faut étirer le muscle pour sentir une tension ou un léger inconfort. À partir de ce moment, il faut maintenir la position statique entre 10 et 30 secondes[12]. Il faut aussi éviter les mouvements aux limites des amplitudes articulaires.

Limitations

Les exercices impliquant des mouvements explosifs ou des impacts élevés sont à éviter[9]. De plus, une attention particulière est à apporter lorsque des exercices de style « Yoga » ou « Pilates » sont effectués puisque certains mouvements et positions impliquent des torsions, des flexions et des compressions importantes au niveau de la colonne vertébrale[9]. C'est pourquoi il est préférable d'éviter les exercices aux limites des amplitudes de mouvements chez les personnes ayant une très faible densité osseuse[9]. Aussi, le choix des activités doit prendre en compte le risque de chute puisque celles à faible risque de chute sont à préconiser[8].

Exécution

Toute séance d'activité physique devrait débuter par un échauffement de 5 à 10 minutes à une intensité légère entre 0 et 2/10 sur l'échelle de Borg modifiée[14]. L'échauffement permet de stimuler la vasodilatation et augmenter la perfusion des muscles. De plus, cela permet d'augmenter l'amplitude de mouvement et la flexibilité[14]. Chaque séance d'activité physique devrait se terminer par une période de récupération de la même durée et intensité que l'échauffement pour permettre une transition vers le repos avant l'arrêt complet[14]. Cette période permet un retour plus sécuritaire à des valeurs normales de fréquence cardiaque et de tension artérielle en plus de contribuer au retour de valeurs initiales de température corporelle, d'acide lactique et d'adrénaline[14].

Plusieurs particularités sont à prendre en considération à l'exercice et lors de la progression.

  • Pour l'entraînement cardiovasculaire, chez les personnes ayant de l'ostéoporose, il n'est pas recommandé de faire seulement ce type d'entraînement puisque le risque de fracture est augmenté par rapport à ceux qui combinent l'entraînement musculaire et cardiovasculaire[11]. Certaines modalités cardiovasculaires comme la course, la corde à danser et la montée d'escalier d'un pas plus rapide sont considérées comme des activités impliquant des impacts élevés[11]. Il est alors important de commencer l'activité avec un faible niveau d'impact et de progresser par la suite puisque les personnes peuvent développer des fractures et des douleurs si elles débutent à un niveau d'impact trop élevé[11]. Cette même considération doit davantage être appliquée chez ceux ayant eu une fracture par le passé[11]. De plus, le vélo stationnaire est une alternative intéressante pour les personnes avec de l'ostéoporose vertébrale sévère chez qui ils seraient plus risqués ou douloureux de faire de la marche rapide[5]. D'ailleurs, cette modalité permet d'entraîner ou d'évaluer la capacité cardiovasculaire à de plus hautes intensités en considérant les limitations mentionnées précédemment[5].
  • Pour l'entraînement musculaire, il est préférable de faire les exercices lentement tout en ayant un bon contrôle du mouvement et faire attention aux exercices à risque de chute. Les exercices impliquant des rotations de la colonne vertébrale sont aussi à éviter[13]. Il est recommandé de solliciter le renforcement des muscles posturaux et de la colonne vertébrale puisque l'hypercyphose est fréquente chez les personnes ayant de l'ostéoporose[13]. Les exercices musculaires peuvent être effectués avec ou sans charge puisque l'objectif est de faire 8-12 répétitions par série pour travailler en force musculaire et l'intensité doit être adaptée pour que les deux dernières répétitions effectuées soient plus difficiles[12].
  • Pour l'équilibre, un renforcement des quadriceps, des ischio-jambiers, des fessiers ainsi que des muscles du tronc est à prioriser puisque ce sont ces muscles qui sont impliqués principalement dans l'équilibre[9]. Pour optimiser les bénéfices, les exercices devraient progresser pour s'assurer qu'ils engendrent toujours de l'instabilité contrôlée, donc qu'il y ait toujours la présence d'un certain défi dans un contexte sécuritaire[9]. Un exercice de transfert de poids de gauche à droite et de l'avant vers l'arrière est un exemple qui peut s'ajouter facilement en faisant des tâches quotidiennes comme la vaisselle[9]. De plus, de multiples fractures vertébrales par compression peuvent mener à une diminution de la taille des individus et aussi à une déformation de la colonne vertébrale[5]. De ce fait, la capacité ventilatoire peut être affectée tout comme l'équilibre à la marche puisque le centre de gravité est déplacé vers l'avant[5].
  • Pour l'entraînement en flexibilité, chez les personnes ayant eu une fracture, il faut faire attention lors des étirements de muscles qui sont attachés à cet os[13]. De plus, il serait plus adéquat de faire des étirements dynamiques que statique et d'éviter les exercices de flexibilité impliquant des torsions[13]. Un programme de flexibilité impliquant les muscles de la posture apporterait des bénéfices dus à la présence d'hypercyphose[13]. L'accent devrait être mise sur les muscles du haut du dos, sur les stabilisateurs de la scapula ainsi que sur les muscles de la poitrine comme les pectoraux[13].

