Hypertension artérielle primaire

De Wikimedica
Hypertension artérielle primaire (HTA)
Maladie
Caractéristiques
Signes Aucun signe clinique , Pression artérielle élevée
Symptômes
Vertige , Céphalée , Syncope , Vision floue , Acouphène , Asymptomatique , Diaphorèse
Diagnostic différentiel
Alcool, Syndrome de la blouse blanche, Insuffisance rénale chronique, AINS, Agitation, Syndrome de Cushing, Contraceptifs oraux combinés, Douleur, Phéochromocytome, Cocaïne, ... [+]
Informations
Terme anglais Primary hypertension
Autres noms HTN, hypertension artérielle essentielle
Spécialités Médecine familiale, médecine interne, cardiologie, néphrologie

L'hypertension artérielle primaire ou essentielle (HTA) est une pression artérielle chroniquement élevée ≥ 130/80 mmHg de cause idiopathique[1]. Lorsque seulement la pression systolique est élevée, on parle hypertension artérielle systolique isolée[2]. Lorsque l'hypertension n'est pas présente en contexte clinique mais l'est à domicile, on parle d'hypertension masquée.

Cette page concerne la maladie, pour le signe clinique, voir Tension artérielle élevée (signe clinique)[note 1].

Épidémiologie

L'HTA affecte plus d'un milliard de personnes à travers le monde. Il s'agit de la première cause de mort et d'incapacité depuis les 30 dernières années. Dans le futur, le nombre de patients en étant atteint pourrait augmenter.[3]

Entre 2017 et 2018, l'HTA touchait 25% des adultes canadiens, dont un nombre similaire d'hommes et de femmes[4]. La prévalence de l'HTA augmente avec l'âge. Jusqu'à 45% des adultes en souffrent, incluant 60% des personnes âgées de 60 ans et plus[3]. Dans les 20 dernières années, on recense un nombre accru d'enfants et d'adolescents souffrant d'hypertension de stade 1[5].

Étiologies

L'hypertension artérielle primaire est de cause idiopathique (100 %)[6] (il existe plusieurs gènes ayant un effet sur la régulation de la tension artérielle[7]). 90% des cas d'hypertension artérielle sont de cause primaire, le reste étant de cause secondaire[8].

Physiopathologie

L'hypertension essentielle origine d'un défaut de la régulation de différents systèmes. Chez les jeunes patients, l'hypertension essentielle se développe avec une augmentation du débit cardiaque, attribuable à une hyperréactivité du système nerveux sympathique. L'hypertension diastolique est plus commune.[8]

Chez la population âgée, l'hypertension systolique isolée est la forme d'hypertension la plus commune[9]. Ceci s'explique par une augmentation de la résistance vasculaire périphérique, alors que l'impact du débit cardiaque tend à réduire[8]. L'âge est associé à une accumulation de stress sur les vaisseaux sanguins[10]. Ceci mène à un état proinflammatoire, une dégradation de l'élastine, une prolifération des cellules musculaires lisses ainsi qu'une dysfonction endothéliale réduisant la vasodilatation artérielle[10]. Ces facteurs interagissent entre eux et contribuent à une augmentation de la rigidité des artères. Celle-ci s'accompagne d'une diminution de la résistance élastique et d'une dilatation aortique abaissant la pression diastolique[10]. Simultanément, des anomalies dans la filtration rénale et le système rénine-angiotensine-aldostérone sont impliqués dans la rétention d'eau et l'augmentation de la pression artérielle associée. Une régulation inadéquate des barorécepteurs artériels et de la relâche de catécholamines contribuent aussi à l'hypertension[8].

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque sont[1][note 2]:

Questionnaire

L'hypertension est généralement asymptomatique[3]. Lorsqu'elle est symptomatique, seront rapportés[15] :

D'autres éléments à rechercher témoignant de lésions aux organes cibles incluent[3] :

  • des symptômes d'AVC incluant un mal de tête, une faiblesse des membres ou du visage, un trouble du toucher ou un trouble de la parole[16]
  • des déficits fonctionnels et cognitifs apparaissant de façon abrupte ou séquentielle sont associés à la démence vasculaire ou mixte[1][17]
  • des symptômes d'encéphalopathie hypertensive dont des anomalies visuelles, des céphalées et des convulsions[18]
  • une douleur rétro-sternale d'effort ou une dyspnée associées à la maladie coronarienne athérosclérotique (MCAS) ou l'insuffisance cardiaque[19]
  • une claudication intermittente associée à une maladie artérielle périphérique[1]
  • une oligurie associée à l'insuffisance rénale[20].

Une crise hypertensive, avec ou sans dommage aux organes cibles, est à rechercher. Les urgences hypertensives sont le plus souvent associées à la non-observance et la prise de sympathicomimétiques[21]. Les symptômes incluent[21][22] :

  • une fatigue, une faiblesse
  • des céphalées
  • une douleur rétro-sternale, des palpitations
  • une dyspnée, une orthopnée
  • une oligurie
  • des vomissements, des étourdissements
  • des paresthésies, une perte d'équilibre des altérations de la vision.

Des symptômes suggérant une hypertension secondaires incluent[1][23] :

  • une toux et une dyspnée dans le contexte d'un oedème pulmonaire causé par l'hypertension rénovasculaire
  • une fatigue diurne, des ronflements et des épisodes d'apnée durant le sommeil en cas d'apnée obstructive du sommeil
  • une rougissement, des céphalées, une hypotension orthostatique, une diaphorèse, des syncopes et des attaques de panique en cas de phéochromocytomes
  • une intolérance au froid ou à la chaleur, une constipation, des diarrhée et un cycle menstruel anormal en cas de trouble thyroïdien.

