Grossesse (programme d'exercices)

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La pratique d'activités physiques chez les femmes enceintes comporte de nombreux bénéfices. Cette page traite des particularités en lien avec cette clientèle.

Grossesse (programme d'exercices)
Programme d'exercices
Programme d'exercices
Indications Grossesse
Contre-indications absolues
Embolie pulmonaire, Maladies cardiovasculaires, Épilepsie, Retard de croissance intra-utérin, Diabète de type 1, Maladie thyroïdienne, Hypertension gestationnelle, Pré-éclampsie, Anémie sévère, Fausses couches, ... [+]
Contre-indications relatives
Maladie pulmonaire obstructive chronique, Anémie, Sédentarité, Antoine Mercier-Linteau/Brouillons/Arythmies cardiaques, Trouble alimentaire, Maladie respiratoire, Malnutrition maternelle, Faible poids maternel, Col de l'utérus dilaté
Complications
Hypoglycémie, Décollement placentaire, Traumatisme, Rupture prématurée des membranes, Coup de chaleur, Crise hypertensive, Entorse, Bradycardie foetale, Rupture placentaire, Entorses, ... [+]

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Contexte

L’activité physique apporte plusieurs bienfaits chez les femmes enceintes lorsqu'elle pratiquée de façon sécuritaire, autant pour le bébé à venir que pour la mère et pour le bon déroulement de la grossesse. Il existe encore des mythes concernant la grossesse et le risque de faire une fausse couche. Une grossesse peut être une incitation chez les femmes de développer de saines habitudes de vie, par contre, pour d’autres, cela pourrait représenter une occasion d’arrêter de bouger par peur et manque de connaissances[1]. Malgré les différentes lignes directrices en lien avec la grossesse et l'activité physique, seulement 15% des femmes vont atteindre la recommandation minimal de 150 minutes d'activité physique d'intensité modérée par semaine[2]. L'objectif est d'expliquer les bienfaits de l'activité physique et la façon de faire de l'activité physique durant la grossesse.

Changements physiologiques et anatomiques durant la grossesse

La grossesse est accompagnée changements musculosquelettiques qui impactent la femme enceinte. Les grands droits de l'abdomen sont étirés et le changement du centre de gravité vers l'avant diminue le support des muscles abdominaux. 60% des femmes rapportent des douleurs au niveau du bas du dos [3]. Au niveau de la physiologie de l'exercice, la consommation en oxygène est augmentée lors des exercices de poids du corps, la fréquence cardiaque, le volume d'éjection, le débit cardiaque, le volume courant, la ventilation minute, les équivalents respiratoires (VE/VO2 et VE/CO2) sont augmentés chez la femme enceinte[4]. La tension artérielle systolique (TAS) et la tension artérielle diastolique (TAD) sont inchangées ou sont diminuées chez la femme enceinte comparativement aux femmes qui ne sont pas enceintes[4].

Indications

L'activité physique est indiquée chez les femmes enceintes n'ayant pas de contre-indications. Des sous-groupes ont été étudiés: les femmes qui étaient inactives avant la grossesse, les femmes atteintes de diabète gestationnel et les femmes obèses ou en surpoids (IMC avant la grossesse > 25kg/m2)[4] [2][1]. Des groupes spécifiques ont été étudiés. Avant la participation à l'exercice, un questionnaire d'évaluation de l'état de santé peut être administré aux femmes enceintes. La Société Canadienne de physiologie de l'exercice (SCPE) propose le questionnaire "X-APP pour femmes enceintes"[4][1]. Il s'agit d'un questionnaire médical sur l'aptitude à l'activité physique pour les femmes enceintes. Il comprend une liste de vérification pré-exercice, la vérification de contre-indications à l'exercice, des exemples d'exercice de renforcement musculaire et des précautions à prendre pendant l'entraînement musculaire durant la grossesse.

