Hémorragie post-partum (approche clinique)
Approche clinique | |
Caractéristiques | |
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Symptômes discriminants | Crampes abdominales, Nausées, Dyspnée (symptôme), Vertige (symptôme), Asthénie (symptôme), Douleur abdominale, Vomissement (signe clinique), Diaphorèse (signe clinique) |
Signes cliniques discriminants |
Anémie, Rétention placentaire, Pâleur, Oligurie, Anurie, Tachycardie (signe clinique), Tachypnée (signe clinique), Lacération, Asthénie (symptôme), Rétention des membranes foetales, ... [+] |
Examens paracliniques |
Calcémie, Formule sanguine complète, Électrolytes, PTT, D-dimères sériques, INR, Gaz veineux, Créatininémie, Lactates, Groupé-croisé, ... [+] |
Drapeaux rouges |
Anurie, Altération de l'état de conscience (signe clinique), Hypoxémie (signe paraclinique), Hypotension artérielle (signe clinique) |
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Nom de l'objectif du CMC (Numéro)
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
La définition de l'hémorragie du post-partum est une perte de plus de 500 ml de sang par le tractus génital après un accouchement. Elle peut être caractérisée en hémorragie primaire, qui se produit moins de 24 heures après l'accouchement, ou en hémorragie secondaire, qui se produit plus de 24 heures après l'accouchement.[1]
Or, l'hémorragie post-partum peut aussi être définie comme étant un saignement qui cause une instabilité hémodynamique.[2]
La sévérité de l'hémorragie du post-partum peut être évaluée avec les classes du choc hémorragique ATLS.[3]
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000. |
L'hémorragie du post-partum est la première cause de mortalité maternelle au monde. Il est estimé que 5% des accouchements se compliqueront d'une hémorragie.[2] De plus, 25% des décès maternels sont secondaires à une HPP et ils surviennent principalement dans les 4 heures suivant la naissance.[1] L'HPP se produit donc, pour la plupart, dans le 3e stade du travail.
Au Canada, entre 2003 et 2010, l'HPP était en hausse de 22 %, soit de 5.1 à 6.2% des naissances (p < 0,001). Cette hausse est particulièrement attribuable à l'augmentation de l'incidence de l'atonie utérine. Cette tendance est également observée dans d'autres régions industrialisées. (à sourcer : https://doi.org/10.1016/S1701-2163(15)30680-0))
Étiologies
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
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Les étiologies possible de l'HPP sont listées ci-dessous.[1][2][4][5] Ce sont les «4T» de l'hémorragie du post-partum.
- Tonus (70%)
- un utérus distendu
- une fatigue du myomètre
- une chorioamnionite
- des anomalies utérines fonctionnelles
- des médicaments relaxant l'utérus (comme l'épidurale).
- Tissu (10%)
- une rétention placentaire complète ou partielle)
- un placenta anormal (placenta previa, placenta accreta, increta, pecreta)
- une atonie utérine(rétention de caillots).
- Trauma (20%)
- une déchirure vaginale, cervicale ou périnéale
- une rupture utérine
- une inversion utérine.
- Thrombine (1%)
- une coagulopathie pré-existante comme l'hémophilie ou la maladie de Von Willebrand
- un purpura thrombocytopénique idiopathique
- une CIVD
- une prééclampsie et HELLP
- une coagulopathie dilutionnelle
- une anticoagulation.
Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page. |
Exemple: | Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...] |
Normalement, le corps de la femme enceinte met en place des mécanismes pour diminuer les pertes sanguines lors de l'accouchement. La contraction du myomètre entraine une compression mécanique des vaisseaux sanguins placentaires, ce qui diminue les saignements. Ces contractions permettent aussi la séparation du placenta de la paroi utérine. Dans le cas d'une atonie utérine, les vaisseaux ne sont pas correctement comprimés et le placenta risque de ne pas complètement se détacher. L'hémostase est compromise dans cette situation.[6][2]
Il y a également une relâche de facteurs hémostatiques localement. Le facteur tissulaire, l'inhibiteur du plasminogène et les facteurs de coagulation circulant comme les plaquettes, sont responsable de l'hémostase. Un trouble de coagulation entraîne un grand risque de saignement pour cette raison. [6]
De plus, le débit sanguin utérin en grossesse est grandement augmenté.Il est de 15% du débit cardiaque total. Il est donc primordial que les mécanismes compensateurs énumérés ci-haut soient fonctionnels. Cette augmentation de débit sanguin augmente les risque d'HPP.[6]
De plus, le mécanisme d'apparition des signes et des symptômes de l'hémorragie post-partum n'est pas bien différent que celui du choc hypovolémique. Une diminution du volume intravasculaire entraîne une diminution de la livraison d'oxygène aux tissus du corps. Cette hypovolémie entraine une réponse physiologique du corps : tachycardie, vasoconstriction périphérique et augmentation de le contractilité du myocarde. Cela peut mener à une instabilité hémodynamique. [2]
Évaluation clinique
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Description: | Cette section contient les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique. Elle détaille les différents items qu'un clinicien doit rechercher lorsqu'il évalue le patient. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
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Facteurs de risque
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Description: | Cette section contient les principaux facteurs de risque discriminants à l'histoire. Ces facteurs de risques servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque à rechercher chez les patients qui se présentent avec céphalée sont :
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Les facteurs de risque peuvent être divisés selon les « 4T » de l'HPP, comme mentionnés plus haut.
Les facteurs de risque à rechercher sont :[1][2][4][7]
- Tonus
- le polyhydramnios
- la grossesse gemellaire
- la macrosomie
- le multiparité
- le travail prolongé
- la rupture prolongée des membranes
- Utilisation d'oxytocine
- les anomalies utérines comme des fibromes.
- Tissu
- chirurgie utérine antérieure
- la multiparité
- les anomalie placentaire
- le décollement placentaire.
- Trauma
- la césarienne
- le travail rapide
- chirugine utérine
- un placenta fundique
- les forcepsou ventouse.
- Thrombine (coagulation)
- la diathèse thrombotique (prise d'anticoagulants)
- l'hémorragie antepartum
- la mort foetaleou souffrance foetale.
Questionnaire
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
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Les patientes atteintes d'une HPP peuvent présenter différents symptômes. Ces derniers sont souvent le résultat de la perte sanguine. Il est important de se rappeler que l'hémorragie post-partum est définie comme une perte sanguine de plus de 500ml ou d'une instabilité hémodynamique. Il faut donc questionner les symptômes suivant pour reconnaitre plus rapidement un collapsus vasculaire.
Les symptômes susceptibles d'être présents sont :[7][6]
- les nausées et vomissements
- la dyspnée
- la diaphorèse
- des étourdissements
- des crampes abdominales dans certains cas d'HPP secondaire à une rétention de tissus.
Examen clinique
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
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L'examen physique d'une patiente souffrant d'une hémorragie du post-partum peut fournir plusieurs éléments pertinents. Les signes d'hypovolémie, de choc et d'anémie sont à rechercher spécifiquement.
À l'examen physique, on pourrait retrouver les éléments suivants :[7][5][6]
- à la prise des signes vitaux :
- une tachycardie
- une tachypnée
- une hypotension
- une léthargie.
- à l'examen gynécologique :
- une lacération vaginale, périnéale ou cervicale
- un hématome
- une rétention des membranes foetales ou rétention placentaire
- une atonie utérine.
- à l'examen des téguments
- une pâleur
- une pâleur des muqueuses
- un remplissage capillaire lent
- la peau froide.
- À la quantification des saignements
- Évaluation visuelle des saignements (souvent sous-estimé)
- Quantification avec le retour dans la suction.
