Dysurie, pollakiurie, urgenturie, pyurie (approche clinique)
Approche clinique | |
Lithiase vésicale | |
Caractéristiques | |
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Examens paracliniques | Cystoscopie, Analyse d'urine |
Drapeaux rouges |
Épisodes récurrents, Immunodéficience, Jeune âge, Douleur aux flancs, Température corporelle élevée (signe clinique), Manipulation urinaire récente, Malformation de l’arbre urinaire, Début soudain de la dysurie |
Informations | |
Spécialités | Urologie, gynécologie |
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Dysurie, mictions fréquentes et urgentes, pyurie (110-1)
La dysurie est un symptôme de douleur et / ou de brûlure, de picotement ou de démangeaison de l'urètre ou du méat urétral lors de la miction[1][2].
La pollakiurie se définit comme le besoin d'uriner fréquemment pendant la journée et/ou la nuit (nycturie), avec un volume urinaire normal ou inférieur à la normale. Cette sensation n'est souvent pas soulagée par la vidange urinaire [3].
L'urgenturie est la sensation d'un besoin urgent d'uriner[3].
La polyurie se définit comme une diurèse d'un volume excédant 3 L/jour[3].
La pyurie est la présence de ≥ 8 globules blancs/mcL d'urine non centrifugée, ou de 2 à 5 globules blancs/champ à fort grossissement dans le sédiment centrifugé.[4]
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000. |
L'une des causes les plus courantes de dysurie est l'infection des voies urinaires. Les infections des voies urinaires sont plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes en raison de l'anatomie féminine, ayant un urètre plus court et droit par rapport aux hommes qui ont un urètre plus long et courbé en raison de l'anatomie masculine. Chez les femmes, les bactéries peuvent atteindre la vessie plus facilement en raison de l'urètre plus court et droit. En outre, les femmes qui utilisent la mauvaise technique d'essuyage de l'arrière vers l'avant au lieu de l'avant vers l'arrière peuvent se prédisposer à des infections des voies urinaires plus fréquentes en raison de l'ouverture de l'urètre plus proche du rectum. En outre, la plupart des infections des voies urinaires ne sont pas compliquées. Une infection urinaire non compliquée en est une qui se limite à l'arbre urinaire bas, sans anomalies anatomiques et qui touche les femmes. Cependant, les infections compliquées des voies urinaires sont également fréquentes et impliquent la présence d'une anomalie qui affecte l'efficacité du traitement comme c'est le cas des infection des voies urinaires chez les hommes, les femmes enceintes, les patients diabétiques ou immunosuprimés, ou encore ayant des anomalies anatomiques ou fonctionnelles des voies urinaires et de propagation systémique [5][6][7].
Les infections urinaires sont une pathologie courante qui ont un taux de prévalence élevé, celles-ci touchent:
- 30 % des femmes au cours de leur vie
- 20 % de celles-ci auront une récidive(s) [7]
Facteurs de risques | Facteurs protecteurs |
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Étiologies et physiopathologie
Toute contribution serait appréciée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
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Exemple: | Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
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Le mécanisme pathophysiologique de la dysurie dépend de l'étiologie de la dysurie. La dysurie due à des causes inflammatoires telles que l'infection des voies urinaires résulte de la contraction des muscles de la vessie et du péristaltisme de l'urètre, entraînant le contact de l'urine avec la muqueuse enflammée. Ce contact provoque une stimulation des nerfs sensoriels et des récepteurs de la douleur et provoque des douleurs accompagnées de brûlures, de picotements ou de démangeaisons. La sensibilité de ces récepteurs peut être augmentée au cours des processus inflammatoires ou neuropathiques. Parfois, une inflammation des organes environnants tels que le côlon peut parfois entraîner une dysurie. La dysurie due à des causes non inflammatoires telles que des calculs, une tumeur, un traumatisme ou un corps étranger peut résulter non seulement de l'irritation de la muqueuse urétrale ou de la vessie, mais peut également résulter d'une diminution de la capacité et de l'élasticité de la vessie, ce qui peut entraîner une urgence urinaire ou une incontinence. avec dysurie.[8][9]
