Néphroblastome

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Néphroblastome
Maladie
Caractéristiques
Signes Varicocèle, Oedème, Tachypnée , Hématurie macroscopique , Infection des voies urinaires, Hypospadias, Masse abdominale ou pelvienne (approche clinique), Cryptorchidie, Hypotension artérielle , Hypertension, ... [+]
Symptômes
Masse abdominale, Dyspnée , Douleur abdominale, Asymptomatique
Diagnostic différentiel
Carcinome rénal, Sarcome rénal à cellules claires, Tumeurs rénales rhabdoïdes, Néphrome mésoblastique congénital, Carcinome médullaire rénal
Informations
Wikidata ID Q756289

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La tumeur de Wilms, ou néphroblastome, est le cancer du rein le plus courant en pédiatrie.[1][2] C'est également le cancer de l'abdomen pédiatrique le plus courant et le quatrième cancer pédiatrique le plus courant dans l'ensemble. La tumeur de Wilms se trouve généralement chez les enfants de moins de cinq ans.[3]

Épidémiologie

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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

La tumeur de Wilms est le cancer abdominal le plus fréquent chez l'enfant et se présente généralement entre 3 et 5 ans. Il y a environ 650 nouveaux cas aux États-Unis chaque année. Au Canada, entre 2006 et 2010, 225 nouveaux cas ont été diagnostiqués chez les enfants de moins de 15 ans.[4]

Les filles sont légèrement plus susceptibles d'avoir ce cancer que les garçons. [5][3] La maladie bilatérale ne représente qu'environ 5% de tous les patients atteints de tumeur de Wilms et est plus fréquemment retrouvée chez les filles.[3]

La tumeur de Wilms est plus prévalente chez les Africains et les Afro-Américains, alors qu'elle est moins fréquente chez les Asiatiques de l'Est. Les patients asiatiques auraient également moins de tumeurs histologiques défavorables, auraient tendance à être atteints d'un stade moins sévère et auraient de meilleurs taux de survie.[3] Les taux sont similaires en Europe et en Amérique du Nord. [3]

Environ 90% des tumeurs de Wilms sont diagnostiquées avant l'âge de 6 ans, l'âge médian du diagnostic étant de 3,5 ans.[3]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

L'étiologie de la tumeur de Wilms n'est pas connue avec précision, mais on pense qu'elle est due à des altérations génétiques affectant le développement embryologique normal du tractus génito-urinaire. Certains des marqueurs génétiques qui ont été associés à la tumeur de Wilms comprennent les altérations des gènes WT1, CTNNB1 et WTX qui ont été trouvées dans environ 1/3 de toutes les tumeurs de Wilms. D'autres gènes associés à la tumeur de Wilms comprennent TP53 et MYNC. Un pronostic moins favorable est associé au gène TP53 et à la perte d'hétérozygotie au niveau des chromosomes 1p, 1q, 11p15 et 16q.[6][1][3]

Seulement environ 1% des patients ont un membre de la famille atteint de la maladie et il ne s'agit généralement pas d'un parent.[3]

L'hémihypertrophie et l'aniridie ainsi qu'une variété de troubles urologiques comme la cryptorchidie, le rein en fer à cheval et l'hypospadias, sont associées à la malignité, bien qu'il soit peu probable qu'elles jouent un rôle dans la carcinogenèse réelle.[3]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Chez l'embryon, le rein se développe à partir du bourgeon urétéral, du réseau capillaire glomérulaire et du blastème métanéphrogène. À la naissance, un blastème résiduel persistera chez environ 1% des nourrissons. Ce résidu néphrogénique ou le tissu métanéphrique persistant sont susceptibles de former une tumeur de Wilms. Les résidus néphrogéniques peuvent se retrouver en périphérie  du lobe rénal (périlobaire) ou  être diffusés à travers le lobe rénal (intralobaire). Généralement, ces cellules mourront par apoptose tandis que d'autres vont proliférer et subir des mutations. Ces cellules métanéphriques anormales sont retrouvées dans jusqu'à 100% des cas de Wilms bilatéraux, mais seulement dans 35% des tumeurs unilatérales.[1][3]