- Au bilan ingesta/excreta
Examens paracliniques
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Description: | Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
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Les examens paracliniques suggérés lorsqu'une patiente présente une HPP sont :[7]
- une formule sanguine complète
- une anémie
- une thrombopénie
- une leucocytose
- L'hémoglobine et l'hématocrite ne sont pas fiables en hémorragie aiguë. Par contre, il peuvent servir de valeur de base.
- une étude de coagulation : le fibrinogène, INR, PTT, D-dimères sériques
- un groupé-croisé
- une créatinine sérique
- les électrolytes (Na, K, calcium)
- un lactate[3]
- un gaz veineux.[3]
Drapeaux rouges
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Description: |
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Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
Commentaires: |
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Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
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La principale conséquence de l'hémorragie post-partum est le choc hémorragique. Il faut donc être à l'affut des signes cliniques qui aiguillent vers cette pathologie :[2]
Approche clinique
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Traitement
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Description: | La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies) |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le traitement de l'hémorragie post-partum est différent selon l'étiologie. Avant de commencer un traitement, il est donc important de tenter de trouver la cause de l'hémorragie. La cause la plus commune d'HPP est l'atonie utérine.
Dans le cas d'une hémorragie primaire causée par une atonie utérine :[2][7][5][8]
- Appeler de l'aide. Le gynécologue de garde est une bonne ressource.
- Évaluer l'ABC.
- Surveiller les signes vitaux toutes les 5 minutes.
- Administrer de l'O2 via une canule nasale ou un masque.
- Installer un second large accès IV pour administrer des cristalloïdes ainsi que des produits sanguins si nécessaire.
- Installer une sonde urinaire, vider la vessie et monitorer le output urinaire.
- Masser l'utérus. Le massage peut être externe ou interne. Les 2 types de massage simultanés sont souhaitables.
- Commencer l'administration de drogues utérotoniques :
- Oxytocine : 10-20 unités dans 1 litre administré à 250 mL/h OU 10 unités IM OU 5-10 unités IV (lentement administré, car risque d'hypotension).
- Avant d'administrer d'autres drogues utérotoniques, éliminer une rétention placentaire en vérifiant si le placenta est complet. La révision utérine peut être de mise pour retirer tout morceau de placenta restant ou des caillots. S'il y a une rétention, passer à la section suivante. Il faut aussi éliminer les lacérations comme cause d'HPP.
- Carboprost (Hemabate) : 0,25 mg IM aux 15 minutes jusqu'à un maximum de 2 mg (2 heures).
- Carbetocin (Duratocin) : 100 mcg IV ou IM, dose unique. Ce médicament est surtout utilisé en post-césarienne. Son efficacité n'est pas prouvée pour les accouchements vaginaux à bas risque.
- Misoprostol (Cytotec) : 400-800 mcg PO, SL, IR ou intravaginal. Ce médicament n'est pas approuvé par Santé Canada pour l'HPP, mais il est quand même utilisé. Ne convient pas pour l'hémorragie active et importante.
- Ergométrine (ergonovine) : 0,25 mg IM ou IV. La voie IM est préférée. Répéter la dose 1 fois après 15 minutes, puis répéter aux 4 heures. Il y a un maximum de 5 doses.
- Acide tranexamique (Cyklokapron) : 1g IV en 10 minutes. Il est possible de répéter la dose aux 30 minutes.
- Oxytocine : 10-20 unités dans 1 litre administré à 250 mL/h OU 10 unités IM OU 5-10 unités IV (lentement administré, car risque d'hypotension).
- Si le saignement continue, il est indiqué de commencer les méthodes de compression mécanique de l'utérus.
- Compression manuelle de l'utérus : Une main au dessus de l'utérus et une autre dans le vagin permettent de faire une compression sur la partie inférieure, ce qui diminue les flux sanguin utérin.
- Combler l'utérus avec de la gaze chirurgicale
- Un ballon de Bakri peut être inséré. Ce ballon est inséré dans le canal cervical, gonflé avec du salin stérile et laissé en place. La compression aide à diminuer le saignement.
