« Dysménorrhée (approche clinique) » : différence entre les versions

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(investigations)
(Investigation et début prise en charge)
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** Dysménorrhée primaire: classiquement après l'établissement des cycles ovulatoires (souvent dans les 5 ans après la ménarche, surtout dans la première année).
** Dysménorrhée primaire: classiquement après l'établissement des cycles ovulatoires (souvent dans les 5 ans après la ménarche, surtout dans la première année).
** Dysménorrhée secondaire: souvent en corrélation avec la trouvaille d'une autre pathologie (endométriose, adénomyose, or léiomyome...)
** Dysménorrhée secondaire: souvent en corrélation avec la trouvaille d'une autre pathologie (endométriose, adénomyose, or léiomyome...)
*** On pense moins à la dysménorrhée primaire si les douleurs se présente dès la ménarche. Dans ce cas, il faut penser davantage à une malformation obstructive.<ref>{{Citation d'un article|langue=anglais|auteur1=Margaret Burnett|auteur2=Madeleine Lemyre|titre=No. 345-Primary Dysmenorrhea Consensus Guideline|périodique=SOGS clinical practice guideline|date=juillet 2017|issn=|doi=https://doi.org/10.1016/j.jogc.2016.12.023|lire en ligne=https://www.jogc.com/article/S1701-2163(16)39930-3/pdf|pages=}}</ref>
*** On pense moins à la dysménorrhée primaire si les douleurs se présente dès la ménarche. Dans ce cas, il faut penser davantage à une malformation obstructive.<ref name=":3">{{Citation d'un article|langue=anglais|auteur1=Margaret Burnett|auteur2=Madeleine Lemyre|titre=No. 345-Primary Dysmenorrhea Consensus Guideline|périodique=SOGS clinical practice guideline|date=juillet 2017|issn=|doi=https://doi.org/10.1016/j.jogc.2016.12.023|lire en ligne=https://www.jogc.com/article/S1701-2163(16)39930-3/pdf|pages=}}</ref>
* Moment de la douleur par rapport aux menstruations
* Moment de la douleur par rapport aux menstruations
** Surviennent avant, pendant ou après les menstruations?
** Surviennent avant, pendant ou après les menstruations?
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== Investigation ==
== Investigation ==
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Investigation}}
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Investigation}}Les examens de laboratoire sont recommandés si on suspecte une dysménorrhée secondaire, selon l'étiologie suspectée. En cas de dysménorrhée primaire, les laboratoires sont normaux. <ref name=":0" /><ref name=":1" /><ref name=":2" />
* {{Investigation|nom=Investigation 1|indication=Indication}}
* {{Investigation|nom=Test de Papanicolaou|indication=}} ({{Investigation|nom=pap test|indication=}})
* {{Investigation|nom=Culture vaginale|indication=Indication}} / {{Investigation|nom=Culture cervicale|indication=Indication}}
** {{Investigation|nom=Dépistage gonorrhée|indication=Indication}} / {{Investigation|nom=Dépistage chlamydia|indication=Indication}} : si suspecte cervicite ou maladie inflammatoire pelvienne
* {{Investigation|nom=Analyse d'urine|indication=Indication}} (SMU-DCA) : si suspecte cystite ou pyélonéphrite
* {{Investigation|nom=Test de grossesse|indication=Indication}} (B-HCG): éliminer grossesse utérine et ectopique
* {{Investigation|nom=Investigation 2|indication=Indication}}
* {{Investigation|nom=Investigation 2|indication=Indication}}
* {{Investigation|nom=Investigation 1|indication=Indication}}
* {{Investigation|nom=Investigation 2|indication=Indication}}
* {{Investigation|nom=Investigation 1|indication=Indication}}
* {{Investigation|nom=Investigation 2|indication=Indication}}
* {{Investigation|nom=Investigation 1|indication=Indication}}
* {{Investigation|nom=Investigation 2|indication=Indication}}
# énumérer et interpréter les examens essentiels, notamment :
## test de Papanicolaou, selon les indications;
## dépistage d'infections (p. ex. cultures vaginales et cervicales);
## établissement des indications d'examens d'imagerie (p. ex. échographie);<ref name=":0" />


