Diarrhée chronique (approche clinique)

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Diarrhée chronique
Approche clinique

Caractéristiques
Symptômes discriminants Flushing, Anorexie (symptôme), Masse abdominale, Nausées, Dyspnée (symptôme), Ballonnements, Stéatorrhée, Flatulences, Ténesme, Ulcères buccaux, ... [+]
Signes cliniques discriminants
Fécalome, Dermatite herpétiforme, Flushing, Masse abdominale, Épisclérite, Uvéite, Ballonnement, Pyoderma gangrenosum, Tachycardie (signe clinique), Tympanisme, ... [+]
Examens paracliniques
Formule sanguine complète, Créatinine, VS, TSH sérique, Colonoscopie, CRP, Gaz veineux, Électrolytes sériques, Albumine sérique, Protéines totales, ... [+]
Drapeaux rouges
Âge, Cancer du côlon, Anémie ferriprive, Maladies inflammatoires intestinales, Anorexie (symptôme), Vitesse de sédimentation, CRP, Méléna, Recherche de sang occulte dans les selles, Sueurs nocturnes, ... [+]
Informations
Terme anglais Chronic diarrhea
Wikidata ID Q10266065
Spécialités Médecine interne, Gastro-entérologie, Endocrinologie, Infectiologie, Chirurgie générale, Médecine familiale, Médecine d'urgence


La diarrhée chronique est généralement définie comme étant une diarrhée (3 selles liquides ou plus en 24h) persistant pour plus de 4 semaines[1].

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Objectif du CMC
Diarrhée chronique (22-2)

Épidémiologie

La prévalence de la diarrhée chronique est d'environ 5% et est à peu près égale chez les deux sexes. La diarrhée chronique est moins courante chez les personnes de plus de 60 ans.

En Amérique du Nord, les causes les plus courantes de diarrhées chroniques sont le syndrome du côlon irritable, l'intolérance au lactose, les maladies inflammatoires de l'intestin et la maladie coeliaque[2][3].

Étiologies

Contrairement aux diarrhées aiguës, les causes infectieuses ne figurent pas au premier plan des étiologies.
Étiologies de la diarrhée chronique [4][5][6][7][8]
Catégorie Étiologies
Inflammatoire
Aqueuse
Stéatorrhée
Autres

Physiopathologie

Tout processus qui augmente la quantité d'eau dans les selles peut produire de la diarrhée.

La physiopathologie des diarrhées chronique varie en fonction de la cause sous-jacente.

Mécanismes physiopathologiques des diarrhées chroniques[5][3][9][10][11]
Catégorie Mécanismes
Inflammatoire
  • Les diarrhées inflammatoires sont causées par des dommages directs à la muqueuse intestinale. Les mécanismes spécifiques varient en fonction des étiologies (maladies inflammatoires de l'intestin, envahissement par une néoplasie, radiothérapie, infections, etc.).
Osmotique
  • La présence excessive d'osmoles dans la lumière intestinale par rapport au sérum provoque un appel d'eau dans l'intestin et des diarrhées osmotiques. Ces substances sont le plus souvent des sucres (ex.: lactose), des ions ou des médicaments ingérés qui sont très peu absorbés.
Sécrétoire
  • Les diarrhées sécrétoires sont secondaires à l'augmentation des sécrétions intestinales et à la perturbation des protéines qui transportent les électrolytes à travers les membranes cellulaires. L'osmolarité du contenu des selles est donc la même que celle du plasma. Elle peut également être secondaire à la présence d'acides biliaires dans les intestins (ex: post-cholécystectomie[12]).
Stéatorrhée
  • La stéatorrhée résulte de la malabsorption ou de la maldigestion des lipides et autres nutriments, ce qui crée un appel d'eau dans la lumière intestinal de manière similaire aux diarrhées osmotiques.
    • La malabsorption est l'échec d'absorption des nutriments, soit par dysfonction de la muqueuse ou du stroma intestinal, soit par interférence luminale (ex.: par le microbiote).
    • La maldigestion résulte de l'absence ou d'une quantité insuffisante d'enzymes nécessaires à la digestion[13][14].
Fonctionnelle
  • Les troubles digestifs fonctionnels sont caractérisés par une perturbation du fonctionnement normal du tractus digestif en l'absence d'anomalies identifiables aux bilans sanguins, aux imageries et à l'endoscopie.