- Si le saignement est toujours actif, des mesures plus radicales peuvent être employées : embolisation des artères utérines, ligature de l'iliaque interne, sutures de B-Lynch et de Cho et l'hystérectomie. Ces mesures ne devraient être employé que si le traitement pharmacologique a échoué.
Si l'hémorragie est causée par une rétention placentaire :[2][5]
- Les premières étapes sont celles mentionnées ci-dessus. La rétention utérine partielle sera identifiée lors de la révision utérine.
- Une traction contrôlée du cordon peut causer l'expulsion spontanée du placenta. La manœuvre de Brandt (contre-pression sus-pubienne pour éviter l'inversion utérine) doit être appliquée.
- Injecter 10-30 unités d'oxytocine dans 20 mL de salin 0,9% dans la veine ombilicale OU 800 misoprostol 800 mcg broyé dans 30 mL de salin 0,9%.
- Si l'injection dans la veine ombilicale est difficile, la méthode de Pipingas peut être employée. Elle consiste en l'installation d'une sonde nasogastrique dans la veine ombilicale à environ 40 cm, injecter le médicament et clamper le cordon par la suite.
- Retirer manuellement le placenta si l'extraction spontanée ne s'est pas produite.
Si l'hémorragie est causée par un trauma :[2][5]
- Rupture utérine : Laparotomie
- Inversion utérine : Replacer l'utérus de manière non-chirurgicale
- Attention au choc vaso-vagal. Administrer de l'atropine au besoin.
- Continuer l'administration d'oxytocine post-réduction.
- Lacération : Réparation par des sutures si possible
La prise en charge des coagulopathies ne sera pas abordée dans cet article.
Précisions sur les médicaments utérotoniques
- Oxytocine [9]
- Effets secondaires : Hypotension immédiate transitoire avec tachycardie réflexe (si IV).
- Contre-indications : Dystocie, fragilité utérine, souffrance foetale (si acocuchement non0imminent), placenta previa, hypertonie utérine.
- Hemabate
- Duratocin[11]
- Effets secondaires : Douleur abdominale, céphalée, hypotension, prurit, vomissements, tremblements.
- Contre-indications: maladies cardiovasculaire, avant l'accouchement.
- Ergonovine
- Cytotec[13]
- Effets secondaires : Douleur abdominale, Diarrhée, pyrexie
- Contre-indication : Maladie cardiovasculaire, convulsions
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de l'approche clinique |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Après la résolution aiguë de l'HPP, l'oxytocine devra être continuée pour quelques heures.
Des suivis de la formule sanguine complète, de la créatinine et des électrolytes (Na, K, Calcium) doivent être organisés. Une attention particulière doit être posée sur l'hémoglobine. Il se pourrait qu'elle aille chuté sous le seuil transfusionnel.
Des suppléments de fer doivent être prescrits.Selon le niveau d'hémoglobine, la dose de fer peut être augmentée, ou même être administrée de façon parentérale.[5][7]
Complications
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Les complications occasionnée par l'HPP sont :[2][6][14]
- l'anémie ferriprive
- le syndrome de sheehan
- l'insuffisance rénale aiguë
- la transfusion ainsi que les réactions transfusionnelles
- la coagulation intravasculaire disséminée
- le choc hémorragique (classes de l'ATLS)
- le syndrome d'Asherman
- l'hystérectomie
Prévention de l'hémorragie du post-partum
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
La gestion active du 3e stade du travail permet de prévenir les pertes sanguines et l'anémie post-partum. Ce concept permet l'expulsion spontanée du placenta, mais en assistant cette expulsion pour permettre au myomètre de se contracter ainsi réduire les pertes sanguines.[2][5]
Premièrement, de l'oxytocine IV (20-40 unités dans 1 litre à 250 mL/h) ou de l'oxytocine 10 unités IM devrait être administré lors de la sortie de l'épaule antérieure. L'administration IM est conseillée par la SOGC.[2]
Le clampage immédiat du cordon pourrait permettre de diminuer les risques d'HPP, mais la Société Canadienne de pédiatrie recommande un clampage à 60 secondes dans les grossesses monofoetales à terme. Cela permet d'améiorer les paramètres hématologiques du nourrisson à la naissance. [15] Les risques et bénéfices doivent être évalués.[2][5]
Une traction contrôlée du cordon ombilical après le clampage peut aussi réduire les risques d'HPP.[5]
Le massage utérin peut aussi aider à prévenir une atonie utérine.
Gériatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Pédiatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Notes
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement. |
Exemple: | TRAITEMENTS
Les traitements:
NOTES Gériatrie
Pédiatrie
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Références
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 (en) Gowri Ramanathan et Sabaratnam Arulkumaran, « Postpartum Hemorrhage », Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada, série FIGO Kuala Lumpur 2006, vol. 28, no 11, , p. 967–973 (ISSN 1701-2163, DOI 10.1016/S1701-2163(16)32308-8, lire en ligne)
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 et 2,14 Dean Leduc, Vyta Senikas et André B. Lalonde, « No. 235-Active Management of the Third Stage of Labour: Prevention and Treatment of Postpartum Hemorrhage », Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada, vol. 40, no 12, , e841–e855 (ISSN 1701-2163, DOI 10.1016/j.jogc.2018.09.024, lire en ligne)
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 (en) Sawyer Gordon Smith, Martin Allan Schreiber, Sabiston Textbook of Surgery, Elsevier, 2176 p. (ISBN 0323640621), p. 44-94
- ↑ 4,0 et 4,1 « Prévention et prise en charge de l’hémorragie postpartum », Journal SOGC, vol. 22, no 4, , p. 282–294 (ISSN 0849-5831, DOI 10.1016/S0849-5831(16)31531-2, lire en ligne)
- ↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 et 5,10 Céline Leclerc, Christian Rheault, Mémo-Périnatalité, LIB. MEDICALE ET SCIENTIFIQUE, , 391 p. (ISBN 9782981035028), Hémorragie du post-partum
- ↑ 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 et 6,5 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 12 juin 2022)
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 et 7,5 (en) « Post-partum Hemorrage », sur clinicalkey.com, (consulté le 10 juin 2022)
- ↑ (en) Len Kelly et Hassanali Kapasi, « Hemabate® for the Management of Post-partum Haemorrhage in a Rural Hospital », Journal SOGC, vol. 21, no 3, , p. 259–264 (ISSN 0849-5831, DOI 10.1016/S0849-5831(16)31546-4, lire en ligne)
- ↑ « Médicament SYNTOCINON 5UI/1ML AMP IM-IV 10 - Infos médicaments », sur www.bcbdexther.fr (consulté le 13 juin 2022)
- ↑ 10,0 et 10,1 (en) « carboprost monograph », sur Rx vigilance (consulté le 12 juin 2022)
- ↑ (en) « Carbetocin monograph », sur Rx vigilance (consulté le 12 juin 2022)
- ↑ (en) « Ergometrine monograph », sur Rx vigilance (consulté le 12 juin 2022)
- ↑ (en) « Misoprostol monograph », sur Rx vigilance (consulté le 12 juin 2022)
- ↑ Chad L. Ulrich, Richard B. Utarnachitt, Kyle Danielson et Alexa Pieri, « Postpartum Hemorrhage With Cardiorespiratory Collapse Transported From a Rural Hospital », Air Medical Journal, vol. 38, no 6, , p. 440–441 (ISSN 1067-991X, DOI 10.1016/j.amj.2019.07.017, lire en ligne)
- ↑ Société canadienne de pédiatrie, « Prise en charge du cordon ombilical chez le nourrisson prématuré ou à terme | Société canadienne de pédiatrie », sur cps.ca (consulté le 12 juin 2022)