« Dysurie, pollakiurie, urgenturie, pyurie (approche clinique) » : différence entre les versions

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! colspan="2" |Questionnaire du diagnostic différentiel de la dysurie <sub>(Tab 4)</sub>
! colspan="2" |Questionnaire systémique du diagnostic différentiel de la dysurie <sub>(Tab 4)</sub>
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|Généraux
|Généraux
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* Posture antalgique (colique néphrétique)  
* Posture antalgique (colique néphrétique)  
* État d'éveil altéré (confusion chez la personne âgée)  
* État d'éveil altéré (confusion chez la personne âgée)  
* Apparence toxique, pâleur, fatigue, patient souffrant.   
* Apparence toxique, pâleur, fatigue, patient souffrant (suspicion de sepsis).   
*   
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'''Signes vitaux:'''
'''Signes vitaux:'''
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Si le patient présente des facteurs de risque d'infection urinaire compliquée et que ceux qui ne répondent pas au traitement initial, ils doivent également subir une culture d'urine et une sensibilité. En outre, il est important de vérifier la formule sanguine complète et un panel métabolique, y compris la créatinine sérique si une infection systémique est suspectée, en particulier si le patient a des nausées, des vomissements, de la fièvre ou des frissons. Des hémocultures doivent être effectuées en cas de suspicion de propagation systémique de l'infection. Dans les cas graves, l'hospitalisation doit également être prise en compte. <ref name=":8">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27650231</ref> <ref name=":0" />
Si le patient présente des facteurs de risque d'infection urinaire compliquée et que ceux qui ne répondent pas au traitement initial, ils doivent également subir une culture d'urine et une sensibilité. En outre, il est important de vérifier la formule sanguine complète et un panel métabolique, y compris la créatinine sérique si une infection systémique est suspectée, en particulier si le patient a des nausées, des vomissements, de la fièvre ou des frissons. Des hémocultures doivent être effectuées en cas de suspicion de propagation systémique de l'infection. Dans les cas graves, l'hospitalisation doit également être prise en compte. <ref name=":8">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27650231</ref> <ref name=":0" />


Les femmes qui ont des symptômes vaginaux, une monture humide ou une sonde d'ADN vaginale sont nécessaires. En cas de suspicion d'infections sexuellement transmissibles, une sonde urétrale ou vaginale doit être réalisée et des échantillons doivent être prélevés pour diagnostiquer Neisseria gonorrhoeae et Chlamydia trachomatis.<ref name=":9">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26931526</ref> Chez les patients de sexe masculin chez lesquels une prostatite chronique est suspectée, un massage prostatique doux peut être effectué pour obtenir un culture d'urine <ref name=":10">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16566972</ref> Si le patient a une hématurie et si un cancer de la vessie est suspecté, une cytologie urinaire peut être utile.<ref name=":11">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26219472</ref> Des tests d'imagerie tels que l'échographie ou la tomodensitométrie peuvent être nécessaires en cas de dysurie où les patients présentent des signes d'infection urinaire compliquée, obstruction, abcès, calculs ou tumeurs.<ref name=":12">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27578040</ref> Dans certains cas, une cystoscopie peut être effectuée pour évaluer les symptômes de dysurie chronique, qui pourraient être associés à un cancer de la vessie ou à une hématurie. Parfois, les patients qui ont souffert de dysurie chronique peuvent avoir besoin d'une consultation en urologie pour écarter les causes peu fréquentes.<ref name=":13">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29094888</ref><ref name=":14">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11989635</ref><ref name=":0" />
Chez les femmes qui ont des symptômes vaginaux, une monture humide ou une sonde d'ADN vaginale sont nécessaires. En cas de suspicion d'infections sexuellement transmissibles, une sonde urétrale ou vaginale doit être réalisée et des échantillons doivent être prélevés pour diagnostiquer Neisseria gonorrhoeae et Chlamydia trachomatis.<ref name=":9">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26931526</ref> Chez les patients de sexe masculin chez lesquels une prostatite chronique est suspectée, un massage prostatique doux peut être effectué pour obtenir un culture d'urine <ref name=":10">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16566972</ref> Si le patient a une hématurie et si un cancer de la vessie est suspecté, une cytologie urinaire peut être utile.<ref name=":11">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26219472</ref> Des tests d'imagerie tels que l'échographie ou la tomodensitométrie peuvent être nécessaires en cas de dysurie où les patients présentent des signes d'infection urinaire compliquée, obstruction, abcès, calculs ou tumeurs.<ref name=":12">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27578040</ref> Dans certains cas, une cystoscopie peut être effectuée pour évaluer les symptômes de dysurie chronique, qui pourraient être associés à un cancer de la vessie ou à une hématurie. Parfois, les patients qui ont souffert de dysurie chronique peuvent avoir besoin d'une consultation en urologie pour écarter les causes peu fréquentes.<ref name=":13">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29094888</ref><ref name=":14">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11989635</ref><ref name=":0" />
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! colspan="2" |Investigation en fonction de l'étiologie de la Dysurie
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|'''Diagnostique'''
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Lorsque le patient présente une dysurie et qu'un abcès périnéphrique est suspecté, il doit d'abord être évalué avec une étude d'imagerie comme une échographie ou un scanner. Une fois qu'il est confirmé qu'il s'agit d'un abcès, le patient doit être hospitalisé et des antibiotiques intraveineux doivent être instaurés, qui peuvent être suivis d'un drainage chirurgical ouvert ou d'un drainage percutané par cathéter, ou les deux. <ref name=":19">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3352513</ref> Si la cause de la dysurie est une hypertrophie bénigne de la prostate, un traitement médical par alpha-bloquants ou inhibiteurs de la 5-alpha réductase doit être envisagé. Si le patient ne présente aucune amélioration symptomatique après avoir essayé le traitement médical, l'option chirurgicale de la résection transurétrale de la prostate doit être envisagée.<ref name=":20">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19543429</ref><ref name=":0" />
Lorsque le patient présente une dysurie et qu'un abcès périnéphrique est suspecté, il doit d'abord être évalué avec une étude d'imagerie comme une échographie ou un scanner. Une fois qu'il est confirmé qu'il s'agit d'un abcès, le patient doit être hospitalisé et des antibiotiques intraveineux doivent être instaurés, qui peuvent être suivis d'un drainage chirurgical ouvert ou d'un drainage percutané par cathéter, ou les deux. <ref name=":19">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3352513</ref> Si la cause de la dysurie est une hypertrophie bénigne de la prostate, un traitement médical par alpha-bloquants ou inhibiteurs de la 5-alpha réductase doit être envisagé. Si le patient ne présente aucune amélioration symptomatique après avoir essayé le traitement médical, l'option chirurgicale de la résection transurétrale de la prostate doit être envisagée.<ref name=":20">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19543429</ref><ref name=":0" />
* Pour les infections à chlamydias: azithromycine 1 g par voie orale 1 fois ou avec de la doxycycline 100 mg par voie orale 2 fois/jour pendant 7 jours
*  Gonorrhée: ceftriaxone 250 mg IM 1 fois plus azithromycine 1 g par voie orale 1 fois (en raison de l'émergence de résistances de ''N. gonorrhoeae'' aux céphalosporines)
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Version du 12 février 2021 à 17:01