Examen clinique

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :

  • aux signes vitaux[1] :
  • les autres examens permettent de dépister les complications :
    • aux signes vitaux[22]:
      • une tachycardie en cas de dysfonction cardiaque et d'urgence hypertensive[8]
      • une tachypnée et une hypoxémie en cas d'oedème pulmonaire et d'urgence hypertensive[8]
      • des pouls asymétriques en cas de dissection aortique dans le contexte d'une urgence hypertensive
    • à l'apparence générale:
      • un état mental altéré en cas d'encéphalopathie hypertensive ou d'urgence hypertensive[18][21]
      • une diaphorèse et une pâleur en cas de dysfonction cardiaque et d'urgence hypertensive[8][22]
    • à l'examen ophtalmologique: des signes de rétinopathie hypertensive[25]
    • à l'examen cardiovasculaire:
      • un B4 à l'auscultation en cas d'hypertrophie ventriculaire gauche (HVG)[3]
      • le déplacement du choc apexien en cas d'HVG[8]
      • des souffles et/ou des bruits surajoutés en cas de dysfonction cardiaque ou d'urgence hypertensive[8][22]
      • la présence d'oedème périphérique en cas de dysfonction cardiaque et d'urgence hypertensive[3][21]
    • à l'examen pulmonaire: des crépitants en cas de dysfonction cardiaque et d'urgence hypertensive[3][21]
    • à l'examen vasculaire périphérique
      • une froideur, un érythème, une perte des pouls périphériques et de la pilosité en cas de maladie vasculaire athérosclérotique (MVAS)
      • un index de pression systolique faible en cas de MVAS[3]
      • des plaies chroniques en cas de MVAS
      • des souffles carotidiens et fémoraux en cas d'athérosclérose[8]
      • une pression veineuse jugulaire augmentée en cas d'urgence hypertensive[22]
    • à l'examen abdominal
      • un souffle abdominal en cas de MVAS
    • à l'examen neurologique
      • une parésie, une paresthésie, une dysphasie/dysarthrie, une anomalie des champs visuels, une anomalie des mouvements oculaires et/ou un trouble de la démarche en cas d'AVC ou d'urgence hypertensive[16][21]
      • des anomalies aux test cognitif en cas de démence vasculaire ou mixte[1][17].

Les signes associés à l'hypertension secondaires sont[1] :

  • à l'apparence générale :
    • une pâleur est associée au phéochromocytome ou ou paragangliome
    • un excès de graisse à la nuque (bosse de bison), une obésité centrale, un faciès lunaire, une faiblesse musculaire proximale et des stries violacées en cas de syndrome de Cushing[23]
  • aux signes vitaux :
    • une pression artérielle élevée résistante aux traitements antihypertenseurs usuels
    • une pression artérielle élevée paroxystique ou sévère (≥ 180/110 mm Hg) est associée au phéochromocytome ou au paragangliome
    • une tachypnée et une tachycardie dans le contexte d'un oedème pulmonaire causé par l'hypertension rénovasculaire
    • une bradycardie ou une tachycardie en cas de troubles thyroidiens[23]
    • un différence de pression systolique de plus de 20 mmHg entre le bras et la jambe et un pouls fémoral retardé ou absent en cas de coarctation de l'aorte[23]
  • à l'examen cardiovasculaire
    • un souffle systolique dans la région sous-scapulaire en cas de coarctation de l'aorte[26]
  • à l'examen de l'abdomen:
    • un souffle abdominal suggère une hypertension rénovasculaire
  • l'examen pulmonaire :
    • des râles dans le contexte d'un oedème pulmonaire associé à une hypertension rénovasculaire.

Examens paracliniques

Les examens paracliniques permettent d'évaluer les maladies associées à l'HTA essentielle et d'éliminer les causes d'HTA secondaires[8][1] :

  • Les examens paracliniques sont généralement normaux.
  • Les examens suivants devraient être faits chez tous les patients lors du diagnostic:
    • La glycémie à jeun ou l'hémoglobine glyquée peut révéler un diabète [D, Hypertension Canada].
    • Le bilan lipidique peut révéler une dyslipidémie [D, Hypertension Canada].
    • Le bilan électrolytique (potassium, sodium) [D, Hypertension Canada] peut être anormal. Une concentration élevée de sodium et une concentration faible en potassium peuvent être liées à l'hypertension en contexte d'insuffisance rénale chronique[27].
    • La créatinémie [D, Hypertension Canada] et l'analyse d'urine [D, Hypertension Canada] peuvent révéler une atteinte rénale.
    • Un ECG [C, Hypertension Canada] peut révéler une hypertrophie ventriculaire gauche si suspectée
    • Un B-hCG chez les femmes en âge de procréer car la thérapie à initier sera différente.
  • Chez les patients diabétiques, effectuer un rapport albumine sur créatinine urinaire [D, Hypertension Canada].

D'autres examens pouvant être effectués incluent :

  • Une échocardiographie n'est pas recommandée de routine [C, Hypertension Canada].
    • Elle peut être faite chez les patients avec une dysfonction ventriculaire gauche, une MCAS ou une insuffisance cardiaque [D, Hypertension Canada]. L'imagerie nucléaire peut être utilisée de façon alternative pour évaluer la fraction d'éjection[1].
  • Une radiographie pulmonaire et l'imagerie cérébrale au besoin afin d'évaluer une atteinte d'organes cibles[3].