Complications

Les complications sont rares en lien avec la pratique de l'activité physique chez les ostéoporotiques. Par contre, si le niveau d'impact ou la force impliquée sont supérieurs à la capacité des os ou que l'environnement lors de l'exécution des exercices n'est pas sécuritaire, certaines complications peuvent se présenter :

Suivi

La prescription cardiovasculaire ou musculaire ne devrait pas causer ou faire augmenter les douleurs[9]. Si tel est le cas, il faut la modifier et l'adapter en fonction des symptômes de la personne. De plus, une progression de la prescription d'exercices doit souvent être faite pour que le programme soit toujours efficace[11].

Il faut aussi encourager et accompagner les personnes avec de l'ostéoporose à maintenir un mode de vie actif en faisant des exercices d'équilibre, des entraînements musculaires et des entraînements cardiovasculaires avec de la mise en charge[2].

Bénéfices anticipés

Les bénéfices obtenus avec l'activité physique sur la santé osseuse chez les adultes sont en lien avec l'augmentation de la densité minérale, de la force et du volume osseux[5]. L'impact positif de l'activité physique est le même pour les deux sexes et il est dû, entre autres à une augmentation de la section transversale des os[8].

Outre ces bienfaits, l'amélioration de l'équilibre peut diminuer les chutes et ainsi diminuer le risque de fractures ostéoporotiques de plus de 60%[5][15]. En effet, la majorité des fractures sont précédées d'une chute et les programmes d'exercices même faits à la maison ont montré une réduction du risque de chute[3]. Aussi, les exercices de renforcement musculaire et d'équilibre peuvent réduire le risque de chute de 15% à 50% en plus d'augmenter la confiance et la coordination[3][15]. L'hypercyphose qui est très présente chez les personnes avec de l'ostéoporose est associée à une diminution de l'équilibre et à une augmentation du risque de chute[13]. D'ailleurs, la combinaison des exercices musculaire et de flexibilité peut améliorer la posture et diminuer l'hypercyphose[13]. Les exercices musculaires quant à eux augmentent significativement la densité minérale osseuse surtout au niveau de la colonne vertébrale et du col du fémur en plus d'augmenter la force musculaire[5][11].

