« Discopathie cervicale » : différence entre les versions

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C1 (atlas) relie le crâne et la colonne vertébrale principalement par des attachements ligamentaires. Il n'a pas de corps en raison de la fusion avec les vertèbres de l'axe (C2) qui agit comme un pivot pour la rotation de l'atlas. La caractéristique la plus distinctive des vertèbres C2 est le fort processus odontoïde (tanières) qui s'élève perpendiculairement à la surface supérieure du corps. Le corps est plus profond devant que derrière et se prolonge vers le bas en avant, il y a donc un chevauchement des parties supérieure et avant de la troisième vertèbre. C7 a un processus épineux long et proéminent distinctif, qui est palpable à la surface de la peau. Les processus transversaux sont de plus grande taille. La surface supérieure de chacun a un sillon peu profond pour le huitième nerf cervical.  -->
C1 (atlas) relie le crâne et la colonne vertébrale principalement par des attachements ligamentaires. Il n'a pas de corps en raison de la fusion avec les vertèbres de l'axe (C2) qui agit comme un pivot pour la rotation de l'atlas. La caractéristique la plus distinctive des vertèbres C2 est le fort processus odontoïde (tanières) qui s'élève perpendiculairement à la surface supérieure du corps. Le corps est plus profond devant que derrière et se prolonge vers le bas en avant, il y a donc un chevauchement des parties supérieure et avant de la troisième vertèbre. C7 a un processus épineux long et proéminent distinctif, qui est palpable à la surface de la peau. Les processus transversaux sont de plus grande taille. La surface supérieure de chacun a un sillon peu profond pour le huitième nerf cervical.  -->


La colonne cervicale est composée de 7 vertèbres cervicales. Un disque cervical sépare chaque vertèbre cervicale. Les disques sont constitués d'un [[Noyau pulpeux interne|noyau pulpeux interne]] composé d'un gel de mucoprotéine, d'un [[Anneau fibreux externe|anneau fibreux externe]] et de plaques cartilagineuses vertébrales. Cette composition permet la flexibilité et la mobilité de la colonne cervicale. Il y a un risque accru de blessure dans la colonne cervicale par rapport à la colonne thoracique plus fixe.<ref name=":0">{{Citation d'un lien web|langue=en|nom1=Fj|prénom1=Pencle|nom2=Fb|prénom2=Mesfin|titre=Cervical Disc Injuries|url=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28723000/|site=PubMed|date=2020 Jan|pmid=28723000|consulté le=2020-08-03}}</ref>
La colonne cervicale est composée de 7 vertèbres cervicales. Un disque cervical sépare chaque vertèbre cervicale. Les disques sont constitués d'un [[Noyau pulpeux interne|noyau pulpeux interne]] composé d'un gel de mucoprotéine, d'un [[Anneau fibreux externe|anneau fibreux externe]] et de plaques cartilagineuses vertébrales. Cette composition permet la flexibilité et la mobilité de la colonne cervicale. Il y a un risque accru de blessure dans la colonne cervicale par rapport à la colonne thoracique plus fixe.<ref name=":0">{{Citation d'un lien web|langue=en|nom1=Fj|prénom1=Pencle|nom2=Fb|prénom2=Mesfin|titre=Cervical Disc Injuries|url=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28723000/|site=PubMed|date=2020 Jan|pmid=28723000|consulté le=2020-08-03}}</ref>  


== Épidémiologie ==
== Épidémiologie ==
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== Étiologies ==
== Étiologies ==


