« Névralgie du trijumeau » : différence entre les versions
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=== Traitement chirurgical === | === Traitement chirurgical === | ||
Le traitement chirurgical est indiqué chez les patients réfractaires au traitement pharmacologique.<ref name=":0" /> | Le traitement chirurgical est indiqué chez les patients réfractaires au traitement pharmacologique.<ref name=":0" /> | ||
[[Fichier:Trigeminal nerve neurovascular conflict.JPG|vignette|Compression du nerf trijumeau par l'artère cérébelleuse supérieure. Image obtenue à partir d'une vue microscopique lors d'une décompression microvasculaire.]] | |||
Les modalités chirurgicales peuvent être subdivisées en 2 grandes catégories, soit ablatives ou non ablatives, et peuvent intervenir à trois niveau distinct sur le nerf trijumeau, soit à la fosse postérieure, au niveau du ganglion de Gasser ou en périphérie du nerf trijumeau.<ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=V.|nom1=Yuvaraj|prénom2=B.|nom2=Krishnan|prénom3=Beena Agnes|nom3=Therese|prénom4=T. S.|nom4=Balaji|titre=Efficacy of Neurectomy of Peripheral Branches of the Trigeminal Nerve in Trigeminal Neuralgia: A Critical Review of the Literature|périodique=Journal of Maxillofacial and Oral Surgery|volume=18|numéro=1|date=2019-03|issn=0972-8279|pmid=30728686|pmcid=6328817|doi=10.1007/s12663-018-1108-1|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30728686/|consulté le=2022-11-15|pages=15–22}}</ref> | Les modalités chirurgicales peuvent être subdivisées en 2 grandes catégories, soit ablatives ou non ablatives, et peuvent intervenir à trois niveau distinct sur le nerf trijumeau, soit à la fosse postérieure, au niveau du ganglion de Gasser ou en périphérie du nerf trijumeau.<ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=V.|nom1=Yuvaraj|prénom2=B.|nom2=Krishnan|prénom3=Beena Agnes|nom3=Therese|prénom4=T. S.|nom4=Balaji|titre=Efficacy of Neurectomy of Peripheral Branches of the Trigeminal Nerve in Trigeminal Neuralgia: A Critical Review of the Literature|périodique=Journal of Maxillofacial and Oral Surgery|volume=18|numéro=1|date=2019-03|issn=0972-8279|pmid=30728686|pmcid=6328817|doi=10.1007/s12663-018-1108-1|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30728686/|consulté le=2022-11-15|pages=15–22}}</ref> | ||
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* Peut être réalisée sur les branches périphériques du nerf trijumeau, soit les nerfs supraorbitaire, infraorbitaire, lingual et alvéolaire.<ref name=":27">{{Citation d'un article|prénom1=V.|nom1=Yuvaraj|prénom2=B.|nom2=Krishnan|prénom3=Beena Agnes|nom3=Therese|prénom4=T. S.|nom4=Balaji|titre=Efficacy of Neurectomy of Peripheral Branches of the Trigeminal Nerve in Trigeminal Neuralgia: A Critical Review of the Literature|périodique=Journal of Maxillofacial and Oral Surgery|volume=18|numéro=1|date=2019-03|issn=0972-8279|pmid=30728686|pmcid=6328817|doi=10.1007/s12663-018-1108-1|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30728686/|consulté le=2022-10-05|pages=15–22}}</ref> | * Peut être réalisée sur les branches périphériques du nerf trijumeau, soit les nerfs supraorbitaire, infraorbitaire, lingual et alvéolaire.<ref name=":27">{{Citation d'un article|prénom1=V.|nom1=Yuvaraj|prénom2=B.|nom2=Krishnan|prénom3=Beena Agnes|nom3=Therese|prénom4=T. S.|nom4=Balaji|titre=Efficacy of Neurectomy of Peripheral Branches of the Trigeminal Nerve in Trigeminal Neuralgia: A Critical Review of the Literature|périodique=Journal of Maxillofacial and Oral Surgery|volume=18|numéro=1|date=2019-03|issn=0972-8279|pmid=30728686|pmcid=6328817|doi=10.1007/s12663-018-1108-1|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30728686/|consulté le=2022-10-05|pages=15–22}}</ref> | ||
* Méthodes de neurectomie : injection d'alcool, incision et avulsion du nerf, cryothérapie ou lésion par radiofréquence. | * Méthodes de neurectomie : injection d'alcool, incision et avulsion du nerf, cryothérapie ou lésion par radiofréquence. | ||
* Comporte moins d'effets secondaires et bien toléré par les patients, mais souvent moins efficace au long terme et présente un haut taux de récidive.<ref name=":8" /> | * Comporte moins d'effets secondaires et bien toléré par les patients, mais souvent moins efficace au long terme et présente un haut taux de récidive.<ref name=":8" /> | ||
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Version du 14 novembre 2022 à 23:27
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Hypoesthésie, Hyperalgésie, Déficit sensitif, Allodynie , Aucun signe clinique , Zones gâchettes, Anomalie de la sensibilité du visage |
Symptômes |
