« Nausées et vomissements physiologiques de la grossesse » : différence entre les versions
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Pour l'''hyperemesis gravidarum'' particulièrement, l'évaluation de la {{Examen paraclinique|nom=cétonurie|indication=Indication}} peut donner un indice de la gravité de la dénutrition associée. | Pour l'''hyperemesis gravidarum'' particulièrement, l'évaluation de la {{Examen paraclinique|nom=cétonurie|indication=Indication}} peut donner un indice de la gravité de la dénutrition associée. | ||
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* les diagnostics génito-urinaires : | * les diagnostics génito-urinaires : | ||
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** le {{Diagnostic différentiel|nom=léiomyome utérin|affichage=léiomyome utérin dégénératif}} | ** le {{Diagnostic différentiel|nom=léiomyome utérin|affichage=léiomyome utérin dégénératif}} | ||
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====Innocuité de ces médicaments en grossesse et les effets secondaires associés==== | ====Innocuité de ces médicaments en grossesse et les effets secondaires associés==== | ||
*Aucun incident thérapeutique n' | *Aucun incident thérapeutique n'a été rapporté avec une dose moyenne de 130 mg par jour de pyridoxine ou de doxylamine/pyridoxine. Les effets secondaires communs rapportés sont la céphalée et la somnolence. | ||
*Diverses méta-analyses considèrent les antihistaminiques comme sécuritaires durant la grossesse, ayant principalement des effets secondaires anticholinergiques (soif, étourdissement, fatigue et céphalée). | *Diverses méta-analyses considèrent les antihistaminiques comme sécuritaires durant la grossesse, ayant principalement des effets secondaires anticholinergiques (soif, étourdissement, fatigue et céphalée). | ||
*Aucun lien entre le métoclopramide et des | *Aucun lien n'a été établi entre le métoclopramide et des conséquences défavorables sur la grossesse. Il est recommandé d'éviter une durée de traitement prolongée au-delà de 12 semaines. | ||
*Certaines études rapportent un lien entre l’ondansétron et le risque accru de fissure labio-palatine et de malformation cardiaque chez l'enfant. L’occlusion intestinale et la prolongation de l’intervalle QTc sont également des effets indésirables rapportés chez la mère. | *Certaines études rapportent un lien entre l’ondansétron et le risque accru de fissure labio-palatine et de malformation cardiaque chez l'enfant. L’occlusion intestinale et la prolongation de l’intervalle QTc sont également des effets indésirables rapportés chez la mère. | ||
* | *La prudence s'impose avec l'utilisation de stéroïdes avant la 10<sup>e</sup> semaine de grossesse, le risque de fissure labio-palatine étant augmenté<ref name=":1" /><ref name=":3" /><ref name=":6" />. | ||
==Suivi== | ==Suivi== | ||
Le suivi est assuré lors du suivi de grossesse usuel, en | Le suivi des nausées et vomissements est assuré lors du suivi de grossesse usuel, en augmentant parfois la fréquence des rencontres. Une attention particulière doit être portée au contrôle des nausées et des vomissements, à la prise de poids, aux symptômes de reflux gastro-oesophagiens ainsi qu'aux répercussions psychologiques de ce symptôme de la grossesse sur la mère. | ||
==Complications== | ==Complications== | ||
Les nausées et vomissements physiologiques de la grossesse n'entrainent pas de complications maternelles ni fœtales. Toutefois, si la femme enceinte présente une forme sévère, soit l'''hyperemesis gravidarum,'' il est important qu'elle soit prise en charge pour éviter certaines complications, dont la {{Complication|nom=déficience vitaminique}} (qui peut engendrer une {{Complication|nom=encéphalopathie de Wernicke}}), les {{Complication|nom=dysélectrolytémies}}, la {{Complication|nom=rupture oesophagienne}} (secondaire aux efforts de vomissements) ou le {{Complication|nom=choc hypovolémique}}. | Les nausées et vomissements physiologiques de la grossesse n'entrainent pas de complications maternelles ni fœtales. Toutefois, si la femme enceinte présente une forme sévère, soit l'''hyperemesis gravidarum,'' il est important qu'elle soit prise en charge pour éviter certaines complications, dont la {{Complication|nom=déficience vitaminique}} (qui peut engendrer une {{Complication|nom=encéphalopathie de Wernicke}}), les {{Complication|nom=dysélectrolytémies}}, la {{Complication|nom=rupture oesophagienne}} (secondaire aux efforts de vomissements) ou le {{Complication|nom=choc hypovolémique}}. | ||
