Incontinence fécale

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Incontinence fécale
Maladie
Caractéristiques
Signes
Symptômes
Diagnostic différentiel
Fécalome, Corps étranger vaginal, Corps étranger anal, Fistule rectovaginale, Abcès anorectal, Encoprésie, Prolapsus rectal
Informations
Terme anglais Incontinence fécale
Spécialités Chirurgie générale, gastroentérologie, neurologie

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Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.
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Objectif du CMC
Incontinence fécale (47-1)

L'incontinence fécale est le passage involontaire de matières fécales. Sa gravité peut aller d'un passage involontaire de flatulences à une évacuation complète des matières fécales[1][2].

Épidémiologie

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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

La prévalence de l'incontinence fécale est difficile à estimer car cette condition est souvent sous-déclarée. La prévalence globale déclarée varie de 2% à 21% avec une médiane de 7,7%. Il existe des variations importantes selon l'âge. Par exemple, la prévalence de l'incontinence fécale chez les femmes est rapportée à 7% pour les moins de 30 ans et à 22% chez les 70 ans. Chez les patients gériatriques, on rapporte des prévalences aussi élevées que 25-35% chez les résidants des maisons de soins infirmiers et 10-25% des patients hospitalisés. En fait, l'incontinence fécale est la deuxième cause de placement en maison de soins infirmiers dans la population gériatrique. [3][4][2]

Après une césarienne, l'incontinence fécale est très fréquente. Les autres facteurs liés à l'incontinence fécale comprennent l'âge avancé, l'accouchement vaginal et la dépression.[2]

Dans l'ensemble, il semble que les taux d'incontinence fécale soient à la hausse. Le coût de la gestion de l'incontinence fécale est énorme. Le public dépense des centaines de millions de dollars en couches pour adultes pour l'incontinence fécale et urinaire.[2]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

L'incontinence fécale, surtout chez les populations âgées, peut être multifactorielle. Les causes incluent: [2]

  • Atteintes du plancher pelvien/anorectum
    • Traumatisme obstétrical [2]
    • Chirurgie anorectale
    • Malformation anorectale
    • Tumeur anorectale[5]
    • Rectite
  • Diarrhée
    • Maladie inflammatoire de l'intestin
    • Syndrome de l'intestin irritable
    • Diarrhée par trop-plein (ex. 2° fécalome)[5]
    • etc.
  • Troubles neurocognitifs
  • Atteintes du système nerveux central
    • Accident cérébrovasculaire
    • Trauma médullaire
    • Sclérose en plaque
    • etc.
  • Atteintes du système nerveux autonome
    • Diabète
    • Parkinson
    • etc.

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

La physiologie de la continence est une interaction entre de plusieurs systèmes musculaires et nerveaux. Toute pathologie qui interfère avec ces structures et processus, comme un traumatisme mécanique (ex. accouchement vaginal), une blessure de la moelle ou de nerfs périphériques, peut entraîner une disruption de la continence et résulter en incontinence fécale.

Les structures anatomiques qui aident à maintenir le contrôle de la fonction intestinale sont les suivantes: [2]

  • Le rectum fonctionne comme réservoir de selles et peut accommoder jusqu'à 300 ml de volume sans aucune augmentation de pression. Au-delà de cette limite, l'envie de déféquer se produit. La muqueuse rectale est riche en terminaisons nerveuses qui peuvent discriminer le contenu rectal en matières solides, liquides ou gazeuses. Il est probable qu'une diminution ou altération de la sensation rectale contribue à l'incontinence fécale chez de nombreuses personnes.[2]
  • Le canal anal est un tube musculaire de 3-4 cm de long en aval du rectum. Au repos, il se trouve à 90° par rapport au rectum alors qu'à la défécation, cet angle devient obtus (110°-130°) pour permettre le passage des selles.
    • Le sphincter anal interne fournit 80% à 85% du tonus au repos du canal anal et est responsable de la continence involontaire. Il est innervé par le système nerveux entérique, sans influence spinale ou supra-spinale. Le réflexe recto-anal inhibiteur permet au sphincter interne de se détendre lors d'une distension du rectum, permettant aux récepteurs sensoriels anaux de détecter le contenu rectal.
    • Le sphincter anal externe peut se contracter de façon volontaire et maintient la continence lors d'une augmentation soudaine de la pression intra-abdominale (ex. lors d'une toux ou d'une mobilisation). Il est innervé par le nerf pudendal. Le réflexe recto-anal excitateur permet au sphincter externe de se contracter en présence de distension en amont.
  • Le muscle pubo-rectal forme une écharpe autour de la jonction anorectale et maintient l'angle anorectal qui maintient la barrière anatomique contre l'écoulement des selles.[2]

Lors de la défécation:

  • Les matières fécales/gaz se présentent au rectum et provoquent une distension.
  • La sensation de distension est transmise par les nerfs parasympathiques (S2-S4), ce qui induit une diminution du réflexe anorectal inhibiteur et une augmentation du réflexe anorectal excitateur.
  • Selon le contexte et le contenu du rectum, la personne peut volontairement contracter le sphincter externe pour empêcher le passage des selles, ou le relâcher et permettre la défécation/flatulence.