Discopathie dégénérative ou hernie discale aiguë le plus souvent lésion discale cervicale. La dégénérescence du disque se produit à partir d'une perte de contenu en eau conduit à une diminution de l'amplitude des mouvements avec une sensibilité aux maladies articulaires facettes. <ref name=":1">{{Citation d'un lien web|langue=en|nom1=Kz|prénom1=Hassan|nom2=Al|prénom2=Sherman|titre=Epidural Steroids|url=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30726005/|site=PubMed|date=2020 Jan|pmid=30726005|consulté le=2020-08-03}}</ref><ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Kaunda|nom1=Ibebuike|prénom2=Mark|nom2=Roussot|prénom3=James|nom3=Watt|prénom4=Robert|nom4=Dunn|titre=Management challenges of traumatic spondylolisthesis of the Axis with an unusual C2-C3 posterior subluxation in a paediatric patient: case report and literature review|périodique=African Health Sciences|volume=18|numéro=2|date=2018-06|issn=1729-0503|pmid=30602973|pmcid=6306986|doi=10.4314/ahs.v18i2.31|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30602973/|consulté le=2020-08-03|pages=458–467}}</ref><ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Jonathan T.|nom1=Yamaguchi|prénom2=Wellington K.|nom2=Hsu|titre=Intervertebral disc herniation in elite athletes|périodique=International Orthopaedics|volume=43|numéro=4|date=04 2019|issn=1432-5195|pmid=30506461|doi=10.1007/s00264-018-4261-8|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30506461/|consulté le=2020-08-03|pages=833–840}}</ref> Lésions traumatiques causées par les sports de contact et les accidents d'automobile qui augmentent le risque de hernie discale. <ref name=":0" />
Les discopathies dégénératives et les hernies discales aiguës sont les lésions discales cervicales les plus fréquentes. La dégénérescence du disque se produit à partir d'une perte de contenu en eau du noyaux pulpeux et elle conduit à une diminution de l'amplitude des mouvements de la tête et du cou. Ceci entraîne une diminution de la hauteur des disques, provoquant alors un rapprochement des vertèbres, ce qui augmente alors la possibilité de dégénérescence des articulations facettaires de la colonne cervicale. <ref name=":1">{{Citation d'un lien web|langue=en|nom1=Kz|prénom1=Hassan|nom2=Al|prénom2=Sherman|titre=Epidural Steroids|url=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30726005/|site=PubMed|date=2020 Jan|pmid=30726005|consulté le=2020-08-03}}</ref><ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Kaunda|nom1=Ibebuike|prénom2=Mark|nom2=Roussot|prénom3=James|nom3=Watt|prénom4=Robert|nom4=Dunn|titre=Management challenges of traumatic spondylolisthesis of the Axis with an unusual C2-C3 posterior subluxation in a paediatric patient: case report and literature review|périodique=African Health Sciences|volume=18|numéro=2|date=2018-06|issn=1729-0503|pmid=30602973|pmcid=6306986|doi=10.4314/ahs.v18i2.31|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30602973/|consulté le=2020-08-03|pages=458–467}}</ref><ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Jonathan T.|nom1=Yamaguchi|prénom2=Wellington K.|nom2=Hsu|titre=Intervertebral disc herniation in elite athletes|périodique=International Orthopaedics|volume=43|numéro=4|date=04 2019|issn=1432-5195|pmid=30506461|doi=10.1007/s00264-018-4261-8|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30506461/|consulté le=2020-08-03|pages=833–840}}</ref> Les lésions traumatiques, généralement causées par les sports de contact et les accidents d'automobile augmentent le risque d'hernie discale. <ref name=":0" />


== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==
 
Le rapprochement des vertèbres de la colonne cervicale a tendance à comprimer les racines nerveuses à leur sortie du foramen vertébral et provoque ainsi de la douleur et possibilité de signes neurologiques. La perte du contenu en eau du disque fait également en sorte que celui-ci n'absorbe plus aussi efficacement les chocs, principalement lors des sauts, de la course et de la marche. Une mauvaise posture ou des faux mouvements peuvent aussi augmenter la dégénérescence des disques et causer des discopathies.
{{Section ontologique | classe = Classe de maladie | nom = Physiopathologie}}


== Présentation clinique ==
== Présentation clinique ==


La principale plainte des patients atteints d'une lésion du disque cervical est une douleur au cou avec ou sans rayonnement au bras et aux doigts. Les praticiens devraient obtenir un historique complet de la douleur qui comprend la gravité, le début, la durée et les caractéristiques de la douleur. D'autres informations importantes incluent le soulagement, l'aggravation et les facteurs associés. D'autres symptômes incluent le spasme musculaire, une diminution de la mobilité et l'engourdissement ou la douleur radiculaire associés.
La principale plainte des patients atteints d'une lésion du disque cervical est une douleur au cou avec ou sans irradiation au bras et aux doigts. Les clinicens devraient obtenir un historique complet de la douleur incluant l'intensité, le début, la durée et les caractéristiques de la douleur. D'autres informations importantes incluent les éléments soulageant, aggravant ainsi que les facteurs associés. D'autres symptômes peuvent inclurent des spasmes musculaires, une diminution de la mobilité globale ainsi que des engourdissements ou douleurs radiculaires associés.


Un examen physique détaillé de l'examen neurologique sensoriel et moteur doit être effectué. Le médecin doit évaluer l'amplitude des mouvements (ROM). La sévérité de la douleur, des spasmes ou de la dégénérescence affecte la flexion, l'extension, la rotation droite et gauche et la flexion latérale.<ref name=":0" />
Un examen physique détaillé incluant un bilan neurologique sensitif, moteur ainsi que l'évaluation des réflexes doit être effectué. Le médecin doit évaluer l'amplitude des mouvements (ROM) de la colonne cervicale. La sévérité de la douleur, les spasmes ainsi que la dégénérescence affectent la flexion, l'extension, la rotation droite et gauche et la flexion latérale de la colonne cervicale.<ref name=":0" />


== Examens paracliniques ==
== Examens paracliniques ==


Rayons X<ref name=":0" />
=== Rayons X ===
 
La radiographie simple <ref name=":0" />est une méthode initiale et peu coûteuse d'évaluation du rachis cervical pour une lésion osseuse. Dans la dégénérescence chronique du disque, une diminution de la hauteur du disque ainsi que des ostéophytes peuvent être observés. Il y a une incidence plus élevée de lésions de la moelle cervicale démontrée avec l'utilisation de radiographies simples dans l'évaluation de la sténose du rachis cervical. Le [[Rapport Torg|rapport Torg]] est le rapport canal sagittal / corps vertébral mesuré sur les radiographies latérales de la colonne cervicale. La valeur normale est 1,0. Un rapport de 0,8 et moins a été considéré comme révélateur d'une sténose de la colonne vertébrale cervicale.<ref name=":0" />
La radiographie simple est une méthode initiale et peu coûteuse d'évaluation du rachis cervical pour une lésion osseuse. Dans la dégénérescence chronique du disque, une diminution de la hauteur du disque et des ostéophytes peut être observée. Il y a une incidence plus élevée de lésions de la moelle cervicale démontrée avec l'utilisation de radiographies simples dans l'évaluation de la sténose du rachis cervical. Le rapport Torg est le rapport canal sagittal / corps vertébral mesuré sur les radiographies latérales de la colonne cervicale. La valeur normale est 1,0. Un rapport de 0,8 et moins a été considéré comme révélateur d'une sténose de la colonne vertébrale cervicale.<ref name=":0" />
 
