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Mastite lactationnelle
Maladie

Mastite lactationnelle
Caractéristiques
Signes Sepsis, Érythème mammaire, Mastalgie à la palpation, Fermeté mammaire, Oedème cutané mammaire, Chaleur cutanée mammaire, Température corporelle élevée
Symptômes
Frissons, Myalgies, Mastalgie, Érythème mammaire, Tuméfaction mammaire, Diminution de la sécrétion de lait, Induration mammaire, Malaises , Température corporelle élevée
Diagnostic différentiel
Abcès mammaire, Cellulite bactérienne, Galactocèle, Fibroadénome du sein, Engorgement des seins, Conduit bouché, Carcinome inflammatoire du sein, Fibroadénome lactationnel, Kyste mammaire, Mastite péricanalaire, ... [+]
Informations
Terme anglais Acute mastitis
Autres noms Mastite puerpérale
Wikidata ID Q835061
Spécialités Chirurgie générale, Pédiatrie, Médecine familiale, Médecine d'urgence

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La mastite lactationnelle, connue aussi sous le nom de mastite puerpérale, est une inflammation du tissu mammaire qui survient dans un contexte d'allaitement.

Épidémiologie

La mastite lactationnelle est la forme la plus courante de mastite et elle affecte le plus souvent les mères qui allaitent dans les 6 à 12 premières semaines.

Dans le monde, la mastite lactationnelle survient chez 2 à 10 % des femmes qui allaitent.[1][2] Aux États-Unis, l'incidence signalée se situe entre 7 % et 10 %.[3][4] L'incidence est la plus élevée au cours des trois premières semaines du post-partum, mais peut survenir à tout moment pendant l'allaitement (la plupart des cas surviennent dans les 3 premiers mois).[5][6][7][6]

Étiologies

La mastite lactationnelle résulte de la combinaison de l'engorgement du sein, d'un drainage inadéquat, d'un blocage des canaux galactophores et d'une bactérie.[8][9]

La prolifération de micro-organismes dans le lait stagnant résulte alors en une mastite infectieuse.[10] La plupart des épisodes de mastite sont causés par des bactéries qui colonisent la peau [3][9][6]:

Physiopathologie

La mastite lactationnelle survient en raison d'une combinaison d'un drainage inadéquat du lait et de l'introduction de bactéries. Le lait insuffisamment drainé stagne et les microorganismes s'y développent, entraînant une infection. On pense que les bactéries (généralement provenant de la bouche du nourrisson ou de la peau de la mère) pénètrent dans le lait via des fissures autour du mamelon.[3][6]

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque de mastite lactationnelle comprennent :

Questionnaire

La symptomatologie de la mastite lactationnelle infectieuse peut comprendre :

Typiquement, la mastite lactationnelle se développe après un engorgement mammaire. Si les symptômes d'engorgement persistent au-delà de 12-24 heures, la mastite lactationnelle infectieuse se développe.

Examen clinique

La mastite lactationnelle est caractérisée par les signes suivants[6]:

Examens paracliniques

Les examens paracliniques pertinents peuvent inclure :

  • la culture du lait maternel pour sélectionner l'antibiotique si l'infection est sévère ou ne répond pas à l'antibiotique empirique
  • des hémocultures (si la mastite est sévère) pour évaluer la présence d'une bactériémie (instabilité hémodynamique, érythème progressif)
  • un bilan de base tel que formule sanguine complète (évaluation de la leucocytose), et fonction rénale dans le but d'ajustement de dose antibiotique
  • l'échographie mammaire (si on craint un abcès et qu'il n'y a pas de réponse au traitement de support et antibiotiques dans les 48-72 heures)

Diagnostic

Le diagnostic de la mastite est clinique. La patiente qui allaite et qui se présente avec des douleurs au sein, une rougeur, un oedème, une sensation de masse ou de fermeté et qui présente de la fièvre souffre probablement d'une mastite lactationnelle. Il faut cependant prendre le temps d'examiner la patiente afin d'éliminer les autres diagnostics potentiels pouvant être plus sévères.

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel de la mastite lactationnelle est[6] :

Traitement

Engorgement mammaire sans mastite

Le traitement de l'engorgement mammaire est symptomatique.[13] Les AINS et les compresses froides sont recommandés pour diminuer l'enflure et la douleur pendant les 12 à 24 premières heures. Il est essentiel que les patientes continuent d'allaiter, de tirer ou d'exprimer leur lait à la main afin de diminuer la durée des symptômes. [14]

Les ultrasons (ondes sonores de basses fréquences) en physiothérapie peuvent également aider dans le traitement de cette condition. En effet, combinées à des massages de la zone indurée, le traitement par ondes d'ultrasons de basses fréquences peut réduire le risque de complications de la mastite en diminuant l'oedème, et facilitant le drainage. [15]