Chez le fœtus, les études ne sont pas unanimes quant à la possibilité d'une augmentation des risques de {{Complication|nom=prématurité}}. Cependant, il n'existe aucune association entre l'''hyperemesis gravidarum,'' la mortalité périnatale ou | Chez le fœtus, les études ne sont pas unanimes quant à la possibilité d'une augmentation des risques de {{Complication|nom=prématurité}}. Cependant, il n'existe aucune association entre l'''hyperemesis gravidarum,'' la mortalité périnatale ou les anomalies congénitales<ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Lindsey K.|nom1=Jennings|prénom2=Heba|nom2=Mahdy|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2022|pmid=30422512|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK532917/|consulté le=2022-02-18}}</ref>. | ||
==Évolution== | ==Évolution== | ||
Généralement, les nausées physiologiques de la grossesse évoluent favorablement et disparaissent vers la | Généralement, les nausées physiologiques de la grossesse évoluent favorablement et disparaissent vers la 12<sup>e</sup> semaine de gestation. | ||
==Prévention== | ==Prévention== | ||
Il n'existe aucune façon de prévenir les nausées et vomissements en grossesse. Cependant, il peut être souhaitable d'expliquer | Il n'existe aucune façon de prévenir les nausées et vomissements en grossesse. Cependant, dès les premiers suivis, il peut être souhaitable d'expliquer la mise en place d'interventions alimentaires et d'autres mesures pharmacologiques faciles. | ||
== Notes == | == Notes == |
Version du 8 mai 2022 à 10:22
Maladie | |||
Caractéristiques | |||
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Signes | Aucun signe clinique | ||
Symptômes |
Dysthyroïdie, Nausées, Pré-éclampsie, Antécédents, Poids, Reflux gastro-œsophagien, Douleur abdominale, Habitudes de vie, Âge gestationnel, Déroulement de la grossesse, ... [+] | ||
Diagnostic différentiel |
Acidocétose diabétique, Urémie, Hépatites, Appendicite, Hyperthyroïdie, Tumeur du système nerveux central, Colique biliaire, Hyperparathyroïdie, Léiomyome utérin, Migraine, ... [+] | ||
Informations | |||
Wikidata ID | Q391556 | ||
Spécialités | Obstétrique, Médecine familiale, Médecine d'urgence, Médecine obstétricale, Médecine interne | ||
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Les nausées et vomissements sont parmi les symptômes physiologiques les plus fréquents de la grossesse. Ces symptômes sont d'intensité variable, allant de légers à très sévères. La forme la plus sévère se nomme l'hyperemesis gravidarum, qui désigne des vomissements incoercibles pendant la grossesse[1]. Ces nausées et vomissements peuvent avoir un impact important sur la qualité de vie des femmes et le déroulement de leur grossesse[2].
Épidémiologie
La prévalence des nausées et vomissements durant la grossesse est variable dans la littérature. Ces symptômes touchent 50 à 80 % des femmes enceintes. Ce sont 0,3 à 2 % d'entre elles qui nécessiteront une hospitalisation pour de l’hyperemesis gravidarum. Dans la majorité des cas, les nausées et vomissements physiologiques débutent avant 9 semaines de gestation et se résolvent vers la 12e semaine gestationnelle[3][4][5][6].
Étiologies
L'étiologie de cette maladie est la grossesse (100 %).
Physiopathologie
Le mécanisme des nausées et vomissements chez la femme enceinte est peu compris, et l'origine est probablement multifactorielle[1]. Certains facteurs ont toutefois été observés comme causant ou aggravant ces symptômes, notamment les hauts niveaux sériques de β-hCG, le ralentissement de la vidange gastrique par les œstrogènes et les prostaglandines placentaires, l'hypotonie du sphincter œsophagien inférieur et l'augmentation de la pression intra-abdominale par l'utérus[4][7].
Présentation clinique
Facteurs de risque
Les principaux facteurs de risque à déterminer sont[1][4] :
- la grossesse gémellaire
- les antécédents de môle hydatiforme
- les antécédents d'antécédents personnels d'hyperemesis gravidarum
- le fœtus de sexe féminin.
Questionnaire
Avant d'évaluer les nausées et les vomissements, il est pertinent d'avoir un portrait de la grossesse actuelle, c'est-à-dire[3][5] :
- l'âge gestationnel
- le déroulement de la grossesse
- les antécédents médicaux et obstétricaux
- les habitudes de vie
- la prise de médicaments.
S'inspirant du questionnaire PUQE[note 1] qui évalue l'intensité des symptômes sur une journée, il est possible de questionner la patiente sur :
- la fréquence des vomissements
- la fréquence des nausées
- le nombre d'heures quotidiennes de nausées[3][8].