L'évaluation d'une urgence hypertensive dépend des signes et symptômes associés. Les examens paracliniques incluent une analyse sanguine, un ECG et des troponines en cas d'ischémie cardiaque suspecté, une tomodensitométrie cérébrale chez les patients présentant des anomalies neurologiques, une radiographie pulmonaire chez les patients dyspnéiques ou chez qui une dissection aortique est suspectée. Une angiographie thoracique permet de confirmer ou d'exclure le diagnostic de dissection.[21]

Hypertension secondaire

Certaines signes paracliniques sont suggestifs d'une hypertension secondaire, dont[1][23] :

  • une hausse de la créatinémie ≥ 30% après le traitement par IECA/ARA en cas de sténose de l'artère rénale
  • une hypercréatinémie et une protéinurie en cas de maladie rénale
  • Une hypokaliémie en cas d'hyperaldostéronisme primaire.

D'autres examens paracliniques devraient être effectués afin de confirmer la cause de l'hypertension secondaire.[1]

Approche clinique

Il est recommandé de mesurer la tension artérielle à chaque consultation chez tous les patients de 18 ans et plus[28]. Le diagnostic d'hypertension repose d'abord et avant tout sur la méthode de mesure de la TA. Plusieurs mesures peuvent être nécessaires pour établir un diagnostic et différents seuils de TA sont établis en fonction du type de mesure effectué. Les méthodes diagnostic sont les suivantes[1] :

  • MPAC (Mesure de la PA en clinique): La première mesure ne devrait pas être utilisée. Faire la moyenne des TA subséquentes.
  • MPAC-OS (Mesure de la PA en clinique - oscillométrique en série): Méthode préférée à la MPAC.
  • MAPA (Mesure ambulatoire de la PA): Mesure automatisée sur 24h à intervalle de 20-30 minutes
  • MPAD (Mesure de la PA à domicile):
    • La MPAD est un meilleur outil pronostic que la MPAC et est un outil essentiel afin d'exclure le syndrome du sarrau blanc ou une hypertension masquée.
    • À effectuer pendant 7 jours matin et soir

Le clinicien évaluant un patient avec une hypertension artérielle doit utiliser une approche clinique complète (voir Tension artérielle élevée (approche clinique)) en identifiant les facteurs de risques, le contexte clinique, les éléments pertinents de l'anamnèse et de l'examen physique. Il est important d'évaluer la douleur et l'anxiété, pouvant altérer le diagnostic d'hypertension primaire.[29]

De plus, le clinicien doit savoir repérer les indices cliniques d'une hypertension artérielle secondaire, tels une HTA résistante au traitement, présente chez un patient de < 20 ans ou > 50 ans, d'apparition subite, très sévère d'emblée ou accompagnée de signes et de symptômes caractéristiques.[8]

Le clinicien doit aussi garder en tête tous les signaux d'alarmes pouvant soulever la possibilité d'une condition nécessitant une prise en charge immédiate. On parle de crise hypertensive ou d'urgence hypertensive lorsqu'un patient présente une hypertension artérielle sévère (>180/120 mm Hg) associée à une atteinte d'organes cibles.[30]

Diagnostic

L'HTA primaire est diagnostiqué cliniquement en présence d'une tension artérielle haute en fonction du type de mesure effectué[1]. Les signes et symptômes associés à une atteinte des organes cibles devraient être évalués[29]. Les examens paracliniques et l'imagerie peuvent être employés, mais peu de données permettent de conclure à l'utilité du dépistage chez les patients asymptomatiques[29].

Diagnostic d'HTA [31]

Solution de rechange si le MAPA ou MPAD n'est pas disponible:

  1. mesure de TA à la visite 2, si TAS > 140 mmHg ou TAD > 90 mmHg revoir pour visite 3
  2. mesure de TA à la visite 3, si TAS > 160 mmHg ou TAD > 100 mmHg = diagnostic d'HTA, si < 160/100 mmHg, faire mesure de TA visite 4 et 5 si TAS > 140 mmHg ou TAD > 90 mmHg = diagnostic d'HTA si < 140/90 mmHg = pas d'HTA (recommander de mesurer la TA annuellement).

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel de l'HTA primaire est :

Traitement

Non pharmacologique

Les méthodes non-pharmacologiques sont la première ligne de traitement de l'hypertension essentielle. Hypertension Canada recommande[1] :

  • De l'activité physique (30 à 60 min d’exercice dynamique, d’intensité modérée 4 à 7 jours/sem).
    • L'atteinte d'un poids sain (IMC cible 18,5-24,9 kg/m2 et tour de taille < 102 cm chez les hommes et < 88 cm chez les femmes) [B, Hypertension Canada].
      • L'obésité pourrait être responsable de 40-60% de l'hypertension. Une perte de 10kg est associée à une baisse de la pression systolique de 5-20 mmHg.[8]
    • La cessation tabagique.
    • Une consommation modérée d'alcool ( ≥ 2 / jour) [B, Hypertension Canada].
    • Une alimentation saine (alimentation DASH faible en sodium et riche en potassium) [B, Hypertension Canada]:
      • limiter la consommation de sodium à 2g / jour [A, Hypertension Canada]
      • chez les patients qui ne sont pas à risque d'hyperkaliémie[note 4], augmenter la consommation de potassium [A, Hypertension Canada]
      • la supplémentation en calcium et en magnésium n'est pas recommandée pour le traitement ou la prévention de l'HTA [B, Hypertension Canada]
    • Les intervention cognitivo-comportementales et les thérapies de relaxations sont aussi recommandées [D, Hypertension Canada].

