Maladie d'Alzheimer (programme d'exercices)

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Maladie d'Alzheimer (programme d'exercices)
Programme d'exercices

Comparaison entre un cerveau normal et un cerveau d'un patient atteint de la maladie d'Alzheimer
Programme d'exercices
Système Neurologique
Indications
Troubles neurocognitifs, Maladie d'Alzheimer, Déclin cognitif
Complications Chute, Agitation, Apathie, Anxiété (symptôme), Agressivité, Comportements sociaux inappropriés
Informations
Terme anglais Alzheimer's Disease
Wikidata ID Q11081
Spécialités Kinésiologie, Neurologie, Médecine familiale, Gériatrie

Cette page concerne la prescription d'activité physique pour les patients atteints de la maladie d'Alzheimer.

Contexte

La maladie d'Alzheimer est la maladie neuro-dégénérative la plus commune au Canada. D'ici 2050, plus de 1,1 million de personnes seraient atteintes[1]. Bien qu'elle ne fasse pas partie d'une étape normale du vieillissement, l'indicence de la maladie d'Alzheimer augmente avec l'âge, notamment après 65 ans [2]. Elle est également reconnue comme étant la principale cause de démence, représentant 60 à 80% des cas[3].

La maladie d'Alzheimer est caractérisée par une destruction précoce et progressive des cellules nerveuses impliquées dans la mémoire, la pensée et le langage[2]. Avec la progression de la maladie, les symptômes deviennent de plus en plus sévères. En effet, les troubles neurocognitifs, de l'humeur et le déclin de la motricité (instabilité posturale et rigidité musculaire) altèrent les capacités fonctionnelles de l'individu dans les activités de la vie quotidienne. Cette combinaison de facteurs de risque serait également responsable de la plus grande incidence de chutes et de fractures par rapport à des individus sains du même âge[4][5]. La démence à aussi tendance à anéantir progressivement les capacités de la personne à s'engager dans des activités sociales et de loisirs[6]. La qualité de vie de l'individu atteint de la maladie d'Alzheimer diminue donc considérablement[7].

Chez les plus de 65 ans, l'inactivité physique représenterait 17,7 % de risque de développer la maladie d'Alzheimer [8] et serait le facteur de risque le plus modifiable dans la physiopathologie de la maladie[9].

Actuellement, la pratique d'une activité physique régulière s'avère être une solution non pharmacologique intéressante et pertinente dans la prise en charge des individus porteurs de la maladie d'Alzheimer[10].

Indications

Ce programme d'exercices est indiqué pour:

  • toutes les personnes âgées saines de plus de 65 ans dans le but de prévenir le déclin cognitif et la démence [11]
  • toute personne atteinte de la maladie d'Alzheimer tout en respectant ses capacités individuelles, et une progression adaptée à ses symptômes et à sa condition, sous la supervision d'un professionnel de santé et d'activité physique. [12]

La prescription d'exercices doit toujours être réalisée avec la consultation du médecin de famille et/ou d'un neuropsychologue.[12]

Contre-indications

Il n'y a pas de contre-indication spécifique à la maladie d'Alzheimer. Cependant, Il convient d'évaluer le risque de contre indication dans le cadre des potentielles comorbidités cardiovasculaires, pulmonaires et métaboliques de l'individu. [13] Il convient de se référer également à la sévérité de la maladie et au jugement du clinicien qui accompagne la personne atteinte. En effet, plus la maladie progresse, plus les individus atteint vont être à risque de complications, comme l'augmentation du risque de chute, de désorientation et de troubles moteurs.

Prescription recommandée

Bien qu'il n'y ait pas de lignes directrices à ce jour pour la pratique d'activité physique optimale pour la maladie d'Alzheimer, elle demeure recommandée par le Rapport Mondial sur la Maladie d'Alzheimer [14]. L'effet dose-réponse n'est pas clair et reste discuté dans la littérature[15]. Cependant, les chercheurs impliqués dans la rédaction des Guidelines for exercice testing and prescription de l'ACSM se sont accordés pour présenter une prescription FITT (Fréquence, Intensité, Type, Temps) pour les individus atteints de la maladie d'Alzheimer en se basant sur la littérature [13]. Il est important de garder à l'esprit que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les modalités d'exercices optimaux pour traiter la maladie d'Alzheimer à ses différents stades d'évolution.