MRI<ref name=":0" />
 
L'imagerie par résonance magnétique est la meilleure modalité pour évaluer la compression du cordon et la hernie discale. Les vues pondérées T2 sont préférées. Les résultats comprennent une diminution de la hauteur du disque, une intensité du signal réduite et des ostéophytes spondylotiques. <ref name=":0" />


Autres études<ref name=":0" />
=== IRM ===
L'imagerie par résonance magnétique est la meilleure modalité pour évaluer la compression de la moelle et l'hernie discale<ref name=":0" />. Les vues pondérées T2 sont préférées. Les résultats comprennent une diminution de la hauteur du disque, une intensité du signal réduite et des ostéophytes spondylotiques. <ref name=":0" />


Les patients avec des études équivoques peuvent opter pour une discographie lorsque les mesures conservatrices échouent. Des études électrophysiologiques peuvent être réalisées pour évaluer et élucider les racines nerveuses affectées par un disque cervical lésé. <ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Laura|nom1=Hill|prénom2=David|nom2=Aboud|prénom3=James|nom3=Elliott|prénom4=John|nom4=Magnussen|titre=Do findings identified on magnetic resonance imaging predict future neck pain? A systematic review|périodique=The Spine Journal: Official Journal of the North American Spine Society|volume=18|numéro=5|date=05 2018|issn=1878-1632|pmid=29412188|doi=10.1016/j.spinee.2018.01.025|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29412188/|consulté le=2020-08-03|pages=880–891}}</ref><ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=Qing|nom1=Guan|prénom2=Fei|nom2=Xing|prénom3=Ye|nom3=Long|prénom4=Zhou|nom4=Xiang|titre=Cervical intradural disc herniation: A systematic review|périodique=Journal of Clinical Neuroscience: Official Journal of the Neurosurgical Society of Australasia|volume=48|date=2018-02|issn=1532-2653|pmid=29162303|doi=10.1016/j.jocn.2017.10.024|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29162303|consulté le=2020-08-03|pages=1–6}}</ref><ref name=":0" />
=== Autres études ===
 
Les patients avec des études équivoques <ref name=":0" />peuvent opter pour une discographie lorsque les mesures conservatrices échouent. Des études électrophysiologiques peuvent être réalisées pour évaluer et élucider les racines nerveuses affectées par un disque cervical lésé. <ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Laura|nom1=Hill|prénom2=David|nom2=Aboud|prénom3=James|nom3=Elliott|prénom4=John|nom4=Magnussen|titre=Do findings identified on magnetic resonance imaging predict future neck pain? A systematic review|périodique=The Spine Journal: Official Journal of the North American Spine Society|volume=18|numéro=5|date=05 2018|issn=1878-1632|pmid=29412188|doi=10.1016/j.spinee.2018.01.025|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29412188/|consulté le=2020-08-03|pages=880–891}}</ref><ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=Qing|nom1=Guan|prénom2=Fei|nom2=Xing|prénom3=Ye|nom3=Long|prénom4=Zhou|nom4=Xiang|titre=Cervical intradural disc herniation: A systematic review|périodique=Journal of Clinical Neuroscience: Official Journal of the Neurosurgical Society of Australasia|volume=48|date=2018-02|issn=1532-2653|pmid=29162303|doi=10.1016/j.jocn.2017.10.024|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29162303|consulté le=2020-08-03|pages=1–6}}</ref><ref name=":0" />
== Approche clinique ==
 