Contre-indications

Absolues[4]

  1. maladie cardiaque influençant hémodynamie
  2. béance col utérin
  3. retard de croissance intra-utérin a
  4. grossesse multiple à risque de travail prématuré b
  5. saignements persistants durant 2e ou 3e trimestre
  6. placenta Praevia après 26-28 semaines de gestation
  7. pré-éclampsie ou hypertension gestationnelle c
  8. travail prématuré durant la grossesse actuelle
  9. maladie pulmonaire restrictive
  10. rupture des membranes
  11. anémie sévère
  12. hypertension non contrôlée d
  13. maladie thyroïdienne non contrôlée e
  14. autre maladie sérieuse cardiovasculaire, respiratoire ou systémique

Relatives[4]

  1. anémie ou anémie symptômatique
  2. dilatation du col de l'utérus
  3. bronchite chronique/maladie respiratoire légère ou modéré ou autre maladie respiratoire
  4. trouble alimentaire
  5. antécédent de sédentarité sévère
  6. malnutrition ou très faible poids
  7. maladie cardiovasculaire légère/modérée
  8. limitation orthopédique
  9. Épilepsie non contrôlée
  10. diabète de type 1 non contrôlé
  11. fausses couches récurrentes
  12. arythmies cardiaques non évaluées
  13. autres conditions médicales significatives

a Les lignes directrices de l'American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG) considère le retard de croissance intra-utérin comme une contre-indication relative.

b Les lignes directrices Canadiennes spécifient une grossesse de triplets ou plus comme une contre-indication absolue et la grossesse de jumeaux une contre-indication relative après la 28e semaine de grossesse.

cLes lignes directrices Canadiennes considère l'hypertension gestationnelle comme une contre-indication relative.

d Les lignes directrices de l'ACOG considère l'hypertension non contrôlée comme une contre-indication relative.

e Les lignes directrices de l'ACOG considèrent l'hyperthyroïdie comme une contre-indication relative.

Prescription recommandée

En assumant l'absence de complications durant la grossesse, l'activité physique devrait être faite de façon régulière durant la semaine et ajustée selon le volume total effectué (c'est-à-dire, le nombre de jours peut varier selon l'intensité et la durée de l'exercice). Il est suggéré d'accumuler au moins 150 minutes d'intensité modérée par semaine. La fréquence recommandée est minimum 3 jours par semaine, mais être active à tous les jours est recommandé[4][1].

La durée totale d'exercice devrait être séparée dans la semaine, par exemple, des sessions de 20-30 minutes, malgré que des séances de n'importe quelle durée soient bénéfiques. Pour les femmes inactives avant la grossesse, une intensité et/ou durée plus faible est recommandée plutôt que de réduire la fréquence[4] . Pour ces femmes, il est possible de débuter avec 10 minutes par jour et de progresser vers un total de 150 minutes d'activité aérobie par semaine[1].

Le test de la parole "talk test" devrait être utilisé pour l'intensité de l'exercice. La perception de l'effort peut également être utilisée. Sur l'échelle de Borg modifié, la perception de l'effort (EPE) une intensité moyenne se situe à un EPE de 4 à 6/10[1]. La femme devrait être capable de maintenir une conversation durant l'exercice, si ce n'est pas le cas, l'intensité devrait être réduite. Une intensité plus grande ou une activité physique de longue durée peut nécessiter une prise alimentaire au préalable[4].

Exécution

Un échauffement et retour au calme devrait être effectué afin de réduire les risques de blessures[4].

Types d'exercices à considérer

Au niveau des exercices aérobies, les exercices comme la marche, la nage, le vélo stationnaire, les exercices aérobies avec faible impact et la course seraient à prioriser[4][1]. Pour retirer le maximum de bienfaits de l'activité physique, une variété d'exercices aérobie et musculaire devraient être effectués. Le yoga et les étirements peuvent également apporter des bienfaits[1].

Les exercices de renforcement du plancher pelvien (par exemple, les exercices de Kegel) peuvent être effectués tous les jours. Les exercices de renforcement musculaire peuvent être effectués, par contre, les femmes qui en faisaient avant la grossesse devraient discuter avec un professionnel de la santé afin d'ajuster l'entraînement[1].

Exercices de plancher pelvien

Pour les exercices de plancher pelvien, à l'expiration, on fait comme si on voulait rapprocher les crêtes iliaques et en même temps on contracte le plancher pelvien, donc on fait comme si on voulait retenir l'urine ou les gaz.

Complications

Les sports de contacts, les sports qui pourraient augmenter les risques de chute et de traumatisme pour la mère et le foetus devraient être évités[4][1]. Les activités qui demandent des sauts et des changements de direction rapides ne sont pas recommandées également dues à l'hyperlaxité au niveau des articulations et des ligaments durant la grossesse. Les exercices en environnement chaud devraient être évités. La plongée sous-marine devrait également être évitée à cause du risque d'accident de décompression.