Réponse de la structure osseuse au stress mécanique

La structure osseuse s'adapte en fonction des différentes forces à laquelle elle est exposée, donc l’os va se modifier favorablement en fonction des contraintes mécaniques qu’il subit pour augmenter sa résistance et il va se résorber s'il n'est pas stimulé[16]. Les entraînements avec mise en charge permettent de transmettre un stress mécanique sous forme de forces à travers l'os ce qui génère des signaux mécaniques qui sont détectés par les ostéocytes, une cellule mécanosensible qui se situe dans l'os[17][18]. De plus, ces forces engendrent de petites déformations sur le tissu osseux et les signaux liés à la déformation amorcent une cascade de réponses biochimiques qui augmentent localement le renouvellement osseux[17]. En effet, le tissu osseux présente des propriétés piézoélectriques[note 3] ce qui lui permet de transformer une contrainte mécanique en potentiel électrique[19]. Le stress mécanique va générer des charges électriques dans les fibres de collagène[19]. La surface de l'os ayant la compression aura des charges négatives et la surface de l'os ayant la tension aura des charges positives. Les ions positifs de calcium vont être attirés vers la surface de compression puisqu'elle est négative et ils vont se déposer en grande quantité d'où l'importance d'un apport suffisants en calcium chez cette clientèle[20]. Bref, lorsque les ostéocytes détectent des forces inhabituelles, elles mettent en oeuvre une réponse adaptative avec l'action des ostéoclastes en réabsorbant le tissu osseux et en en produisant du nouveau avec l'action des ostéoblastes[17]. Pour une même force externe, la déformation du tissu osseux va être supérieure sur un os faible par rapport à un os fort[17]. Ce mécanisme d'adaptation du tissu osseux montre pourquoi il est préférable de faire des entraînements musculaires à intensité élevée et des entraînements cardiovasculaires avec mise en charge[17].

Notes

  1. Le phénotype d'une personne frêle rassemble 3 des 5 caractéristiques suivantes: perte de poids involontaire, épuisement auto-rapporté, faiblesse, vitesse de marche lente et un faible niveau d’activité physique.
  2. Fréquence cardiaque (FC) de réserve = FC de repos + (FC maximale - FC de repos) x % d'effort
  3. La piézoélectricité est une caractéristique qui consiste, pour un corps, à être capable de se polariser électriquement ou d'être déformé par un champ électrique. Ce phénomène a lieu grâce à une contrainte mécanique.