{{Section ontologique | classe = Classe de maladie | nom = Approche clinique}}


== Traitement ==
== Traitement ==


Dans la phase aiguë, la prise en charge consiste à soulager la douleur, la physiothérapie et la chirurgie. <ref name=":6" /><ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Navid|nom1=Khezri|prénom2=Tamir|nom2=Ailon|prénom3=Brian K.|nom3=Kwon|titre=Treatment of Facet Injuries in the Cervical Spine|périodique=Neurosurgery Clinics of North America|volume=28|numéro=1|date=2017-01|issn=1558-1349|pmid=27886874|doi=10.1016/j.nec.2016.07.005|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27886874|consulté le=2020-08-03|pages=125–137}}</ref><ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=Kevin J.|nom1=DiSilvestro|prénom2=Adam J.|nom2=Santoro|prénom3=Fotios P.|nom3=Tjoumakaris|prénom4=Eric A.|nom4=Levicoff|titre=When Can I Drive After Orthopaedic Surgery? A Systematic Review|périodique=Clinical Orthopaedics and Related Research|volume=474|numéro=12|date=2016-12|issn=1528-1132|pmid=27492688|pmcid=5085934|doi=10.1007/s11999-016-5007-9|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27492688/|consulté le=2020-08-03|pages=2557–2570}}</ref><ref name=":0" />
Dans la phase aiguë, la prise en charge consiste à soulager la douleur, référer en physiothérapie ou vers la chirurgie. <ref name=":6" /><ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Navid|nom1=Khezri|prénom2=Tamir|nom2=Ailon|prénom3=Brian K.|nom3=Kwon|titre=Treatment of Facet Injuries in the Cervical Spine|périodique=Neurosurgery Clinics of North America|volume=28|numéro=1|date=2017-01|issn=1558-1349|pmid=27886874|doi=10.1016/j.nec.2016.07.005|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27886874|consulté le=2020-08-03|pages=125–137}}</ref><ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=Kevin J.|nom1=DiSilvestro|prénom2=Adam J.|nom2=Santoro|prénom3=Fotios P.|nom3=Tjoumakaris|prénom4=Eric A.|nom4=Levicoff|titre=When Can I Drive After Orthopaedic Surgery? A Systematic Review|périodique=Clinical Orthopaedics and Related Research|volume=474|numéro=12|date=2016-12|issn=1528-1132|pmid=27492688|pmcid=5085934|doi=10.1007/s11999-016-5007-9|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27492688/|consulté le=2020-08-03|pages=2557–2570}}</ref><ref name=":0" />


Non chirurgical<ref name=":0" />
=== Non chirurgical ===
Le soulagement de la douleur est utilisé pour diminuer le niveau d'inflammation, permettant une thérapie physique<ref name=":0" /> qui comprend la mobilisation segmentaire. Les objectifs de la thérapie sont de diminuer la douleur, d'améliorer l'amplitude des mouvements, de renforcer les muscles et d'améliorer la biomécanique rachidienne. Les premiers modes de soulagement de la douleur sont les agents anti-inflammatoires oraux ainsi que les injections péridurales. En fonction de la gravité de la douleur et de l'étendue de la pathologie, des blocs de branche ou des rhizotomies du faisceau médial peuvent être pratiqués.<ref name=":0" />


Le soulagement de la douleur est utilisé pour diminuer le niveau d'inflammation, permettant une thérapie physique qui comprend la mobilisation segmentaire. Les objectifs de la thérapie sont de diminuer la douleur, d'améliorer l'amplitude des mouvements, de renforcer les muscles et d'améliorer la biomécanique rachidienne. Les premiers modes de soulagement de la douleur sont les agents anti-inflammatoires oraux ainsi que les injections péridurales. En fonction de la gravité de la douleur et de l'étendue de la pathologie, des blocs de branche ou des rhizotomies du faisceau médial peuvent être pratiqués.<ref name=":0" />
=== Surgical ===
 
Lorsque la gestion conservatrice échoue, la chirurgie<ref name=":0" /> est indiquée pour une hernie discale aiguë qui provoque le syndrome du cordon central. Plusieurs techniques ont été décrites sur la base de la pathologie. La discectomie antérieure avec fusion est la procédure recommandée pour une hernie discale antérolatérale ou centrale, tandis qu'une laminoplastie ou laminectomie postérieure peut être envisagée lorsque des limites techniques d'accès antérieur existent ou lorsque le patient a subi une intervention chirurgicale antérieure au même niveau.
Surgical<ref name=":0" />
 
Lorsque la gestion conservatrice échoue, la chirurgie est indiquée pour une hernie discale aiguë qui provoque le syndrome du cordon central. Plusieurs techniques ont été décrites sur la base de la pathologie. La discectomie antérieure avec fusion est la procédure recommandée pour une hernie discale antérolatérale ou centrale, tandis qu'une laminoplastie ou laminectomie postérieure peut être envisagée lorsque des limites techniques d'accès antérieur existent ou lorsque le patient a subi une intervention chirurgicale antérieure au même niveau.


L'intervention chirurgicale est indiquée pour les patients qui ont eu six semaines à trois mois de prise en charge conservatrice d'une hernie discale ou d'une discopathie dégénérative. L'aggravation de la myélopathie ou de la neuropraxie sont également des indications pour la chirurgie.<ref name=":0" />
L'intervention chirurgicale est indiquée pour les patients qui ont eu six semaines à trois mois de prise en charge conservatrice d'une hernie discale ou d'une discopathie dégénérative. L'aggravation de la myélopathie ou de la neuropraxie sont également des indications pour la chirurgie.<ref name=":0" />
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Plusieurs interventions chirurgicales peuvent être effectuées. Ces procédures sont le remplacement total du disque, la discectomie et la fusion cervicales antérieures (ACDF), la laminectomie ou la laminoplastie. Les indications de la chirurgie de remplacement total du disque comprennent une hernie du noyau cervical symptomatique, spontanée / dégénérative ou traumatique avec ou sans radiculopathie, et une discopathie dégénérative cervicale sans instabilité de la colonne postérieure. Les indications de la discectomie cervicale antérieure et de la chirurgie de fusion incluaient la spondylose cervicale, les hernies discales sténosées, la discopathie dégénérative avec instabilité et arthrite facettaire, tropisme ou douleur facétogène.
Plusieurs interventions chirurgicales peuvent être effectuées. Ces procédures sont le remplacement total du disque, la discectomie et la fusion cervicales antérieures (ACDF), la laminectomie ou la laminoplastie. Les indications de la chirurgie de remplacement total du disque comprennent une hernie du noyau cervical symptomatique, spontanée / dégénérative ou traumatique avec ou sans radiculopathie, et une discopathie dégénérative cervicale sans instabilité de la colonne postérieure. Les indications de la discectomie cervicale antérieure et de la chirurgie de fusion incluaient la spondylose cervicale, les hernies discales sténosées, la discopathie dégénérative avec instabilité et arthrite facettaire, tropisme ou douleur facétogène.