Il est également utile d''optimiser la technique d'allaitement' avec l'aide d'un centre de consultation en allaitement. La consommation de lait inadéquate par le nourrisson est le plus souvent liée ou aggravée par une technique d'allaitement inefficace. La cause la plus fréquente de douleur et de blessure au mamelon est une prise du sein inefficace. Dans certains cas, des facteurs spécifiques maternels et/ou pour le nourrisson contribuent au problème (forme et taille du mamelon, frein de la langue du nourrisson trop court). Il est donc important de favoriser une bonne prise au sein et aussi de varier les positions d'allaitement afin d'effectuer une stimulation homogène des canaux galactophores. L'utilisation des positions inclinées, en position football, en double football, la madone, la madone inversée, la louve, en position assise, à califourchon ou en position couchée sur le côté peuvent aider à couvrir tous les canaux et favoriser ainsi le drainage de ceux-ci par le menton du bébé. [16][17]

Traitement de la mastite

Si les symptômes ne s'améliorent pas 12-24h de traitement conservateur et que la fièvre s'ajoute, il est fort probable qu'un processus infectieux soit en cours et on voudra alors administrer une antibiothérapie avec une activité contre S. aureus afin de prévenir la formation d'un abcès.[18]

Traitement de la mastite lactationnelle[2][4][19][7]
Choix du traitement Traitement Durée
Empirique Dicloxacilline 500 mg PO QID 10-14 jours?
Céphalexine 500 mg PO QID
Si allergie à la pénicilline ou Bêta-lactame Érythromycine 500 mg PO BID
Facteurs de risque d'infection à SARM [note 3] Triméthoprime-Sulfaméthoxazole (TMP-SMX) 1 CO DS PO BID[note 4]
Clindamycine 450 mg PO TID
Si la patiente nécessite une hospitalisation Traitement empirique par Vancomycine Jusqu'à ce que les cultures soient négatives

Dans le cas de la mastite lactationnelle infectieuse, il est important de mentionner qu'il n'y a aucune contre-indication à ce que le nourrisson boive le lait : l'allaitement est encouragé pendant le traitement. La mastite est souvent une cause d'arrêt d'allaitement en raison des fortes douleurs et du découragement de la mère. Les AINS peuvent être utilisés pour contrôler la douleur. La chaleur appliquée sur le sein juste avant la vidange peut aider à augmenter la montée laiteuse et faciliter la vidange.[13] Les compresses froides appliquées une fois la vidange effectuée peuvent aussi aider à réduire l'oedème et la douleur.

Traitement de l'abcès mammaire

Les abcès du sein sont très rares. Ils sont fréquemment associés au Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline. Si les symptômes de la mastite lactationnelle ne s'améliorent pas dans les 24 à 28 heures, il faut envisager la possibilité d'un abcès mammaire et prescrire une échographie.

En présence d'abcès lactationnel on doit éviter le drainage chirurgical afin de diminuer les risques de fistule laiteuse. On favorisera en effet la ponction/aspiration sous échographie. S'il y a un échec avec une récidive d'abcès, on pourra alors aller drainer et mettre une mèche.

Suivi

Un suivi clinique est suggéré pour s'assurer que la mastite ne devienne pas un abcès et aussi soutenir la mère dans son allaitement difficile.

Complications

À Gauche: gangrène du sein après application de pâte de belladone.  À Droite: image du sein après le débridement et la greffe

Les complications de la mastite lactationnelle sont :

Puisque la présentation de la mastite peut ressembler à un carcinome inflammatoire du sein, il faut considérer ce diagnostic quand la présentation est atypique ou que la réponse au traitement n'est pas celle prévue.

Évolution

La majorité des patientes atteintes de mastite se rétabliront avec un traitement approprié. Le taux de récidive de la mastite lactationnelle est de à 8-30%. [21][22][6]

Prévention

La mastite lactationnelle se développe généralement après une période de drainage incomplet et de stase du lait. Il est important d'éduquer les patientes sur les moyens de limiter cette stase pour prévenir la mastite. Les points à discuter peuvent inclure la fréquence appropriée d'allaitement et la bonne technique de mise au sein du nourrisson. La douleur au mamelon est une plainte fréquente chez les femmes qui allaitent et peut conduire à des tétées moins fréquentes. Cela augmente la stase du lait, augmentant ainsi leur risque de développer une mastite. Il est important de conseiller les patientes sur les moyens de gérer et de diminuer leur douleur. Les patientes atteintes de mastite lactationnelle peuvent être tentées d'arrêter d'allaiter pendant l'épisode de mastite, en raison d'une combinaison d'inconfort et de douleur, ou par crainte de transmettre l'infection à leur nourrisson. Il est important de rassurer la patiente que l'allaitement avec une mastite est sans danger et qu'elle doit continuer à le faire si elle le souhaite. Si la patiente souhaite cesser l'allaitement, elle devrait être informée de l'importance de continuer de drainer le sein avec l'aide d'une expression manuelle ou avec un tire-lait. [6]