Paresthésies, Congestion nasale, Rhinorrhée, Injection conjonctivale, Larmoiement, Fourmillements, Engourdissements, Douleur faciale, Ptose, Zones gâchettes, ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Artérite temporale, Céphalée de Horton, Sinusite, Migraine, Névralgie post-herpétique, Tumeur intracrânienne, Sclérose en plaques, Otite moyenne aiguë, Douleur dentaire, Neuropathie du trijumeau, ... [+] |
Informations | |
Autres noms | Tic douloureux |
Wikidata ID | Q1132120 |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
La névralgie du trijumeau (NT), également connue sous le nom de tic douloureux, est une douleur chronique caractérisée par de brefs épisodes récurrents de douleurs intenses de type choc électrique affectant le cinquième nerf crânien, soit le nerf trijumeau[1]. Cette affection est presque toujours unilatérale et peut impliquer une ou plusieurs divisions du nerf trijumeau.[2]
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
La névralgie du trijumeau affecte annuellement 4 à 13 personnes sur 100 000. Les femmes sont plus fréquemment touchées que les hommes, avec un rapport de prévalence homme-femme variant de 1 à 1,5 à 1 à 1,7. La prévalence à vie dans les études basées sur la population a été estimée à environ 0,16 % à 0,3 %.[3][1] La prévalence de NT chez les patients atteints de sclérose en plaques est comprise entre 1 et 6,3 %.
La plupart des cas surviennent après 50 ans; certains cas sont observés au cours des deuxième et troisième décennies et sont très rarement observés chez les enfants.[4] Le développement d'une NT chez un jeune devrait augmenter le niveau de suspicion pour une sclérose en plaques sous-jacente.
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Le nerf trijumeau exerce une fonction sensitive au niveau du visage ainsi que d'une fonction sensitive et motrice des muscles de la mastication. Ce dernier origine du pons et se dirige vers la périphérique en se divisant en trois branches principales[1][5] :
- Ophtalmique (V1) : innerve l'œil, la paupière supérieure et le front
- Maxillaire (V2) : innerve la paupière inférieure, la joue, la narine, la lèvre supérieure et la gencive supérieure
- Mandibulaire (V3) : innerve la lèvre inférieure, la gencive inférieure, la mâchoire et les muscles de la mastication
La névralgie du trijumeau est déclenché par la compression du nerf trijumeau dans son trajet, la plupart du temps retrouvée au niveau de la racine du nerf à quelques millimètres de son entrée dans le pons.[6] Cette compression peut être causée par :
- une compression par un vaisseau sanguin
- Entre 80 % et 90 % des cas de TN sont dus à une compression par une artère ou une veine adjacente.[6] Le vaisseau sanguin, principalement impliqué dans environ 75 % à 80 % des cas, est l'artère cérébelleuse supérieure. Les autres vaisseaux sanguins connus pour causer la TN comprennent l'artère cérébelleuse antéro-inférieure, l'artère vertébrale et la veine pétreuse.
- un méningiome
- un neurinome acoustique
- un kyste épidermoïde
- une malformation artérioveineuse
- un anévrysme cérébral sacculaire
- la sclérose en plaques
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
La plupart des cas de névralgie du trijumeau sont dus à une compression du nerf trijumeau. On pense que la TN est liée à la démyélinisation nerveuse se produisant autour du site de compression. Le mécanisme de la façon dont la démyélinisation conduit aux symptômes de TN n'est pas connu. On pense qu'elle est due à la génération d'impulsions ectopiques créée par la lésion démyélinisée, provoquant ainsi une transmission éphaptique.[8] Le lien éphaptique entre les fibres impliquées dans la génération de la douleur et les fibres médiant le toucher léger pourrait expliquer la précipitation de douleurs de type choc électrique dans la zone de déclenchement faciale par une stimulation tactile légère.[1]
Un épisode déclenché suivi de périodes réfractaires et d'un stimulus unique entraînant des sensations douloureuses indique le rôle possible du mécanisme central de la douleur dans la NT. Une matière grise altérée dans le cortex sensoriel et moteur a également été décrite. Des études radiologiques et anatomopathologiques ont démontré la proximité de la racine du nerf trijumeau avec de tels vaisseaux. Le vaisseau le plus impliqué est l'artère cérébelleuse supérieure.[9] Cette hypothèse est encore renforcée par le soulagement des symptômes suite à des interventions chirurgicales pour séparer les vaisseaux incriminés du nerf, soit la décompression microvasculaire.[1]
Selon l'hypothèse de bio-résonance, lorsque la fréquence de vibration du nerf trijumeau et les structures environnantes se rapprochent les unes des autres, les fibres du nerf trijumeau sont endommagées, entraînant une transmission anormale de l'influx, entraînant ainsi une douleur faciale.