Principalement, les causes de la dysurie peuvent être divisées en deux catégories, soit les causes infectieuses et non infectieuses. Les causes infectieuses comprennent l'infection ou l'urétrite des voies urinaires, les infections des reins ou de la prostate, les infections vaginales et les maladies sexuellement transmissibles. Les causes non infectieuses comprennent les affections cutanées, les corps étrangers ou les calculs dans les voies urinaires, les traumatismes, l'hypertrophie bénigne de la prostate et les tumeurs. De plus, la cystite interstitielle, certains médicaments, des anomalies anatomiques spécifiques, la ménopause, la vaginite atrophique peuvent provoquer une dysurie.[8][10]
Étiologies (Tab 2) | ||
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Catégorie | Pathologie | Physiopathologie |
Étiologies infectieuses | cystite |
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pyélonéphrite |
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cervicite |
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urétrite |
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prostatite bactérienne aigue/ chronique |
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Vulvo-vaginite |
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Étiologies non-infectieuses | Traumatisme |
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Tumeur vésicale |
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lithiase urinaire |
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cystite interstitielle |
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Cystite radique /
Cystite chimique |
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Approche clinique
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | |
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Exemple: | |
Antécédents concernant les facteurs de risque tels que la grossesse, la possibilité de calculs, de traumatismes, de tumeurs, une intervention urologique récente et la possibilité d'obstruction urologique méritent d'être examinés. Les antécédents du patient doivent inclure des informations concernant les symptômes associés tels que fièvre, frissons, douleurs au flanc, lombalgie, nausées, vomissements, douleurs articulaires, hématurie, nycturie, urgence, fréquence et incontinence. Chez les patients âgés, le symptôme le plus courant d'infection des voies urinaires chez les personnes âgées est la confusion. [8]
Le clinicien doit également rechercher des signes physiques de fièvre, d'éruption cutanée, de sensibilité directe au niveau de la vessie et de douleurs articulaires. Les signes physiques d'augmentation de la température, d'augmentation du pouls, d'hypotension en présence de dysurie peuvent indiquer une infection systémique. Une obstruction urologique due à des calculs ou à une tumeur peut entraîner des signes d'hématurie, une diminution de la miction et des spasmes de la vessie. Toutes ces découvertes physiques doivent être soigneusement recherchées lors de l'obtention de l'historique. L'histoire de l'activité sexuelle récente est cruciale. Chez les femmes, il est essentiel de prendre des antécédents concernant les plaintes de pertes vaginales, les antécédents de menstruation et si la patiente utilise une contraception. [10][11] Les hommes peuvent présenter des symptômes différents de ceux des femmes et peuvent avoir des douleurs périnéales ou des symptômes obstructifs avec dysurie, ce qui pourrait être causée par la prostatite.[12][8]
Questionnaire
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Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
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Questionnaire (Tab 3) | ||
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Section du questionnaire | Questions | Éléments importants |
Identification du patient | Sexe |
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Âge |
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Origine ethnique |
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Emploi |
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Antécédents personnels | Antécédent de cystite
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Antécédent d'ITSS ou comportement sexuel à risque |
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Antécédent de vulvovaginite |
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Antécédent de lithiases vésicales |
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Maladies héréditaire |
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Autres problèmes de santé |
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Chirurgicaux | Chirurgie pelvienne récente