Dysurie, pollakiurie, urgenturie, pyurie
Approche clinique

Lithiase vésicale
Caractéristiques
Examens paracliniques Cystoscopie, Analyse d'urine
Drapeaux rouges
Épisodes récurrents, Immunodéficience, Jeune âge, Douleur aux flancs, Température corporelle élevée (signe clinique), Manipulation urinaire récente, Malformation de l’arbre urinaire, Début soudain de la dysurie
Informations
Wikidata ID Q1269399
Spécialités Urologie, gynécologie

Page non révisée
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Objectif du CMC
Dysurie, mictions fréquentes et urgentes, pyurie (110-1)

La dysurie est un symptôme de douleur et / ou de brûlure, de picotement ou de démangeaison de l'urètre ou du méat urétral lors de la miction[1][2].

La pollakiurie se définit comme le besoin d'uriner fréquemment pendant la journée et/ou la nuit (nycturie), avec un volume urinaire normal ou inférieur à la normale. Cette sensation n'est souvent pas soulagée par la vidange urinaire [3].

L'urgenturie est la sensation d'un besoin urgent d'uriner[3].

La polyurie se définit comme une diurèse d'un volume excédant 3 L/jour[3].

La pyurie est la présence de ≥ 8 globules blancs/mcL d'urine non centrifugée, ou de 2 à 5 globules blancs/champ à fort grossissement dans le sédiment centrifugé.[4]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

L'une des causes les plus courantes de dysurie est l'infection des voies urinaires. Les infections des voies urinaires sont plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes en raison de l'anatomie féminine, ayant un urètre plus court et droit par rapport aux hommes qui ont un urètre plus long et courbé en raison de l'anatomie masculine. Chez les femmes, les bactéries peuvent atteindre la vessie plus facilement en raison de l'urètre plus court et droit. En outre, les femmes qui utilisent la mauvaise technique d'essuyage de l'arrière vers l'avant au lieu de l'avant vers l'arrière peuvent se prédisposer à des infections des voies urinaires plus fréquentes en raison de l'ouverture de l'urètre plus proche du rectum. En outre, la plupart des infections des voies urinaires ne sont pas compliquées. Une infection urinaire non compliquée en est une qui se limite à l'arbre urinaire bas, sans anomalies anatomiques et qui touche les femmes. Cependant, les infections compliquées des voies urinaires sont également fréquentes et impliquent la présence d'une anomalie qui affecte l'efficacité du traitement comme c'est le cas des infection des voies urinaires chez les hommes, les femmes enceintes, les patients diabétiques ou immunosuprimés, ou encore ayant des anomalies anatomiques ou fonctionnelles des voies urinaires et de propagation systémique [5][6][7].

Les infections urinaires sont une pathologie courante qui ont un taux de prévalence élevé, celles-ci touchent:

  • 30 % des femmes au cours de leur vie
  • 20 % de celles-ci auront une récidive(s) [7]
Infections urinaires basses[7]
Facteurs de risques Facteurs protecteurs
  • Uretère court chez la femme
  • Relations sexuelles (cystite lune de miel chez la femme)
  • Ménopause (Hypœstrogénisme)
  • pH vaginal moins acide
  • Diabète mellitus
  • Reflux vésico-urétéral
  • Troubles de la vidange vésicale
  • Longueur de l'urètre chez l'homme
  • Sécrétions de la prostate
  • pH vaginal acide aide et lactobacilles
  • Osmolarité urinaire élevée
  • Vidange vésicale efficace
  • Immunoglobulines

Étiologie

La section obligatoire Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].