Tests de laboratoire - La dysménorrhée primaire n'est associée à aucune anomalie de laboratoire ni constatation anormale lors des études d'imagerie. Si une dysménorrhée secondaire est suspectée, des tests de laboratoire ciblant l'étiologie sous-jacente présumée sont effectués. Les tests possibles peuvent inclure:
L'imagerie est normale chez les patientes avec une dysménorrhée primaire.<ref name=":0" /><ref name=":1" /><ref name=":2" />
* {{Investigation|nom=Échographie transvaginale|indication=Indication}} :
** Si suspecte anomalie anatomique sous-jacente par l'histoire ou l'examen physique. Bon pour les masses annexielles (endométriome, kyste ovarien, abcès, néoplasie ovarienne, hydrosalpinges), les fibromes et autres anomalies utérines. Modérément sensible pour l'adénomyose.
** Femmes obèses si l'examen physique est limité
*{{Investigation|nom=Échographie pelvienne|indication=Indication}} :
**Adolescentes plus jeunes chez qui l'échographie transvaginale et/ou l'examen bimanuel semble peu adéquate ou acceptable, si les antécédents orientent vers la dysménorrhée secondaire ou s'il y a échec au traitement.
**Utilité diagnostique moindre que l'échographie transvaginale, mais tout de même bon pour les masses pelviennes ou une anomalie mullérienne.
* {{Investigation|nom=Hystérosalpingographie|indication=Indication}} ou {{Investigation|nom=Hystérosonographie|indication=Indication}}
** Identifier des polypes endométriaux, des fibromes sous-muqueux ou des anomalies congénitales.
* Autres (rôle limité) :
** {{Investigation|nom=IRM|indication=Indication}}, {{Investigation|nom=TDM|indication=Indication}}
*** Si une intervention chirurgicale est prévue
*** Mieux définir des anomalies identifiées (ex: anomalies congénitales)
*** IRM est bon en cas d'endométriose, d'adénomyose ou fibromes.  


● Le dépistage de la gonorrhée et de la chlamydia doit être effectué chez tous les patients sexuellement actifs ainsi que chez les patients suspectés de cervicite ou de MIP.
{{Investigation|nom=Laparoscopie|indication=Indication}} <ref name=":2" /><ref name=":1" />
* La laparoscopie diagnostique est rarement requise, car, le plus souvent, il est possible de déterminer l'étiologie par l'histoire, l'examen physique et l'imagerie.
* Elle a un rôle diagnostique et thérapeutiques lors d'endométriose ou de douleur pelvienne chronique.  
{{Investigation|nom=Hystéroscopie|indication=Indication}}<ref name=":1" /> :Si les autres examens ne sont pas concluants


• (Voir «Cervicite aiguë», section «Évaluation diagnostique».)
== Prise en charge ==
 
Ultimement, le traitement va varier selon s'il s'agit de dysménorrhée primaire ou secondaire. En cas de dysménorrhée secondaire, le traitement sera défini en fonction de l'étiologie sous-jacente. <ref name=":1" /><ref name=":3" />
• (Voir «Maladie inflammatoire pelvienne: manifestations cliniques et diagnostic», section «Point de service et tests de laboratoire».)
 
● Test d'urine pour détecter une infection des voies urinaires. (Voir "Échantillonnage et évaluation de l'urine annulée dans le diagnostic de l'infection des voies urinaires chez l'adulte".)
 
