Coup de chaleur

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Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.
Coup de chaleur
Maladie
Caractéristiques
Signes Coma, Confusion, Déshydratation, Hypotension orthostatique, Tachycardie , Tachypnée , Altération de l'état de conscience , Convulsions (approche clinique), Anhidrose, Propos incohérents, ... [+]
Symptômes
Coma, Confusion, Convulsions, Agitation, Hypotension orthostatique, Crampes musculaires, Nausées, Vertige , Bouffées vasomotrices, Céphalée , ... [+]
Diagnostic différentiel
Sepsis, Hyperthyroïdie, Épilepsie, Hémorragie intracrânienne, Paludisme, État de mal épileptique, Syndrome neuroleptique malin, Syndrome sérotoninergique, Ingestions toxiques, Épuisement par la chaleur, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q337554
Spécialités Médecine d'urgence, Soins intensifs

Page non révisée

Le coup de chaleur représente un ensemble de symptômes cliniques qui inclue une élévation sévère de la température corporelle généralement, quoique pas toujours, supérieure à 40 °C. L'augmentation de température doit être accompagnée de signes cliniques de dysfonctionnement du système nerveux central comme de l'ataxie, du délire ou des convulsions, dans le cadre d'une exposition à un temps chaud ou à un effort physique intense.[1] Les facteurs de risque comprennent les variables environnementales, les médicaments, la consommation de drogues, certaines comorbidités ainsi que d'autres facteurs médicaux.[2][3]

Il est important de différencier où se situe le patient sur le continuum de la maladie due à la chaleur. Ce continuum a comme point de départ les crampes causées par la chaleur qui peuvent évoluer en épuisement dû à la chaleur et enfin causer un décès secondaire au coup de chaleur.

L'épuisement dû à la chaleur est défini comme une hypoperfusion cardiovasculaire accompagnée d'une température corporelle supérieure à 40 °C[4]. Dans cette entité clinique, on retrouvera les signes et symptomes suivants : des crampes, de la fatigue, des étourdissements, des nausées, des vomissements, des maux de tête. Le corps perd de manière excéssive de l'eau et du sel. Il est alors nécessaire de consulter un professionnel de la santé.

Si la progression de la maladie évolue jusqu'à causer des dommages aux organes, nous parlerons alors de blessure due à la chaleur.

Enfin, lorsqu'il y aura atteinte du système nerveux central, on pourra alors parler de coup de chaleur.[3] Il s'agit en d'autres mots d'une défaillance dans les mécanismes centraux de controle de la température corporelle[5]

Épidémiologie

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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Il est difficile d'estimer l'impact de la chaleur extrême sur la santé publique, car les prestataires de soins de santé ne sont pas tenus de déclarer les maladies liées à la chaleur. Aux États-Unis, de 2006 à 2010, il y a eu au moins 3332 décès attribués à un coup de chaleur.[6] Cependant, il apparait fort probable que ces chiffres soient largement sous-estimés. La mortalité est en corrélation avec le degré d'élévation de la température corporelle, le temps nécessaire à l'initiation du refroidissement et le nombre de systèmes d'organes touchés.[7][3]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].


Il existe deux formes de coup de chaleur soit le coup de chaleur classique et le coup de chaleur d'effort.

1) Le coup de chaleur classique affecte généralement les personnes âgées souffrant de problèmes de santé chroniques[3][8]. Il s'agit de la forme de coup de chaleur la plus commune. Elle a souvent lieu lors des période de canicules et n'est pas liée à l'activité physique.

2) Le coup de chaleur à l'effort affecte les personnes par ailleurs en bonne santé qui font de l'exercice intense par temps chaud ou humide.[8][3]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

En temps normal, la thermorégulation est un processus extrêmement efficace, avec un simple changement de 1 ° C de la température centrale pour chaque changement de 25 ° C à 30 ° C de la température ambiante.[2] Dans l'état adapté, les protéines de choc thermique réparent les dommages causés par l'hyperthermie.