La tumeur de Wilms peut être composée de trois types de cellule: indifférenciée ou blastème, épithéliale et stromale.[7]

Présentation clinique

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Bien qu'environ 97% des cas sont sporadiques, la tumeur de Wilms est associée à plusieurs syndromes spécifiques[3][8]:

  • syndrome de WAGR: Le syndrome WAGR fait référence à la présence d'une tumeur de Wilms, d'une aniridie, d'anomalies génito-urinaires et d'un retard mental. Les enfants atteints du syndrome WAGR ont 50/50 de chances de développer une tumeur de Wilms. Les enfants atteints de ce syndrome présentent une anomalie chromosomique spécifique du gène WT1, qui est impliquée à la fois dans le développement rénal et gonadique.[3]

Les autres facteurs de risque incluent:

  • la découverte de résidu néphrogénique périlobaire chez les enfants de moins d'un an est associée à une augmentation marquée de leur risque de développer une tumeur de Wilms controlatérale.[3]
  • un antécédent familial de tumeur de Wilms[3].

Questionnaire

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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

La tumeur de Wilms se présente généralement comme une masse abdominale asymptomatique chez la majorité des enfants. La mère peut avoir découvert la masse pendant le bain du nourrisson. Les autres caractéristiques comprennent: [3]

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

À l'examen physique, plusieurs signes pourraient être présents:

signes vitaux:

  • la fièvre
  • de l'hypertension ou hypotension (jusqu'à 1/3 des patients Wilms présenteront une hypertension qui se normalise après une néphrectomie).

Examen abdominal [3]: présence d'une masse abdominale ou d'enflure.

examen de l'appareil génital masculin:

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Laboratoire

Les laboratoires habituels ne sont pas spécifiques à la tumeur de Wilms mais doivent être commandés pour rechercher d'autres pathologies. Les analyses de sang de routine comprennent: [9][10][11][12][3]

Imagerie

Les études d'imagerie utilisées sont les suivantes: [3]

L'imagerie est particulièrement importante dans la planification chirurgicale.

Le site de métastases le plus fréquent étant les poumons, une imagerie thoracique est donc recommandée. La TDM abdominale et l'IRM semblent être à peu près égales dans le diagnostic de Wilms et peuvent donc être utilisées. Les métastases osseuses sont rares mais inquiétantes et se développent généralement plus tard comme une rechute ou une récidive. [3]

Récemment, des études de diffusion IRM ont peut-être facilité la différenciation de la tumeur de Wilms du neuroblastome, l'autre malignité abdominale courante chez les enfants. Il a été constaté que le coefficient de diffusion apparent (ADC) était sensiblement plus élevé pour Wilms. Cette différenciation est essentielle car les traitements de ces deux tumeurs sont différents. Il a été suggéré d'utiliser une valeur seuil ADC supérieure ou égale à 0,645 × 10 - 3 mm2 par seconde avec des valeurs plus élevées suggérant Wilms et des valeurs inférieures indiquant un neuroblastome. Bien que cela soit utile, cela devra être confirmé par des études supplémentaires avant de pouvoir être considéré comme un indicateur fiable.[3]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Le tableau suivant présente les différents stades de tumeur de Wilms.