Imagerie - Pour les patients atteints de dysménorrhée primaire, il n'y a pas d'études d'imagerie définitives ni d'anomalies diagnostiques. Une échographie de routine n'est pas requise chez un patient non obèse qui a un examen pelvien banal, car il est peu probable qu'il soit anormal. Cependant, comme l'échographie transvaginale est couramment disponible et raisonnablement peu coûteuse, de nombreux patients subissent une échographie pelvienne pour exclure une pathologie sous-jacente même si l'examen physique n'est pas banal. L'examen échographique transvaginal est le choix d'imagerie initial approprié pour les patients chez lesquels une anomalie anatomique sous-jacente est suspectée par des antécédents (c.-à-d. Dysménorrhée secondaire) ou un examen physique et ne peut pas être confirmée par d'autres moyens cliniques. L'échographie transvaginale peut être utile chez les femmes obèses si l'examen physique est limité par l'habitus corporel. Pour les patients chez qui l'échographie transvaginale peut ne pas être acceptable, comme les adolescents plus jeunes, l'imagerie transabdominale peut être réalisée, bien que l'utilité diagnostique puisse être moindre. Pour ces patients, une échographie pelvienne transabdominale au lieu d'un examen bimanuel pour exclure la pathologie pelvienne est appropriée si les antécédents cliniques sont atypiques ou si le traitement initial ne réduit pas les symptômes. (Voir «Dysménorrhée primaire chez les adolescents».)
 
L'échographie transvaginale est très sensible pour détecter les masses annexielles (par exemple, endométriome, kyste ovarien, abcès, néoplasie ovarienne, hydrosalpinges), leiomyome (c.-à-d. Fibromes) et anomalies utérines, mais seulement modérément sensible pour le diagnostic de l'adénomyose. L'échographie pelvienne a une capacité limitée à identifier les petits implants endométriosiques.
 
Dans le contexte de la dysménorrhée, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la tomodensitométrie ont des rôles limités. L'IRM préopératoire peut être utile lorsqu'une myomectomie est planifiée ou en cas d'anomalie sous-jacente de l'appareil reproducteur.
 
● (Voir "Anomalies utérines congénitales: manifestations cliniques et diagnostic".)


● (Voir "Anomalies congénitales de l'hymen et du vagin".)
=== Médicaments ===
Traitement non hormonal:
* AINS : soulagent la douleur et inhibent la production périphérique de prostaglandines. À débuter un ou deux jours avant le début des menstruations et à poursuivre pendant les premiers 1 ou 2 jours du cycle.  
* Acétaminophène: bonne tolérance gastro-intestinale
Traitement hormonal
* Contraceptif orale à faible dose l'oestrogène
* Danazol
* Progestatifs (lévonorgestrel, étonorgestrel, acétate médroxyprogestérone retard)
* Agonistes de la GnRH
* Stérilet de lévonorgestrel


Rôle de la laparoscopie - La laparoscopie diagnostique est rarement requise car la cause de la dysménorrhée peut presque toujours être déterminée par les antécédents et l'examen physique et complétée par des études d'imagerie lorsque cela est indiqué. La laparoscopie a un rôle dans le diagnostic et le traitement de l'endométriose et de la douleur pelvienne chronique, mais le moment de la laparoscopie dépend de plusieurs facteurs, y compris l'âge de la femme, la réponse des symptômes à la thérapie empirique et les désirs de fertilité.<ref name=":2" />
=== Traitements ou thérapies complémentaires ===
 
* Sommeil et repos adéquats
== Prise en charge ==
* Activité physique
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Prise en charge}}
* Régime pauvre en graisses, suppléments nutritionnels acides gras ω-3, des graines de lin, du Mg, de la vitamine E, du zinc et de la vitamine B<sub>1</sub>
# élaborer un plan efficace de prise en charge initiale, notamment :
* Acupuncture, acupression
## exposer les options de traitement, y compris la maîtrise des symptômes;
* Chiropratique
## déterminer si la patiente doit être adressée pour un examen (examen sous anesthésie, laparoscopie);
* Stimulation nerveuse électrique transcutanée
## déterminer si la patiente a besoin de soins spécialisés.<ref name=":0" />
* Hypnose
* Neurectomie présacrée laparoscopique ou ablation nerveuse utérosacrée