Chirurgie avec instrumentation de l'appareil urinaire | |
Médicaments |
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Allergies | Syndrome de Behçet (rare) | |
Habitudes de vies | Habitudes alimentaires / Poids/sommeil |
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Tabac/Alcool/Drogues | T: Paquets/années (cancer de la vessie)
A: Quantifier D: Ketamine (associée à syndrome ressemblant à cystite interstitielle) | |
HMA | Provoqué/pallié | Provoqué par relation sexuelle (spermicide, condom, lubrifiant) |
Qualité/Quantité | Lourdeur (Cystite)
Brûlure (gonorrhée) | |
Région | Sus-pubienne (Cystite)
Flanc unilatéral (pyélonéphrite) Gland (balanoposthite) Vagin (Vulvo vaginite, vaginite atrophie) Irradiation: aine, région testiculaires, lèvres du vagin (collique néphrétique) | |
Symptômes | Rechercher les symptômes orientant vers le diagnostic différentiel (Voir Tab 4) | |
Temps |
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Questionnaire systémique
Questionnaire systémique du diagnostic différentiel de la dysurie (Tab 4) | |
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Généraux | Fièvre, frissons, perte de poids, perte d’appétit, sudation nocturne, Fatigue, No/Vo |
Urinaires | Pollakiurie, polyurie, urgenturie, incontinence urinaire, hématurie, odeur d’ammoniac |
Voies urinaires basses | Diminution de la majestée du jet, Vidance incomplète, douleur sus-pubienne |
Génitaux | Leucorrhée, écoulement urétral, douleurs génitales, prurit génital, dyspareunie |
Inflammatoires | Douleurs articulaires, aphtes buccaux, symptômes visuels, diarrhée (arthrite réactionnelle) |
Métaboliques | Sx de Diabète mellitus ou d'hypocalcémie |
Psychologiques | Autres plaintes d’allure somatique |
Éléments spécifiques en fonction de l'étiologie
Éléments spécifiques du questionnaire en fonction de l'étiologie |
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Examen clinique
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
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MEGA CV:
- Posture antalgique (colique néphrétique)
- État d'éveil altéré (confusion chez la personne âgée)
- Apparence toxique, pâleur, fatigue, patient souffrant (suspicion de sepsis).
Signes vitaux:
- FC: N ou ↑
- TA: N, ↑(ex: Douleur en colique néphrétique) ou ↓ (sepsis urinaire)
- FR: s/p
- SaO2 : s/p
- T°: N ou ↑(oriente vers cause infectieuse comme pyelonéphrite, prostatite)
Inspection:
- Examen de la peau, muqueuses et jointures :
(conjonctivite, ulcères buccaux, sensibilité aux jointures, etc.)
Palpation abdominale:
- Rechercher sensibilité sus-pubienne ou globe vésical
Punch rénaux (positif en pyélonéprhite)
Examen Organes génitaux masculins:
- Rechercher présence d'écoulement
- Rechercher présence de lésions péniennes
- Examiner sous le prépuce
- Palper les testicules et l'épididyme
Examen pelvien:
- Rechercher présence inflammation périnéale ou labiale
- Rechercher présence de lésions vaginales
- Rechercher des sécrétions/écoulements vaginaux
- Rechercher un écoulement du col
- Rechercher une sensibilité du col
- Rechercher une friabilité du col
Toucher rectal:
- Rechercher une sensibilité/douleur exquise à la prostate
- Rechercher une prostate chaude au toucher
(Effectuer les prélèvements, écouvillonnages pour ITSS, etc. pendant l'examen physique pour éviter d'avoir à demander au patient de se redéshabiller)
Trouvailles spécifiques en fonction du diagnostic
Trouvailles spécifiques en fonction du diagnostic | |
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Cystite | Écoulement sanguin ou malodorant, sensibilité sus-pubienne |
Pyélonéprhite | Fièvre, Punch rénaux + |
Cervicite | Exsudat cervical (purulent ou micropurulent), Friabilité du col
Douleur à la mobilisation du col |
Prostatite | Douleur à la prostate (TR)
Prostate chaude au toucher (TR) |
Épididymo-orchite | Épididyme sensible et inflammée |
Urétrite | Écoulements urétraux |
Vulvovaginite | Sécrétions vaginales, érythème labial |
Atrophie vaginale | Atrophie du vagin et érythème des plis vaginaux |
Lithiase urinaire | Posture antalgique |
Drapeaux rouges
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Description: |
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Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
Commentaires: |
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Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
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- Fièvre
- Douleur aux flancs (punch rénal + )
- Manipulation urinaire récente