Stade de la tumeur de Wilms
Stade de la tumeur Description
Stade I
  • La tumeur est entièrement contenue dans le rein sans aucun déversement à l'extérieur de la capsule rénale et aucune invasion vasculaire.
  • Environ 40% à 45% de toutes les tumeurs de Wilms sont au stade I.[3]
Stade II
  • La tumeur croît à l'extérieur du rein, comme dans les tissus adipeux environnants.
  • Habituellement, l'exérèse par chirurgie est totale et les ganglions lymphatiques régionaux ne sont pas atteints.
  • Environ 20% de toutes les tumeurs de Wilms sont à ce stade.[3]
Stade III Ce stade comprend environ 20% à 25% de toutes les tumeurs de Wilms et indique une tumeur qui n'a pas pu être complètement enlevée chirurgicalement pour différentes raisons: [3]
  • Le cancer s'est propagé aux ganglions lymphatiques régionaux mais pas aux ganglions plus éloignés, comme dans la poitrine
  • Le cancer s'est développé dans les structures vitales voisines et ne peut donc pas être enlevé complètement par chirurgie
  • Les dépôts de la tumeur (implants tumoraux) se trouvent dans le péritoine ou il y a présence de marges chirurgicales positives
  • Des cellules cancéreuses ont été accidentellement déversées dans la cavité abdominale durant la chirurgie
  • La tumeur a été séparée en morceaux puis retirée par chirurgie
  • Une biopsie rénale de la tumeur a été réalisée avant son retrait chirurgical [3]
Stade IV
  • Ces tumeurs se sont propagées à travers le système vasculaire vers des organes éloignés tels que les poumons, le foie, le cerveau, les os, ou vers des ganglions lymphatiques distants.
  • Représentent environ 10% de toutes les tumeurs de Wilms.[3]
Stade V
  • Les deux reins sont atteints par la tumeur au moment du diagnostic initial.
  • Environ 5% de toutes les tumeurs de Wilms sont à ce stade.
  • La stadification individuelle de chaque unité rénale est également nécessaire. [3]

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Le diagnostic de la tumeur de Wilms se fait principalement à l'imagerie,

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel de la tumeur de Wilms peut être délicat.

  • Le sarcome rénal à cellules claires est la deuxième tumeur rénale infantile la plus courante. Le pronostic n'est pas aussi bon que Wilms car il a des taux de mortalité et de rechute plus élevés. Il métastase souvent aux os. L'aspect histologique peut parfois être similaire à la tumeur de Wilms, ce qui peut conduire à un diagnostic erroné.[13][3]
  • Les tumeurs rénales rhabdoïdes sont très malignes et sont le plus souvent observées avant l'âge de deux ans et presque jamais chez les enfants de plus de cinq ans. Elle est souvent largement métastatique au moment de la présentation initiale et son pronostic est très faible avec un taux de mortalité de 80% dans l'année suivant le diagnostic. [3]
  • Le néphrome mésoblastique congénital se trouve généralement au cours de la première année de vie, le plus souvent par échographie. L'hypertension et les taux élevés de rénine l'accompagnent généralement. [3]
  • Le carcinome rénal est rare dans le groupe d'âge pédiatrique. Cependant, lorsqu'il est présent, il est souvent à un stade plus avancé que chez l'adulte. Les patients atteints de neuroblastome qui sont post-radiothérapie et post-chimiothérapie présentent un risque accru.[3]
  • Le carcinome médullaire rénal est un cancer très agressif et dangereux qui se trouve presque exclusivement chez les personnes atteintes de drépanocytose. Il a tendance à être hautement localement invasif et à métastaser précocement.[3]

Traitement

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Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
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Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
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  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
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  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Traitement chirurgical

Le traitement de la tumeur de Wilms est généralement une néphrectomie suivie d'une chimiothérapie systémique. Certains protocoles initient d'abord la chimiothérapie et font la néphrectomie plus tard. Il n'y a pas de différence significative apparente dans la morbidité à court terme, la mortalité jusqu'à trois ans, le taux de réadmission à l'hôpital ou la marge chirurgicale entre la chirurgie ouverte traditionnelle et les techniques minimalement invasives. La chirurgie ouverte permet d'obtenir plus de ganglions lymphatiques dans l'échantillon chirurgical.[3]

Les biopsies de routine ne sont pas recommandées, sauf dans des circonstances inhabituelles car une biopsie augmente automatiquement le stade de la tumeur au stade III. Cette étape nécessite une radiothérapie et une chimiothérapie.[3] Les ganglions lymphatiques autour de l'aorte sont échantillonnés pour évaluer le stade du cancer et pour améliorer la survie.

Les facteurs de risque chirurgicaux comprennent: [3]

  • une taille de tumeur plus grande
  • l'extension controlatérale de la tumeur
  • le déplacement des gros vaisseaux qui entraîne généralement des temps chirurgicaux plus longs, une augmentation des pertes sanguines et des taux de complication plus élevés.