    Pharmacologique

    Les indications d'initier un traitement pharmacologiques pour l'hypertension essentielle sont[1] :

    • une TAD moyenne de ≥ 100 mmHg [A, Hypertension Canada] ou des valeurs de TAS moyennes ≥ 160 mmHg [A, Hypertension Canada] en l'absence atteinte d'organe cible ou aucun autre facteur de risque cardiovasculaire
    • une TAD moyenne ≥ 90 mmHg [A, Hypertension Canada] ou TAS de ≥ 140 mmHg [B, Hypertension Canada] en présence d'atteinte des organes cibles ou d'autres facteurs de risques cardiovasculaires concomitants
    • TA systoliques ≥ 130mmHg chez les patients à haut risque cardiovasculaire[note 5] > 50 ans. Considérer une cible de traitement de ≤ 120mmHg de TAS à moins de contre-indications[note 6] [B, Hypertension Canada].
    Seuils de pression artérielle pour l’instauration du traitement antihypertenseur et cibles de traitement chez les adultes[1]
    Population Seuil pour débuter un traitement Cible
    TAS TAD TAS TAD
    Risque élevé[note 5] ≥ 130 N/A < 120 N/A
    Diabète de type 2 ≥ 130 ≥ 80 < 130 < 80
    Risque élevé ou modéré[note 7] ≥ 140 ≥ 90 < 140 < 90
    Risque faible[note 8] ≥ 160 ≥ 100 < 140 < 90
    Traitements pharmacologiques de l'HTA[1]
    Intention Classes Dosages[33] Indications Commentaires
    1ère
    • À privilégier en cas HTA systolique isolée.
    • Préférentiellement ceux avec une longue durée d'action [B, Hypertension Canada].
    • Éviter l'hypokaliémie [C, Hypertension Canada].
    • Principalement chez les < 60 ans [A, Hypertension Canada].
    • IECA [B, Hypertension Canada]
    • Chez les patients non-noirs [A, Hypertension Canada].
    • ARA [B, Hypertension Canada]
    • À privilégier en cas HTA systolique isolée.
    • À privilégier en cas HTA systolique isolée.
    • Longue action.
    2e
    • BCC + diurétique [B, Hypertension Canada]
    • IECA + BCC [A, Hypertension Canada]
    • ARA + BCC
    • IECA / ARA + diurétique [B, Hypertension Canada]
    • Autres combinaisons (p. ex: β - bloqueur + diurétique [D, Hypertension Canada])
    • HTA non contrôlée avec une monothérapie à dose maximale tolérée [B, Hypertension Canada].
    • Évaluer la compliance.
    • Privilégier les formulations en monocomprimé.
    • Ne pas combiner ARA + IECA [A, Hypertension Canada].
    3e
    • Un agent non précédemment utilisé.
    • HTA non contrôlée avec ≥ 2 agents à dose maximale tolérée [D, Hypertension Canada].
    • Évaluer la compliance.
    • α-bloqueurs à éviter en 1ère intention [A, Hypertension Canada].
    • Vasodilatateurs centraux
    • Hydralazine 10 mg PO QID x 2 - 4j puis 25 mg PO QID x 1 sem jusqu'à 50 mg PO QID
    • Sympatholytiques centraux
    • Clonidine 0,1 mg PO BID (max 1,2 mg par jour)
    • Risque d'HTA rebond.
    4e
    • Diurétiques
    • HTA résistante
    • Surveiller la kaliémie.

    L'aspirine n'est plus recommandée en prévention primaire[1].

    Les études supportant ou non une prise matinale ou en soirée/au coucher (chronothérapie) ne permettent pas de conclure à un avantage ou un désavantage[34].

    Comorbidités

    L'hypertension coexiste très fréquemment avec d'autres maladies.