== Suivi ==
== Suivi ==

Version du 23 avril 2020 à 10:15

Dysménorrhée
Approche clinique
Caractéristiques
Examens paracliniques IRM, TDM, Échographie pelvienne, Test de Papanicolaou, Pap test, Analyse d'urine, Test de grossesse, Échographie transvaginale, Culture vaginale, Culture cervicale, ... [+]
Drapeaux rouges
Péritonite, Leucorrhée (signe clinique), Température corporelle élevée (signe clinique), Douleur nouvelle ou soudaine, Douleur sans rémission

Page non révisée
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Objectif du CMC
Dysménorrhée (56-2)

La dysménorrhée est définie par la présence de menstruations douloureuses. C'est un problème très répandu et cela peut être très invalidant pour la patiente et pouvant altérer la qualité de vie.[1][2][3]

La douleur pelvienne peut se manifester 1 à 3 jours avant les menstruations ou survenir en même temps que celles-ci. Son pic est généralement atteint 24h après le début des règles pour diminuer après le premier ou deuxième jour. Il s'agit d'une douleur crampiforme, pulsatile, sourde ou constante. Cette dernière peut irradier au niveau du dos et des jambes.[2]

Épidémiologie

La dysménorrhée est une cause importante d'absentéisme au travail ou à l'école[1][3].

  • Environ 5 à 15% des femmes ayant de la dysménorrhée primaire ont des douleurs assez importantes pour perturber les activités quotidiennes et/ou entraîner de l'absentéisme.[2]
  • La prévalence de dysménorrhée primaire diminue avec l'âge
  • La prévalence de dysménorrhée secondaire survient plus tard dans la vie

Étiologies

La dysménorrhée peut être d'origine primaire ou secondaire. [1][2]

Physiopathologie

Dysménorrhée primaire:[2][3]

  • L'utérus produit des prostaglandines (ex: la prostaglandine F, un stimulant du myomètre et un vasoconstricteur puissants) et d'autres médiateurs inflammatoires.
  • Ces prostaglandines et médiateurs inflammatoires peuvent engendrer des contractions utérines prolongées et une diminution de débit sanguin au niveau du myomètre, pouvant ainsi causer une certaine ischémie utérine et l'accumulation de métabolites anaérobiques.
  • Ce sont donc les contractions et l'ischémie utérines qui engendrent la douleur.
  • Certains facteurs sont jugés contributifs: l'élimination de tissu menstruel à travers le col, un orifice cervical étroit, une malposition de l'utérus, le manque d'exercice et le stress.

Facteurs de risque:

  • Précocité des premières règles
  • Menstruations longues ou abondantes
  • Tabagisme
  • Antécédents familiaux de dysménorrhée

Approche clinique

Questionnaire

Tout d'abord, il faut faire une revue complète des antécédents personnels et familiaux, médications et habitus. Par exemple:[2]

  • Médicaments: Contraception ? Stérilet ? Si oui, lequel ?
  • Antécédents médicaux: Causes de dysménorrhée secondaires (endométriose, adénomyose, fibromes, etc.)
  • Antécédents chirurgicaux: conisation cervicale, ablation de l'endomètre
  • Anamnèse sexuelle: antécédents d'abus sexuels, facteurs de risque d'ITSS, comprendre les besoins en matière de contraception
  • Antécédents menstruels:
    • Ménarche
    • Quantifier le flot menstruel (à quelle fréquence elle change ses serviettes / tampons), nombre de jours de flot abondant
    • Durée des menstruations / durée du cycle total, régularité
    • Présence de caillots ?
    • Saignements utérins anormaux ? (saignement intermenstruel, saignement abondant, irrégulier, etc.)