Cependant, si l'humidité ambiante est supérieure à 75%, le refroidissement par évaporation commence à devenir inefficace. Les autres méthodes de perte de chaleur y compris le rayonnement, la conduction et la convection ne transfèrent pas bien la chaleur lorsque la température à l'extérieur du corps dépasse la température de la peau.[9][3]

Le corps utilise la vasodilatation au niveau de la peau pour dissiper la chaleur. Cette vasodilatation sera accompagnée d'une baisse de la pression artérielle et d'hypovolémie. Pour pallier la baisse de tension, il y aura une vasoconsctrition de la circulation splanchnique. Or lorsque la vasoconstriction est maintenue, elle peut se compliquer d'une ischémie rénale et splanchique, résultant ainsi en une défaillance multiviscérale. Le patient présentera alors des symptômes tels que les vomissements, les nausées, les diarrhée et les troubles hépatiques.

Ensuite, si la sudation persiste et que la personne n'est pas retirée du milieu chaud, le corps causera une vasoconsctriction périphérique pour mieux rediriger le sang au niveau cérébral, pulmonaire et cardiaque, à défaut de voir la température corporelle augmenter. Cela aura pour conséquence une dénaturation des protéines et des dommages irréversibles tels qu'une augmentation de la pression intracranienne et une baisse de la circulation cérébrale. Cela explique par ailleurs les symptômes associés aux dysfonctionnement du système nerveux central qui sont souvent retrouvés dans cette entité clinique[10].

Un réapprovisionnement insuffisant en eau peut entraîner des anomalies électrolytiques importantes. La déshydratation peut être normonatrémique ou hypernatrémique. Si elle est suffisamment grave, elle peut entraîner, des hémorragies, un œdème cérébral et des lésions cérébrales permanentes. Rarement, une hyponatrémie survient à la suite d'une surcompensation avec une réplétion de liquide hypotonique observée chez les marathoniens et d'autres populations à risque de coups de chaleur à l'effort.[2]

L'hyperkaliémie a été associée à un coup de chaleur, qui survient lorsque le potassium est libéré par une dégradation musculaire ou une acidose provoquant un transfert du potassium des cellules vers le plasma. Le potassium est un vasodilatateur puissant dans les muscles squelettiques et cardiaques et des réductions sévères de cet électrolyte dans les tissus entraîneront une instabilité cardiovasculaire et une diminution du flux sanguin musculaire qui prédispose à la rhabdomyolyse.[1] Les séquelles de la rhabdomyolyse peuvent aller d'une légère hypocalcémie à une insuffisance rénale aiguë. Une hyperkaliémie et une hypocalcémie peuvent entraîner des anomalies de la conduction cardiaque, y compris un allongement de l'intervalle QT, des modifications du segment ST et, dans de rares cas, des arythmies cardiaques fatales.[9][3]

Il existe également une gamme de coagulopathies associées au coup de chaleur, de la simple activation de la cascade de coagulation et de la fibrinolyse à l'hémorragie mortelle ou à la coagulation intravasculaire disséminée. On pense que les dommages endothéliaux causés par la chaleur provoquent une agrégation plaquettaire et une thrombose microvasculaire prédisposant à la coagulation par consommation, ce qui, paradoxalement, provoque des saignements lorsque les plaquettes sont utilisées plus rapidement que la capacité du corps à les produire.[2][3]

Présentation clinique

Facteurs de risque[11]

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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].
Tableau résumé des différents facteurs de risque, par catégorie
Facteurs environnementaux[12]
  • Hautes températures
  • Haut niveau d'humidité
  • Accès limité à l'eau et à l'ombre
  • Absence de système de ventilation chez soi
Facteurs individuels[10][12]
  • L'âge : Chez les enfants, le systeme nerveux central n'est pas encore complètement developpé. Chez les plus de 65 ans on observe un déclin dans les capacités de thermorégulation. De plus ses deux groupes d'âge sont plus à risque de déshydratation
  • Être surhabillé
  • Manque de sommeil
  • Personnes non acclimatées aux hautes températures
  • Mass musculaire elevée
  • Sexe masculin
  • obésité
  • Déshydratation préexistante
  • Troubles cognitifs empechant la personne de reconnaitre le besoin de s'hydrater.
Conditions médicales[12][10]
  • Athérosclérose coronarienne ou vasculaire
  • Insuffisance cardiaque
  • Conditions neurologiques : démence, sclérose en plaques, maladie de parkinson, atteinte du SNA
  • Maladies pulmonaires : bronchopneumopathie chronique obstructive, fibrose kystiquee, syndrome restrictif
  • Désordres endocriniens : diabète, insuffisance surrénalienne
  • Insuffisance rénale chronique
  • Cancers
  • Anémie falciforme
  • Maladies congénitales (dysplasie de l'ectoderme, anhidrose idiopathique)
  • Maladies de la peau( psoriasis, dermatite atopique, radiation, brulures)
  • Antécédents de blessures à la chaleur
Médicaments et prise d'alcool[12]
Alcool et drogues[12]
  • Alcool
  • Cocaine
  • Héroine
  • Phencyclidine(PCP)
  • Diéthylamide de l'acide lysergique(LSD)

Questionnaire

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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Les symptômes ci dessous sont à rechercher lors de l'évaluation du patient chez qui l'on suspecte une maladie liée à la chaleur.