    Modalités thérapeutiques particulières[1]
    Comorbidité Cible Recommandations
    Diabète < 130 / 80
    • En cas de facteurs de risque cardiovasculaires ou une maladie cardiovasculaire ou rénale, un IECA ou un ARA est recommandé en thérapie initiale [A, Hypertension Canada].
    • Les choix appropriés pour les personnes atteintes de diabète sont: les IECA [a, Hypertension Canada], les ARA [B, Hypertension Canada] les BCC dihydopyriniques [A, Hypertension Canada] et les thiazides / thiazides-like [A, Hypertension Canada]
    • Si une combinaison incluant un IECA est considérée car les cibles ne sont pas atteintes, un BCC est recommandé en thérapie adjuvante [A, Hypertension Canada].
    • Bien que les iSGLT2 ne sont pas approuvés comme thérapies anti-HTA, ils diminuent la TA de manière modeste.
    Insuffisance rénale chronique < 120 / -
    • Un IECA [A, Hypertension Canada] ou un ARA [B, Hypertension Canada] sont recommandés en thérapie initiale.
    • Chez les patients ≥ 75 ans, considérer la combinaison d'un BCC et d'un diurétique thiazidique pour éviter les complications en lien avec l'utilisation des IECA/ARA (IRC, hyperkaliémie) (ceci n'est pas une recommandation d'Hypertension Canada).[29]
    < 110 / -
    • En cas de maladie polykystique rénale.
    AVC ischémique < 140 / 90
    Attention, cette page ne s'applique pas à la gestion de la pression artérielle chez les patients en AVC aigu
    • La combinaison d'un IECA et d'un diurétique thiazidique/thiazide-like est recommandée [A, Hypertension Canada].
    MCAS Non spécifié
    • Un IECA ou un ARA est recommandé [A, Hypertension Canada].
    • Pour les patients à haut risque, la combinaison d'un IECA et d'un BCC est préférable à celle d'un IECA et d'un diurétique [A, Hypertension Canada].
    • En cas d'angine de poitrine isolée[note 10], un β-bloqueur ou un BCC peuvent être utilisés en thérapie initiale [B, Hypertension Canada].
    • Éviter de trop baisser la TAD < 60 mmg, surtout chez les patients atteints d'HTA systolique isolée. Ceci pouvant exacerber les symptômes d'ischémie, particulièrement chez les patients avec une HVG[note 11] [D, Hypertension Canada].
    Infarctus du myocarde Non spécifié
    • La thérapie initiale devrait inclure un β-bloqueur et un IECA. Un ARA peut être utilisé en remplacement. [A, Hypertension Canada]
    • Un BCC dihydropyridinique peut être utilisé en remplacement d'un β-bloqueur.
    Insuffisance cardiaque Non spécifié
    • Un IECA et un β-bloqueur sont recommandés en thérapie initiale [A, Hypertension Canada]. Un antagoniste de l'aldostérone et un diurétique peuvent être ajoutés au besoin.
    • Un antagoniste de l'aldostérone pour être utilisé chez les patients récemment hospitalisés pour des raisons cardiovasculaires, ayant eu un infarctus récent, un BNP élevée ou une classe NYHA ≥ 2 [A, Hypertension Canada].
      • La kaliémie doit être suivie de près lorsque combiné à un ARA ou un IECA.
    • D'autres diurétiques peuvent être ajoutés au besoin, comme les thiazidiques/thiazide-like [B, Hypertension Canada] ou le furosémide [D, Hypertension Canada]
    • Un ARA peut être utilisé si l'IECA n'est pas toléré [A, Hypertension Canada].
    • L'hydralazine et l'isosorbide dinitrate peuvent être utilisés en remplacement des ARA ou IECA [B, Hypertension Canada].
    • Chez les patients symptomatique malgré le traitement avec une FE < 40%, un inhibiteur de la néprilysine et de l'angiotensine (sacubitril-valsartan) peut être utilisé [A, Hypertension Canada].
    HVG Non spécifié
    • La thérapie initiale peut être une IECA, ARA, BCC ou un diurétique thiazidiques/thiazide-like [D, Hypertension Canada].
    • Les vasodilatateurs directs devraient être évités.

    Hypertension résistante

    L'HTA résistante est définie comme une TA au dessus des cibles malgré l'utilisation de ≥ 3 antihypertenseurs incluant préférable un diurétique, un BCC et un IECA / ARA[1].

    En présente d'une HTA résistante, devraient être éliminés[1]:

    • une hypertension secondaire
    • la non adhérence au traitement
    • un effet sarrau blanc.

    Le traitement se fait selon les principes suivants[1]:

    • révision des habitudes de vie
    • optimisation de l'adhérence au traitement
    • l'élimination des médicaments qui font monter la TA
    • l'ajout d'une molécule prouvée efficace: spironolactone, éplérénone, amiloride, un antagoniste α ou β, de la clonidine.

    Il généralement conseillé de référer ces patients à un spécialiste [D, Hypertension Canada][1].

    Suivi

    L'hypertension nécessite un suivi à long terme, pouvant inclure des rencontres en cardiologie, en néphrologie, en nutrition[3] et en kinésiologie.

    En début de traitement[1]:

    • Un suivi aux 1-2 mois est généralement recommandé jusqu'à une normalisation de la TA lors de 2 visites consécutives [D, Hypertension Canada].
    • Le risque cardiovasculaire doit être évalué [A, Hypertension Canada] et une statine introduite au besoin [A, Hypertension Canada].
    • Un suivi aux 3-6 mois est ensuite effectué [D, Hypertension Canada].

    La MPAC et les examens paracliniques devraient être répétés périodiquement[1]. L'INESSS recommande que les électrolytes et la créatinine soient vérifiés 10-14 jours après le début d'un IECA / ARA / diurétique ou la modification de la dose[35]. Des déséquilibres électrolytiques sont possibles durant le traitement[36]. Un bilan sanguin incluant ions, créatinine, glycémie , hémoglobine glyquée et bilan lipidique est indiqué annuellement[35].

    Le diabète peut être dépisté selon les recommandations en vigueur pour cette maladie [B, Hypertension Canada][1].

    L'intervalle d'ajustement minimal de la médication est de 3-4 semaines[35]. En cas d'HTA résistante, une évaluation de l'observance et de l'HTA secondaire devrait être faite. Référer à un expert au besoin[1].

    Mesure à domicile

    Une mesure régulière à domicile peut être recommandée, spécialement chez ces groupes de patients[1] :

    • l'hypertension mal contrôlée
    • le diabète de type 2
    • l'insuffisance rénale chronique
    • la non-observance suspectée
    • l'hypertension du sarrau blanc
    • l'hypertension masquée.

    Complications

    Les complications de l'hypertension artérielle non traitée est principalement l'atteinte des organes cibles, dont le cerveau, le coeur, les reins. On y retrouve [1][37][38] :

    Évolution

    L'HTA est responsable d'approximativement 7.5 millions de morts annuellement, soit 12.8% du nombre total[42]. Son association avec l'atteinte de plusieurs organes cibles en font une condition pouvant significativement altérer le fonctionnement[42]. On estime que l'espérance de vie peut être réduite de 5 ans[43].