Ensuite, au questionnaire, les éléments suivants sont recherchés pour éliminer le diagnostic différentiel :
- la douleur abdominale
- la fièvre
- les symptômes de dysthyroïdie
- les symptômes de prééclampsie
- les changements au niveau des mictions et des selles
- le suivi du poids
- la perte de sang ou la perte de liquide
- les symptômes de reflux gastro-œsophagien.
Examen clinique
L'examen physique des nausées physiologiques de la grossesse est habituellement normal.
Les éléments suivants sont recherchés pour éliminer le diagnostic différentiel :
- aux signes vitaux :
- de la fièvre
- des signes d'hypovolémie (hypotension, tachycardie)
- l'évolution du poids (une perte de poids est inquiétante)
- à l'apparence générale :
- un ictère
- des signes de déshydratation
- à l'examen abdominal :
- une sensibilité ou une douleur abdominale, notamment au niveau du creux épigastrique
- des signes de péritonisme.
Examens paracliniques
Les examens paracliniques ne sont pas toujours nécessaires. Ils sont à prescrire en présence d'hyperemesis gravidarum ou d'une suspicion clinique d'un diagnostic autre que les nausées physiologiques de la grossesse pouvant expliquer les symptômes de la patiente[2][5] :
- le bilan électrolytique, la créatininémie, s'il y a des signes de déshydratation
- le bilan hépatique et la lipase, s'il y a une douleur abdominale non spécifique
- la TSH
- le b-HCG sérique quantitatif, pour confirmer la grossesse ou éliminer un môle hydatiforme
- l'analyse et la culture d'urine, s'il y a présence de symptômes urinaires
- le monitorage foetal ou l'échographie obstétricale.
Pour l'hyperemesis gravidarum particulièrement, l'évaluation de la cétonurie peut donner un indice de la gravité de la dénutrition associée.
Également, lorsque l'étiologie est imprécise, l'échographie abdomino-pelvienne complète peut être demandée comme examen de première ligne.
Diagnostic différentiel
Les nausées et vomissements en grossesse sont le plus souvent secondaires aux effets physiologiques de la grossesse. Ce diagnostic différentiel regroupe les causes de nausées et de vomissements fréquemment trouvées chez l'adulte[1][2][7][9] :
- les diagnostics associés à la grossesse :
- les diagnostics gastro-intestinaux :
- l'appendicite
- la gastro-entérite virale
- la gastroparésie
- l'achalasie
- la colique biliaire, la cholécystite aiguë et la cholangite
- les hépatites (virales, métaboliques)
- l'obstruction intestinale
- l'ulcère peptique
- l'infection à Helicobacter pylori
- la pancréatite
- les diagnostics génito-urinaires :
- les diagnostics neurologiques :
- la migraine
- la pseudotumeur cérébri
- le VPPB, la labyrinthite, la neuronite vestibulaire et la maladie de Menière
- une tumeur du système nerveux central
- les diagnostics métaboliques :
Traitement
En présence de nausées et vomissements physiologiques de la grossesse, on peut rassurer les patientes quant au caractère bénin et auto-résolutif de ces symptômes. De plus, plusieurs mesures proposées peuvent soulager ces symptômes.
Mesures non pharmacologiques
En première ligne de traitement, on trouve les interventions non pharmacologiques suivantes[1][4][5][7][8] :
- l'arrêt des multivitamines contenants du fer et leur remplacement par l’acide folique ou des vitamines faibles en fer
- l'acupuncture
- l'acupression par stimulation du point Neiguan (P6)[note 2]
- la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience
- les changements alimentaires :
- fractionner les repas en privilégiant des petits repas avec des collations plus fréquentes
- favoriser les produits frais et les plats froids
- éviter les aliments trop acides, riches en graisse/sucre et aux goûts prononcés
- consommer du gingembre, par l'ajout de gingembre alimentaire ou par la prise de 250 mg QID.
- boire au moins 2 litres d'eau par jour.
Mesures pharmacologiques
Le choix du contexte clinique pour la prise en charge des nausées et vomissements de la grossesse dépendra notamment du statut hémodynamique de la patiente, des signes de déshydratation et, s'ils ont été demandés, des résultats paracliniques.
Situation clinique | Lignes de traitement |
---|---|
Hémodynamiquement stable
Absence de signes de déshydratation |
|
En contexte d'instabilité hémodynamique
Déshydratation |
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Innocuité de ces médicaments en grossesse et les effets secondaires associés
- Aucun incident thérapeutique n'a été rapporté avec une dose moyenne de 130 mg par jour de pyridoxine ou de doxylamine/pyridoxine. Les effets secondaires communs rapportés sont la céphalée et la somnolence.
- Diverses méta-analyses considèrent les antihistaminiques comme sécuritaires durant la grossesse, ayant principalement des effets secondaires anticholinergiques (soif, étourdissement, fatigue et céphalée).