Principalement, les causes de la dysurie peuvent être divisées en deux grandes catégories, infectieuses et non infectieuses. Les causes infectieuses comprennent l'infection ou l'urétrite des voies urinaires, les infections des reins ou de la prostate, les infections vaginales et les maladies sexuellement transmissibles. Les causes non infectieuses comprennent les affections cutanées, les corps étrangers ou les calculs dans les voies urinaires, les traumatismes, l'hypertrophie bénigne de la prostate et les tumeurs. De plus, la cystite interstitielle, certains médicaments, des anomalies anatomiques spécifiques, la ménopause, la vaginite atrophique peuvent provoquer une dysurie.[8][9]

Étiologies (Tab 2)
Catégorie Pathologie Physiopathologie
Étiologies infectieuses Cystite
  • Infection de la vessie/ de l’appareil urinaire inférieur
  • Pathogènes les plus fréquents :
    • E. Coli (80%)
    • Klebsiella pneumoniae (10%)
    • Enterococcus
    • Proteus mirabilis (5%)
    • S. saprophyticus (5-10%)

(Truc mnémotechnique: KEEPS)

Pyélonéphrite
  • Infection du parenchyme rénal / appareil urinaire supérieur
  • Physiopathologie
    • Infection ascendante provenant de l'appareil urinaire inférieur (surtout gram -)
    • Voie hématogène (surtout gram +)
  • Pathogènes les + fréquents
    • Gram + : Enterococcus faecalis, S. Aureus, S. saprophyticus
    • Gram - : E. Coli, Klebsiella, Proteus, Pseudomonas, Enterobacter
Cervicite
  • Infection du col de l'utérus
  • Pathogènes + fréquents
    • Chlamydia trachomatis
    • Neisseria gonorrhoeae
Urétrite
  • Infection de l'urètre
  • Pathogènes + fréquents
    • Chlamydia trachomatis
    • Neisseria gonorrhoeae
Prostatite bactérienne aigue/ chronique
  • Infection de la prostate
  • Pathogènes les plus fréquents (KEEPS)
    • Kelbsiella pneumoniae
    • E. Coli
    • Enterococcus
    • Proteus mirabilis
    • S. saprophyticus
Vulvo-Vaginite
  • Infection vaginale
  • Types
    • Vaginite à Candida
      • Candida albicans (90%)
      • Candida glabrata (‹ 5 %)
      • Candida tropicalis (‹ 5 %)
    • Vaginose bactérienne
      • Gardnerella vaginalis
      • Mycoplasma hominis
      • Anaerobes : Prevotella, Mobiluncus, Bacteroides
    • Vaginite à Trichomonas vaginalis
Étiologies non-infectieuses Traumatisme
  • Plusieurs causes
    • Cystite de la lune de miel : cystite secondaire à des relations sexuelles répétées
    • Instumentation et cathétérisation
    • Abus sexuels
    • Vélo, équitation
Tumeur vésicale
  • Carcinome urothélial (90%)
  • Carcinome épidermoïde (5-7%)
  • Adénocarcinome (1%)
Lithiases urinaires
  • Lithiases calcique
  • Lithiases uriques
  • Lithiases mixtes
  • Lithiases infectieuses
  • Lithiases cystinique
Arthrite réactive
  • Arthrite périphérique secondaire à un épisode infectieux gastro-intestinal ou génito-urinaire
    • GI : Shigella, Salmonella, Campylobacter, Yersinia, C. Difficile
    • GU : Clamydia, Mycoplasma
Cystite interstitielle
  • Sensation désagréable (inconfort, douleur, pression) perçue comme associée à la vessie ou à des symptômes du bas appreil urinaire, persistant depuis plus de 6 semaines en absence d'infection ou d'autre cause indentifiable
Cystite radique /

Cystite chimique

  • Inflammation vésicale secondaire à un traitement de radiothérapie/ chimiothérapie

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page.
Exemple:
 
Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...]

La dysurie due à des causes inflammatoires telles que l'infection des voies urinaires résulte de la contraction des muscles de la vessie et du péristaltisme de l'urètre, entraînant le contact de l'urine avec la muqueuse enflammée. Ce contact provoque une stimulation des nerfs sensoriels et des récepteurs de la douleur et provoque des douleurs accompagnées de brûlures, de picotements ou de démangeaisons. La sensibilité de ces récepteurs peut être augmentée au cours des processus inflammatoires ou neuropathiques. Parfois, une inflammation des organes environnants tels que le côlon peut parfois entraîner une dysurie. La dysurie due à des causes non inflammatoires telles que des calculs, une tumeur, un traumatisme ou un corps étranger peut résulter non seulement de l'irritation de la muqueuse urétrale ou de la vessie, mais peut également résulter d'une diminution de la capacité et de l'élasticité de la vessie, ce qui peut entraîner une urgence urinaire ou une incontinence. avec dysurie.[10][9]

L'infection urinaire s'acquière par trois mécanismes:

  1. Par voie rétrograde (mécanisme habituel)
    • La flore digestive remonte l'uretère et migre à la vessie.
  2. Par voie hématogène (mécanisme rare)
    • Associée à M. Tuberculosis
    • Associée à S. aureus chez utilisateurs de drogues IV (UDIV)
  3. Infection nosocomiale
    • Critères: Absence IVU à l’admission
    • Apparaît > 48h après l'admission
    • Cathéter vésical souvent impliqué [11]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Alors que les sections Évaluation et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie. C'est la section par excellence pour l'enseignement.
  • En lisant cette section, le lecteur doit être en mesure de comprendre la stratégie à adopter au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques pour naviguer les étiologies de l'approche clinique.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du diagramme est encouragée (voir Aide:Diagramme).
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
  • La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques. C'est une section où les trucs du métier, les stratégies pour le diagnostic et le raisonnement clinique sont expliqués : c'est la section idéale pour l'enseignement.
Exemple:
 