    Une augmentation de 20 mmHg de la PAS et 10 mmHg de la PAD sont associées à un risque de maladie cardiaque ou d'AVC presque doublé par rapport à la population générale[3]. Les patients dont l'hypertension est traitée ne sont pas plus à risque de décès que la population normotensive[44]. Néanmoins, un contrôle de l'hypertension ne fait que retarder ou ralentir la progression de complications, incluant l'insuffisance rénale[3].

    Chez 25 à 50% des patients, l'approche pharmacologique initiale permet un contrôle de l'hypertension et est bien tolérée. Le reste des patients nécessitera un suivi afin d'ajuster la médication. Chez une minorité, les traitements additionnels demeurent inefficaces ou mal tolérés.[45]

    Malgré son statut de maladie chronique, l'hypertension légère (130-139/80-89 mmHg) peut être contrôlée adéquatement par une modification durable des habitudes de vie. En cas d'hypertension sévère (≥140/90 mmHg), cette approche est bénéfique lorsqu'elle est utilisée conjointement avec la médication. Une perte de poids de 1 kg est associée à une baisse de pression artérielle de 1 mmHg chez la population hypertendue. L'activité physique, la consommation modérée d'alcool ainsi qu'une diète faible en sodium et riche en potassium permettent une réduction de la pression systolique entre 4 et 5 mmHg. Une alimentation saine sous le régime DASH est associée quant à elle à une réduction de 11 mmHg. Également, la gestion du stress et le traitement du syndrome d'apnée du sommeil peuvent contribuer au contrôle de l'hypertension[1][45].

    Prévention

    La prévention consiste à la prise en charge des facteurs de risque[46][1] :

    • une alimentation équilibrée (DASH)
    • un poids sain [C, Hypertension Canada]
    • l'activité physique [D, Hypertension Canada]
    • l'arrêt tabagique au besoin
    • la consommation d'alcool en modération ou l'abstention [B, Hypertension Canada]
    • un sommeil adéquat.

    Notes

    1. Une mesure de tension artérielle élevée n'est pas forcément signe d'une HTA primaire car de nombreux processus endogènes et exogènes peuvent faire monter la pression artérielle.

    2. Les lignes directrices d'Hypertension Canada ne mentionnent que l'IRC, le diabète, la diète pauvre en légumes et en fruits ainsi que la sédentarité comme facteurs de risques propres de l'HTA. Or, elles font aussi abondamment mention des facteurs de risques cardiovasculaires et énonce aussi des facteurs de risques de l'HTA masquée. Il a paru logique de tous les énoncer ici et d'en ajouter d'autres couramment admis comme étant des risques d'HTA.
    3. Après la ménopause, les femmes sont autant à risque que les hommes.
    4. Les facteurs de risques de l'hyperkaliémie sont:
      • les patients sous IECA ou ARA
      • les patients prenant des médicacaments pouvant augmenter la kaliémie (TMP/SMX, amiloride, triamterene, spironoloactone)
      • l'IRC
      • une kailémie > 4,5 mmol/L.
    5. 5,0 et 5,1 Les personnes de ≥ 50 ans avec une TAS 130-180 mm Hg + au moins un des facteurs de risque :
      • Maladie cardiovasculaire clinique ou infraclinique
      • Maladie rénale chronique (néphropathie non diabétique, protéinurie < 1 g/d, *DFGe : 20-59 ml/min/1,73 m2 )
      • Risque global estimé de maladies cardiovasculaire sur 10 ans < 15 %
      • Âge ≥ 75 ans
      ± Score de risque de MCV de Framingham
    6. Peu d'évidence:
      • FeVG < 35% ou SCA < 3 mois
      • personne âgées institutionalisées
      • présence d'indication pour un β-bloqueur mais qui n'en reçoit pas
      Évidences non concluantes:
      • diabète sucré
      • antécédents d'AVC
      • DFGe < 20 mL/min/1,73 m2
      Contre-indiquées:
      • difficultés d'adhérences au traitement
      • TAS debout < 110 mmHg
      • incapacité à mesurer sa TA
      • HTA secondaire.
    7. Plusieurs facteurs de risque de maladie cardiovasculaire et risque global sur 10 ans 10-14 %.
    8. Pas de lésion d'organe cible ou de facteur de risque de maladie cardiovasculaire et risque global sur 10 ans < 10 %.
    9. Hypertension Canada indique que les associations en monocomprimés peuvent être utilisées en 1ère intention. Ces médicaments ne sont pas remboursés partout, sont potentiellement plus coûteux et posent un risque accru d'effets secondaires.
    10. Sans antécédents d'infarctus, d'insuffisance cardiaque ou de pontages.
    11. Car les coronaires se perfusent diastole.