Pour la femme enceinte avec antécédent de mastite, l'administration d'un probiotique de Lactobacillus en fin de grossesse peu réduire l'incidence d'infection.[23]

La lécithine de soya est un complément alimentaire qui semble aider certaines mères à prévenir le blocage des canaux galactophores. Elle pourrait agir en diminuant la viscosité du lait, en augmentant le pourcentage d’acides gras polyinsaturés dans le lait. Elle est sûre, peu coûteuse, et semble fonctionner dans certains cas. La dose est de 1 200 mg, quatre fois par jour. Il n’y a pas d’autre traitement préventif contre les canaux bloqués que la lécithine.[24][25]

Notes

  1. Le SARM est de plus en plus fréquent. Il faut prendre en compte les facteurs de risque de SARM dans le choix du traitement et au questionnaire.
  2. L'infection à levure doit être suspectée quand la douleur, souvent décrite comme un étirement du mamelon, à travers le sein jusqu'à la paroi thoracique, est disproportionnée par rapport à la clinique. Cette infection est souvent associée au muguet buccal ou la dermatite du siège du nourrisson. Le traitement de la mère et du nourrisson est essentiel avec un agent topique comme le nystatin (Mycostatin).
  3. Facteurs de risque d'infection SARM:
    • Risques associés aux services de santé:
    • Hospitalisation récente
    • Résidence dans un centre de longue durée
    • Chirurgie récente
    • Hémodialyse
    Risques additionnels:
    • Infection au VIH
    • Utilisation de drogues intraveineuse
    • Utilisation antérieure d'antibiotique
    Risques associés à une épidémie de SARM
    • Service militaire
    • Incarcération
    • Partage d'équipement sportif
    • Partage d'aiguilles, de rasoirs ou autres objets tranchants
  4. Traitement à éviter si la patiente allaite un nourrisson de moins d'un mois, prématuré ou atteint de jaunisse
  5. L'abcès peut être confirmé par échographie et devrait être traité par aspiration à l'aiguille ou drainage chirurgical. Le liquide retiré de l'abcès devrait être envoyé en culture, et l'administration d'antibiotique approprié devrait être amorcée.

Références

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  2. 2,0 et 2,1 Elizabeth M. Schoenfeld et Mary Pat McKay, « Mastitis and methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA): the calm before the storm? », The Journal of Emergency Medicine, vol. 38, no 4,‎ , e31–34 (ISSN 0736-4679, PMID 19232875, DOI 10.1016/j.jemermed.2008.11.021, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 et 3,2 B. Foxman, « Lactation Mastitis: Occurrence and Medical Management among 946 Breastfeeding Women in the United States », American Journal of Epidemiology, vol. 155, no 2,‎ , p. 103–114 (DOI 10.1093/aje/155.2.103, lire en ligne)
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  5. Fatih Altintoprak, Taner Kivilcim et Orhan Veli Ozkan, « Aetiology of idiopathic granulomatous mastitis », World Journal of Clinical Cases, vol. 2, no 12,‎ , p. 852–858 (ISSN 2307-8960, PMID 25516860, Central PMCID 4266833, DOI 10.12998/wjcc.v2.i12.852, lire en ligne)
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5 6,6 6,7 et 6,8 Melodie M. Blackmon, Hao Nguyen et Pinaki Mukherji, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 32491714, lire en ligne)
  7. 7,0 et 7,1 Eve Boakes, Amy Woods, Natalie Johnson et Naim Kadoglou, « Breast Infection: A Review of Diagnosis and Management Practices », European Journal of Breast Health, vol. 14, no 3,‎ , p. 136–143 (ISSN 2587-0831, PMID 30123878, Central PMCID 6092150, DOI 10.5152/ejbh.2018.3871, lire en ligne)
  8. Betsy Foxman, Hannah D'Arcy, Brenda Gillespie et Janet Kay Bobo, « Lactation mastitis: occurrence and medical management among 946 breastfeeding women in the United States », American Journal of Epidemiology, vol. 155, no 2,‎ , p. 103–114 (ISSN 0002-9262, PMID 11790672, DOI 10.1093/aje/155.2.103, lire en ligne)
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  10. Linda J. Kvist, Bodil Wilde Larsson, Marie Louise Hall-Lord et Anita Steen, « The role of bacteria in lactational mastitis and some considerations of the use of antibiotic treatment », International Breastfeeding Journal, vol. 3,‎ , p. 6 (ISSN 1746-4358, PMID 18394188, Central PMCID 2322959, DOI 10.1186/1746-4358-3-6, lire en ligne)
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  14. A. C. Thomsen, T. Espersen et S. Maigaard, « Course and treatment of milk stasis, noninfectious inflammation of the breast, and infectious mastitis in nursing women », American Journal of Obstetrics and Gynecology, vol. 149, no 5,‎ , p. 492–495 (ISSN 0002-9378, PMID 6742017, DOI 10.1016/0002-9378(84)90022-x, lire en ligne)
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