- Immunosuppression
- Épisodes récurrents
- Malformation de l’arbre urinaire
- Début soudain de la dysurie
- Jeune âge
Investigations
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Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Examen paraclinique | Trouvailles | Diagnostiques associés |
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Analyse d'urine | Présence de leucocytes, globules rouges, nitrite et bactéries | Cause infectieuse (cystite, pyélonéphrite, urétrite, prostatite) |
Présence d'hématie seule | Cause non-infectieuse (lithiase, tumeur) | |
Culture d'urine et antibiogramme | Cause infectieuse (cystite, pyélonéphrite, urétrite, prostatite) | |
Écouvillonnage vaginal ou urétral | Présence de Neisseria gonorrhoeae ou de Chlamydia trachomatis | Cervicite ou une urétrite |
Hémoculture | Bactériémie | Sepsis urinaire ou pyélonéphrite |
Cytologie urinaire | ||
Cystographie | ||
Cystoscopie avec ou sans biopsie | ||
Échographie | ||
Tomodensitométrie |
[8][13][14][15][17][18][19][20][21][22][23][24]
Investigation en fonction de l'étiologie de la Dysurie | |
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Diagnostique | Investigation spécifique |
Cystite | Évaluation clinique (avec ou sans Analyse et Culture d'urine) |
Cervicite | Dépistages ITSS |
Prostatite | Évaluation clinique (Parfois, écouvillonnage urétral et Analyse et Culture d'urine) |
Urétrite | Dépistage ITSS |
Épididymo-orchite | Évaluation clinique |
Vulvovaginite | Évaluation clinique, Analyse et Culture d’urine (pour éliminer cystite) |
Lithiase urinaire | Analyse et Culture d'urine, TDM hélicoïdale sans injection |
Cystite interstitielle | Cystoscopie |
Tumeur vésicale | Cystoscopie |
Atrophie vaginale | Évaluation clinique |
Arthrite réactive | Évaluation clinique, Dépistage ITSS |
Prise en charge
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Description: | |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Compte tenu du large éventail d'étiologies possibles de la dysurie, tous les membres de l'équipe de soins doivent collaborer et fonctionner comme une unité. Le clinicien qui rencontre la plainte pour la première fois doit ordonner des tests appropriés, ce qui constituera souvent la base des références. Le diagnostic et la prise en charge peuvent finir par inclure des spécialistes de plusieurs disciplines différentes, et des soins rapides consistent à découvrir la cause sous-jacente et à amener le patient au bon fournisseur. Le traitement de la dysurie dépend de la cause de la dysurie. La cause la plus fréquente de dysurie est l'infection des voies urinaires. Une antibiothérapie empirique basée sur les antécédents et les symptômes d'un patient est généralement la thérapie la plus rentable. Aucune autre évaluation n'est nécessaire dans les cas où une dysurie due à une infection urinaire non compliquée est suspectée.[25] Lorsque le clinicien soupçonne des infections urinaires compliquées, en présence de symptômes associés tels que nausées, vomissements, fièvre ou frissons, puis avec le début des antibiotiques, des tests supplémentaires comme des hémocultures, un panel métabolique ou une formule sanguine complète sont toutes des options viables. En cas de suspicion de calculs ou d'obstruction, une imagerie par échographie ou tomodensitométrie peut être diagnostique.[8]
En fonction des facteurs de risque, le clinicien doit être conscient de la possibilité d'une résistance antimicrobienne et des antibiotiques optimaux doivent commencer en fonction des agents pathogènes probables. Le choix des antibiotiques doit être fait en fonction des schémas de résistance locaux et des coûts associés au traitement.[26] Lorsque la dysurie survient en raison d'une prostatite chronique chez les hommes, les antibiotiques oraux méritent d'être pris en compte après l'obtention d'une culture d'urine.[27] Si la cause de la dysurie est des calculs rénaux, puis diverses options de traitement peuvent être envisagées en fonction de la taille et de l'emplacement des pierres. Les pierres de moins de 5 mm passent généralement d'elles-mêmes et les patients doivent être invités à s'hydrater et à filtrer l'urine pour documenter la preuve d'une pierre passée. Les calculs de plus de 5 mm peuvent être traités selon diverses modalités, y compris la lithotritie extracorporelle par ondes de choc (ESWL) ou la néphrolithotomie percutanée (PCNL) ou la chirurgie ouverte.[28] [8]