    Références

    1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 et 1,31 (en) Doreen M. Rabi, Kerry A. McBrien, Ruth Sapir-Pichhadze et Meranda Nakhla, « Hypertension Canada’s 2020 Comprehensive Guidelines for the Prevention, Diagnosis, Risk Assessment, and Treatment of Hypertension in Adults and Children », Canadian Journal of Cardiology, vol. 36, no 5,‎ , p. 596–624 (ISSN 0828-282X et 1916-7075, PMID 32389335, DOI 10.1016/j.cjca.2020.02.086, lire en ligne)
    2. Aram V. Chobanian, « Clinical practice. Isolated systolic hypertension in the elderly », The New England Journal of Medicine, vol. 357, no 8,‎ , p. 789–796 (ISSN 1533-4406, PMID 17715411, DOI 10.1056/NEJMcp071137, lire en ligne)
    3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 et 3,12 Arshad Muhammad Iqbal et Syed F. Jamal, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30969681, lire en ligne)
    4. Agence de la santé publique du Canada, « Surveillance des maladies du cœur et autres troubles cardiaques », sur www.canada.ca, (consulté le 4 septembre 2023)
    5. Statistics Canada Government of Canada, « Le Quotidien — Plus d'enfants et d'adolescents sont considérés comme souffrant d'hypertension selon les nouvelles lignes directrices », sur www150.statcan.gc.ca, (consulté le 15 septembre 2023)
    6. Sharana Hegde, Intisar Ahmed et Narothama R. Aeddula, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31335025, lire en ligne)
    7. International Consortium for Blood Pressure Genome-Wide Association Studies, Georg B. Ehret, Patricia B. Munroe et Kenneth M. Rice, « Genetic variants in novel pathways influence blood pressure and cardiovascular disease risk », Nature, vol. 478, no 7367,‎ , p. 103–109 (ISSN 1476-4687, PMID 21909115, Central PMCID 3340926, DOI 10.1038/nature10405, lire en ligne)
    8. 8,00 8,01 8,02 8,03 8,04 8,05 8,06 8,07 8,08 8,09 8,10 8,11 8,12 8,13 8,14 et 8,15 Leonard S. Lilly, Pathophysiology of Heart Disease, Wolter Kluwer, , 7e éd. (ISBN 9781975120597)
    9. Jian Liang Tan et Kshitij Thakur, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29494079, lire en ligne)
    10. 10,0 10,1 et 10,2 Majd AlGhatrif et Edward G. Lakatta, « The Conundrum of Arterial Stiffness, Elevated blood pressure, and Aging », Current hypertension reports, vol. 17, no 2,‎ , p. 12 (ISSN 1522-6417, PMID 25687599, Central PMCID 4524667, DOI 10.1007/s11906-014-0523-z, lire en ligne)
    11. 11,0 11,1 et 11,2 Agence de la santé publique du Canada, « Prévention des maladies du cœur et autres troubles cardiaques », sur www.canada.ca, (consulté le 20 septembre 2023)
    12. (en) Andrea Grillo, Lucia Salvi, Paolo Coruzzi et Paolo Salvi, « Sodium Intake and Hypertension », Nutrients, vol. 11, no 9,‎ , p. 1970 (ISSN 2072-6643, PMID 31438636, Central PMCID PMC6770596, DOI 10.3390/nu11091970, lire en ligne)
    13. Mariann R. Piano, « Alcohol's Effects on the Cardiovascular System », Alcohol Research: Current Reviews, vol. 38, no 2,‎ , p. 219–241 (ISSN 2169-4796, PMID 28988575, Central PMCID 5513687, lire en ligne)
    14. Robert D. Brook, Robert L. Bard, Richard T. Burnett et Hwashin H. Shin, « Differences in blood pressure and vascular responses associated with ambient fine particulate matter exposures measured at the personal versus community level », Occupational and Environmental Medicine, vol. 68, no 3,‎ , p. 224–230 (ISSN 1470-7926, PMID 20935292, DOI 10.1136/oem.2009.053991, lire en ligne)
    15. Harrison's principles of internal medicine, McGraw-Hill, coll. « Health profession series », (ISBN 978-0-07-139140-5, 978-0-07-100134-2 et 978-0-07-064519-6)
    16. 16,0 et 16,1 (en-US) Kenneth S. Yew et Eric M. Cheng, « Diagnosis of Acute Stroke », American Family Physician, vol. 91, no 8,‎ , p. 528–536 (lire en ligne)
    17. 17,0 et 17,1 Omici Uwagbai et Virginia B. Kalish, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613567, lire en ligne)
    18. 18,0 et 18,1 Terence Potter et Timothy J. Schaefer, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 32119386, lire en ligne)
    19. (en) M. Middeke, B. Lemmer, B. Schaaf et L. Eckes, « Prevalence of hypertension-attributed symptoms in routine clinical practice: a general practitioners-based study », Journal of Human Hypertension, vol. 22, no 4,‎ , p. 252–258 (ISSN 1476-5527, DOI 10.1038/sj.jhh.1002305, lire en ligne)
    20. Mobeen Z. Haider et Ahsan Aslam, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 32809573, lire en ligne)
    21. 21,0 21,1 21,2 21,3 21,4 21,5 et 21,6 William D. Alley et Michael A. Schick, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29261994, lire en ligne)
    22. 22,0 22,1 22,2 22,3 et 22,4 (en) Vinayak Agrawal et Yatin Mehta, ICU Protocols: A Step-wise Approach, Vol I, Springer, (ISBN 978-981-15-0898-1, DOI 10.1007/978-981-15-0898-1_26, lire en ligne), p. 259–268
    23. 23,0 23,1 23,2 23,3 et 23,4 (en-US) Lesley Charles, Jean Triscott et Bonnie Dobbs, « Secondary Hypertension: Discovering the Underlying Cause », American Family Physician, vol. 96, no 7,‎ , p. 453–461 (lire en ligne)