Techniques chirurgicales brèves<ref name=":0" />
==== Techniques chirurgicales brèves ====
 
Remplacement total du disque (TDR) et discectomie et fusion cervicales antérieures (ACDF) <ref name=":0" />
Remplacement total du disque (TDR) et discectomie et fusion cervicales antérieures (ACDF) <ref name=":0" />


L'exposition chirurgicale du niveau vertébral souhaité est obtenue par une incision cervicale antérieure. La dissection sous-cutanée est réalisée pour permettre une mobilisation adéquate à l'incision des tissus. La discectomie est réalisée avec des rongeurs hypophysaires, une curette et une fraise pour enlever le disque affecté. Le ligament longitudinal postérieur peut être laissé in situ en fonction de la gravité de la hernie. Le centre du disque est identifié. Une quille est réalisée à l'aide de la bavure, après quoi le disque est retiré et le remplacement du disque effectué. Une méthode chirurgicale similaire est utilisée pour la discectomie cervicale antérieure et la fusion, la différence est le type d'implant, qui peut être une cage intersomatique avec une plaque cervicale antérieure ou une cage autonome. Bien que les complications soient rares, les patients souffrent de dysphagie, d'enrouement et de maux de gorge transitoires. Une maladie du segment adjacent ou une pseudoarthrose peut survenir en fonction de la gravité et du nombre de niveaux opérés. La majorité des patients obtiennent un soulagement des symptômes et peuvent reprendre leur pleine activité après six mois.
L'exposition chirurgicale du niveau vertébral souhaité est obtenue par une incision cervicale antérieure. La dissection sous-cutanée est réalisée pour permettre une mobilisation adéquate à l'incision des tissus. La discectomie est réalisée avec des rongeurs hypophysaires, une curette et une fraise pour enlever le disque affecté. Le ligament longitudinal postérieur peut être laissé in situ en fonction de la gravité de la hernie. Le centre du disque est identifié. Une quille est réalisée à l'aide de la bavure, après quoi le disque est retiré et le remplacement du disque effectué. Une méthode chirurgicale similaire est utilisée pour la discectomie cervicale antérieure et la fusion, la différence est le type d'implant, qui peut être une cage intersomatique avec une plaque cervicale antérieure ou une cage autonome. Bien que les complications soient rares, les patients souffrent de dysphagie, d'enrouement et de maux de gorge transitoires. Une maladie du segment adjacent ou une pseudoarthrose peut survenir en fonction de la gravité et du nombre de niveaux opérés. La majorité des patients obtiennent un soulagement des symptômes et peuvent reprendre leur pleine activité après six mois.


Laminectomie<ref name=":0" />
==== Laminectomie ====
 
La laminectomie<ref name=":0" /> cervicale enlève la lame d'un côté ou des deux pour augmenter l'espace axial disponible pour la moelle épinière. Cliniquement indiqué pour la sténose vertébrale ou la discopathie impliquant plus de trois niveaux de dégénérescence discale avec compression antérieure de la moelle épinière. La hernie discale cervicale à un seul niveau est généralement prise en charge par l'approche antérieure. Les complications de l'approche postérieure comprennent une instabilité entraînant une cyphose, des douleurs myofasciales récalcitrantes et des maux de tête occipitaux. <ref name=":0" />
La laminectomie cervicale enlève la lame d'un côté ou des deux pour augmenter l'espace axial disponible pour la moelle épinière. Cliniquement indiqué pour la sténose vertébrale ou la discopathie impliquant plus de trois niveaux de dégénérescence discale avec compression antérieure de la moelle épinière. La hernie discale cervicale à un seul niveau est généralement prise en charge par l'approche antérieure. Les complications de l'approche postérieure comprennent une instabilité entraînant une cyphose, des douleurs myofasciales récalcitrantes et des maux de tête occipitaux. <ref name=":0" />
 