Histoire de la maladie actuelle[1][2][3]

  • Âge de début des symptômes / début des symptômes par rapport à la ménarche
    • Dysménorrhée primaire: classiquement après l'établissement des cycles ovulatoires (souvent dans les 5 ans après la ménarche, surtout dans la première année).
    • Dysménorrhée secondaire: souvent en corrélation avec la trouvaille d'une autre pathologie (endométriose, adénomyose, or léiomyome...)
      • On pense moins à la dysménorrhée primaire si les douleurs se présente dès la ménarche. Dans ce cas, il faut penser davantage à une malformation obstructive.[4]
  • Moment de la douleur par rapport aux menstruations
    • Surviennent avant, pendant ou après les menstruations?
      • Typiquement, début 1 ou 2 jours avant ou en même temps que les menstruations, puis diminuer sur une période de 12 à 72 h.
      • Douleur récurrente à presque chaque cycle menstruel
    • Y a-t-il de la douleur pelvienne sans lien avec les menstruations ? (oriente moins vers dysménorrhée primaire)
  • Décrire la douleur, son intensité, sa localisation
    • Typiquement, la douleur est crampiforme et pulsatile.
    • Douleur abdominale basse / suspubienne
    • Irradiation aux jambes, au dos
    • Ce qui suggère un autre diagnostic:
      • Une douleur unilatérale, douleur qui n'est pas an niveau de la ligne médiane
      • Douleur constante, qui augmente et diminue tout au long du cycle (la dysménorrhée peut être constante, mais cela est moins caractéristique)
      • Douleur en dehors des règles
  • Facteurs qui soulagent ou aggravent les symptômes ?
    • Traitements antérieurs tentés ?
      • Contraceptifs ?
      • AINS ?
    • Sport ?
  • Degré d'altération du fonctionnement

Revue des systèmes: plusieurs symptômes peuvent être associés à la dysménorrhée primaire[2][3]

Examen clinique

Examen pelvien[1][2][3]

  • Examen qui vise surtout la détection des causes de dysménorrhée secondaire. L'examen ne sera pas fait chez les adolescentes qui ne sont pas actives sexuellement et ayant une anamnèse qui oriente vers la dysménorrhée primaire, n'ayant pas de saignement utérin anormal ni signes d'infection. L'examen sera fait s'il n'y a pas de réponse au traitement.
  • Examen vulve / vagin / col
    • Lésions et masses faisant saillie au niveau du col
    • Écoulement endocervicale purulent (ex: maladie inflammatoire pelvienne)
  • Palpation:
    • Polype ou de fibrome prolabés
    • Masses annexielles
    • Épaississement de la paroi rectovaginale
    • Induration des cul-de-sacs
    • Nodules ou sensibilité localisée au niveau des ligaments utérosacrés, déplacement latéral du col de l'utérus secondaire à l'atteinte asymétrique d'un ligament utérosacré (ex secondaire à l'endométriose)
    • Utérus volumineux (ex: adénomyose, fibromes)

Examen abdominal[2][3]

  • Signes de péritonite
  • Utérus palpable
Distinction entre la dysménorrhée primaire et secondaire[2][3]
Dysménorrhée primaire Dysménorrhée secondaire
Âge de survenue Adolescente, jeune adulte Plus tard dans la vie, sauf si cause congénitale
Évolution S'améliore avec l'âge

S'améliore après l'accouchement

Empire avec le temps

S'améliore avec le traitement de la cause sous-jacente

Étiologie Idiopathique Endométriose

Adénomyose

Fibrome

Anomalie annexielles

Anomalie congénitale

Anamnèse Présence de nausées, vomissements, diarrhée, maux de dos, céphalées...

Douleur abdominale basse ou suspubienne, au niveau de la ligne médiane

Moins associée aux nausées, vomissements, etc.

Présence de dyspareunie possible

Douleur qui peut aussi être unilatérale non médiane

Examen physique Normal Normal ou trouvailles selon la pathologie causale (utérus volumineux, masse annexielle, etc.)