De multiples autres conditions telles que les tumeurs cérébrales, la sclérose en plaques, l'infiltration amyloïde, la compression osseuse, la malformation artério-veineuse et les petits infarctus de la moelle et du pons ont été décrites comme étant à l'origine de la TN.[1]
Classification
Selon la Classification internationale des maux de tête, troisième édition (ICHD-3), la névralgie du trijumeau peut être classifié en :[1][2]
- NT classique
- Étiologie : compression vasculaire
- Nécessite la démonstration de la compression sur une IRM cérébrale ou lors de la chirurgie de décompression neurovasculaire, avec des modifications morphologiques associées de la racine du nerf trijumeau.
- Étiologie : compression vasculaire
- NT secondaire
- Étiologie : autre cause de compression, telle qu'une tumeur de l'angle ponto-cérébelleux, une paque démyélinisante retrouvée en sclérose en plaques, une malformation artério-veineuse, etc.
- Les patients de moins de 40 ans, présentant des symptômes bilatéraux et/ou une perte sensorielle à l'examen physique présentent un risque plus élevé de névralgie secondaire du trijumeau.
- NT idiopathique
- Lorsque la cause est inconnue. Aucune anomalie est observée à l'IRM cérébrale ou aux tests électrophysiologiques.
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Les facteurs de risque sont[1][10] :
- l'hypertension artérielle
- des changements vasculaires artériosclérotiques
- l'âge
- l'histoire familiale
- la sensitivité individuelle
- l'ethnie
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
|
La névralgie du trijumeau se présente habituellement par[1][2] :
- une douleur neuropathique
- intense et généralement maximale au début ou à proximité
- subite et de courte durée (une à plusieurs secondes)
- paroxystique
- sous forme de choc électrique, brûlure, coup de couteau, etc.
- souvent unilatérale, mais peut être bilatérale plus rarement[11]
- suivant la distribution d'une ou plusieurs des branches du nerf trijumeau
- Lorsque la subdivision V1 est impliquée, un des symptômes autonomes tels que larmoiement, rhinorrhée et injection conjonctivale peuvent être observés. Cette atteinte isolée de V1 survient chez moins de 5% des patients[12]
- Déclenché par un stimuli, soit[12] :
- la stimulation tactile
- de zones gâchettes dans la distribution du nerf affecté, se retrouvant généralement près de la ligne médiane[13]
- la stimulation tactile de ces zones, soit les régions nasales et péribuccales, déclenchent la douleur
- la présence de ces zones gâchettes ne sont pas toujours présentes, mais si elles le sont, elles sont pathognomonique pour la NT
- de zones gâchettes dans la distribution du nerf affecté, se retrouvant généralement près de la ligne médiane[13]
- le brossage des dents
- le rasage
- le lavage du visage
- le tabagisme
- la mastication
- la conversation
- les grimaces
- l'exposition à l'air froid
- la stimulation tactile
- des spasmes des muscles faciaux dans certains cas
Chez les patients plus jeunes présentant des symptômes de NT, des symptômes tels que de la faiblesse focale, des changements visuels, des étourdissement et de l'ataxie doivent être recherchés afin d'évoquer la possibilité de conditions neurologiques comme la sclérose en plaques.[1]
Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Chez les patients atteints de TN, l'examen physique est généralement normal. Par conséquent, les médecins doivent effectuer un examen physique détaillé de la tête, du cou, des yeux, des oreilles, des dents, de la bouche et de l'articulation temporo-mandibulaire pour exclure d'autres causes de douleur faciale. Voici les trouvailles possiblement objectivées à l'examen clinique en fonction de l'étiologie de la TN:
- TN classique :[1]
- l'examen neurologique est souvent normal
- la découverte de zones gâchettes typiques est possible
- TN secondaire :[1]