Évaluation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque à rechercher des diarrhées chroniques sont[5] :

Questionnaire

Le terme « diarrhée » est couramment utilisé par les patients pour décrire l'incontinence fécale, l'urgence fécale ou encore des selles molles ou liquides, quelle que soit la fréquence. La première étape de l'anamnèse consiste donc à vérifier que les symptômes rapportés correspondent bien à la définition de la diarrhée chronique (≥ 3 selles par jour pendant 4 semaines ou plus).[5]

Éléments clés de l'anamnèse[3][9][5]
Éléments de l'HMA Caractéristiques Explications
Caractérisation des diarrhées Fréquence et durée
  • Si peu abondantes et très fréquentes, cela suggère une atteinte inflammatoire.
  • Si abondantes et moins fréquentes, cela suggère une atteinte provenant du grêle.
Aspect
Déclencheurs et modificateurs
Aliments
  • L'association avec certains aliments évoque des causes spécifiques, particulièrement les produits laitiers (intolérance au lactose), les fibres, les friandises et jus (sorbitol ou xylitol), l'alcool et la caféine.
  • Les diètes tentées par le patient peuvent éliminer certaines causes (ex. gluten, sans lactose).

Les autres symptômes à questionner sont :

  • l'incontinence fécale (elle peut être confondue ou coexister avec les diarrhées chroniques)
  • la fièvre  (étiologies inflammatoires ou infectieuses)
  • la perte de poids , la perte d'appétit , la sueur nocturne et la fatigue  (symptôme d'alarme évoquant une étiologie organique ; augmente la probabilité qu'il s'agisse d'une étiologie systémique, néoplasique ou inflammatoire)
  • la douleur abdominale  (si la douleur abdominale dure plus longtemps que les quelques minutes avant et suivant la selle, il faut penser à une étiologie inflammatoire ; si les douleurs abdominales sont strictement post-prandiales, il faut considérer une ischémie mésentérique chronique)
  • les ballonnements et les flatulences (peu spécifiques, mais souvent proéminents en cas de malabsorption)
  • les nausées et vomissements (augmentent le risque de déshydratation et déficits nutritionnels)
  • les ulcères buccaux ou des lésions cutanées (MII, maladie cœliaque, vasculites)
  • les arthralgies (MII, yersiniose, maladie de Whipple, vasculite. Attention de différencier arthralgie et douleur osseuse)
  • la masse abdominale (suggestif d'un processus néoplasique)
  • la douleur anale (penser à MII)
  • le ténesme (suggère un processus colique/rectal d'origine inflammatoire ou fonctionnelle)
  • le flushing (syndrome carcinoïde)
  • la dyspnée (Amyloïdose, tumeur neuroendocrine, tuberculose, lymphome).

Examen physique

L'examen physique chez un patient se présentant avec diarrhée chronique est souvent normal ou non-spécifique.

Les éléments à évaluer sont[4][5][9]:

Examens paracliniques

Prélèvements sanguins

Les tests de laboratoire suivants peuvent être effectués chez les patients présentant des diarrhées chroniques[5]:

Si l'ensemble des tests précédents sont normaux, que le patient rencontre les critères du syndrome de l'intestin irritable et qu'il n'y a pas de drapeaux rouges, certains experts suggèrent de tenter un traitement empirique pour le syndrome de l'intestin irritable et de cesser les investigations.[15]

Prélèvements fécaux

Si le patient présente des symptômes alarmants, une consultation pour une endoscopie sera nécessaire d'emblée. Si les patients ne présentent pas de symptômes alarmants, les analyse des selles peuvent être utlisées. Les prélèvements fécaux ont pour but de déterminer l'étiologie de la diarrhée pour mieux orienter le traitement.