Présentation clinique

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Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Antécédents

Tel que discuté dans les étiologies, plusieurs éléments de l'historique médicale du patient sont pertinents à rechercher :

  • Médicaments pouvant causer de la constipation ou de la diarrhée
  • Antécédents médicaux (histoire de constipation, MII, SII, DB, blessure médullaire, TNC, etc.)
  • Antécédents obstétricaux chez les femmes (préciser : utilisation de forceps, déchirures périnéales, nombre d'accouchements).[6]

Questionnaire

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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Les éléments d'anamnèse essentiels pour évaluer l'étiologie sous-jacente en incontinence fécale comprennent : [6]

  • Nature de l'incontinence (gaz vs selles, solide vs liquide)
  • Présence vs absence de sensation d'urgence
  • Début, durée, circonstances
  • Impact de l'incontinence sur la qualité de vie

L'incontinence fécale peut être classifiée en trois sous-types selon la présentation : [2]

  • Incontinence passive : décharge passive de matières fécales que le patient ne s'en rende compte.
    • Indique une maladie neurologique, une altération des réflexes anorectaux ou un dysfonctionnement du sphincter
  • Incontinence par impériosité : incapacité à retenir les selles malgré des tentatives actives avec une sensation préservée.
    • Indique un dysfonctionnement du sphincter ou une incapacité du rectum à retenir les selles
  • Infiltration fécale : fuite indésirable de selles souvent après une selle avec une continence normale.[2]

Examen physique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Un examen neurologique détaillé doit être effectué pour évaluer la maladie neurologique. Un examen rectal détaillé est primordial ; il peut être divisé en les étapes suivantes, mais la précision de l’examen rectal et de l’évaluation de diverses structures dépend dans une large mesure de l’expérience de l’examinateur: [2]

  • Inspection : Examiner pour la présence d'hémorroïdes, de matières fécales, de cicatrices, d'excoriation cutanée. Évaluer également le prolapsus et la descente périnéale excessive (>3 cm).
  • Réflexe anal : Peut être fait en caressant doucement la peau périanale par un coton-tige qui provoquera une contraction rapide du sphincter anal externe. L'absence de ce réflexe indique une perte de l'arc vertébral et éventuellement une maladie neurologique sous-jacente.
  • Lors du toucher rectal, un tonus rectal au repos doit être évalué pour évaluer le sphincter anal interne. Par la suite, la fonction des muscles puborectales (servant à redresser l'angle anorectal) ainsi que les autres muscles du plancher pelvien peut être évaluée en demandant au patient de forcer comme pour aller à la selle.
  • La dernière étape consiste à demander au patient de serrer pour évaluer la contraction du sphincter anal externe.

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les tests diagnostiques sont guidés par le lien entre l'incontinence et la consistance des selles [7][8][2]

Si la diarrhée est suspectée comme principale cause d'incontinence : [2]

  • Études de selles pour l'infection, l'osmolalité, la teneur en graisse et l'insuffisance pancréatique
  • Évaluation du diabète et des dysthyroïdies
  • Évaluer la prolifération bactérienne et l'intolérance au lactose/fructose
  • Coloscopie pour évaluer les maladies intestinales inflammatoires ou néoplasiques [2]

Si l'incontinence est sans diarrhée, des tests plus spécifiques peuvent être indiqués. Les tests les plus utiles pour l'évaluation de l'incontinence fécale sont la manométrie anorectale et l'échographie endoscopique.

  • La manométrie anale est utilisée pour évaluer la pression rectale au repos et à l'effort. De plus, la technique peut être utilisée pour évaluer la capacité de réservoir et la compliance du rectum.
  • L'échographie endoscopique (EUS) permet d'évaluer l'épaisseur des sphincters anaux internes et externes.
  • L'IRM
  • La mesure de la latence du nerf pudendal peut également être utilisée pour évaluer l'intégrité de l'intégrité neuromusculaire du plancher pelvien
  • L'électromyographie (EMG) peut aider à évaluer l'activité électrique initiée par le muscle au repos, lors d'une contraction volontaire et après une manœuvre de Valsalva.
  • La défécographie est effectuée pour évaluer l'évacuation du rectum sous fluoroscopie. Le contraste est introduit dans le rectum et les images sont obtenues lors de la défécation. Elle est généralement réservée aux symptômes réfractaires ou avant une intervention de planification opératoire. [2]

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].
  • Corps étranger vaginal / anal
  • Fistule rectovaginale
  • Abcès anorectal
  • Prolapsus rectal[2]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Les mesures de soutien [9][10][11][2] visent à améliorer le bien-être et l'état nutritionnel du patient.