- une perte sensorielle dans la distribution du nerf trijumeau
- une perte du réflexe cornéen
- une faiblesse des muscles faciaux
Examens paracliniques
Aucun examen paraclinique est nécessaire au diagnostique de la névralgie du trijumeau, puisque celui-ci est un diagnostique clinique devant respecter certains critères (voir la section ci-dessous). Toutefois, lorsque la TN est cliniquement suspectée ou diagnostiquée, il est recommandé d'avoir des études de neuro-imagerie afin de distinguer la TN classique de la TN secondaire, soit :
- IRM cérébrale[1][14]
- L'IRM du cerveau est préférée à la tomodensitométrie cérébrale, car l'IRM aide également à évaluer les petites lésions adjacentes telles que :
- lésions de sclérose en plaques
- tumeur de l'angle ponto-cérébelleux
- malformation artério-veineuse
- Une IRM ciblée, qui est une IRM haute résolution, peut être réalisée avec ou sans contraste de gadolinium afin d'identifier une compression vasculaire comme cause de la TN classique.[15][16] Cela peut donner une image détaillée des vaisseaux sanguins et du cerveau. C'est ce qu'on appelle les séquences FIESTA dans certaines machines de résonnance magnétique. Dans ces machines, des sections aussi fines que 1 mm peuvent être prises dans un plan coronal sans aucun saut entre les images. De cette façon, l'imagerie de l'ensemble du trajet du nerf trijumeau peut être obtenue et le vaisseau incriminé comprimant le nerf peut être identifié.[1] Par conséquent, bien que la TN soit un diagnostic clinique, une IRM du cerveau avec et sans produit de contraste est recommandée pour exclure une lésion cérébrale structurelle chez tous les patients présentant une suspicion clinique de TN.
- L'IRM du cerveau est préférée à la tomodensitométrie cérébrale, car l'IRM aide également à évaluer les petites lésions adjacentes telles que :
Diagnostic
La névralgie du trijumeau est un diagnostique clinique devant respecter les critères suivants[2] :
- Douleur faciale unilatérale avec paroxysmes récurrents dans la ou les distributions d'une ou plusieurs divisions du nerf trijumeau, sans irradiation
- La douleur comporte toutes les caractéristiques suivantes :
- Durée : Une fraction de seconde à deux minutes
- Intensité : sévère
- Forme : choc électrique, coup de feu, coup de couteau ou coupant
- Éléments déclencheurs inoffensifs dans la distribution du trijumeau affecté
- N'est pas mieux expliqué par un autre diagnostique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Le diagnostic différentiel de la NT est :[1]
- la névralgie postherpétique
- Elle est secondaire à un zona aigu et se présente généralement avec une éruption cutanée sévère précédente. Implique souvent la première division du nerf trijumeau et la douleur est généralement continue.
- une douleur dentaire
- Il s'agit généralement d'une douleur continue et intrabuccale, qui peut être sourde ou lancinante. Des anomalies sont généralement décelées à l'examen buccal si la douleur est d'origine dentaire.
- des crises de céphalées névralgiques unilatérales de courte durée (SUNA) et crises de céphalées névralgiques unilatérales de courte durée avec injection et déchirure conjonctivale (SUNCT)
- Elles se présentent sous la forme de crises soudaines et brèves de douleur unilatérale dans les régions orbitaire, périorbitaire et temporale. Des symptômes autonomes homolatéraux les accompagnent également.
- la neuropathie du trijumeau
- Cette affection se manifeste par une douleur persistante et peut être associée à une perte sensorielle.
- la dysfonction de l'articulation temporo-mandibulaire
- Cette affection se manifeste par une douleur persistante à la mâchoire. Une sensibilité localisée et des anomalies de la mâchoire peuvent être démontrées.
- la névralgie glossopharyngée
- Les patients présentent des douleurs dans la langue, la bouche et la gorge. La douleur est déclenchée par la mastication, la parole et la déglutition.