Radiothérapie

Une radiothérapie postopératoire peut ou non être administrée en fonction de l'histologie de la tumeur et de l'étendue de la propagation. Pour les patients sans métastases qui recevront de la radiothérapie, l'initiation du traitement dans les 14 jours suivant la chirurgie semble améliorer la survie globale. [3]

Chimiothérapie

Une chimiothérapie par association est généralement administrée pour une maladie plus agressive. La chimiothérapie initiale comprend généralement la vincristine et la dactinomycine. La doxorubicine, le cyclophosphamide, l'étoposide et le carboplatine sont également utilisés. [14][3]

Chez les enfants atteints d'une maladie bilatérale, une néphrectomie n'est pas réalisée d'emblée. Certains experts tentent une chimiothérapie à haute dose pour tuer les cellules tumorales et tenter de sauver le rein. La néphrectomie bilatérale rend la dialyse obligatoire. Des biopsies répétées sont nécessaires pour déterminer si la tumeur répond au traitement. La chirurgie épargnant le néphron peut être réalisée dans certains cas[15][3]

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
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  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Des visites de suivi pour la tumeur de Wilms sont généralement prévues: [16][3]

  • tous les 3 mois pendant 2 ans après le diagnostic
  • puis tous les 6 mois pendant 2 ans supplémentaires
  • puis une fois tous les 2 ans [3]

Les visites de suivi pour la tumeur de Wilms peuvent inclure: [3]

  • La palpation de l'abdomen à la recherche de signes de récidive locale ou de tumeur hépatique
  • L'auscultation des poumons pour déceler tout signe de métastase
  • La palpation la thyroïde pour détecter toute excroissance (si l'enfant a subi une radiothérapie thoracique)
  • L'examen des seins chez les patientes ayant reçu une radiothérapie thoracique
  • La recherche de neuropathie périphérique (une complication du traitement par la vincristine)
  • La recherche de maladie hépatique / veino-occlusive chez les patients atteints de tumeurs du côté droit ayant reçu une radiothérapie [3]

Les examens pertinents lors du suivi sont les suivants: [3]

  • Échographie abdominale (une fois par année)
  • Tomodensitométrie
  • IRM
  • Radiographie pulmonaire
  • Test de la fonction hépatique
  • Test de la fonction rénale
  • Dépistage précoce de l'infertilité
  • Tests auditifs pour les patients ayant reçu du carboplatine
  • Tests de la fonction cardiaque, tels qu'un échocardiogramme ou un électrocardiogramme au moins tous les 3 ans pour les patients ayant reçu de la doxorubicine (Adriamycine)
  • Dépistage précoce du cancer du côlon chez les patients ayant reçu une radiothérapie abdominale (devrait commencer 10 ans après le traitement de radiothérapie ou à 35 ans, selon la dernière de ces éventualités)

Après une radiothérapie pulmonaire ou thoracique, les éléments suivants sont ajoutés: [3]

  • Suivi de la fonction thyroïdienne: mesure de la TSH et thyroxine libre (T4)
  • Échographie thyroïdienne est recommandé tous les 3 ans pour dépister les nodules thyroïdiens et les masses
  • Le test de densité osseuse doit être devancé de 10 ans en raison du risque d'ostéoporose précoce
  • Dépistage précoce du cancer du sein chez la femme [3]

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
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Commentaires:
 
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    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
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Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

La radiothérapie et la chimiothérapie sont efficaces pour améliorer la survie des patients atteints d'une tumeur de Wilms à un stade avancé. Toutefois, elles peuvent également augmenter le risque de tumeurs malignes secondaires et d'autres complications des années plus tard: [17][3][14]

Environ 5% à 10% des patients présenteront la maladie de Von Willebrand, ce qui peut compliquer le traitement. Ces patients pourront être traités avec de la desmopressine (DDAVP). En cas d'échec, du cryoprécipité (facteur von Willebrand concentré) peut être utilisé. [18][3]

Une maladie veino-occlusive hépatique peut survenir chez certains patients. Elle est caractérisée par une douleur au quadrant supérieur droit associée à une jaunisse, une ascite, une prise de poids et/ou une hépatomégalie. Un traitement de soutien est recommandé. [19][3]

