Dyspepsie fonctionnelle
Maladie | |||
Caractéristiques | |||
---|---|---|---|
Signes | Aucun signe clinique , Douleur à la palpation de l'abdomen | ||
Symptômes |
Nausées, Satiété précoce, Éructations, Reflux gastro-œsophagien, Douleur abdominale, Dyspepsie , Sensation de plénitude post-prandiale | ||
Diagnostic différentiel |
Insuffisance cardiaque, Hyperkaliémie, Gastrite, Malabsorption, Colique biliaire, Tuberculose, Sarcoïdose, Maladies inflammatoires intestinales, Trouble anxieux, Syndrome du colon irritable, ... [+] | ||
Informations | |||
Terme anglais | Functionnal dyspepsia | ||
Autres noms | Dyspepsie non ulcéreuse | ||
SNOMED CT ID | 191972002 | ||
Spécialités | Gastro-entérologie, médecine familiale | ||
|
La dyspepsie fonctionnelle est définie comme de la dyspepsie pour plus de 1 mois chez des patients où une endoscopie digestive et d'autres tests n'ont pas démontré de pathologie organique pouvant expliquer la symptomatologie[1].
Les critères de Rome IV définissent la dyspepsie fonctionnelle comme la présence entre 1 et 3 jours par semaines de symptômes incluant la satiété précoce, la sensation de plénitude post-prandiale, les éructations, la nausée, la douleur ou les brûlements épigastriques sans évidence de pathologie organique.[2]
Épidémiologie
La dyspepsie affecte jusqu'à 30% de la population aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. 70% de ces patients sont diagnostiqués comme ayant une dyspepsie fonctionnelle avec un prévalence de 12% aux États-Unis et 8% au Canada.[3]
Étiologies
La dyspepsie fonctionnelle a de nombreuses étiologies[4] :
- l'infection à H. pylori[note 1]
- de l'acidité gastrique[note 2]
- une motilité gastrique ou duodénale anormale et activité myoéléctrique anormale (70-80 %)[note 3]
- une activation immunitaire des cellules T, des éosinophiles et des mastocytes trouvés dans la paroi intestinale
- les troubles anxieux et dépressifs
- une inflammation post gastro-entérites virales ou entérites bactériennes[5].
Physiopathologie
La physiopathologie de la dyspepsie fonctionnelle est mal comprise et probablement complexe. Plusieurs mécanismes seraient en cause[6]:
- mécanismes macroscopiques[7]:
- du RGO
- une accomodation fundique inadéquate
- une hypersensibilité viscérale de l'estomac à la distention par un abaissement du seuil de la douleur et un traitement inapproprié des signaux nerveux envoyés par les mécanorécepteurs[8]
- une mobilité jéjuno-duodénale inadéquate
- une sensibilité et une mobilité duodénale déréglée
- mécanismes microscopiques:
Certaines aliments pourraient induire des changements physiologiques, de l'inflammation et des réactions allergiques (recrutement d'éosinophiles) chez certaines personnes[6].
Des facteurs psychologiques comme l'anxiété et la dépression causant une activation de l'amygdale et une dérégulation de l'axe hypothalamo-surrénalien. Les niveaux plus élevés de cortisol entraînant une perméabilité plus élevée de la muqueuse intestinale[6][12][13].
Présentation clinique
Facteurs de risque
Les facteurs de risque sont[14] :
- l'infection à H. pylori [Pr: 51 %[15]] et une gastrite à H. pylori traitée [Pr: 16 %[16]]
- le sexe féminin[RC: 1.58[17]], dont les femmes ≥ 60 ans[RC: 2.90[18]]
- une éducation sous le niveau collégial[RC: 1,45[19]]
- l'âge ≥ 60 ans[RC: 1.10[20]]
- la prise d'AINS[RC: 1.41[21]] ou d'aspirine
- la prise d'acarbose, d'antibiotiques, de bisphosphonates PO, certaines herbes, le sulfate ferreux, la metformine, les opioïdes, l'orlistat, le chlorure de potassium et la théophylline[22]
- une gastro-entérite infectieuse [Pr: 10 %[23]][RC: 2,54[24]] (par exemple: Campylobacter, Giardia lambia, Salmonella, Escherichia coli O157)[5]
- des antécédents de maltraitance dans l'enfance[25].