Laminoplastie<ref name=":0" />


La déformation kyphotique est une complication bien connue de la laminectomie. Pour préserver la paroi postérieure du canal rachidien lors de la décompression du canal rachidien, une technique de plastie Z pour la lame a été développée. La variante de la procédure utilise une porte battante pour la lame. La laminoplastie est couramment indiquée pour la myélopathie spondylotique à plusieurs niveaux. Une lésion des racines nerveuses est observée dans environ 11% des chirurgies. Cette complication est unique à la laminoplastie, et l'étiologie suggérée est la traction sur la racine nerveuse avec la migration postérieure de la moelle épinière.<ref name=":0" />
==== Laminoplastie ====
La déformation kyphotique est une complication bien connue de la laminectomie. Pour préserver la paroi postérieure du canal rachidien lors de la décompression du canal rachidien, une technique de plastie Z pour la lame a été développée. La variante de la procédure utilise une porte battante pour la lame. La laminoplastie<ref name=":0" /> est couramment indiquée pour la myélopathie spondylotique à plusieurs niveaux. Une lésion des racines nerveuses est observée dans environ 11% des chirurgies. Cette complication est unique à la laminoplastie, et l'étiologie suggérée est la traction sur la racine nerveuse avec la migration postérieure de la moelle épinière.<ref name=":0" />


== Suivi ==
== Suivi ==

Version du 3 août 2020 à 15:57

Discopathie cervicale
Classe de maladie
Caractéristiques
Signes
Symptômes
Informations
Terme anglais Lésions du disque cervical

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La colonne cervicale est composée de 7 vertèbres cervicales. Un disque cervical sépare chaque vertèbre cervicale. Les disques sont constitués d'un noyau pulpeux interne composé d'un gel de mucoprotéine, d'un anneau fibreux externe et de plaques cartilagineuses vertébrales. Cette composition permet la flexibilité et la mobilité de la colonne cervicale. Il y a un risque accru de blessure dans la colonne cervicale par rapport à la colonne thoracique plus fixe.[1]

Épidémiologie

Aux États-Unis, les cervicalgies touchent jusqu'à 15% de la population souffrant de discopathie cervicale. En d'autres termes, 84 personnes sur 100 000 ont des douleurs au cou. Les lésions du disque cervical (discopathie) reliées à une hernie discale cervicale surviennent généralement chez les personnes au début de la trentaine et la quarantaine, et la maladie discale dégénérative affecte surtout les personnes âgées de plus de 50 ans.

Étiologies

Les discopathies dégénératives et les hernies discales aiguës sont les lésions discales cervicales les plus fréquentes. La dégénérescence du disque se produit à partir d'une perte de contenu en eau du noyaux pulpeux et elle conduit à une diminution de l'amplitude des mouvements de la tête et du cou. Ceci entraîne une diminution de la hauteur des disques, provoquant alors un rapprochement des vertèbres, ce qui augmente alors la possibilité de dégénérescence des articulations facettaires de la colonne cervicale. [2][3][4] Les lésions traumatiques, généralement causées par les sports de contact et les accidents d'automobile augmentent le risque d'hernie discale. [1]

Physiopathologie

Le rapprochement des vertèbres de la colonne cervicale a tendance à comprimer les racines nerveuses à leur sortie du foramen vertébral et provoque ainsi de la douleur et possibilité de signes neurologiques. La perte du contenu en eau du disque fait également en sorte que celui-ci n'absorbe plus aussi efficacement les chocs, principalement lors des sauts, de la course et de la marche. Une mauvaise posture ou des faux mouvements peuvent aussi augmenter la dégénérescence des disques et causer des discopathies.

Présentation clinique

La principale plainte des patients atteints d'une lésion du disque cervical est une douleur au cou avec ou sans irradiation au bras et aux doigts. Les clinicens devraient obtenir un historique complet de la douleur incluant l'intensité, le début, la durée et les caractéristiques de la douleur. D'autres informations importantes incluent les éléments soulageant, aggravant ainsi que les facteurs associés. D'autres symptômes peuvent inclurent des spasmes musculaires, une diminution de la mobilité globale ainsi que des engourdissements ou douleurs radiculaires associés.

Un examen physique détaillé incluant un bilan neurologique sensitif, moteur ainsi que l'évaluation des réflexes doit être effectué. Le médecin doit évaluer l'amplitude des mouvements (ROM) de la colonne cervicale. La sévérité de la douleur, les spasmes ainsi que la dégénérescence affectent la flexion, l'extension, la rotation droite et gauche et la flexion latérale de la colonne cervicale.[1]

Examens paracliniques

Rayons X

La radiographie simple [1]est une méthode initiale et peu coûteuse d'évaluation du rachis cervical pour une lésion osseuse. Dans la dégénérescence chronique du disque, une diminution de la hauteur du disque ainsi que des ostéophytes peuvent être observés. Il y a une incidence plus élevée de lésions de la moelle cervicale démontrée avec l'utilisation de radiographies simples dans l'évaluation de la sténose du rachis cervical. Le rapport Torg est le rapport canal sagittal / corps vertébral mesuré sur les radiographies latérales de la colonne cervicale. La valeur normale est 1,0. Un rapport de 0,8 et moins a été considéré comme révélateur d'une sténose de la colonne vertébrale cervicale.[1]

IRM

L'imagerie par résonance magnétique est la meilleure modalité pour évaluer la compression de la moelle et l'hernie discale[1]. Les vues pondérées T2 sont préférées. Les résultats comprennent une diminution de la hauteur du disque, une intensité du signal réduite et des ostéophytes spondylotiques. [1]