Une anamnèse détaillée est essentielle lorsqu'une personne souffre de dysurie. Le clinicien doit essayer de déterminer le moment, la gravité, la durée et la persistance des symptômes. Les antécédents initiaux doivent inclure les caractéristiques d'une cause locale possible, qui peut être à l'origine d'une dysurie, comme une irritation vaginale ou urétrale. En outre, les antécédents concernant les facteurs de risque tels que la grossesse, la possibilité de calculs, de traumatismes, de tumeurs, une intervention urologique récente et la possibilité d'obstruction urologique méritent d'être examinés. Les antécédents du patient doivent inclure des informations concernant les symptômes associés tels que fièvre, frissons, douleurs au flanc, lombalgie, nausées, vomissements, douleurs articulaires, hématurie, nycturie, urgence, fréquence et incontinence. Chez les patients âgés, des antécédents de modification de l'état mental sont nécessaires car souvent, le symptôme le plus courant d'infection des voies urinaires chez les personnes âgées est la confusion. Des antécédents de récidive des symptômes sont également nécessaires, et un examen physique approfondi doit être effectué.[9]

Le clinicien doit également rechercher des signes physiques de fièvre, d'éruption cutanée, de sensibilité directe au niveau de la vessie et de douleurs articulaires. Les signes physiques d'augmentation de la température, d'augmentation du pouls, d'hypotension en présence de dysurie peuvent indiquer une infection systémique. Une obstruction urologique due à des calculs ou à une tumeur peut entraîner des signes d'hématurie, une diminution de la miction et des spasmes de la vessie. Toutes ces découvertes physiques doivent être soigneusement recherchées lors de l'obtention de l'historique. L'histoire de l'activité sexuelle récente est cruciale. Chez les femmes, il est essentiel de prendre des antécédents concernant les plaintes de pertes vaginales, les antécédents de menstruation et si la patiente utilise une contraception. [8][12] Les hommes peuvent présenter des symptômes différents de ceux des femmes et peuvent avoir des douleurs périnéales ou des symptômes obstructifs avec dysurie, ce qui pourrait être causée par la prostatite.[13][9]

Questionnaire

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.
Questionnaire (Tab 3)
Section du questionnaire Questions Éléments importants
Identification du patient Sexe
  • Femme
    • Cystites plus fréquentes chez F
    • Cervicite
    • Vulvo-vaginite
    • 90 % des cas de cystite interstitielle sont des F
  • Homme
    • Urétrite
    • Prostatite
    • Cancer vésical plus fréquent chez H avec ratio de 3 : 1
    • Lithiases vésicales plus fréquent chez H avec ratio de 2 : 1
Âge
  • 15-25 A
    • Groupe avec incidence le plus élevé pour infection à Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae
    • Augmentation des cystites "lune de miel" chez F
  • 30-50 A
    • Pic d'incidence des lithiases urinaires
    • 40 A → Âge moyen au dx de cystite interstitielle
  • 65 A
    • Âge moyen au moment du diagnostic de cancer vésical
Origine ethnique
  • Égypte, Moyen-Orient
    • Exposition possible au parasite Schistosoma haematobium
Emploi
  • Carcinome urothélial
    • Corrélation positive avec emploi dans:
      • Industries de produits chimiques, de caoutchouc, de pétrole, de cuire, d'aluminium
      • Imprimeries
      • Coiffeurs, peintres (utilisation de solvants)
Antécédents personnels Antécédent de cystite
  • Penser à
    • Récidive vs récurrence de cystite
    • Pyélonéphrite
    • Cystites à répétition (irritation chronique) sont un facteur de risque pour le carcinome épidermoïde
    • Cystites causées par pathogènes capables d'hydrolyser l'urée (Proteus, Pseudomonas, Providencia, Klebsiella, Mycoplasma, S. aureus) peuvent entrainer des lithiases vésicales
Antécédent d'ITSS ou comportement sexuel à risque
  • Cervicite
  • Urétrite
  • Prostatite chez H ≤ 35 A
Antécédent de vulvovaginite
  • Récidive de vulvo-vaginite
Antécédent de lithiases vésicales
  • Récidive de lithiase
  • Lithiases vésicales fréquentes (irritation chronique) sont un facteur de risque pour le carcinome épidermoïde
Maladies héréditaire
  • Lithiases associées avec
    • Acidose rénale tubulaire
    • Déficience en G6PD
    • Cystinurie, Xanthinurie, Oxalurie
Autres problèmes de santé
  • Lithiases associées avec conditions médicales suivantes
    • IBD, goutte, diabète
    • Conditions entrainant hypercalcémie (Hyperparathyroidie, Syndrome de lyse tumorale, Sarcoïdose, Histoplasmose)
Chirurgicaux Chirurgie pelvienne récente

Chirurgie avec instrumentation de l'appareil urinaire

Médicaments
  • Lithiases associées avec prise de
    • Diurétiques de l'anse (furosémide)
    • Acetazolamide
    • Topiramate
    • Zonisamide
    • Indinavir
    • Acyclovir
    • Sulfadiazine, triamterene
Allergies Syndrome de Behçet (rare)
Habitudes de vies Habitudes alimentaires / Poids/sommeil
  • Éveils nocturnes fréquents pour uriner (nycturie)
  • Lithiases associées avec
    • Hydratation pauvre
    • Excès vitamine C, oxalate, purines, calcium
    • Obésité (IMC ≥ 30)
Tabac/Alcool/Drogues T: Paquets/années (cancer de la vessie)