Les exercices en décubitus dorsal devraient être évités après le premier trimestre. Des périodes d'effort ou des périodes prolongées peuvent diminuer le retour veineux et conséquemment le débit cardiaque, réduisant ainsi le débit sanguin au niveau de l'utérus et du foetus [4]. Les femmes ayant des nausées, étourdissements ou malaise lorsqu'elles font des exercices en décubitus dorsal devraient également éviter cette position[1]. La manoeuvre de Valsalva, les exercices isométriques et les exercices statiques debout devraient être évités puisqu'ils peuvent diminuer le retour veineux et mener à l'hypotension[4].

Durant la grossesse, certaines femmes développent une diastase des grands droits, indiquée par une séparation visible des muscles abdominaux. Ces femmes devraient demander des conseils à un professionnel et éviter les étirements des muscles abdominaux puisqu'ils peuvent empirer la situation[4].

Éviter les exercices à une fréquence cardiaque >90% de la fréquence cardiaque maximale. En effet, on suggère que le bien-être du foetus peut être compromis lors des exercices intenses chez la femme enceinte. En effet, de la bradycardie foetale avait été observée. L'intensité de l'exercice ne devrait pas dépasser 90% de la fréquence cardiaque lorsqu'il y a une réduction simultanée du débit sanguin de l'utérus <50% de la valeur initiale. L'échantillon de l'étude était petit et il faut considérer les résultats avec prudence[5]. Puisque nous ne mesurons pas le débit sanguin lors de l'entraînement, on devrait rester à une intensité inférieur à 90% de la fréquence cardiaque maximale.

Chez les athlètes d'élite, la prévalence d'incontinence urinaire se situe entre 28 et 80% durant les activités sportives. Cela est plus fréquent dans les sports avec impacts comme la trampoline ou la gymnastique. La prévalence d'incontinence anale est plus grande chez les femmes faisant plus de 8h d'entraînement par semaine[6].

Situations où il faut interrompre l'activité physique[4]

  1. Saignements vaginaux ou fuite de liquide amyotique
  2. Essoufflement avant l'effort
  3. Étourdissement, faiblesse ou céphalées
  4. Douleur thoracique
  5. Faiblesse musculaire
  6. Douleur ou mollet enflé
  7. Diminution des mouvements du foetus
  8. Travail prématuré

Suivi

Compte tenu du fait qu'une bradycardie foetale a été observée chez certaines femmes à une intensité >90% de la fréquence cardiaque maximale, la fréquence cardiaque devrait être monitorée.

La perception de l'effort devrait être monitorée également puisque l'on veut que les femmes soient à une intensité où elles sont encore capables d'avoir une conversation.

Chez les femmes atteintes de diabète de type 1 ou de diabète gestationnel traités avec insuline, la glycémie devrait être prise avant et après l'exercice.

Les signes et symptômes mentionnés à la section précédente devraient également être surveillés lors des séances d'exercices.

Bénéfice anticipé

L'activité physique durant le premier trimestre de la grossesse n'augmente pas les risques de fausse couche ou d'anomalies congénitales. Il a été démontré que de ne pas débuter l'activité physique dès le premier trimestre augmente les risque de complications, par exemple, l'hypertension gestationnelle, la pré-éclampsie, le gain de poids excessif, le diabète gestationnel et la sévérité des symptômes de dépression[2].

Le fait de faire plus d'activité physique était associé avec de plus grands bénéfices. Combiner l'exercice aérobie et l'entraînement en résistance est plus efficace pour améliorer la santé que l'exercice aérobie seul. Il existe une relation de dose-réponse entre les intensités de l'exercice et la réduction des risques de pré-éclampsie, diabète gestationnel, la réduction des symptômes dépressifs et le taux de glucose sanguin maternel. Les femmes enceintes devraient être encouragées à être actives, même si elles n'atteignent pas les recommandations puisque l'activité physique à faible intensité apporte également des bénéfices[2].

Placenta

Une des craintes est la redistribution du flot sanguin à l'exercice vers les muscles actifs. La redistribution se fait selon un effet dose-réponse à l'exercice. Le débit sanguin au niveau du placenta est important puisque la livraison d'oxygène au niveau de l'utérus et du placenta est directement proportionnelle au débit sanguin du placenta. Par contre, durant l'exercice à intensité modérée, le foetus serait d'une certaine façon protégé puisque le sang du foetus a une plus grande affinité pour l'oxygène ce qui augmenterait le transfert d'oxygène à travers le placenta [7].