    24. (en) Dimitris P. Papadopoulos, Iordanis Mourouzis, Costas Thomopoulos et Thomas Makris, « Hypertension crisis », Blood Pressure, vol. 19, no 6,‎ , p. 328–336 (ISSN 0803-7051 et 1651-1999, DOI 10.3109/08037051.2010.488052, lire en ligne)
    25. Tien Wong et Paul Mitchell, « The eye in hypertension », The Lancet, vol. 369, no 9559,‎ , p. 425–435 (ISSN 0140-6736, DOI 10.1016/s0140-6736(07)60198-6, lire en ligne)
    26. Mark A. Law et Vijai S. Tivakaran, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613663, lire en ligne)
    27. Vanessa Perez et Ellen T. Chang, « Sodium-to-potassium ratio and blood pressure, hypertension, and related factors », Advances in Nutrition (Bethesda, Md.), vol. 5, no 6,‎ , p. 712–741 (ISSN 2156-5376, PMID 25398734, Central PMCID 4224208, DOI 10.3945/an.114.006783, lire en ligne)
    28. « Hypertension artérielle—Algorithme pour cliniciens – Canadian Task Force on Preventive Health Care » (consulté le 20 septembre 2023)
    29. 29,0 29,1 29,2 et 29,3 (en) Erica Simon, « EM@3AM - Asymptomatic Hypertension », sur emDOCs.net - Emergency Medicine Education, (consulté le 9 septembre 2023)
    30. Aram V. Chobanian, George L. Bakris, Henry R. Black et William C. Cushman, « Seventh report of the Joint National Committee on Prevention, Detection, Evaluation, and Treatment of High Blood Pressure », Hypertension (Dallas, Tex.: 1979), vol. 42, no 6,‎ , p. 1206–1252 (ISSN 1524-4563, PMID 14656957, DOI 10.1161/01.HYP.0000107251.49515.c2, lire en ligne)
    31. (en) Doreen M. Rabi, Kerry A. McBrien, Ruth Sapir-Pichhadze et Meranda Nakhla, « Hypertension Canada’s 2020 Comprehensive Guidelines for the Prevention, Diagnosis, Risk Assessment, and Treatment of Hypertension in Adults and Children », Canadian Journal of Cardiology, vol. 36, no 5,‎ , p. 596–624 (ISSN 0828-282X et 1916-7075, PMID 32389335, DOI 10.1016/j.cjca.2020.02.086, lire en ligne)
    32. (en) Wilbert S. Aronow, « Drug-induced causes of secondary hypertension », Annals of Translational Medicine, vol. 5, no 17,‎ , p. 349–349 (ISSN 2305-5847 et 2305-5839, PMID 28936443, Central PMCID PMC5599270, DOI 10.21037/atm.2017.06.16, lire en ligne)
    33. « Anti-hypertenseurs - anti-angineux - autres médicaments cardiaques », sur Lanthier (consulté le 10 octobre 2023)
    34. Chuncheng Wu, Ping Zhao, Ping Xu et Chaomin Wan, « Evening versus morning dosing regimen drug therapy for hypertension », The Cochrane Database of Systematic Reviews, vol. 2, no 2,‎ , CD004184 (ISSN 1469-493X, PMID 38353289, Central PMCID PMC10865448, DOI 10.1002/14651858.CD004184.pub3, lire en ligne)
    35. 35,0 35,1 et 35,2 « Ajustement de la médication antihypertensive de première intention », sur iness.qc.ca, (consulté le 14 septembre 2023)
    36. G. Liamis, H. Milionis et M. Elisaf, « Blood pressure drug therapy and electrolyte disturbances », International Journal of Clinical Practice, vol. 62, no 10,‎ , p. 1572–1580 (ISSN 1742-1241, PMID 18822027, DOI 10.1111/j.1742-1241.2008.01860.x, lire en ligne)
    37. Sharana Hegde, Intisar Ahmed et Narothama R. Aeddula, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31335025, lire en ligne)
    38. « Overview of hypertension in adults », sur uptodate.com, (consulté le 25 janvier 2023)
    39. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12493255
    40. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12493255
    41. (en) « Abdominal Aortic Aneurysms (AAA) - Cardiovascular Disorders », sur Merck Manuals Professional Edition (consulté le 20 février 2024)
    42. 42,0 et 42,1 (en) « Indicator Metadata Registry Details », sur www.who.int (consulté le 9 septembre 2023)
    43. (en) Oscar H. Franco, Anna Peeters, Luc Bonneux et Chris de Laet, « Blood Pressure in Adulthood and Life Expectancy With Cardiovascular Disease in Men and Women: Life Course Analysis », Hypertension, vol. 46, no 2,‎ , p. 280–286 (ISSN 0194-911X et 1524-4563, DOI 10.1161/01.HYP.0000173433.67426.9b, lire en ligne)
    44. Donghao Zhou, Bo Xi, Min Zhao et Liang Wang, « Uncontrolled hypertension increases risk of all-cause and cardiovascular disease mortality in US adults: the NHANES III Linked Mortality Study », Scientific Reports, vol. 8,‎ , p. 9418 (ISSN 2045-2322, PMID 29925884, Central PMCID 6010458, DOI 10.1038/s41598-018-27377-2, lire en ligne)
    45. 45,0 et 45,1 (en) Paul K. Whelton, Robert M. Carey, Wilbert S. Aronow et Donald E. Casey, « 2017 ACC/AHA/AAPA/ABC/ACPM/AGS/APhA/ASH/ASPC/NMA/PCNA Guideline for the Prevention, Detection, Evaluation, and Management of High Blood Pressure in Adults: A Report of the American College of Cardiology/American Heart Association Task Force on Clinical Practice Guidelines », Hypertension, vol. 71, no 6,‎ (ISSN 0194-911X et 1524-4563, DOI 10.1161/HYP.0000000000000065, lire en ligne)
    46. (en-US) CDC, « Prevent High Blood Pressure | cdc.gov », sur Centers for Disease Control and Prevention, (consulté le 9 septembre 2023)
    Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.

    Fait partie de la présentation clinique de ...

    Aucune maladie ne correspond à la requête.

    Est une complication de ...