- Aucun lien n'a été établi entre le métoclopramide et des conséquences défavorables sur la grossesse. Il est recommandé d'éviter une durée de traitement prolongée au-delà de 12 semaines.
- Certaines études rapportent un lien entre l’ondansétron et le risque accru de fissure labio-palatine et de malformation cardiaque chez l'enfant. L’occlusion intestinale et la prolongation de l’intervalle QTc sont également des effets indésirables rapportés chez la mère.
- La prudence s'impose avec l'utilisation de stéroïdes avant la 10e semaine de grossesse, le risque de fissure labio-palatine étant augmenté[1][5][7].
Suivi
Le suivi des nausées et vomissements est assuré lors du suivi de grossesse usuel, en augmentant parfois la fréquence des rencontres. Une attention particulière doit être portée au contrôle des nausées et des vomissements, à la prise de poids, aux symptômes de reflux gastro-oesophagiens ainsi qu'aux répercussions psychologiques de ce symptôme de la grossesse sur la mère.
Complications
Les nausées et vomissements physiologiques de la grossesse n'entrainent pas de complications maternelles ni fœtales. Toutefois, si la femme enceinte présente une forme sévère, soit l'hyperemesis gravidarum, il est important qu'elle soit prise en charge pour éviter certaines complications, dont la déficience vitaminique (qui peut engendrer une encéphalopathie de Wernicke), les dysélectrolytémies, la rupture oesophagienne (secondaire aux efforts de vomissements) ou le choc hypovolémique.
Chez le fœtus, les études ne sont pas unanimes quant à la possibilité d'une augmentation des risques de prématurité. Cependant, il n'existe aucune association entre l'hyperemesis gravidarum, la mortalité périnatale ou les anomalies congénitales[10].
Évolution
Généralement, les nausées physiologiques de la grossesse évoluent favorablement et disparaissent vers la 12e semaine de gestation.
Prévention
Il n'existe aucune façon de prévenir les nausées et vomissements en grossesse. Cependant, dès les premiers suivis, il peut être souhaitable d'expliquer la mise en place d'interventions alimentaires et d'autres mesures pharmacologiques faciles.
Notes
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/11/06 à partir de Hyperemesis Gravidarum (StatPearls / Hyperemesis Gravidarum (2021/08/25)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30422512 (livre).
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 Kim Campbell, Hilary Rowe, Hussam Azzam et Carolyn A. Lane, « Prise en charge des nausées et vomissements de la grossesse », Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada, vol. 38, no 12, , p. 1138–1149 (ISSN 1701-2163, DOI 10.1016/j.jogc.2016.11.003, lire en ligne)
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Hyperemesis Gravidarum, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30422512
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 (en) Noel M. Lee et Sumona Saha, « Nausea and Vomiting of Pregnancy », Gastroenterology Clinics of North America, vol. 40, no 2, , p. 309–334 (PMID 21601782, Central PMCID PMC3676933, DOI 10.1016/j.gtc.2011.03.009, lire en ligne)
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 Caroline Battu, « Troubles digestifs et grossesse », Actualités Pharmaceutiques, vol. 54, no 550, , p. 19–22 (ISSN 0515-3700, DOI 10.1016/j.actpha.2015.09.005, lire en ligne)
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 et 5,5 Céline Leclerc, Mémo-périnatalité : guide pratique : période prénatale, travail et accouchement, période post-partum, nouveau-né, (ISBN 978-2-9810350-2-8 et 2-9810350-2-9, OCLC 1262568796, lire en ligne)
- ↑ « Les nausées et les vomissements durant la grossesse », sur naitreetgrandir.com (consulté le 6 janvier 2022)
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 et 7,4 Kelly Smith MD, FACP1, Blair Reece, MD2 et Clint Smith, BS1, « A patient with dysphagia and muscle weakness », International Journal of Case Reports, (ISSN 2572-8776, DOI 10.28933/ijcr-2019-11-2506, lire en ligne)
- ↑ 8,0 et 8,1 Brian Bond, Ashley Peterson, David Chelmow et Christine R. Isaacs, Acute Care and Emergency Gynecology, Cambridge University Press (lire en ligne), p. 159–161
- ↑ Committee on Practice Bulletins-Obstetrics, « ACOG Practice Bulletin No. 189: Nausea And Vomiting Of Pregnancy », Obstetrics and Gynecology, vol. 131, no 1, , e15–e30 (ISSN 1873-233X, PMID 29266076, DOI 10.1097/AOG.0000000000002456, lire en ligne)
- ↑ Lindsey K. Jennings et Heba Mahdy, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30422512, lire en ligne)