Prélèvements fécaux disponibles[15]
Type de prélèvement fécal Explications
Recherche de sang occulte dans les selles
  • Ce test permet de déceler un saignement gastro-intestinal occulte.
Calprotectine fécale

Leucocytes fécaux

Lactoferrine fécale

  • Si ces tests sont anormaux, cela suggère une atteinte inflammatoire.
Électrolytes fécaux
  • Ils sont utiles pour différencier la diarrhée osmotique de la diarrhée sécrétoire.
  • Le calcul est le suivant : 290 mOsm/kg - 2 (Namatières fécales + Kmatières fécales)
    • Si le résultat < 50 mOsm/kg, la diarrhée est considérée comme sécrétoire.
    • Si le résultat > 75 mOsm/kg, la diarrhée est osmotique.
Élastase et chymotrypsine fécale
  • L'absence de ces enzymes pancréatiques dans les selles suggère une insuffisance pancréatique sans toutefois la confirmer.
Matières grasses fécales
  • Ce test permet d'objectiver une stéatorrhée, notamment dans les insuffisances pancréatiques, les insuffisances d'acide biliaire et dans le SIBO.
  • La collection des selles doit idéalement s'effectuer sur 48 à 72 heures.
Recherche des toxines de Clostridium difficile
  • La recherche de C. difficile est indiquée chez tous les patients avec diarrhées chroniques aqueuses, surtout en présence de facteurs de risque (ex.: antécédent de C. difficile, prise d'ATB ou hospitalisation récente)
Culture fécale
  • Pour détecter les principales infections bactériennes.
Recherche de parasite dans les selles
  • La recherche de parasites est à prescrire selon la suspicion clinique, notamment en présence de facteurs de risque (ex: retour de voyage, consommation d'eau non traitée)[16][17].

Autres investigations

Une consultation en gastro-entérologie avec ou sans endoscopie est souvent nécessaire en cas de diarrhée sévère afin d'approfondir la recherche de la cause de la diarrhée[15]. La présence de drapeaux rouges, de même qu'une forte suspicion pour un cancer colorectal, une MII, une colite microscopique ou une maladie cœliaque justifient des investigations plus poussées :

Drapeaux rouges

Les drapeaux rouges suivants soulèvent la possibilité d'une néoplasie sous-jacente ou d'une cause inflammatoire, nécessitant une investigation endoscopique [5]:

Approche clinique

Voici quelques éléments qui peuvent guider l'approche au diagnostic dans la diarrhée chronique[15].

  1. Le patient présente-t-il des drapeaux rouges ? Le patient présente-t-il des diarrhées inflammatoires (rectorragie, fièvre, douleur abdominale) ?
    • Si oui, des investigations supplémentaires sont nécessaires.
  2. Le patient prend-t-il des médicaments en vente libre ou sous prescription qui sont classiquement liées aux diarrhées (ex. colchicine, magnésium, laxatifs, etc.) ?
    • Si oui, on peut tenter de cesser ou de suspendre les médicaments pour voir si la diarrhée se résorbe (seulement si c'est sécuritaire de le faire ainsi et que le patient ne présente pas de drapeau rouge). En guise d'exemple, si le patient prend des laxatifs, il peut être tout à fait adéquat de suspendre les laxatifs et réévaluer dans un deuxième temps.
  3. Le patient a-t-il déjà subi une chirurgie ou de la radiothérapie qui pourrait provoquer des diarrhées chroniques ?
    • Si un patient vient tout juste de subir une cholécystectomie et qu'il présente des diarrhées sans drapeau rouge, il peut être tout à fait raisonnable de tenter de la cholestyramine sans autre test.
  4. Il est adéquat de prescrire chez la majorité des patients des prises de sang lors de la première consultation (FSC, CRP, VS, ions, créatininémie, gaz veineux, albuminémie, TSH, anti-transglutaminases et IgA totaux).
  5. Plus l'intervalle entre le début des symptômes et la présentation est longue, moins le risque d'une étiologie infectieuse est probable. Cependant, il peut être adéquat de procéder aux investigations en lien avec la diarrhée aiguë chez plusieurs patients, surtout si le début des symptômes est relativement récent.
  6. Si le patient répond aux critères du syndrome de l'intestin irritable sans aucun drapeau rouge et que les prises de sang sont normales, on peut tenter un traitement empirique. Si le traitement empirique ne fonctionne pas, on doit continuer les investigations.
  7. Les analyses fécales (électrolytes, élastase, leucocytes, etc.) sont utiles lorsque la diarrhée est indifférenciée.

Traitement

Si on trouve l'étiologie de la diarrhée chronique lors de l'investigation, le traitement est celui du diagnostic sous-jacent.