Autres études

Les patients avec des études équivoques [1]peuvent opter pour une discographie lorsque les mesures conservatrices échouent. Des études électrophysiologiques peuvent être réalisées pour évaluer et élucider les racines nerveuses affectées par un disque cervical lésé. [5][6][1]

Traitement

Dans la phase aiguë, la prise en charge consiste à soulager la douleur, référer en physiothérapie ou vers la chirurgie. [6][7][8][1]

Non chirurgical

Le soulagement de la douleur est utilisé pour diminuer le niveau d'inflammation, permettant une thérapie physique[1] qui comprend la mobilisation segmentaire. Les objectifs de la thérapie sont de diminuer la douleur, d'améliorer l'amplitude des mouvements, de renforcer les muscles et d'améliorer la biomécanique rachidienne. Les premiers modes de soulagement de la douleur sont les agents anti-inflammatoires oraux ainsi que les injections péridurales. En fonction de la gravité de la douleur et de l'étendue de la pathologie, des blocs de branche ou des rhizotomies du faisceau médial peuvent être pratiqués.[1]

Surgical

Lorsque la gestion conservatrice échoue, la chirurgie[1] est indiquée pour une hernie discale aiguë qui provoque le syndrome du cordon central. Plusieurs techniques ont été décrites sur la base de la pathologie. La discectomie antérieure avec fusion est la procédure recommandée pour une hernie discale antérolatérale ou centrale, tandis qu'une laminoplastie ou laminectomie postérieure peut être envisagée lorsque des limites techniques d'accès antérieur existent ou lorsque le patient a subi une intervention chirurgicale antérieure au même niveau.

L'intervention chirurgicale est indiquée pour les patients qui ont eu six semaines à trois mois de prise en charge conservatrice d'une hernie discale ou d'une discopathie dégénérative. L'aggravation de la myélopathie ou de la neuropraxie sont également des indications pour la chirurgie.[1]

Plusieurs interventions chirurgicales peuvent être effectuées. Ces procédures sont le remplacement total du disque, la discectomie et la fusion cervicales antérieures (ACDF), la laminectomie ou la laminoplastie. Les indications de la chirurgie de remplacement total du disque comprennent une hernie du noyau cervical symptomatique, spontanée / dégénérative ou traumatique avec ou sans radiculopathie, et une discopathie dégénérative cervicale sans instabilité de la colonne postérieure. Les indications de la discectomie cervicale antérieure et de la chirurgie de fusion incluaient la spondylose cervicale, les hernies discales sténosées, la discopathie dégénérative avec instabilité et arthrite facettaire, tropisme ou douleur facétogène.

Techniques chirurgicales brèves

Remplacement total du disque (TDR) et discectomie et fusion cervicales antérieures (ACDF) [1]

L'exposition chirurgicale du niveau vertébral souhaité est obtenue par une incision cervicale antérieure. La dissection sous-cutanée est réalisée pour permettre une mobilisation adéquate à l'incision des tissus. La discectomie est réalisée avec des rongeurs hypophysaires, une curette et une fraise pour enlever le disque affecté. Le ligament longitudinal postérieur peut être laissé in situ en fonction de la gravité de la hernie. Le centre du disque est identifié. Une quille est réalisée à l'aide de la bavure, après quoi le disque est retiré et le remplacement du disque effectué. Une méthode chirurgicale similaire est utilisée pour la discectomie cervicale antérieure et la fusion, la différence est le type d'implant, qui peut être une cage intersomatique avec une plaque cervicale antérieure ou une cage autonome. Bien que les complications soient rares, les patients souffrent de dysphagie, d'enrouement et de maux de gorge transitoires. Une maladie du segment adjacent ou une pseudoarthrose peut survenir en fonction de la gravité et du nombre de niveaux opérés. La majorité des patients obtiennent un soulagement des symptômes et peuvent reprendre leur pleine activité après six mois.

Laminectomie

La laminectomie[1] cervicale enlève la lame d'un côté ou des deux pour augmenter l'espace axial disponible pour la moelle épinière. Cliniquement indiqué pour la sténose vertébrale ou la discopathie impliquant plus de trois niveaux de dégénérescence discale avec compression antérieure de la moelle épinière. La hernie discale cervicale à un seul niveau est généralement prise en charge par l'approche antérieure. Les complications de l'approche postérieure comprennent une instabilité entraînant une cyphose, des douleurs myofasciales récalcitrantes et des maux de tête occipitaux. [1]

Laminoplastie

La déformation kyphotique est une complication bien connue de la laminectomie. Pour préserver la paroi postérieure du canal rachidien lors de la décompression du canal rachidien, une technique de plastie Z pour la lame a été développée. La variante de la procédure utilise une porte battante pour la lame. La laminoplastie[1] est couramment indiquée pour la myélopathie spondylotique à plusieurs niveaux. Une lésion des racines nerveuses est observée dans environ 11% des chirurgies. Cette complication est unique à la laminoplastie, et l'étiologie suggérée est la traction sur la racine nerveuse avec la migration postérieure de la moelle épinière.[1]

Suivi

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Complications

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  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
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Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Évolution

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La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