  • Entretien de l'hygiène : nettoyage régulier de la région périanale, application d'oxyde de zinc, de serviettes d'incontinence.
  • Évitement les aliments qui peuvent provoquer des diarrhées (ex. régime riche en lactose/fructose)
  • Les patients atteints de troubles cognitifs légers pourraient bénéficier d'un programme de défécation régulier. [2]

Le traitement médical vise à améliorer la consistance des selles et à réduire la fréquence des selles [2]

  • Agents adsorbants (ex. psyllium) pour améliorer la consistance des selles
  • Lopéramide (Imodium) 4 mg TID peut réduire la fréquence des selles, améliorer l'urgence, augmenter le temps de transit colique et augmenter le tonus au repos du sphincter anal. Le diphénoxylate (Lomotil) peut également une amélioration clinique
  • Traitement d'autres troubles sous-jacents, s'il y a lieu (ex. MII, SII, etc.)
  • Chez les femmes ménopausées, la thérapie de remplacement des œstrogènes pourrait être bénéfique
  • Dans les cas d'incontinence urinaire et fécale combinée, l'amitriptyline peut être utile.[2]

En cas d'échec des traitements ci-dessus, un examen plus approfondi doit être effectué avec une manométrie anorectale avec imagerie (EUS/IRM).[2]

Thérapie par biofeedback[2]

Indiqué pour les patients présentant une altération du tonus du sphincter externe et une perte de sensation de distension rectale si détectée lors de la manométrie. La thérapie de biofeedback est basée sur le concept de rééducation cognitive du plancher pelvien et de la musculature abdominale pour surmonter les défauts ci-dessus. Les études rapportent un large éventail de taux de réussite allant de 38% à 100%. Cette grande variation est due à des études à petite échelle avec des limites méthodologiques avec une définition différente des résultats.

Chirurgie[2]

Indiqué pour les patients présentant des symptômes réfractaires aux mesures ci-dessus.

Les approches chirurgicales peuvent être divisées en quatre catégories:

  • Pour les patients présentant une simple anomalie structurelle des sphincters, par exemple en raison d'un traumatisme obstétrical, une réparation du sphincter par chevauchement peut être suffisante. Le taux de réussite est de 70% à 80%.
  • Pour les patients dont le sphincter est anatomiquement intact mais faible, une approche post-anale pour l'augmentation de l'angle anorectal est réalisée. Le taux de réussite est de 20% à 58%.
  • Pour les patients présentant des lésions structurelles graves du sphincter anal, une reconstruction de néosphincter peut être réalisée en utilisant soit un muscle squelettique autologue (gracilis ou fessier), soit un sphincter intestinal artificiel. Le taux de réussite est de 38% à 90%.
  • L'augmentation rectale (poche iléo-rectale latérale ou iléo-rectoplastie) est envisagée chez les patients présentant un dysfonctionnement du réservoir rectal ou sensorimotrice.

La stimulation du nerf sacré est une approche micro-invasive de l'incontinence fécale. Ceci consiste en l'implantation d'électrodes dans le foramen sacré dont l'activité augmenterait les pressions anales au repos. Les patients qui répondent aux électrodes externes temporaires se voient installer un neurostimulateur permanent. Bien que de bons résultats aient été rapportés dans plusieurs études, la procédure est associée à l'apparition de paresthésies, d'hématomes, de séromes et d'infections.[2]

Récemment, il a été démontré que l'injection de silicone augmentait la fonction du sphincter anal interne. Une autre méthode relativement nouvelle pour gérer l'incontinence fécale est l'utilisation d'un agent gonflant anal injectable (dérivé d'acide hyaluronique).

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

La gestion de l'incontinence fécale peut s'avérer difficile. Le grand nombre de méthodes suggérées ci-dessus reflète le fait qu'il n'existe pas de traitement "one size fits all". En plus des problèmes d'hygiène, l'incontinence fécale s'accompagne souvent de détresse psychologique La qualité de vie est grandement réduite.

On trouve des complications reliées au traitement chirurgical : [2]

  • Séparation de la peau et du tissu sous-cutané
  • Dévascularisation des vaisseaux menant à la nécrose
  • Infection
  • Saignement, hématome
  • Douleurs fécales et anales
  • Incontinence fécale persistante [2]

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Le pronostic fonctionnel pour la plupart des patients souffrant d'incontinence fécale est réservé. Les résultats à court terme post-sphinctéroplastie varient de 30 à 60% de taux de succès. Des résultats satisfaisants sont observés chez moins de 50% des patients sur le long terme. [2]

Références

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Fait partie de la présentation clinique de ...

Est une complication de ...