A:Quantifier

D: Ketamine (associée à syndrome ressemblant à cystite interstitielle)

HMA Provoqué/pallié Provoqué par relation sexuelle (spermicide, condom, lubrifiant)
Qualité/Quantité Lourdeur (Cystite)

Brûlure (gonorrhée)

Région Sus-pubienne (Cystite)

Flanc unilatéral (pyélonéphrite)

Gland (balanoposthite)

Vagin (Vulvo vaginite, vaginite atrophie)

Irradiation: aine, région testiculaires, lèvres du vagin (collique néphrétique)

Symptômes Rechercher les symptômes orientant vers le diagnostic différentiel (Voir Tab 4)
Temps
  • Temps depuis apparition des symptômes
  • Localisation de la douleur dans la miction :
    • Pire au début (urétrite, ex : gonorrhée, chlamydia
    • Pire à la fin (cystite, prostatite)
Questionnaire systémique du diagnostic différentiel de la dysurie (Tab 4)
Généraux Fièvre, frissons, perte de poids, perte d’appétit, sudation nocturne, Fatigue, No/Vo
Urinaires Pollakiurie, polyurie, urgenturie, incontinence urinaire, hématurie, odeur d’ammoniac
Voies urinaires basses Diminution de la majestée du jet, Vidance incomplète, douleur sus-pubienne
Génitaux Leucorrhée, écoulement urétral, douleurs génitales, prurit génital, dyspareunie
Inflammatoires Douleurs articulaires, aphtes buccaux, symptômes visuels, diarrhée (arthrite réactionnelle)
Métaboliques Sx de Diabète mellitus ou d'hypocalcémie
Psychologiques Autres plaintes d’allure somatique

[14] [15][16]

Éléments spécifiques du questionnaire en fonction de l'étiologie
  • Cystite: pollakiurie, urgenturie, Sensibilité sus-pubienne,parfois hématurie ou urine malodorante
  • Cervicite: Écoulement du col, Dyspareunie, (relations sexuelles non-protégées à l'histoire)
  • Prostatite: Symptômes obstructifs, douleur à l'éjaculation possible
  • Urétrite: Écoulement visible, (relations sexuelles non-protégées à l'histoire)
  • Vulvovaginite: Écoulement vaginal
  • Cystite interstitielle: symptômes chroniques
  • Arthrite réactive: Symptômes GI, douleur aux jointures
  • Atrophie vaginale: Postménopause, dyspareunie, écoulement vaginal
  • Tumeur vésicale: Symptômes de longue date, hématurie sans pyurie

[14][15][16]

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.

MEGA CV:

  • Posture antalgique (colique néphrétique)
  • État d'éveil altéré (confusion chez la personne âgée)
  • Apparence toxique, pâleur, fatigue, patient souffrant (suspicion de sepsis).

Signes vitaux:

  • FC: N ou ↑
  • TA: N, ↑(ex: Douleur en colique néphrétique) ou ↓ (sepsis urinaire)
  • FR: s/p
  • SaO2 : s/p
  • T°: N ou ↑(oriente vers cause infectieuse comme pyelonéphrite, prostatite)

Inspection:

  • Examen de la peau, muqueuses et jointures :

(conjonctivite, ulcères buccaux, sensibilité aux jointures, etc.)

Palpation abdominale:

  • Rechercher sensibilité sus-pubienne ou globe vésical

Punch rénaux (positif en pyélonéprhite)

Examen Organes génitaux masculins:

  • Rechercher présence d'écoulement
  • Rechercher présence de lésions péniennes
  • Examiner sous le prépuce
  • Palper les testicules et l'épididyme

Examen pelvien:

  • Rechercher présence inflammation périnéale ou labiale
  • Rechercher présence de lésions vaginales
  • Rechercher des sécrétions/écoulements vaginaux
  • Rechercher un écoulement du col
  • Rechercher une sensibilité du col
  • Rechercher une friabilité du col

Toucher rectal:

  • Rechercher une sensibilité/douleur exquise à la prostate
  • Rechercher une prostate chaude au toucher

(Effectuer les prélèvements, écouvillonnages pour ITSS, etc. pendant l'examen physique pour éviter d'avoir à demander au patient de se redéshabiller)

Examen physique (Tab5)
Trouvailles spécifiques en fonction du diagnostic
Cystite Écoulement sanguin ou malodorant, sensibilité sus-pubienne
Pyélonéprhite Fièvre, Punch rénaux +
Cervicite Exsudat cervical (purulent ou micropurulent), Friabilité du col

Douleur à la mobilisation du col

Prostatite Douleur à la prostate (TR)

Prostate chaude au toucher (TR)

Épididymo-orchite Épididyme sensible et inflammée
Urétrite Écoulements urétraux
Vulvovaginite Sécrétions vaginales, érythème labial
Atrophie vaginale Atrophie du vagin et érythème des plis vaginaux
Lithiase urinaire Posture antalgique

[3][14][17]

Drapeaux rougesdrapeau rouge 1

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.
  • Fièvre
  • Douleur aux flancs (punch rénal + )
  • Manipulation urinaire récente
  • Immunosuppression
  • Épisodes récurrents
  • Malformation de l’arbre urinaire
  • Début soudain de la dysurie
  • Jeune âge [14]