L'insuffisance rénale terminale survient chez environ 1% des patients; généralement due à des tumeurs bilatérales métachroniques. [3]

Évolution

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
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Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Grâce à des améliorations marquées de la chimiothérapie, l'écrasante majorité des enfants touchés survivent désormais.[3] La survie globale à 5 ans aux États-Unis est de 92%, mais dans les régions pauvres du monde avec moins de ressources, le taux de survie n'est que de 78% .[3] Le pronostic varie selon le stade de la tumeur et l'histologie. L'histologie favorable a des taux de survie de 99% à 86% tandis que la survie histologique défavorable varie de 84% à 38% selon le stade.

Un pronostic plus sombre est associé aux caractéristiques suivantes: [3]

  • Histologie anaplasique dans les tumeurs de stade II à IV
  • L'anaplasie diffuse est pire que focale
  • Perte d'hétérozygotie aux chromosomes 1p, 1q, 11p15 et 16q ou présence de TP53
  • Stade supérieur
  • Tumeurs à prédominance blastème (correspondent habituellement à un stade III et IV)
  • Âge de plus de deux ans
  • Densité des ganglions lymphatiques positifs plus élevée
  • Tumeur de grande taille
  • Les petits foyers tumoraux peuvent être associés à un pronostic plus sombre en raison de la résistance à la chimiothérapie [3]
  • Une rechute après un traitement initial avec chimiothérapie par association [3]

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
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Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Concepts clés

La survie actuelle des patients après un traitement est d'environ 80% à 90%. L'ajout de radiations a fait une différence significative dans la survie par rapport à l'utilisation de la chirurgie seule. Le principal problème de recherche aujourd'hui à Wilms est de développer des moyens de prévenir la toxicité médicamenteuse associée à la chimiothérapie combinée. La plupart des enfants peuvent vivre une vie normale avec un seul rein.[3]

À noter, des études récentes indiquent que chez les femmes qui survivent, il existe un risque accru de développer un cancer du sein invasif à un âge précoce (moins de 40 ans). Ce risque était le plus élevé chez les femmes qui avaient déjà été traitées par radiothérapie thoracique.[3]

Les patients présentant une histologie anaplasique font face à un risque récurrent d'environ 50%. Même les patients présentant des caractéristiques histologiques à faible risque peuvent s'attendre à un taux de récidive de 15%. Il existe une certaine controverse sur le potentiel d'une biopsie rénale de propager la maladie ou d'augmenter le risque de récidive locale, mais cela n'a pas encore été déterminé de manière concluante. Lorsqu'une récidive est détectée, elle affecte le plus souvent les poumons et est généralement précoce; le plus souvent dans les deux ans suivant la découverte initiale de la tumeur.

Il existe également un risque de développement retardé de Wilms dans le rein controlatéral qui est retrouvé chez environ 1% des patients, généralement dans les deux ans suivant la découverte initiale de la tumeur de Wilms dans le rein d'origine. On pense que cela est dû à des restes néphrogéniques focaux persistants dans le rein controlatéral.[3]

Environ 15% des patients atteints de Wilms sont à risque de récidive. La majorité d'entre eux seront retrouvés dans les 2 premières années après la chirurgie. [3]

L'ADN tumoral en circulation peut s'avérer être un outil de diagnostic utile pour diagnostiquer les tumeurs pédiatriques comme Wilms, mais il est toujours à l'étude. [3]

De nouveaux médicaments de chimiothérapie semblent prometteurs comme le topotécan et l'irinotécan, tandis que les greffes de cellules souches et les thérapies ciblées représentent de nouvelles approches prometteuses pour le traitement des tumeurs de Wilms.