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Les options de prise en charge des patients atteints de névralgie du trijumeau dépendent de divers facteurs, notamment l'âge, l'état de santé général, la gravité de la maladie et la cause sous-jacente. La décision doit être prise après une discussion approfondie avec le patient et les autres médecins impliqués dans les soins du patient.[1]
Traitement pharmacologique
Le traitement de première ligne pour les patients atteints de NT est le traitement pharmacologique. Les patients atteints de la NT classique ou idiopathique répondent habituellement bien au traitement de première ligne comparativement au patients atteints de NT secondaire, mais ces derniers peuvent également bien répondre à la pharmacothérapie. Cependant, il est recommandé de traiter la lésion ou la maladie sous-jacente, si possible.[1]
Médicament | Dosage | Effets secondaires | Explications |
---|---|---|---|
Carbamazépine |
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Oxcarbamazépine |
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Baclofène |
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Lamotrigine |
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Gabapentine |
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Prégabalin |
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Levetiracetam |
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Injection de toxine botulinique | - | - |
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Fosphénitoïne |
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Lidocaine |
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Nouveaux agents présentement étudiés | - | - |
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Traitement chirurgical
Le traitement chirurgical est indiqué chez les patients réfractaires au traitement pharmacologique.[1]
Les modalités chirurgicales peuvent être subdivisées en 2 grandes catégories, soit ablatives ou non ablatives, et peuvent intervenir à trois niveau distinct sur le nerf trijumeau, soit à la fosse postérieure, au niveau du ganglion de Gasser ou en périphérie du nerf trijumeau.[18]
Interventions | Explications |
---|---|
Décompression microvasculaire |
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Radiochirurgie |
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Thermocoagulation par radiofréquence |
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Rhizotomie chimique (glycérolyse) |
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Compression mécanique par ballonnet |
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Neurectomie périphérique |
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Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
|
Les complications possibles de la NT sont :[1]
- des complications psychosociaux, soit :
- la dépression majeure (programme d'exercices)
- l'isolement social en raison de l'embarras et de la peur d'une attaque imminente
- des complications reliés aux traitements, soit :
- les effets indésirables des traitements pharmacologiques, notamment des médicaments anticonvulsivants
- les risques chirurgicaux reliés aux différents traitements chirurgicaux tels que la décompression microvasculaire ou les interventions neurochirurgicales percutanées :
- un engourdissement facial permanent du côté affecté
- une anesthésie cornéenne
- peut mener à la kératite neurotrophique
- une faiblesse de la mâchoire
- l'anesthésie douloureuse qui est observée chez quelques patients. Il s'agit d'une dysesthésie faciale réfractaire, qui peut être plus invalidante que la NT originale.
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
La névralgie du trijumeau n'est pas une maladie potentiellement mortelle. Cependant, elle peut entraîner des douleurs à vie et peut être invalidante. L'évolution de la NT est variable. Certains patients peuvent avoir des épisodes qui durent des semaines ou des mois, suivis d'intervalles sans douleur. Certains patients ont une douleur faciale de fond persistante en même temps que la NT. Chez certains patients, les crises de douleur s'aggravent avec le temps, avec des intervalles sans douleur moins nombreux et plus courts avant qu'elles ne se reproduisent. De plus, les médicaments peuvent perdre de leur efficacité avec le temps. Un diagnostic correct et une prise en charge appropriée peuvent être bénéfiques pour les patients et conduire à un bon pronostic.
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
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Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Le diagnostic et la prise en charge rapides de la névralgie du trijumeau sont essentiels, car la douleur est intense et peut être débilitante et affecter la qualité de vie. Les patients doivent être informés de la condition, de son évolution attendue et des différentes options thérapeutiques disponibles. Ils doivent également être informés des risques d'un traitement anticonvulsivant à long terme ainsi que des risques associés aux options chirurgicales. Cela peut aider les patients à prendre une décision éclairée.?
Concepts clés
- La névralgie du trijumeau est une douleur chronique qui se manifeste par une douleur faciale unilatérale.
- La douleur dans la névralgie du trijumeau est généralement décrite comme une douleur aiguë, semblable à un choc électrique ou lancinante et est retrouvée dans la distribution d'une ou plusieurs divisions du nerf trijumeau.
- La majorité des cas de névralgie du trijumeau sont dus à une compression neurovasculaire.
- Bien que la NT soit un diagnostic clinique, une étude de neuroimagerie est recommandée chez tous les patients chez lesquels une NT est cliniquement suspectée afin de différencier la TN classique de la TN secondaire.
- La carbamazépine est un médicament de première intention dans le traitement de la névralgie du trijumeau.
- La décompression microvasculaire est l'une des modalités chirurgicales les plus efficaces pour le traitement de la névralgie du trijumeau classique.
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2022/08/18 à partir de Trigeminal Neuralgia (StatPearls / Trigeminal Neuralgia (2022/07/09)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32119373 (livre).
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