Drapeaux rouges

Investigation

La section facultative Investigation ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Les examens de laboratoire sont recommandés si on suspecte une dysménorrhée secondaire, selon l'étiologie suspectée. En cas de dysménorrhée primaire, les laboratoires sont normaux. [1][2][3]

L'imagerie est normale chez les patientes avec une dysménorrhée primaire.[1][2][3]

  • Échographie transvaginale :
    • Si suspecte anomalie anatomique sous-jacente par l'histoire ou l'examen physique. Bon pour les masses annexielles (endométriome, kyste ovarien, abcès, néoplasie ovarienne, hydrosalpinges), les fibromes et autres anomalies utérines. Modérément sensible pour l'adénomyose.
    • Femmes obèses si l'examen physique est limité
  • Échographie pelvienne :
    • Adolescentes plus jeunes chez qui l'échographie transvaginale et/ou l'examen bimanuel semble peu adéquate ou acceptable, si les antécédents orientent vers la dysménorrhée secondaire ou s'il y a échec au traitement.
    • Utilité diagnostique moindre que l'échographie transvaginale, mais tout de même bon pour les masses pelviennes ou une anomalie mullérienne.
  • Hystérosalpingographie ou Hystérosonographie
    • Identifier des polypes endométriaux, des fibromes sous-muqueux ou des anomalies congénitales.
  • Autres (rôle limité) :
    • IRM, TDM
      • Si une intervention chirurgicale est prévue
      • Mieux définir des anomalies identifiées (ex: anomalies congénitales)
      • IRM est bon en cas d'endométriose, d'adénomyose ou fibromes.

Laparoscopie [3][2]

  • La laparoscopie diagnostique est rarement requise, car, le plus souvent, il est possible de déterminer l'étiologie par l'histoire, l'examen physique et l'imagerie.
  • Elle a un rôle diagnostique et thérapeutiques lors d'endométriose ou de douleur pelvienne chronique.

Hystéroscopie[2] :Si les autres examens ne sont pas concluants

Prise en charge

Ultimement, le traitement va varier selon s'il s'agit de dysménorrhée primaire ou secondaire. En cas de dysménorrhée secondaire, le traitement sera défini en fonction de l'étiologie sous-jacente. [2][4]

Médicaments

Traitement non hormonal:

  • AINS : soulagent la douleur et inhibent la production périphérique de prostaglandines. À débuter un ou deux jours avant le début des menstruations et à poursuivre pendant les premiers 1 ou 2 jours du cycle.
  • Acétaminophène: bonne tolérance gastro-intestinale

Traitement hormonal

  • Contraceptif orale à faible dose l'oestrogène
  • Danazol
  • Progestatifs (lévonorgestrel, étonorgestrel, acétate médroxyprogestérone retard)
  • Agonistes de la GnRH
  • Stérilet de lévonorgestrel

Traitements ou thérapies complémentaires

  • Sommeil et repos adéquats
  • Activité physique
  • Régime pauvre en graisses, suppléments nutritionnels acides gras ω-3, des graines de lin, du Mg, de la vitamine E, du zinc et de la vitamine B1
  • Acupuncture, acupression
  • Chiropratique
  • Stimulation nerveuse électrique transcutanée
  • Hypnose
  • Neurectomie présacrée laparoscopique ou ablation nerveuse utérosacrée

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Complications

La section facultative Complications ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

Particularités

Pédiatrie

La section facultative Pédiatrie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en pédiatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée)
Exemple:
 

Notes


Références

La section obligatoire Références ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 « 56-2 Dysménorrhée | Le Conseil médical du Canada », sur mcc.ca (consulté le 21 avril 2020)
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 et 2,16 JoAnn V. Pinkerton, « Dysménorrhée », sur Édition professionnelle du Manuel de Merck, (consulté le 21 avril 2020)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 et 3,10 (en) « Dysmenorrhea in adult women: Clinical features and diagnosis », sur www.uptodate.com, (consulté le 21 avril 2020)
  4. 4,0 et 4,1 (en) Margaret Burnett et Madeleine Lemyre, « No. 345-Primary Dysmenorrhea Consensus Guideline », SOGS clinical practice guideline,‎ (DOI https://doi.org/10.1016/j.jogc.2016.12.023, lire en ligne)
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