Références

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  2. Lixian Oh, Hind Hafsi, Pierre Hainaut et Hany Ariffin, « p53, stem cell biology and childhood blastomas », Current Opinion in Oncology, vol. 31, no 2,‎ , p. 84–91 (ISSN 1531-703X, PMID 30585860, DOI 10.1097/CCO.0000000000000504, lire en ligne)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 3,22 3,23 3,24 3,25 3,26 3,27 3,28 3,29 3,30 3,31 3,32 3,33 3,34 3,35 3,36 3,37 3,38 3,39 3,40 3,41 3,42 3,43 3,44 3,45 3,46 3,47 3,48 3,49 3,50 3,51 3,52 3,53 3,54 3,55 3,56 3,57 3,58 3,59 3,60 et 3,61 Stephen W. Leslie, Hussain Sajjad et Patrick B. Murphy, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28723033, lire en ligne)
  4. « Statistiques canadiennes sur le cancer », sur cancer.ca, (consulté le 20 décembre 2020)
  5. Brian T. Caldwell, Duncan T. Wilcox et Nicholas G. Cost, « Current Management for Pediatric Urologic Oncology », Advances in Pediatrics, vol. 64, no 1,‎ , p. 191–223 (ISSN 1878-1926, PMID 28688589, DOI 10.1016/j.yapd.2017.04.001, lire en ligne)
  6. Koichi Kitagawa, Reina Gonoi, Maho Tatsumi et Masahide Kadowaki, « Preclinical Development of a WT1 Oral Cancer Vaccine Using a Bacterial Vector to Treat Castration-Resistant Prostate Cancer », Molecular Cancer Therapeutics, vol. 18, no 5,‎ , p. 980–990 (ISSN 1538-8514, PMID 30824610, DOI 10.1158/1535-7163.MCT-18-1105, lire en ligne)
  7. (en) Elwira Szychot, John Apps et Kathy Pritchard-Jones, « Wilms’ tumour: biology, diagnosis and treatment », Translational Pediatrics, vol. 3, no 1,‎ , p. 124–124 (ISSN 2224-4344 et 2224-4336, PMID 26835318, Central PMCID PMC4728859, DOI 10.3978/j.issn.2224-4336.2014.01.09, lire en ligne)
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  11. Marta Biderman Waberski, Marjorie Lindhurst, Kim M. Keppler-Noreuil et Julie C. Sapp, « Urine cell-free DNA is a biomarker for nephroblastomatosis or Wilms tumor in PIK3CA-related overgrowth spectrum (PROS) », Genetics in Medicine: Official Journal of the American College of Medical Genetics, vol. 20, no 9,‎ , p. 1077–1081 (ISSN 1530-0366, PMID 29300373, DOI 10.1038/gim.2017.228, lire en ligne)
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  15. Hinglaj Saha, Dipak Ghosh, Somak Kumar Biswas et Prafulla Kumar Mishra, « Synchronous Bilateral Wilms Tumor: Five-Year Single-Center Experience with Assessment of Quality of Life », Journal of Indian Association of Pediatric Surgeons, vol. 24, no 1,‎ , p. 52–60 (ISSN 0971-9261, PMID 30686888, Central PMCID 6322171, DOI 10.4103/jiaps.JIAPS_42_18, lire en ligne)
  16. Elizabeth A. Mullen, Yueh-Yun Chi, Emily Hibbitts et James R. Anderson, « Impact of Surveillance Imaging Modality on Survival After Recurrence in Patients With Favorable-Histology Wilms Tumor: A Report From the Children's Oncology Group », Journal of Clinical Oncology: Official Journal of the American Society of Clinical Oncology,‎ , JCO1800076 (ISSN 1527-7755, PMID 30335557, Central PMCID 6269130, DOI 10.1200/JCO.18.00076, lire en ligne)
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  18. Patricia A. Baxter, Jed G. Nuchtern, Robert P. Guillerman et Donald H. Mahoney, « Acquired von Willebrand syndrome and Wilms tumor: not always benign », Pediatric Blood & Cancer, vol. 52, no 3,‎ , p. 392–394 (ISSN 1545-5017, PMID 19006222, DOI 10.1002/pbc.21801, lire en ligne)
  19. David W. Fawkner-Corbett, Lisa Howell, Barry L. Pizer et Carlo Dominici, « Wilms' tumor--lessons and outcomes--a 25-year single center UK experience », Pediatric Hematology and Oncology, vol. 31, no 5,‎ , p. 400–408 (ISSN 1521-0669, PMID 24933082, DOI 10.3109/08880018.2014.912709, lire en ligne)
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