Prescription d'activité physique selon le modèle FITT
Modalité Fréquence Intensité Temps Type
Aérobie
  • 3 jours/semaine
  • Commencer avec intensité faible : 40 à 59% FCR ; EPE 12-13 sur l'échelle 6-20
  • augmenter à intensité modérée de façon progressive en se basant sur la performance de l'individu
  • Dépendante de la sévérité de la maladie
  • Commencer avec des périodes ≤ 10 minutes
  • Progresser à un rythme confortable jusqu'à 30-60 minutes en continu ou par périodes accumulées
  • Dépendant de la sévérité de la maladie
  • Activités prolongées ou rythmiques impliquant les groupes musculaires majeurs (marche, vélo, natation, danse)
Résistance
  • 2-3 jours/semaine
  • 40-50% de 1RM pour les débutants
  • 60-70% de 1RM pour les plus avancés
  • Considérer le stade et la sévérité de la maladie
  • Commencer par ≥ 1 série de 10-15 répétitions ; puis progresser à 8-12 répétitions
  • Eviter les poids libres pour la sécurité
  • Privilégier les machines à poids ou des équipements de résistances (Bandes élastiques) ou les exercices à poids du corps
Flexibilité
  • ≥ 2-3 jours/semaine
  • Extension complète, flexion, rotation ou étirement jusqu'au léger inconfort
  • Maintenir un étirement statique pour 10-30 secondes, 2-4 fois par exercice
  • Maintenir un étirement statique pour tous les groupes musculaires principaux

Tout comme la population générale, il est recommandé il est recommandé de réduire les longues périodes d'inactivité et de sédentarité[16][14].

Enfin, la pratique d'activité physique de façon régulière et ses différentes modalités devrait être considérée comme une approche secondaire et tertiaire efficace et réalisable en absence de traitements pharmacologiques pour les troubles cognitifs chez les patients atteints de démence[14].

Exécution

Chaque patient atteint de la maladie d'Alzheimer devrait pratiquer à des niveaux d'activité physique dans la mesure de leurs capacités. La prescription, tout comme l'évaluation, se fait selon le degré de sévérité de la maladie et selon le jugement clinique du professionnel de santé impliqué. [13] Dès les premiers stades de la maladie, la pratique d'une activité physique devrait être mise en place afin de réduire et prévenir le risque de complications[17]. Les points suivants constituent des point importants à considérer.

  • Convenir du moment le plus propice à la pratique avec le patient. Sachant que les différents symptômes se manifestent de manière inégale durant la journée et se présentent de manière différente selon le type de patient, il est important de cibler les périodes où les symptômes sont au plus bas[18].
  • Fixer des objectifs à court et à long terme. C'est une étape essentielle pour amener le patient à maintenir sa motivation et sa pratique à long terme, de manière sécuritaire et réalisable. [19]
  • Intégrer la notion de plaisir. Cette notion est nécessaire pour amener le patient à intégrer les exercices dans son quotidien, tout en considérant la perte d'intérêt général présent dans la maladie[6]. Ajoutez de la musique si possible[14][18]. De plus, les activités de groupe, dont le but est d'amener un côté social à l'activité physique, sont en effet recommandées pour les individus atteints de la maladie d'Alzheimer.[20] Cependant, il est important de connaître les complications impliquées dans le travail en groupe (voir section complications).
  • Cibler le maintien et l'amélioration des capacités fonctionnelles. C'est un des points clef de la prise en charge, afin de prévenir et de ralentir le déclin de l'autonomie dans les activités de la vie quotidienne [21][22][19]. De fait, la réadaptation à domicile serait la plus efficace pour assurer une amélioration de l'indépendance dans les activités de la vie quotidienne par rapport à celle réalisée en clinique ou en centre.[19]
  • Tout comme la population générale, y compris les personnes atteintes de maladie chronique, un échauffement et un retour au calme approprié sont des composantes essentielles de l'entrainement[23]. Elles sont d'autant plus importantes pour assurer la progressivité et la sécurité de l'exercice en présence d'agents pharmacologiques ralentissant la fréquence cardiaque (effet secondaire), comme les inhibiteurs de l'acétylcolinestérase régulièrement prescrits dans la maladie.
  • Des périodes d'exercices longues et continues seraient plus sécuritaires et facilitantes dans les premiers stades de la maladie, tandis que des périodes courtes de 10 minutes et moins seraient à privilégier dans les stades les plus sévères. Dans un premier temps, il serait idéal de viser un 10-15 minutes par jour d'activité de type aérobie comme la marche ou le vélo à intensité modérée. Start slow, go slow.[18]