Questionnaire
Les symptômes de la dyspepsie sont[2] :
- de la dyspepsie [Pr: 100 %] qui entrent dans l'une de ces deux catégories :
- syndrome de détresse post-prandiale (SDP)[note 4] :
- une sensation de plénitude post-prandiale qui a un impact sur les activités
- une satiété précoce qui empêche de terminer un repas de taille normal
- des éructations, des nausées légères
- le syndrome de douleur épigastrique (SDÉ)[note 5] :
- une douleur ou brûlement épigastrique qui peut survenir en post-prandial ou qui peut être soulagée par la prise de nourriture
- syndrome de détresse post-prandiale (SDP)[note 4] :
- 38% des patients rapportent un SDP, 27% un SDÉ et 35% les deux[26]
- il n'y a pas de vomissements (leur présence évoque un autre diagnostic)
- les patients rapportent souvent des symptômes de reflux gastro-oesophagien (par exemple le pyrosis ou le reflux)
- les symptômes ne sont pas soulagés par l'évacuation de selles ou de gaz (mais le syndrome du côlon irritable est fréquemment co-morbide).
La présence d'autres symptômes ou de symptômes d'alarme (perte de poids, symptômes d'anémie, dysphagie, vomissements, nausées sévères, douleur irradiant au dos, douleur à l'hypochondre) doit faire évoquer un autre diagnostic[1].
Examen clinique
L'examen clinique est généralement normal, mais on peut parfois objectiver une sensibilité épigastrique[27] à l'examen abdominal.
La présence d'autres trouvailles (masse épigastrique, adénopathie supra-claviculaire, ictère, douleur à l'HCD) ou de signes vitaux anormaux doit faire évoquer un autre diagnostic[4].
Comorbidités
La dyspepsie fonctionnelle est comorbide avec[28]:
- le RGO (50 %)
- le syndrome du colon irritable (35 %).
Examens paracliniques
Par définition, la dyspepsie fonctionnelle ne présente aucun signe paraclinique [Pr: 100 %].
Les examens paracliniques pertinents sont[1] :
- une gastroscopie :
- chez les patients de plus de 60 ans [conditionnelle, très faible, Association canadienne de gastroentérologie (ACG)]
- elle n'est pas recommandée chez les patients de < 60 ans, même en présence de symptômes d'alarme [conditionnelle, modérée, ACG][note 6]
- si on veut prescrire un IPP pour plus de 12 mois, la RAMQ exige une gastroscopie
- cette dernière reste aussi utile pour éliminer des diagnostics alternatifs (p. ex. ulcères, gastrite) qui eux, ont besoin d'un gastroscopie
- un test de détection de H. pylori non invasif chez les moins de 60 ans [forte, haute qualité, ACG]
- les études de motilité gastrique ne sont pas recommandées, sauf si une gastroparésie est suspectée [conditionnelle, très faible, ACG].
Diagnostic
Selon les critères de Rome IV, la dyspepsie fonctionnelle se décrit comme[2] :
- un ou plus des symptômes suivants pour les derniers 3 mois avec un début de la symptomatologie il y a au moins 6 mois et avec un impact fonctionnel :
- une plénitude post-prandiale
- une satiété précoce
- une douleur épigastrique
- un brûlement épigastrique
- aucune évidence de maladie structurelle pouvant expliquer les symptômes.
La dyspepsie fonctionnelle est subdivisée en 2 catégories : le syndrome de détresse post-prandiale et le syndrome de douleur épigastrique. Un patient peut présenter l'une, l'autre ou les deux variantes.[2]
Le syndrome de détresse post-prandiale comprenant l'un ou les symptômes suivants ≥ 3 jours / semaine[2] :
- une plénitude post-prandiale
- une satiété précoce (empêchant la prise d'un repas complet).
Le syndrome de douleur épigastrique comprenant l'un ou les symptômes suivants ≥ 1 jour / semaine[2] :
- une douleur épigastrique
- un brûlement épigastrique.