Lorsque le patient présente une dysurie et qu'un abcès périnéphrique est suspecté, il doit d'abord être évalué avec une étude d'imagerie comme une échographie ou un scanner. Une fois qu'il est confirmé qu'il s'agit d'un abcès, le patient doit être hospitalisé et des antibiotiques intraveineux doivent être instaurés, qui peuvent être suivis d'un drainage chirurgical ouvert ou d'un drainage percutané par cathéter, ou les deux. [29] Si la cause de la dysurie est une hypertrophie bénigne de la prostate, un traitement médical par alpha-bloquants ou inhibiteurs de la 5-alpha réductase doit être envisagé. Si le patient ne présente aucune amélioration symptomatique après avoir essayé le traitement médical, l'option chirurgicale de la résection transurétrale de la prostate doit être envisagée.[30][8]
Cystite [31] | Infection urinaire non compliquée
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Infection urinaire compliquée ou à risque de le devenir
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Si obtention d'antibiogramme:
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Pyélonéphrite[31] |
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Si obtention d'antibiogramme:
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Cervicite[15] |
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Prostatite[14] |
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Épididymo-orchite[32] |
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Vulvovaginite[15] | Mesures hygiéniques, Traitement symptomatique, Corticostéroïdes topiques PRN | ||
Lithiase urinaire[4] |
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Cystite interstitielle[33] |
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Tumeur vésicale[34] |
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Atrophie vaginale[35] | Hormonothérapie:
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Complications
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Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | |
- Incontinence urinaire
- Pyélonéphrite
- Sepsis
- Rétention urinaire
- Insuffisance rénale
Selon la cause de la dysurie, les complications à court terme peuvent inclure une insuffisance rénale aiguë, le développement d'une infection systémique et une septicémie, une anémie aiguë due à une hématurie, une hospitalisation urgente tandis que les complications à long terme peuvent consister en le développement d'une maladie rénale terminale, l'infertilité, à long terme invalidité due à des infections récurrentes ou à des cancers des voies urinaires et même la mort à des infections systémiques sévères ou à des cancers avancés des voies urinaires. Les patients qui ont des infections des voies urinaires compliquées peuvent finir par avoir des infections récurrentes et une résistance aux antibiotiques plus élevée, ce qui peut entraîner des taux plus élevés d'hospitalisations et une morbidité et une mortalité plus élevées.
Le pronostic de la dysurie dépend de la cause de la dysurie. La plupart des étiologies de la dysurie, y compris inflammatoires et non inflammatoires, démontrent un bon pronostic à long terme, mais la détection précoce des causes de la dysurie est essentielle. Cependant, les infections systémiques survenant en raison d'infections des voies urinaires peuvent entraîner une morbidité ou une mortalité plus élevée par rapport aux infections systémiques d'autres organes ou systèmes; La septicémie due aux infections des voies urinaires a toujours un meilleur pronostic.[36] Des complications à long terme peuvent survenir en raison de calculs, d'infections chroniques ou d'une hypertrophie bénigne de la prostate, pouvant entraîner une insuffisance rénale et, dans les cas graves, une maladie rénale terminale. Pendant la grossesse, des complications peuvent survenir à la fois chez la mère et le fœtus si les infections des voies urinaires ne sont pas traitées en temps opportun et de manière adéquate. Un diagnostic précoce et un suivi rapide avec un traitement adéquat portent un bon pronostic, tandis qu'un diagnostic tardif est associé à une récidive plus élevée et à un mauvais pronostic.[37][8]
Prévention
Infection urinaire basse
- Uriner après les relations sexuelles
- Éviter les douches vaginales
- Hygiène périnéale
- Essuyer après la selle de l'avant à l'arrière
- Contrôle du diabète
ITS
- Utilisation de contraception de type barrière
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/09/07 à partir de Dysuria (StatPearls / Dysuria (2020/07/02)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31751108 (livre).
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