Complications

Avec la progression de la maladie, le déclin des fonctions cognitives et l'apparition de la démence, le traitement des stimulus environnementaux et la capacité à y répondre de façon adéquate diminue. Le seuil de tolérance au stress s'abaisse donc chez les personnes atteintes. Ce stress peut être engendré notamment par des changements dans l'environnement physique et social et également par des exigences qui dépassent leurs capacités fonctionnelles[24]. Certaines complications au niveau moteur et psychologiques sont donc à tenir compte[25] et le sont d'autant plus lorsque l'on intègre l'activité physique (individuelle ou en groupe) à la prise en charge. Les complications à anticiper sont :

Suivi

D'après les dernières lignes directrices de l'American College of Sports Medecine, l'exercice dans la maladie d'Alzheimer reste sécuritaire tant qu'il est progressif et tant que les paramètres sont surveillés de la même manière que des individus sains du même âge [13]. De plus, il convient d'adapter sa pratique et son suivi selon les complications cardiovasculaires, pulmonaires, métaboliques ou tout autre comorbidité présente chez l'individu. Il est donc préconisé de suivre et de surveiller de manière systématique l'évolution et l'état de :

  • la fréquence cardiaque.
  • la pression artérielle.
  • l'apparition des symptômes.
  • la perception de l'effort via l'échelle de perception de l'effort de Borg (elle peut être invalide chez les patients dont la maladie est à un stade sévère ; cependant, elle convient lorsque les individus se trouvent dans les premiers stades) [13][26].

Il est important d'intégrer :

  • une prescription simple et écrite des exercices
  • un journal de suivi de la pratique et de la progression
  • des dispositifs auxiliaires comme des pointeurs laser montés sur déambulateur ou encore des repères visuels et rythmiques pour ceux ayant une démarche gelée (frozen gait)[14]
  • un bracelet d'identification ou un équipement de localisation si la personne se déplace seule.

Bénéfices anticipés

Un des points clés de la prise en charge, est d'intégrer plusieurs modalités d'exercices autant dans les premiers stades de la maladie que dans les stades les plus sévères[14][27]. En effet, chaque type d'exercice à son intérêt dans la prise en charge, dans la prévention et le ralentissement du déclin cognitif, la gestion des facteurs de risque cardiovasculaires et dans l'amélioration de la qualité de vie.

Prévention et ralentissement du déclin cognitif

Bien des études se sont accordées sur l'effet protecteur de l'activité physique sur le déclin de la fonction cognitive et la démence l'avancée en âge, et en prévention de la maladie d'Alzheimer[28][29][30][31][32][10].