Le syndrome de détresse post-prandiale et le syndrome de douleur épigastrique peuvent inclurent les critères suivants : une douleur épigastrique post-prandiale, une sensation de ballonnement épigastrique, des éructations, des nausées. Les vomissements évoquent un autre problème. Le pyrosis n'est pas un symptôme de dyspepsie, mais peut être présent. D'autres symptômes GI (p. ex: RGO, SCI) peuvent coexister. Les symptômes soulagés par l'évacuation de gaz ou de selles ne font pas partie de la dyspepsie. Dans le syndrome de douleur épigastrique, la douleur peut être induite ou soulagée par un repas ou survenir lors d'un jeûne.[2]
Diagnostic différentiel
Le diagnostic différentiel de la dyspepsie fonctionnelle consiste en celui de la dyspepsie en général[29] :
- du RGO et/ou une œsophagite de reflux: également très co-morbides
- une gastroparésie[note 7][26]
- une gastrite
- un cancer de l'estomac ou de oesophage
- des coliques biliaires ou une cholécystite
- une pancréatite chronique ou un cancer du pancréas
- une malabsorption, une maladie cœliaque, une intolérance au lactose ou alimentaire
- une syndrome du colon irritable: très co-morbide
- les maladies inflammatoires intestinales
- l'ischémie mésentérique chronique
- les infections intestinales opportunistes (entérites bactériennes, parasitoses, fongiques)
- une douleur irradiée
- une douleur abdominale pariétale
- des maladies cardiovasculaires : la MCAS, l'insuffisance cardiaque
- des maladies systémiques : les problèmes thyroïdiens ou parathyroïdiens, la sarcoïdose, la tuberculose
- des désordres métaboliques : l'hyperkaliémie, l'hypercalcémie
- des troubles psychiatriques : le trouble de conversion, le trouble somatoforme, le trouble anxieux.
Traitement
Ligne | Traitement | Posologies | Commentaires |
---|---|---|---|
1ère | Éradication du H. pylori[NNT: 12,5[30]][RA: 0,91[31]][note 9] [forte, haute, ACG] |
| |
2e | IPP empiriques[NNT: 10[32]][RA: 0,87[33]][note 10][forte, haute, ACG] |
|
|
3e[34] | Antidépresseurs tricycliques[RA: 0,74[35]][conditionnelle, faible, ACG] |
|
|
4e | Prokinétiques[NNT: 12,5[36]][RA: 0,92[37]][conditionnelle, faible, ACG] |
|
|
5e | Psychothérapie[NNT: 3[40]][RA: 0,53[41]] [conditionnelle, très faible, ACG] |
|
Les thérapies de médecine alternatives ne sont pas recommandées de routine [conditionnelle, très faible, ACG][1].
Il est recommandé de limiter la consommation d'aliments associés avec la dyspepsie fonctionnelle et de manger fréquemment de petites portions. Une diète faible en gras ainsi que la réduction du stress et de l'anxiété sont encouragés.[42]
Algorithme
Suivi
Une fois la thérapie d'éradication de l'H. pylori tentée, il est recommandé d'attendre au moins 4 semaines avant de réévaluer le patient[1].
Ces patients auront besoin d'une évaluation périodique afin d'évaluer la réponse au traitement et la présence de complications.
Complications
La dyspepsie fonctionnelle cause très fréquemment une détresse psychologique[26].
Évolution
La dyspepsie fonctionnelle est une condition bénigne, mais peut récidiver suite au traitement. Les symptômes sont persistants chez 15 à 20% des patients et sont résolus chez 50%. Chez le reste, les symptômes sont fluctuants.[42]
Prévention
Aucune mesure ne permet présentement de prévenir la dyspepsie fonctionnelle[note 14]. Les changements d'habitude de vie et la thérapie pharmacologique peuvent en contrôler les symptômes.[42]
Notes
- ↑ Même sans gastrite à H. pylori. Elle joue probablement un rôle, car l'éradication améliore les symptômes.
- ↑ Elle joue probablement un rôle, car le contrôle de la sécrétion d'acide améliore les symptômes.
- ↑ Chez les patients atteints de douleurs et d'inconfort post-prandiaux.
- ↑ En anglais post-prandial distress syndrome [PDS]
- ↑ En anglais epigastric pain syndrome [EPS]
- ↑ La gastroscopie peut être effectuée chez les patients à risque (par exemple originaires de l'Asie du Sud-Est ou d'Amérique du Sud) sous 60 ans selon le jugement clinique.
- ↑ Il est probable que la gastroparésie et la dyspepsie fonctionnelle partagent la même physiopathologie.
- ↑ Le risque attribuable (RA) est utilisé ici pour indiquer le risque de la continuation des symptômes de dyspepsie fonctionnelle entre un traitement et son absence. Dans les lignes directrices, les auteurs utilisent le risque relatif pour exprimer cette valeur.
- ↑ Chez les < 60 ans, le RR et de 0,81 et le NNT est de 7.
- ↑ Chez les < 60 ans, le NTT est de 6 et le RA de 0,75.
- ↑ 90 jours consécutifs ou non consécutifs par période de 12 mois.
- Dyspepsie non investiguée ou sans lésion repérée lors de
- Ulcère gastrique ou duodénal.
- Helicobacter pylori positif.