Les patients présentant des complications graves de leur diarrhée (ex. déshydratation, désordres électrolytiques, dénutrition sévère) devraient être hospitalisés.

S'il n'y a pas de diagnostic spécifique ou si le diagnostic n'a pas de traitement spécifique, un traitement empirique/symptomatique peut être justifié. Les traitements communément utilisés à cette fin sont présentés dans le tableau ci-bas.

Principaux médicaments utilisés en diarrhées chroniques[4][15]
Médicaments Mécanismes Particularités
Lopéramide
  • Agoniste des récepteurs opiacés μ du tractus GI avec ralentissement du transit intestinal
  • Très peu d'effet indésirables
  • Idéalement, prescrire selon un horaire régulier plutôt qu'en PRN.
    • Si la diarrhée est post-prandiale, prendre avant les repas.
    • Si la diarrhée est matinale, prendre le soir au coucher.
Cholestyramine
  • Résine séquestrice d'acides biliaires
  • Résine séquestrice d'acides biliaires
  • La cholestyramine est utilisée pour les diarrhées induites par les acides biliaires.
  • Attention lors de son utilisation : ce médicament peut nuire à l'absorption d'autres médicaments.
Clonidine
  • Agoniste α2-adrénergique avec ralentissement du transit intestinal
  • La clonidine est indiquée pour les diarrhées secondaires au sevrage aux opioïdes ou à la neuropathie diabétique.
  • L'utilisation est limitée par son effet hypotensif.
Psyllium
  • Fibres qui absorbent l'eau de la lumière intestinale
  • Le psyllium peut être utilisé autant pour traiter la diarrhée que la constipation, en fonction de la quantité d'eau ingérée.
Dicyclomine, hyoscyamine, oxybutinine
  • Anti-muscariniques qui inhibent l'activité des muscles lisses du tractus GI
  • Effets indésirables des anticholinergiques classiques (vision brouillée, rétention urinaire, xérostomie, nausées, étourdissements, etc.)

Les antidépresseurs tricycliques, le salicylate de bismuth et le carbonate de calcium sont d'autres médicaments pouvant aussi être utilisés pour traiter la diarrhée chronique[15].

Complications

Les complications de la diarrhée chronique varient en fonction de la cause[15]:

Notes

  1. En présence d'occlusion intestinale ou de fécalome.
  2. Elle survient chez environ 12 % des patients après une CCK.
  3. La majorité des médicaments sur la marché peut entrainer des diarrhées. Le mécanisme peut être osmotique, sécrétoire ou causer de la malabsorption en fonction de ceux impliqués.
  4. Parfois appelé SIBO (Small Intestinal Bacterial Overgrowth)
  5. Les manifestations extra-intestinales des MII précèdent les symptômes digestifs chez environ 24 % des patients.
  6. Une complication commune chez les patients souffrant de diarrhée chronique, car si le temps de transit est faible dans les intestins, la quantité appropriée de nutriments et de liquides ne peut pas être absorbée.
  7. Secondaire à la malabsorption ou à un saignement digestif occulte

Références

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  2. R. S. Sandler, W. F. Stewart, J. N. Liberman et J. A. Ricci, « Abdominal pain, bloating, and diarrhea in the United States: prevalence and impact », Digestive Diseases and Sciences, vol. 45, no 6,‎ , p. 1166–1171 (ISSN 0163-2116, PMID 10877233, DOI 10.1023/a:1005554103531, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 et 3,2 (en) Seth Sweetser, « Evaluating the Patient With Diarrhea: A Case-Based Approach », Mayo Clinic Proceedings, vol. 87, no 6,‎ , p. 596–602 (ISSN 0025-6196 et 1942-5546, PMID 22677080, Central PMCID PMC3538472, DOI 10.1016/j.mayocp.2012.02.015, lire en ligne)
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  9. 9,0 9,1 et 9,2 DynaMed. Chronic Diarrhea. EBSCO Information Services. Accessed February 18, 2023. https://www.dynamed.com/condition/chronic-diarrhea
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  17. Poitras, Pierre., L'appareil digestif : des sciences fondamentales à la clinique, Presses de l'Université de Montréal, (ISBN 978-2-7606-3627-9 et 2-7606-3627-5, OCLC 954427955, lire en ligne)
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