Hypertension gestationnelle

L'hypertension gestationnelle est une hypertension apparue après 20 semaines de gestation, sans protéinurie. Environ 6% des femmes vont développer de l'hypertension gestationnelle et 25% d'entre elles vont évoluer vers la pré-éclampsie. Les femmes débutant l'exercice structuré tôt dans leur grossesse ont trois fois moins de risque de développer de l'hypertension gestationnelle, 1,5 fois moins à risque d'une prise de poids excessive et 2,5 fois moins à risque d'avoir un bébé macrosome[6].

Pré-éclampsie

La Pré-éclampsie affecte entre 2 et 7% des femmes lors de leur première grossesse. Elle se définit avec une combinaison d'hypertension artérielle et la présence de protéinurie après 20 semaines de gestation. L'activité physique ne fait pas partie des facteurs de risque, par contre, elle devrait en faire partie [6]. L'exercice pourrait réduire le taux de pré-éclampsie en améliorant la croissance placentaire et la vascularisation, en réduisant le stress oxydatif, l'inflammation et la dysfonction endothéliale. Afin d'avoir un effet maximal, l'exercice devrait débuter lors du premier trimestre[6]. Le risque de pré-éclampsie serait réduit de 40% chez les femmes ayant fait de l'activité physique intense avant la grossesse, mais sans amélioration supplémentaire lorsque pratiqué plus de 5 à 6 heures par semaine. Lorsqu'effectuée avant 24 semaines, l'activité physique apporte une réduction de 21% des risques de pré-éclampsie, avec une diminution du risque plus grand chez les femmes faisant de l'intensité élevée (diminution de 45%). Au final, comparativement aux femmes qui ne font pas d'exercices, les femmes faisant de l'exercice avant et pendant la grossesse auraient une diminution du risque de développer de la pré-éclampsie de 36%[6].

Santé mentale

Dans la population générale, 6,7% des gens souffrent de dépression sur une période de 12 mois. Durant la grossesse, la prévalence de symptômes dépressifs serait de 22,6%. L'activité physique est généralement associée avec un risque plus faible de symptômes dépressifs. La dépression durant la grossesse est associée avec un risque augmenté d'accouchement prématuré, croissance anormale du foetus, faible poids à la naissance et pré-éclampsie[6].

L'anxiété est rapportée chez environ le quart des femmes durant le premier et deuxième trimestre. Les femmes enceintes souffrent d'anxiété spécifique à la grossesse, par exemple, la peur d'avoir un enfant handicapé, la peur de l'accouchement et de l'anxiété face à leur corps qui change et leur apparence. Ces anxiétés rattachées à la grossesse ne sont pas associées avec l'anxiété générale et les symptômes dépressifs et sont rapportées par 14,4% des femmes[6].

Gain de poids excessif

La prise de poids durant la grossesse et un déterminant important de la croissance du foetus. Les femmes qui prennent peu de poids ont plus de risque de donner naissance à un enfant en sous-poids. Les femmes qui prennent trop de poids augmentent les risques de diabète gestationnel, d'hypertension gestationnelle, d'avoir un travail plus long lors de l'accouchement, d'avoir une césarienne, d'avoir un bébé macrosome ainsi que de garder le poids pris durant la grossesse et ainsi développer un surpoids/obésité plus tard[2]. Une diminution du niveau d'activité physique entre la période pré-grossesse et la grossesse était fortement associée avec une prise de poids. Les femmes suivant les recommandations en activité physique (>30min par jour) avaient 29% moins de risque de prendre du poids de façon excessive durant la grossesse[2].

Diabète gestationnel

Le diabète gestationnel est en augmentation affecte près de 10% des grossesses. Les femmes diagnostiquées avec le diabète de grossesse ont 50% plus de chance de développer le diabète de type 2 dans les 5 ans suivant l'accouchement. Durant la grossesse, la résistance à l'insuline augmente et de façon compensatoire la sécrétion d'insuline augmente également. Parmi les effets indésirables chez l'enfant à naître, il y a la macrosomie, hypoglycémie, hypocalcémie, etc. Ces enfants ont également plus de risque de devenir obèse, d'avoir une intolérance au glucose et de développer un diabète lors de l'adolescence ou en étant jeune adulte. Les femmes enceintes ont un risque augmenté de pré-éclampsie, d'infection et d'hémorragie post-partum[6]. La pratique d'activité physique diminuerait de 38% les risques de développer un diabète gestationnel[2].