- ↑ 12 mois. Dyspepsie non investiguée ou sans lésion repérée lors de l’investigation lorsque les symptômes ont été soulagés par un traitement initial et que ces derniers reviennent à l’arrêt des IPP et qu’ils sont présents au moins 3 jours par semaine.
- ↑ En raison du risque de dyskinésie tardive.
- ↑ Des informations concernant la prévention de la dyspepsie fonctionnelle sont absentes de la littérature.
Références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 (en) Paul M Moayyedi, Brian E Lacy, Christopher N Andrews et Robert A Enns, « ACG and CAG Clinical Guideline: Management of Dyspepsia », American Journal of Gastroenterology, vol. 112, no 7, , p. 988–1013 (ISSN 0002-9270, DOI 10.1038/ajg.2017.154, lire en ligne)
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 (en-US) « Rome IV Criteria », sur Rome Foundation (consulté le 27 décembre 2023)
- ↑ Imran Aziz, Olafur S. Palsson, Hans Törnblom et Ami D. Sperber, « Epidemiology, clinical characteristics, and associations for symptom-based Rome IV functional dyspepsia in adults in the USA, Canada, and the UK: a cross-sectional population-based study », The Lancet. Gastroenterology & Hepatology, vol. 3, no 4, , p. 252–262 (ISSN 2468-1253, PMID 29396034, DOI 10.1016/S2468-1253(18)30003-7, lire en ligne)
- ↑ 4,0 et 4,1 (en-US) Anne Mounsey, Amir Barzin et Ashley Rietz, « Functional Dyspepsia: Evaluation and Management », American Family Physician, vol. 101, no 2, , p. 84–88 (lire en ligne)
- ↑ 5,0 et 5,1 S. Futagami, T. Itoh et C. Sakamoto, « Systematic review with meta-analysis: post-infectious functional dyspepsia », Alimentary Pharmacology & Therapeutics, vol. 41, no 2, , p. 177–188 (ISSN 1365-2036, PMID 25348873, DOI 10.1111/apt.13006, lire en ligne)
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 Pilin Francis et Stacey R. Zavala, Functional Dyspepsia, StatPearls Publishing, (PMID 32119450, lire en ligne)
- ↑ Seiji Futagami, Mayumi Shimpuku, Yan Yin et Tomotaka Shindo, « Pathophysiology of functional dyspepsia », Journal of Nippon Medical School = Nippon Ika Daigaku Zasshi, vol. 78, no 5, , p. 280–285 (ISSN 1347-3409, PMID 22041874, DOI 10.1272/jnms.78.280, lire en ligne)
- ↑ Ricard Farré, Hanne Vanheel, Tim Vanuytsel et Tatsuhiro Masaoka, « In functional dyspepsia, hypersensitivity to postprandial distention correlates with meal-related symptom severity », Gastroenterology, vol. 145, no 3, , p. 566–573 (ISSN 1528-0012, PMID 23702005, DOI 10.1053/j.gastro.2013.05.018, lire en ligne)
- ↑ Lijun Du, Jinhua Shen, John J. Kim et Yunxian Yu, « Corrigendum: Increased Duodenal Eosinophil Degranulation in Patients with Functional Dyspepsia: A Prospective Study », Scientific Reports, vol. 7, , p. 46121 (ISSN 2045-2322, PMID 28387752, Central PMCID 5384597, DOI 10.1038/srep46121, lire en ligne)
- ↑ Yang Ye, Xue-Rui Wang, Yang Zheng et Jing-Wen Yang, « Choosing an Animal Model for the Study of Functional Dyspepsia », Canadian Journal of Gastroenterology & Hepatology, vol. 2018, , p. 1531958 (ISSN 2291-2797, PMID 29623262, Central PMCID 5830275, DOI 10.1155/2018/1531958, lire en ligne)
- ↑ Masudur M. Rahman, Uday Chand Ghoshal, Shamima Sultana et Md Golam Kibria, « Long-Term Gastrointestinal Consequences are Frequent Following Sporadic Acute Infectious Diarrhea in a Tropical Country: A Prospective Cohort Study », The American Journal of Gastroenterology, vol. 113, no 9, , p. 1363–1375 (ISSN 1572-0241, PMID 30171215, DOI 10.1038/s41395-018-0208-3, lire en ligne)
- ↑ Stephen Vanner, Beverley Greenwood-Van Meerveld, Gary Mawe et Terez Shea-Donohue, « Fundamentals of Neurogastroenterology: Basic Science », Gastroenterology, , S0016–5085(16)00184–0 (ISSN 1528-0012, PMID 27144618, Central PMCID 5673591, DOI 10.1053/j.gastro.2016.02.018, lire en ligne)