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La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Amélioration des résultats de l'équipe de soins de santé

Le diagnostic de la maladie du disque cervical est difficile car il existe de nombreuses causes de douleur dans la région du cou. Le trouble est mieux géré par une équipe interprofessionnelle qui comprend un spécialiste de la douleur, un radiologue, une infirmière praticienne, un médecin principal, un chirurgien orthopédiste, un médecin du service des urgences et un physiothérapeute. Une fois diagnostiqué, le traitement est initialement conservateur. Seuls les patients qui ne répondent pas à un traitement conservateur ou ceux qui continuent de présenter des symptômes neurologiques doivent être référés pour une intervention chirurgicale. Malheureusement, les résultats de la chirurgie ne sont pas optimaux et de nombreux patients continuent de souffrir de douleurs chroniques invalidantes. Quel que soit le traitement choisi, la physiothérapie est fortement recommandée. [9][10][11][1]

Références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 et 1,19 (en) Pencle Fj et Mesfin Fb, « Cervical Disc Injuries », sur PubMed, 2020 jan (PMID 28723000, consulté le 3 août 2020)
  2. (en) Hassan Kz et Sherman Al, « Epidural Steroids », sur PubMed, 2020 jan (PMID 30726005, consulté le 3 août 2020)
  3. Kaunda Ibebuike, Mark Roussot, James Watt et Robert Dunn, « Management challenges of traumatic spondylolisthesis of the Axis with an unusual C2-C3 posterior subluxation in a paediatric patient: case report and literature review », African Health Sciences, vol. 18, no 2,‎ , p. 458–467 (ISSN 1729-0503, PMID 30602973, Central PMCID 6306986, DOI 10.4314/ahs.v18i2.31, lire en ligne)
  4. Jonathan T. Yamaguchi et Wellington K. Hsu, « Intervertebral disc herniation in elite athletes », International Orthopaedics, vol. 43, no 4,‎ , p. 833–840 (ISSN 1432-5195, PMID 30506461, DOI 10.1007/s00264-018-4261-8, lire en ligne)
  5. Laura Hill, David Aboud, James Elliott et John Magnussen, « Do findings identified on magnetic resonance imaging predict future neck pain? A systematic review », The Spine Journal: Official Journal of the North American Spine Society, vol. 18, no 5,‎ , p. 880–891 (ISSN 1878-1632, PMID 29412188, DOI 10.1016/j.spinee.2018.01.025, lire en ligne)
  6. 6,0 et 6,1 Qing Guan, Fei Xing, Ye Long et Zhou Xiang, « Cervical intradural disc herniation: A systematic review », Journal of Clinical Neuroscience: Official Journal of the Neurosurgical Society of Australasia, vol. 48,‎ , p. 1–6 (ISSN 1532-2653, PMID 29162303, DOI 10.1016/j.jocn.2017.10.024, lire en ligne)
  7. Navid Khezri, Tamir Ailon et Brian K. Kwon, « Treatment of Facet Injuries in the Cervical Spine », Neurosurgery Clinics of North America, vol. 28, no 1,‎ , p. 125–137 (ISSN 1558-1349, PMID 27886874, DOI 10.1016/j.nec.2016.07.005, lire en ligne)
  8. Kevin J. DiSilvestro, Adam J. Santoro, Fotios P. Tjoumakaris et Eric A. Levicoff, « When Can I Drive After Orthopaedic Surgery? A Systematic Review », Clinical Orthopaedics and Related Research, vol. 474, no 12,‎ , p. 2557–2570 (ISSN 1528-1132, PMID 27492688, Central PMCID 5085934, DOI 10.1007/s11999-016-5007-9, lire en ligne)
  9. Charanjit Singh Dhillon, Mithun Shriniwas Jakkan, Rishi Dwivedi et Narendra Reddy Medagam, « Outcomes of Unstable Subaxial Cervical Spine Fractures Managed by Posteroanterior Stabilization and Fusion », Asian Spine Journal, vol. 12, no 3,‎ , p. 416–422 (ISSN 1976-1902, PMID 29879767, Central PMCID 6002174, DOI 10.4184/asj.2018.12.3.416, lire en ligne)
  10. So Kato, Aria Nouri, Dongjin Wu et Satoshi Nori, « Comparison of Anterior and Posterior Surgery for Degenerative Cervical Myelopathy: An MRI-Based Propensity-Score-Matched Analysis Using Data from the Prospective Multicenter AOSpine CSM North America and International Studies », The Journal of Bone and Joint Surgery. American Volume, vol. 99, no 12,‎ , p. 1013–1021 (ISSN 1535-1386, PMID 28632590, DOI 10.2106/JBJS.16.00882, lire en ligne)
  11. Mhamad Faour, Joshua T. Anderson, Arnold R. Haas et Rick Percy, « Surgical and Functional Outcomes After Multilevel Cervical Fusion for Degenerative Disc Disease Compared With Fusion for Radiculopathy: A Study of Workers' Compensation Population », Spine, vol. 42, no 9,‎ , p. 700–706 (ISSN 1528-1159, PMID 28441686, DOI 10.1097/BRS.0000000000001877, lire en ligne)
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