Références

  1. 1,0 et 1,1 American College of Sports Medicine. (2019). ACSM's Clinical exercise physiology. Lippincott Williams & Wilkins. p.486
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Nelson B. Watts, Pauline M. Camacho, E. Michael Lewiecki et Steven M. Petak, « American Association of Clinical Endocrinologists/American College of Endocrinology Clinical Practice Guidelines for the Diagnosis and Treatment of Postmenopausal Osteoporosis—2020 Update », Endocrine Practice, vol. 27, no 4,‎ , p. 379–380 (ISSN 1530-891X, DOI 10.1016/j.eprac.2021.02.001, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 J. Compston, A. Cooper, C. Cooper et N. Gittoes, « UK clinical guideline for the prevention and treatment of osteoporosis », Archives of Osteoporosis, vol. 12, no 1,‎ (ISSN 1862-3522 et 1862-3514, DOI 10.1007/s11657-017-0324-5, lire en ligne)
  4. 4,0 et 4,1 R. Zhao, M. Zhao et Z. Xu, « The effects of differing resistance training modes on the preservation of bone mineral density in postmenopausal women: a meta-analysis », Osteoporosis International, vol. 26, no 5,‎ , p. 1605–1618 (ISSN 0937-941X et 1433-2965, DOI 10.1007/s00198-015-3034-0, lire en ligne)
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 5,7 5,8 et 5,9 American College of Sports Medicine. (2017). ACSM's exercise testing and prescription. Lippincott Williams & Wilkins. p. 345
  6. Pawel Szulc, Tom J Beck, François Marchand et Pierre D Delmas, « Low Skeletal Muscle Mass Is Associated With Poor Structural Parameters of Bone and Impaired Balance in Elderly Men-The MINOS Study », Journal of Bone and Mineral Research, vol. 20, no 5,‎ , p. 721–729 (ISSN 0884-0431, DOI 10.1359/jbmr.041230, lire en ligne)
  7. Marianne C. Walsh, Gary R. Hunter et Margaret Barbara Livingstone, « Sarcopenia in premenopausal and postmenopausal women with osteopenia, osteoporosis and normal bone mineral density », Osteoporosis International, vol. 17, no 1,‎ , p. 61–67 (ISSN 0937-941X et 1433-2965, DOI 10.1007/s00198-005-1900-x, lire en ligne)
  8. 8,0 8,1 et 8,2 B. K. Pedersen et B. Saltin, « Exercise as medicine - evidence for prescribing exercise as therapy in 26 different chronic diseases », Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports, vol. 25,‎ , p. 1–72 (ISSN 0905-7188, DOI 10.1111/sms.12581, lire en ligne)
  9. 9,00 9,01 9,02 9,03 9,04 9,05 9,06 9,07 9,08 9,09 et 9,10 American College of Sports Medicine. (2017). ACSM's exercise testing and prescription. Lippincott Williams & Wilkins. p. 347
  10. Gotaro Kojima, Steve Iliffe et Kate Walters, « Frailty index as a predictor of mortality: a systematic review and meta-analysis », Age and Ageing, vol. 47, no 2,‎ , p. 193–200 (ISSN 1468-2834, PMID 29040347, DOI 10.1093/ageing/afx162, lire en ligne)
  11. 11,0 11,1 11,2 11,3 11,4 11,5 11,6 et 11,7 American College of Sports Medicine. (2019). ACSM's Clinical exercise physiology. Lippincott Williams & Wilkins. p.489
  12. 12,00 12,01 12,02 12,03 12,04 12,05 12,06 12,07 12,08 12,09 et 12,10 American College of Sports Medicine. (2017). ACSM's exercise testing and prescription. Lippincott Williams & Wilkins. p. 346
  13. 13,0 13,1 13,2 13,3 13,4 13,5 13,6 13,7 et 13,8 American College of Sports Medicine. (2019). ACSM's Clinical exercise physiology. Lippincott Williams & Wilkins. p.490
  14. 14,0 14,1 14,2 et 14,3 Gerald F. Fletcher, Philip A. Ades, Paul Kligfield et Ross Arena, « Exercise Standards for Testing and Training », Circulation, vol. 128, no 8,‎ , p. 873–934 (ISSN 0009-7322 et 1524-4539, DOI 10.1161/cir.0b013e31829b5b44, lire en ligne)
  15. 15,0 et 15,1 Pekka Kannus, Harri Sievänen, Mika Palvanen et Teppo Järvinen, « Prevention of falls and consequent injuries in elderly people », The Lancet, vol. 366, no 9500,‎ , p. 1885–1893 (ISSN 0140-6736, DOI 10.1016/s0140-6736(05)67604-0, lire en ligne)
  16. Harold M. Frost, « From Wolff's law to the Utah paradigm: Insights about bone physiology and its clinical applications », The Anatomical Record, vol. 262, no 4,‎ , p. 398–419 (ISSN 0003-276X et 1097-0185, DOI 10.1002/ar.1049, lire en ligne)
  17. 17,0 17,1 17,2 17,3 et 17,4 Karen Troy, Megan Mancuso, Tiffiny Butler et Joshua Johnson, « Exercise Early and Often: Effects of Physical Activity and Exercise on Women’s Bone Health », International Journal of Environmental Research and Public Health, vol. 15, no 5,‎ , p. 878 (ISSN 1660-4601, DOI 10.3390/ijerph15050878, lire en ligne)
  18. Melika Mohammadkhah, Dragan Marinkovic, Manfred Zehn et Sara Checa, « A review on computer modeling of bone piezoelectricity and its application to bone adaptation and regeneration », Bone, vol. 127,‎ , p. 544–555 (ISSN 8756-3282, DOI 10.1016/j.bone.2019.07.024, lire en ligne)
  19. 19,0 et 19,1 Yogesh Deepak Bansod, Maeruan Kebbach, Daniel Kluess et Rainer Bader, « Finite element analysis of bone remodelling with piezoelectric effects using an open-source framework », Biomechanics and Modeling in Mechanobiology, vol. 20, no 3,‎ , p. 1147–1166 (ISSN 1617-7959 et 1617-7940, DOI 10.1007/s10237-021-01439-3, lire en ligne)
  20. Rik Huiskes, Ronald Ruimerman, G. Harry van Lenthe et Jan D. Janssen, « Effects of mechanical forces on maintenance and adaptation of form in trabecular bone », Nature, vol. 405, no 6787,‎ , p. 704–706 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/35015116, lire en ligne)
Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.