Investigation

La section facultative Investigation ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

L'évaluation de la dysurie commence par une anamnèse détaillée et un examen physique approfondi. L'analyse d'urine est un test utile pour l'investigation initiale d'une dysurie. Une analyse d'urine positive pour le nitrite a une valeur prédictive élevée d'une culture d'urine positive. En outre, la jauge d'urine montre les leucocytes comme valeur prédictive égale à la présence de nitrites. Lorsque les deux sont présents, la valeur prédictive est encore plus élevée. Si le patient n'a que de l'estérase leucocytaire ou des bactéries dans l'urine, la dysurie peut suggérer que le patient souffre probablement d'urétrite.[18] [9]

Si le patient présente des facteurs de risque d'infection urinaire compliquée et que ceux qui ne répondent pas au traitement initial, ils doivent également subir une culture d'urine et une sensibilité. En outre, il est important de vérifier la formule sanguine complète et un panel métabolique, y compris la créatinine sérique si une infection systémique est suspectée, en particulier si le patient a des nausées, des vomissements, de la fièvre ou des frissons. Des hémocultures doivent être effectuées en cas de suspicion de propagation systémique de l'infection. Dans les cas graves, l'hospitalisation doit également être prise en compte. [19] [9]

Chez les femmes qui ont des symptômes vaginaux, une monture humide ou une sonde d'ADN vaginale sont nécessaires. En cas de suspicion d'infections sexuellement transmissibles, une sonde urétrale ou vaginale doit être réalisée et des échantillons doivent être prélevés pour diagnostiquer Neisseria gonorrhoeae et Chlamydia trachomatis.[20] Chez les patients de sexe masculin chez lesquels une prostatite chronique est suspectée, un massage prostatique doux peut être effectué pour obtenir un culture d'urine [21] Si le patient a une hématurie et si un cancer de la vessie est suspecté, une cytologie urinaire peut être utile.[22] Des tests d'imagerie tels que l'échographie ou la tomodensitométrie peuvent être nécessaires en cas de dysurie où les patients présentent des signes d'infection urinaire compliquée, obstruction, abcès, calculs ou tumeurs.[23] Dans certains cas, une cystoscopie peut être effectuée pour évaluer les symptômes de dysurie chronique, qui pourraient être associés à un cancer de la vessie ou à une hématurie. Parfois, les patients qui ont souffert de dysurie chronique peuvent avoir besoin d'une consultation en urologie pour écarter les causes peu fréquentes.[24][25][9]

Investigation en fonction de l'étiologie de la Dysurie
Diagnostique Investigation spécifique
Cystite Évaluation clinique (avec ou sans Analyse et Culture d'urine)
Cervicite Dépistages ITSS
Prostatite Évaluation clinique (Parfois, écouvillonnage urétral et Analyse et Culture d'urine)
Urétrite Dépistage ITSS
Épididymo-orchite Évaluation clinique
Vulvovaginite Évaluation clinique, Analyse et Culture d’urine (pour éliminer cystite)
Lithiase urinaire Analyse et Culture d'urine, TDM hélicoïdale sans injection
Cystite interstitielle Cystoscopie
Tumeur vésicale Cystoscopie
Atrophie vaginale Évaluation clinique
Arthrite réactive Évaluation clinique, Dépistage ITSS

[14][15][16]

Prise en charge

La section facultative Prise en charge ne contient pour le moment aucune information.
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Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Compte tenu du large éventail d'étiologies possibles de la dysurie, tous les membres de l'équipe de soins doivent collaborer et fonctionner comme une unité. Le clinicien qui rencontre la plainte pour la première fois doit ordonner des tests appropriés, ce qui constituera souvent la base des références. Le diagnostic et la prise en charge peuvent finir par inclure des spécialistes de plusieurs disciplines différentes, et des soins rapides consistent à découvrir la cause sous-jacente et à amener le patient au bon fournisseur. Le traitement de la dysurie dépend de la cause de la dysurie. La cause la plus fréquente de dysurie est l'infection des voies urinaires. Une antibiothérapie empirique basée sur les antécédents et les symptômes d'un patient est généralement la thérapie la plus rentable. Aucune autre évaluation n'est nécessaire dans les cas où une dysurie due à une infection urinaire non compliquée est suspectée.[26] Lorsque le clinicien soupçonne des infections urinaires compliquées, en présence de symptômes associés tels que nausées, vomissements, fièvre ou frissons, puis avec le début des antibiotiques, des tests supplémentaires comme des hémocultures, un panel métabolique ou une formule sanguine complète sont toutes des options viables. En cas de suspicion de calculs ou d'obstruction, une imagerie par échographie ou tomodensitométrie peut être diagnostique.[9]

En fonction des facteurs de risque, le clinicien doit être conscient de la possibilité d'une résistance antimicrobienne et des antibiotiques optimaux doivent commencer en fonction des agents pathogènes probables. Le choix des antibiotiques doit être fait en fonction des schémas de résistance locaux et des coûts associés au traitement.[27] Lorsque la dysurie survient en raison d'une prostatite chronique chez les hommes, les antibiotiques oraux méritent d'être pris en compte après l'obtention d'une culture d'urine.[28] Si la cause de la dysurie est des calculs rénaux, puis diverses options de traitement peuvent être envisagées en fonction de la taille et de l'emplacement des pierres. Les pierres de moins de 5 mm passent généralement d'elles-mêmes et les patients doivent être invités à s'hydrater et à filtrer l'urine pour documenter la preuve d'une pierre passée. Les calculs de plus de 5 mm peuvent être traités selon diverses modalités, y compris la lithotritie extracorporelle par ondes de choc (ESWL) ou la néphrolithotomie percutanée (PCNL) ou la chirurgie ouverte.[29] [9]