- ↑ Tim Vanuytsel, Sander van Wanrooy, Hanne Vanheel et Christophe Vanormelingen, « Psychological stress and corticotropin-releasing hormone increase intestinal permeability in humans by a mast cell-dependent mechanism », Gut, vol. 63, no 8, , p. 1293–1299 (ISSN 1468-3288, PMID 24153250, DOI 10.1136/gutjnl-2013-305690, lire en ligne)
- ↑ Sung Eun Kim, Nayoung Kim, Ju Yup Lee et Kyung Sik Park, « Prevalence and Risk Factors of Functional Dyspepsia in Health Check-up Population: A Nationwide Multicenter Prospective Study », Journal of Neurogastroenterology and Motility, vol. 24, no 4, , p. 603–613 (ISSN 2093-0879, PMID 29938463, Central PMCID 6175566, DOI 10.5056/jnm18068, lire en ligne)
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6175566/
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6175566/
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6175566/
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6175566/
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6175566/
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6175566/
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6175566/
- ↑ Ryan A. Loyd et David A. McClellan, « Update on the evaluation and management of functional dyspepsia », American Family Physician, vol. 83, no 5, , p. 547–552 (ISSN 1532-0650, PMID 21391521, lire en ligne)
- ↑ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25348873
- ↑ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25348873
- ↑ J. K. Dibaise, R. S. Islam, A. C. Dueck et M. C. Roarke, « Psychological distress in Rome III functional dyspepsia patients presenting for testing of gastric emptying », Neurogastroenterology and Motility, vol. 28, no 2, , p. 196–205 (ISSN 1365-2982, PMID 26511077, DOI 10.1111/nmo.12709, lire en ligne)
- ↑ 26,0 26,1 et 26,2 Kimberly N. Harer et William L. Hasler, « Functional Dyspepsia: A Review of the Symptoms, Evaluation, and Treatment Options », Gastroenterology & Hepatology, vol. 16, no 2, , p. 66–74 (ISSN 1554-7914, PMID 34035704, Central PMCID 8132673, lire en ligne)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 décembre 2023)
- ↑ Makiko Kaji, Yasuhiro Fujiwara, Masatsugu Shiba et Yukie Kohata, « Prevalence of overlaps between GERD, FD and IBS and impact on health-related quality of life », Journal of Gastroenterology and Hepatology, vol. 25, no 6, , p. 1151–1156 (ISSN 1440-1746, PMID 20594232, DOI 10.1111/j.1440-1746.2010.06249.x, lire en ligne)
- ↑ Valérie Gilbert MD, Cathie Sansfaçon MD et Chantal Haché (gastroentérologue) MD, DCC 43 - Le syndrome digestif supérieur, document de référence, Québec, Université Laval,
- ↑ doi: 10.1038/ajg.2017.154
- ↑ doi: 10.1038/ajg.2017.154
- ↑ doi: 10.1038/ajg.2017.154
- ↑ doi: 10.1038/ajg.2017.154
- ↑ Alexander C. Ford, Pavit Luthra, Jan Tack et Guy E. Boeckxstaens, « Efficacy of psychotropic drugs in functional dyspepsia: systematic review and meta-analysis », Gut, vol. 66, no 3, , p. 411–420 (ISSN 1468-3288, PMID 26567029, DOI 10.1136/gutjnl-2015-310721, lire en ligne)
- ↑ doi: 10.1038/ajg.2017.154
- ↑ doi: 10.1038/ajg.2017.154
- ↑ doi: 10.1038/ajg.2017.154
- ↑ doi: 10.1038/ajg.2017.154
- ↑ doi: 10.1038/ajg.2017.154
- ↑ doi: 10.1038/ajg.2017.154
- ↑ doi: 10.1038/ajg.2017.154
- ↑ 42,0 42,1 et 42,2 (en) Nicholas J. Talley et Alexander C. Ford, « Functional Dyspepsia », New England Journal of Medicine, vol. 373, no 19, , p. 1853–1863 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMra1501505, lire en ligne)
- ↑ (en) Paul M Moayyedi, Brian E Lacy, Christopher N Andrews et Robert A Enns, « ACG and CAG Clinical Guideline: Management of Dyspepsia », American Journal of Gastroenterology, vol. 112, no 7, , p. 988–1013 (ISSN 0002-9270, DOI 10.1038/ajg.2017.154, lire en ligne)