L'activité physique de façon générale permet de préserver l'intégrité cérébrale, notamment par l'amélioration du flux sanguin et de la distribution de l'oxygène à travers le cerveau. Ce phénomène engendre une meilleure libération de facteurs de croissance et de facteurs neurotrophiques comme le BDNF, l' IGF-1 et le VEGF[30]. La libération de ces facteurs est associée à l'amélioration de la mémoire spatiale grâce à l'angiogenèse et la neurogenèse induite au niveau de l'hippocampe. L'augmentation de la taille de l'hippocampe observée serait accompagnée d'une augmentation des volumes de matière grise et blanche et seraient représentatifs de la réserve cognitive[30][31]. Également, ces effets bénéfiques seraient liés à l'entrainement de type aérobie et à la consommation maximale d'oxygène [33][31]. En effet, il y aurait une forte relation inverse entre la condition physique et le risque de développer un déclin cognitif [30].

L'entrainement de façon générale agit aussi sur le vieillissement du cerveau par une réduction du stress, grâce à la diminution des taux de cortisol circulants [34]. La libération d'oxyde nitrique induite par l'entrainement, préviendrait le vieillissement des cellules par son action sur les espèces réactives de l'oxygène ou stress oxydatif [31]. On note aussi une diminution de l'apparition et de la progression des plaques amyloïdes reconnues comme étant un des points de départ de la maladie d'Alzheimer [28].

L'entrainement de type renforcement musculaire aurait également le potentiel d'améliorer la fonction cognitive[14]. Il pourrait y avoir une amélioration des fonctions cognitives et une limitation de l'atrophie de la matière blanche[35]. Cependant, les exercices du corps et de l'esprit Mind-body exercice semblent atténuer le déclin de la fonction cognitive et le risque de développer une démence. Ils se définissent par une combinaison de modes d'exercices caractérisé par des mouvements lents, des étirements, de la relaxation, des techniques de respiration et une concentration mentale. Les formes les plus répandues sont le Tai-chi, le qigong, le yoga ou encore la danse. Ces formes d'exercices améliorent l'attention, la fonction visuo-spatiale, exécutive et la mémoire à court terme, sans effet indésirable relevé[36]. Enfin, Les exercices combinant un travail cognitif et physique simultanément comme le format « double tâche » aurait également démontré des bénéfices chez des personnes âgées avec et sans atteinte cognitive [37].

Il est important de noter qu'il n'est jamais trop tard pour commencer à s'entrainer et d'en retirer les bénéfices, même pour les personnes les plus âgées et celles déjà atteintes de démence. En effet, même les pratiques les plus faibles auraient des bénéfices sur la fonction cognitive et la structure cérébrale dans la maladie d'Alzheimer. Il n'y aurait pas de seuil absolu de pratique à atteindre pour en bénéficier.[33]

Gestion des facteurs de risque cardiovasculaires et cardiométaboliques

La maladie d'Alzheimer partage des mécanismes physiopathologiques communs avec les maladies cardiovasculaires [38]. En effet, le syndrome métabolique[39], l'obésité[40], le diabète sucré [41] sont associés à un risque de démence. L'entraînement régulier permet de contrôler ces facteurs de risque dans la prise en charge de la maladie d'Alzheimer en plus de ses effets bénéfiques sur le déclin cognitif [42][43][30][33].

Amélioration de la qualité de vie

Avec l'entrainement, il y a aurait une amélioration des capacités fonctionnelles, les symptômes dépressifs et de l'autonomie dans les activités de la vie quotidienne et donc une amélioration de la qualité de vie [14][33].

Une faible qualité de sommeil est associée au développement de la maladie d'Alzheimer et inversement[44]. L'activité physique était associée à une amélioration de la qualité de sommeil notamment chez la population âgée [45]. Dans les cas de démence, il est intéressant de planifier des interventions et des approches de soins qui mettent en avant l'activité physique et le suivi de la qualité de sommeil en enseignant les bonnes pratiques [46].

Enfin, les chutes se produisent très souvent dans la maladie d'Alzheimer[47][48]. En complément de toutes les interventions pour réduire le risque au domicile de la personne et dans ses déplacements quotidiens, l'activité physique apparaît comme une stratégie essentielle pour limiter le risque de chute. Les exercices de type renforcement musculaire à une jambe et d'équilibre montrent des améliorations significatives dans ce cadre [49].

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