Examen clinique[14]

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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Les signes cliniques à rechercher lors de l'évaluation d'un patient chez qui une maladie liée à la chaleur est suspectée seront:

  • Crépitements pulmonaires
  • Signes de déshydratation : oligurie, diminution du pli cutané, lèvres sèches, yeux, creux, pouls filant, cyanose.
  • des saignements excessifs
  • Signes d'atteinte neurologique : propos incohérents, confusion, altération de l'état de conscience, convulsions, coma, encéphalopathie
  • Pertes d'équilibre
  • anhydrose(perte de la réponse physiologique de transpiration d'origine neurologique)[15][16][17]

NB: L'anhidrose sera rarement observée dans les cas de coup de chaleur à l'effort ou il sera plus fréquent d'observer une transpiration prolongée malgré la cessation de l'exercice.

Signes Vitaux[14]

  • Prise de la température corporelle. Signe : 40 degrés Celsius
  • Prise de la tension artérielle. Signe : pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg, ou hypotension orthostatique défini comme une baisse de la pression artérielle systolique d'au moins 20 mmHg lors du changement de position couchée à debout.

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Laboratoires

  • Surveillance fréquente des signes vitaux
  • Mesure de la température rectale,
  • Études de laboratoire CBC, CMP, PT / PTT,
  • Gaz sanguins,
  • CPK sérique et la myoglobine urinaire
  • ASLT/ALT

Sur la base du jugement clinique, certains patients peuvent également bénéficier d'un bilan toxicologique.

Les niveaux artériels de C02 chuteront souvent en dessous de 20 mmHg et un quart des patients seront hypotendus.[2] La réconciliation médicale est cruciale lors de l'évaluation des patients soupçonnés d'un coup de chaleur classique en mettant l'accent sur la reconnaissance des diurétiques, des bêta-bloquants et des anticholinergiques.[3]

Dans le coup de chaleur classique, l'alcalose respiratoire prédomine, alors que le coup de chaleur à l'effort peut également avoir une acidose lactique concomitante. Les dérangements électrolytiques sont variables entre les deux étiologies, mais généralement dans les coups de chaleur à l'effort, l'hypocalcémie, l'hyperphosphatémie et l'hyperkaliémie reflètent une dégradation musculaire qui se produit. La rhabdomyolyse est plus fréquente lors d'un coup de chaleur d'effort que lors d'un coup de chaleur cloassique, avec une élévation plus élevée des marqueurs CPK. Dans les coups de chaleur classiques, les élévations d' ASTet d' ALTsont les anomalies de laboratoire les plus courantes signalées. [2] Des lésions rénales, des manifestations hépatiques et d'autres lésions des organes terminaux associées peuvent également survenir dans l'une ou l'autre des présentations.

ECG[8] :

Les modifications de l'ECG peuvent montrer une dépression ST, un allongement de l'intervalle QT et d'autres modifications de l'onde T compatibles avec une ischémie. Tous les patients souffrant d'un coup de chaleur auront une tachypnée et une tachycardie.

Imagerie :

  • Une radiographie thoracique peut aussi être bénéfique pour évaluer la présence d'oedème pulmonaire.
  • Un Ct Scan est indiqué si on suspecte une atteinte de système nerveux central pour l'altération de l'état mental.