Douleurs musculosquelettiques

La douleur pelvienne (entre la crête iliaque et la fesse, au niveau de l'articulation sacro-iliaque) est présente chez 50% des femmes durant la grossesse. 20-25% des femmes auront besoin de services médicaux en lien avec ces douleurs. Plusieurs facteurs peuvent causer des douleurs pelviennes. Entre autre, le fait que le pelvis transfère la charge du tronc aux jambes ce qui demande un pelvis stable, une surcharge des ligaments du pelvis durant les activités, les ligaments sacro-iliaques et longs dorsaux du sacrum, les changements au niveau de la colonne vertébrale lors de la grossesse et des postures pouvant influencer les ligaments du pelvis et causer de la douleur[6] . Les femmes faisant de l'activité physique 3-5x par semaine avant leur grossesse avaient 14% moins de risque de développer des douleurs pelviennes durant la grossesse[6]. Les douleurs lombaires sont également très présentes chez les femmes enceintes. Les femmes ayant une faiblesse au niveau du moyen fessier ont 6 à 8x plus de risque d'avoir des douleurs lombaires comparativement aux femmes n'ayant pas de faiblesses du moyen fessier[8].

Dysfonction du plancher pelvien

L'incontinence urinaire est la perte d'urine involontaire. Chez les femmes enceintes, l'incontinence urinaire se produit le plus souvent à l'effort, en éternuant ou en toussant[6]. Les exercices de renforcement du plancher pelvien périnatal sont associés à une diminution du risque de souffrir d'incontinence urinaire périnatale de 50% et de 35% post-natal[2]. Les femmes effectuant des exercices du plancher pelvien durant la grossesse avaient 30% moins de risques de souffrir d'incontinence urinaire 6 mois post-partum. 30% des femmes sont incapables de contracter leur plancher pelvien lors d'une première consultation[6].

Notes


Références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 et 1,10 SCPE, La santé par la pratique d'activité physique-SCPE (SPAP-SCPE), Canada,
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 et 2,7 (en) Michelle F Mottola, Margie H Davenport, Stephanie-May Ruchat et Gregory A Davies, « 2019 Canadian guideline for physical activity throughout pregnancy », British Journal of Sports Medicine, vol. 52, no 21,‎ , p. 1339–1346 (ISSN 0306-3674 et 1473-0480, DOI 10.1136/bjsports-2018-100056, lire en ligne)
  3. (en) Walter R. Thompson, ACSM's Clinical Exercice Physiology, Philadelphia, Wolters Kluwer Health,
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 et 4,15 (en) American College of Sports Medicine, ACSM's Guidelines for Exercise Testing and Prescription, Lippincott Williams & Williams, , 513 p.
  5. (en) Kjell Å Salvesen, Erlend Hem et Jorunn Sundgot-Borgen, « Fetal wellbeing may be compromised during strenuous exercise among pregnant elite athletes », British Journal of Sports Medicine, vol. 46, no 4,‎ , p. 279–283 (ISSN 0306-3674 et 1473-0480, DOI 10.1136/bjsm.2010.080259, lire en ligne)
  6. 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 et 6,11 (en) Kari , Raul Artal, Ruben Barakat et Wendy Brown, « Exercise and pregnancy in recreational and elite athletes: 2016 evidence summary from the IOC expert group meeting, Lausanne. Part 1—exercise in women planning pregnancy and those who are pregnant », British Journal of Sports Medicine, vol. 50, no 10,‎ , p. 571–589 (ISSN 0306-3674 et 1473-0480, DOI 10.1136/bjsports-2016-096218, lire en ligne)
  7. Michelle F. Mottola et Larry A. Wolfe, Women in Sport, Blackwell Science Ltd (lire en ligne), p. 194–307
  8. Nicholas A. Cooper, Kelsey M. Scavo, Kyle J. Strickland et Natti Tipayamongkol, « Prevalence of gluteus medius weakness in people with chronic low back pain compared to healthy controls », European Spine Journal, vol. 25, no 4,‎ , p. 1258–1265 (ISSN 0940-6719 et 1432-0932, DOI 10.1007/s00586-015-4027-6, lire en ligne)
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