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'''La galactorrhée''' est le flux spontané de [[lait]] en provenance du [[sein]], non associé à [[accouchement]] ou à l'allaitement.


La galactorrhée est signalée chez 5 à 32% des femmes. Une grande partie de la différence d'incidence déclarée peut être attribuée à différentes définitions de la galactorrhée. <ref name=Rohn_1984>{{Citation d'un article | last1 = Rohn | first1 = R. D. | title = Galactorrhea in the adolescent | journal = Journal of Adolescent Health | volume = 5 | issue = 1 | pages = 37–49 | year = 1984 | pmid = 6420385 | doi=10.1016/s0197-0070(84)80244-2}}</ref>
'''La galactorrhée''' est l'écoulement spontané de [[lait]] en provenance du [[sein]], non associé à [[accouchement]] ou à l'allaitement. Si l'écoulement est d'une autre forme, on parle d'[[Écoulement mammaire (signe clinique)|écoulement mammaire]].


== Technique ==
== Technique ==
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== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==


La galactorrhée peut survenir à la suite d'une dérégulation de certaines [[hormones]]. Les causes hormonales les plus fréquemment associées à la galactorrhée sont [[l'hyperprolactinémie]] et [[la thyroïde]] avec des taux élevés de [[hormone stimulant la thyroïde]] (TSH) ou [[hormone libérant la thyrotropine]] (TRH). Aucune cause évidente n'est retrouvée dans environ 50% des cas.<ref name=Sakiyama_1983>{{Citation d'un article | last1 = Sakiyama | first1 = R. | last2 = Quan | first2 = M. | title = Galactorrhea and hyperprolactinemia | journal = Obstetrical & Gynecological Survey | volume = 38 | issue = 12 | pages = 689–700 | year = 1983 | pmid = 6361641 | doi=10.1097/00006254-198312000-00001}}</ref>
La galactorrhée peut survenir à la suite d'une dérégulation de certaines [[hormones]]. Les causes hormonales les plus fréquemment associées à la galactorrhée sont [[l'hyperprolactinémie]] et la thyroïde avec des taux élevés de [[TSH]] ou [[TRH]]. Aucune cause évidente n'est retrouvée dans environ 50% des cas.<ref name="Sakiyama_1983">{{Citation d'un article | last1 = Sakiyama | first1 = R. | last2 = Quan | first2 = M. | title = Galactorrhea and hyperprolactinemia | journal = Obstetrical & Gynecological Survey | volume = 38 | issue = 12 | pages = 689–700 | year = 1983 | pmid = 6361641 | doi=10.1097/00006254-198312000-00001}}</ref>


[[Lactation]] nécessite la présence de [[prolactine]], et l'évaluation de la galactorrhée comprend l'obtention d'un historique pour divers médicaments ou aliments ([[méthyldopa]], [[opioïde]] s, [[antipsychotique]] s, [[inhibiteur de recapture de la sérotonine]], ainsi que [[réglisse]] <ref>{{Citation d'un article | pmid = 23456048| pmc = 3683415| year = 2013| last1 = Karimi| first1 = H| title = Burns, hypertrophic scar and galactorrhea| journal = Journal of Injury & Violence Research| volume = 5| issue = 2| pages = 117–9| last2 = Nourizad| first2 = S| last3 = Momeni| first3 = M| last4 = Rahbar| first4 = H| last5 = Momeni| first5 = M| last6 = Farhadi| first6 = K| doi = 10.5249/jivr.v5i2.314}}</ref>) et pour les causes comportementales (stress et stimulation de la paroi mammaire et thoracique), ainsi que l'évaluation de la grossesse, [[adénome hypophysaire]] (avec surproduction de [[prolactine]] ou compression de la tige [[hypophyse]]), et [[hypothyroïdie]]. Les adénomes de l'hypophyse antérieure sont le plus souvent des prolactinomes. La surproduction de prolactine entraîne l'arrêt des menstruations et [[l'infertilité]], ce qui peut être un indice diagnostique. La galactorrhée peut également être causée par des déséquilibres hormonaux dus aux contraceptifs oraux.
La lactation nécessite la présence de [[prolactine]], et l'évaluation de la galactorrhée comprend l'obtention d'un historique pour divers médicaments ou aliments ([[méthyldopa]], [[opioïde]], [[antipsychotique]], [[inhibiteur de recapture de la sérotonine]], ainsi que la [[réglisse]] <ref>{{Citation d'un article | pmid = 23456048| pmc = 3683415| year = 2013| last1 = Karimi| first1 = H| title = Burns, hypertrophic scar and galactorrhea| journal = Journal of Injury & Violence Research| volume = 5| issue = 2| pages = 117–9| last2 = Nourizad| first2 = S| last3 = Momeni| first3 = M| last4 = Rahbar| first4 = H| last5 = Momeni| first5 = M| last6 = Farhadi| first6 = K| doi = 10.5249/jivr.v5i2.314}}</ref>) et pour les causes comportementales (stress et stimulation de la paroi mammaire et thoracique), ainsi que l'évaluation de la grossesse, l'[[adénome hypophysaire]] (avec surproduction de [[prolactine]] ou compression de la tige hypophyse), et l'[[hypothyroïdie]]. Les adénomes de l'hypophyse antérieure sont le plus souvent des [[Prolactinome|prolactinomes]]. La surproduction de prolactine entraîne l'arrêt des menstruations et l'[[infertilité]], ce qui peut être un indice diagnostique. La galactorrhée peut également être causée par des déséquilibres hormonaux dus aux contraceptifs oraux.