Lorsque le patient présente une dysurie et qu'un abcès périnéphrique est suspecté, il doit d'abord être évalué avec une étude d'imagerie comme une échographie ou un scanner. Une fois qu'il est confirmé qu'il s'agit d'un abcès, le patient doit être hospitalisé et des antibiotiques intraveineux doivent être instaurés, qui peuvent être suivis d'un drainage chirurgical ouvert ou d'un drainage percutané par cathéter, ou les deux. [30] Si la cause de la dysurie est une hypertrophie bénigne de la prostate, un traitement médical par alpha-bloquants ou inhibiteurs de la 5-alpha réductase doit être envisagé. Si le patient ne présente aucune amélioration symptomatique après avoir essayé le traitement médical, l'option chirurgicale de la résection transurétrale de la prostate doit être envisagée.[31][9]

Traitement de la dysurie en fonction de la cause
Cystite [32] Infection urinaire non compliquée

aiguë, sporadique ou récidivante, chez femme en bonne santé

de tout âge

Bactériurie asymptomatique ne doit pas être traitée

Nitrofurantoïne 50 mg PO BID x 7jrs

Fosfomycine 3g PO en dose unique

TMP-SMX 160/800 mg PO BID x 3 jrs

Infection urinaire compliquée ou à risque de le devenir

femme enceinte, homme, personne atteinte d’une anomalie

anatomique ou fonctionnelle de l’appareil urinaire, cathéter

urinaire, ayant subi une manipulation urologique, atteinte

d’immunosuppression diabète est mal contrôlé.

Ciprofloxacine 500 mg PO BID x 7jrs F ou x10-14jrs H

Lévofloxacine 500 mg PO DIE x 7jrs F ou x10-14jrs H

Si obtention d'antibiogramme:

TMP-SMX 160/800mg PO BID x7-10 jrs

Amoxicilline-clavulanate 875/125 mg PO BID x 10-14jrs

Céfadroxil 500 mg PO BID x10-14jrs

Céfixime 400 mg PO DIE x10-14jrs

Pyélonéphrite[32] Ciprofloxacine 500 mg PO BID x 7jrs F ou x10-14jrs H

Lévofloxacine 500 mg PO DIE x 7jrs F ou x10-14jrs H

Si obtention d'antibiogramme:

TMP-SMX 160/800mg PO BID x 10-14jrs

Amoxicilline-clavulanate 875/125 mg PO BID x 10-14jrs

Céfadroxil 500 mg PO BID x10-14jrs

Céfixime 400 mg PO DIE x10-14jrs

Cervicite[16]
  • Infections à Chlamydias: Azithromycine 1 g PO x1 ou avec Doxycycline 100 mg PO BID x 7jrs
  • Infections à Gonorrhée: Ceftriaxone 250 mg IM x 1, plus Azithromycine 1 g PO x1
Prostatite[15] Ciprofloxacine 500 mg PO BID x30jrs

Ofloxacine 300 mg PO BID x 30jrs

Épididymo-orchite[33] Soins de support: Repos, antalgiques, élévation scrotale, compresses chaudes ou froides

Si cause bactérienne: Ciprofloxacine 500 mg par PO BID ou Lévofloxacine 500 mg PO DIE x 21-30 jrs

Vulvovaginite[16] Mesures hygiéniques, Traitement symptomatique, Corticostéroïdes topiques PRN
Lithiase urinaire[4] Analgésie (ex: morphine PO)

Thérapie médicale d'expulsion (alpha-bloqueurs (p. ex., tamsulosine 0,4 mg par voie orale 1 fois/jour) si:

  • Calculs diamètre < 1 cm
  • Pas d'infection ou obstruction
  • Dlr contrôlée

*Si le calcul n'est pas expulsé en 6-8 semaines, une prise en charge urologique est nécessaire.

Ablation du calcul

  • Lithotripsie par onde de choc: calculs symptomatiques < 1 cm de diamètre dans le système collecteur du rein ou proches de l'uretère
  • Urétéroscopie (par voie rétrograde): calculs volumineux ou lithotritie par onde de choc n'est pas efficace
  • Néphrolithotomie percutanée: calculs > 2 cm

Dissolution des calculs

  • Dissoudre par alcalinisation des urines avec du citrate de potassium 20 mEq (PO, BID à DIE): calculs d'acide urique de la partie

supérieure ou inférieure du tractus urinaire

Cystite interstitielle[34]
  • Modification du style de vie, Rééducation vésicale
  • Médicaments (polysulfate de pentosan sodique, antidépresseurs tricycliques, AINS, lnstillation de diméthylsulfoxyde)
  • Chirurgie en dernier recours
Tumeur vésicale[35]
  • Cancers superficiels: Résection transurétrale + immunothérapie ou chimiothérapie intravésicale
  • Cancers invasifs: Cystectomie ou radiothérapie avec chimiothérapie
Atrophie vaginale[36] Hormonothérapie:

Femmes ayant subi une hystérectomie: œstrogènes seuls

Femmes ayant un utérus: œstrogène+ progestérone

Suivi

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Complications

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

Selon la cause de la dysurie, les complications à court terme peuvent inclure une insuffisance rénale aiguë, le développement d'une infection systémique et une septicémie, une anémie aiguë due à une hématurie, une hospitalisation urgente tandis que les complications à long terme peuvent consister en le développement d'une maladie rénale terminale, l'infertilité, à long terme invalidité due à des infections récurrentes ou à des cancers des voies urinaires et même la mort à des infections systémiques sévères ou à des cancers avancés des voies urinaires. Les patients qui ont des infections des voies urinaires compliquées peuvent finir par avoir des infections récurrentes et une résistance aux antibiotiques plus élevée, ce qui peut entraîner des taux plus élevés d'hospitalisations et une morbidité et une mortalité plus élevées.