La galactorrhée est également un effet secondaire associé à l'utilisation de l'antagoniste des récepteurs [[antagonistes des récepteurs H2 | H <sub> 2 </sub>] de deuxième génération] [[cimétidine]] (Tagamet) de deuxième génération. La galactorrhée peut également être causée par des antipsychotiques qui provoquent une hyperprolactinémie en bloquant les récepteurs de la dopamine responsables du contrôle de la libération de prolactine. Parmi ceux-ci, la [[rispéridone]] est la plus connue pour avoir causé cette complication.<ref>{{Citation d'un article |last1=Popli |first1=A |title=Risperidone-induced galactorrhea associated with a prolactin elevation. |journal=Ann Clin Psychiatry |volume=10 |issue=1 |date=March 1998 |pages=31–3 |pmid=9622047 |doi=10.3109/10401239809148815 }}</ref> Les rapports de cas suggèrent que [[l'inhibiteur de la pompe à protons]] a provoqué la galactorrhée.
La galactorrhée est également un effet secondaire associé à l'utilisation des antagonistes des récepteurs H2 de deuxième génération ([[cimétidine]]). La galactorrhée peut également être causée par des antipsychotiques qui provoquent une hyperprolactinémie en bloquant les récepteurs de la dopamine responsables du contrôle de la libération de prolactine. Parmi ceux-ci, la [[rispéridone]] est la plus connue pour avoir causé cette complication.<ref>{{Citation d'un article |last1=Popli |first1=A |title=Risperidone-induced galactorrhea associated with a prolactin elevation. |journal=Ann Clin Psychiatry |volume=10 |issue=1 |date=March 1998 |pages=31–3 |pmid=9622047 |doi=10.3109/10401239809148815 }}</ref> Les rapports de cas suggèrent que [[l'inhibiteur de la pompe à protons]] peut provoquer de la galactorrhée.


== Signification clinique ==
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Une galactorrhée chez un homme ou une femme qui n'est pas en train d'allaiter doit toujours être investiguée.


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Version du 19 décembre 2019 à 21:23

Galactorrhée
Signe clinique

Production de lait lors de la lactation
Données
Système Reproducteur fémininreproducteur masculin
Modalité
Examen clinique des seins
Informations
Wikidata ID Q278515
Spécialités Gynécologie, endocrinologie

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La galactorrhée est l'écoulement spontané de lait en provenance du sein, non associé à accouchement ou à l'allaitement. Si l'écoulement est d'une autre forme, on parle d'écoulement mammaire.

Technique

La galactorrhée peut être exprimée en comprimant le sein.

Physiopathologie

La galactorrhée peut survenir à la suite d'une dérégulation de certaines hormones. Les causes hormonales les plus fréquemment associées à la galactorrhée sont l'hyperprolactinémie et la thyroïde avec des taux élevés de TSH ou TRH. Aucune cause évidente n'est retrouvée dans environ 50% des cas.[1]

La lactation nécessite la présence de prolactine, et l'évaluation de la galactorrhée comprend l'obtention d'un historique pour divers médicaments ou aliments (méthyldopa, opioïde, antipsychotique, inhibiteur de recapture de la sérotonine, ainsi que la réglisse [2]) et pour les causes comportementales (stress et stimulation de la paroi mammaire et thoracique), ainsi que l'évaluation de la grossesse, l'adénome hypophysaire (avec surproduction de prolactine ou compression de la tige hypophyse), et l'hypothyroïdie. Les adénomes de l'hypophyse antérieure sont le plus souvent des prolactinomes. La surproduction de prolactine entraîne l'arrêt des menstruations et l'infertilité, ce qui peut être un indice diagnostique. La galactorrhée peut également être causée par des déséquilibres hormonaux dus aux contraceptifs oraux.

La galactorrhée est également un effet secondaire associé à l'utilisation des antagonistes des récepteurs H2 de deuxième génération (cimétidine). La galactorrhée peut également être causée par des antipsychotiques qui provoquent une hyperprolactinémie en bloquant les récepteurs de la dopamine responsables du contrôle de la libération de prolactine. Parmi ceux-ci, la rispéridone est la plus connue pour avoir causé cette complication.[3] Les rapports de cas suggèrent que l'inhibiteur de la pompe à protons peut provoquer de la galactorrhée.

Signification clinique

Une galactorrhée chez un homme ou une femme qui n'est pas en train d'allaiter doit toujours être investiguée.

Diagnostic différentiel

Références

  1. R. Sakiyama et M. Quan, « Galactorrhea and hyperprolactinemia », Obstetrical & Gynecological Survey, vol. 38, no 12,‎ , p. 689–700 (PMID 6361641, DOI 10.1097/00006254-198312000-00001)
  2. H Karimi, S Nourizad, M Momeni, H Rahbar, M Momeni et K Farhadi, « Burns, hypertrophic scar and galactorrhea », Journal of Injury & Violence Research, vol. 5, no 2,‎ , p. 117–9 (PMID 23456048, Central PMCID 3683415, DOI 10.5249/jivr.v5i2.314)
  3. A Popli, « Risperidone-induced galactorrhea associated with a prolactin elevation. », Ann Clin Psychiatry, vol. 10, no 1,‎ , p. 31–3 (PMID 9622047, DOI 10.3109/10401239809148815)
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