Le pronostic de la dysurie dépend de la cause de la dysurie. La plupart des étiologies de la dysurie, y compris inflammatoires et non inflammatoires, démontrent un bon pronostic à long terme, mais la détection précoce des causes de la dysurie est essentielle. Cependant, les infections systémiques survenant en raison d'infections des voies urinaires peuvent entraîner une morbidité ou une mortalité plus élevée par rapport aux infections systémiques d'autres organes ou systèmes; La septicémie due aux infections des voies urinaires a toujours un meilleur pronostic.[37] Des complications à long terme peuvent survenir en raison de calculs, d'infections chroniques ou d'une hypertrophie bénigne de la prostate, pouvant entraîner une insuffisance rénale et, dans les cas graves, une maladie rénale terminale. Pendant la grossesse, des complications peuvent survenir à la fois chez la mère et le fœtus si les infections des voies urinaires ne sont pas traitées en temps opportun et de manière adéquate. Un diagnostic précoce et un suivi rapide avec un traitement adéquat portent un bon pronostic, tandis qu'un diagnostic tardif est associé à une récidive plus élevée et à un mauvais pronostic.[38][9]

Éducation aux patients

L'éducation des patients est cruciale pour prévenir les cas récurrents de dysurie. Si les femmes souffrent de dysurie due à des infections récurrentes des voies urinaires ou des infections vaginales, elles doivent être informées de ne pas utiliser de douches vaginales, maintenir l'hygiène périnéale et utiliser des techniques d'essuyage correctes. Pour les patients qui souffrent d'infections sexuellement transmissibles récurrentes, ils doivent être informés des pratiques sexuelles sans risque, en utilisant des préservatifs, en urinant juste après les rapports sexuels. Pour les patients qui contractent des infections récurrentes des voies urinaires en raison d'un diabète incontrôlé, il convient d'informer sur l'importance de contrôler leur glycémie. Les patients qui souffrent de dysurie due à une vaginite atrophique peuvent bénéficier de l'enseignement de l'hormonothérapie substitutive. Les patients de sexe masculin soupçonnés d'avoir une dysurie due à une hypertrophie bénigne de la prostate doivent être informés des examens de routine de la prostate et de la prise de médicaments pour contrôler les symptômes. Les patients qui présentent un risque élevé ou qui sont soupçonnés d'avoir un cancer des voies urinaires devraient recevoir une formation sur la détection précoce et l'intervention avec aiguillage vers une spécialité. Tous les patients doivent comprendre l'importance de la détection précoce des infections, qui peuvent se présenter sous forme de dysurie comme le premier signe, et doivent être encouragés à rechercher un suivi et un traitement appropriés.[9]

Références

__NOVEDELETE__
  1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26554482
  2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31751108
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 « Pollakiurie - Troubles génito-urinaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 17 janvier 2021)
  4. 4,0 et 4,1 « Infections bactériennes des voies urinaires - Troubles génito-urinaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 12 février 2021)
  5. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31751108
  6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27780014
  7. 7,0 7,1 et 7,2 De Cotret , P. (2016). MED-1208: notes du cours 4 [notes de cours]. https://monportail.ulaval.ca/accueil/
  8. 8,0 et 8,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26554471
  9. 9,00 9,01 9,02 9,03 9,04 9,05 9,06 9,07 9,08 9,09 9,10 et 9,11 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31751108
  10. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21250134
  11. De Cotret , P. (2016). MED-1208: notes du cours 4 [notes de cours]. https://monportail.ulaval.ca/accueil/
  12. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27625371
  13. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25711488
  14. 14,0 14,1 14,2 14,3 et 14,4 GPHC, Petit guide des habiletés cliniques 2ed, Québec, GPHC, , 180 p. (ISBN 991885724[à vérifier : ISBN invalide]), p. 90
  15. 15,0 15,1 15,2 et 15,3 « Prostatite - Troubles génito-urinaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 24 janvier 2021)
  16. 16,0 16,1 16,2 16,3 et 16,4 « Cervicite - Gynécologie et obstétrique », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 24 janvier 2021)
  17. (en) Merck manual of patient symptoms, Robert S. Porter, , 651 p. (ISBN 978-0-911910-11-7), p. 158-162
  18. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31558930
  19. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27650231
  20. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26931526
  21. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16566972
  22. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26219472
  23. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27578040
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  25. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11989635
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  27. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21084776
  28. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26926407
  29. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26958325
  30. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3352513
  31. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19543429
  32. 32,0 et 32,1 « INESSS », sur INESSS (consulté le 12 février 2021)
  33. « Épididymite - Troubles génito-urinaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 12 février 2021)
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  35. « Cancer de la vessie - Troubles génito-urinaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 12 février 2021)
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  38. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28217578
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