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Le diagnostic du coup de soleil est principalement clinique. Ainsi, il repose sur la présence d'une fièvre; la température corporelle étant en général au dessus de 40 degré, de signes de déshydratation et d'antécédents d'exposition prolongée à de hautes températures à l'histoire du patient. [18]

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Les diagnostics différentiels courants comprennent[10] :

Un examen détaillé des médicaments peut exclure plusieurs de ces processus pathologiques. Sauf pour les crampes de chaleur, ni la rigidité musculaire ni le clonus musculaire ne sont des signes de coup de chaleur et peuvent alors distinguer la malignité des neuroleptiques et le syndrome sérotoninergique. L'historique des voyages doit être remis en question, en évaluant l'exposition aux environnements d'endémie palustre et aux espèces de paludisme particulières dans cette zone. Cependant, le paludisme, la septicémie ou la méningite ne seront généralement pas présents avec les mêmes élévations de la température corporelle centrale. [3]

On peut aussi se référer ici au continuum de la chaleur mentionné précédemment afin d'établir des diagnostics différentiels additionnels comme l'épuisement dû à la chaleur et les brulures dûes à la chaleur

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

ABC

La gestion du coup de chaleur comprend la protection adéquate des voies respiratoires, la respiration et la circulation. Après l'ABC, le refroidissement rapide devient le pilier du traitement avec une prise en charge auxiliaire en réponse à d'autres lésions des organes terminaux.

  • intubation: L'intubation pour une perte de conscience profonde est rarement nécessaire, car un refroidissement rapide améliore rapidement le score du patient sur l'échelle de coma de Glasgow.[9]
  • Réhydratation : Une réhydratation adéquate est essentielle sans toutefois sur-corriger le sodium en cas de dérangements.
  • Stabilisation de la température corporelle : Il est obligatoire de mesurer continuellement la température centrale avec une sonde rectale ou œsophagienne et les mesures de refroidissement doivent être arrêtées une fois que la température atteint les 38 à 39 degrés Celsius. Aucune étude définitive ne soutient une méthode de refroidissement plutôt qu'une autre.[19] L'immersion dans un bain de glace est la méthode la plus opportune pour réduire la température corporelle centrale, cependant, chez les populations plus âgées, elle peut ne pas être réaliste car la surveillance cardiaque peut ne pas être faisable et une agitation extrême peut nuire à l'observance. Les méthodes courantes incluent les applications de blocs de glace à l'aine ou à l'aisselle et le refroidissement par évaporation à l'aide d'un ventilateur avec une solution saline fraîche sur la peau des patients.[3]

Adjuvants pharmacologiques

Aucun traitement pharmacologique n'est actuellement recommandé pour le coup de chaleur.

Le dantrolène est un relaxant musculaire squelettique, il a été démontré qu'il réduisait la production de chaleur dans la contracture musculaire soutenue et est utile pour le traitement de l'hyperthermie maligne. Cependant, il a été démontré qu'il n'avait aucun effet sur les résultats des patients souffrant d'un coup de chaleur sans hyperthermie maligne.[20]

Les antipyrétiques ne jouent aucun rôle dans le traitement des patients souffrant d'un coup de chaleur et peuvent être toxiques pour le foie.[1][3]

Le paracétamol et l'aspirine sont aussi à éviter.[21]

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Après un traitement pour coup de chaleur à l'effort, le patient doit s'abstenir de faire de l'exercice pendant 7 jours minimum. Un congé hospitalier est effectué lorsque la patient retrouve un hétat hémodynamique stable. Toutefois, un suivi doit avoir lieu une semaine après la présentation du coup de chaleur pour dépister les signes de lésion des organes terminaux.[22][9][3]

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Ci dessous figurent les séquelles de l'agression pouvant persister au-delà du dysfonctionnement initial du SNC.

Malgré la normalisation de la température centrale avec refroidissement, de nombreux patients continuent d'afficher des troubles de la température centrale et un dysfonctionnement multi-organique. . Des recherches ont montré que même les complications réversibles consécutives à un coup de chaleur peuvent prendre plus de 7 semaines à se résorber.[23][3]

Enfin, si le coup de chaleur n'est pas traité à temps il peut s'avérer fatal.

Évolution

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Les patients présentant un coup de chaleur ont une mortalité élevée en fonction de l'étiologie de la présentation. Cependant, le taux de mortalité par coup de chaleur à l'effort est relativement faible (3 à 5%) par rapport au coup de chaleur classique (10 à 65%). [7][6] L'augmentation du taux de mortalité pour les coups de chaleur classique est probablement due à la prévalence plus élevée des comorbidités et à l'âge des populations atteintes. Si le refroidissement rapide immédiat est réussit, le taux de mortalité chez les jeunes patients souffrant d'un coup de chaleur à l'effort est nul.[6][3]

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

La prévention est le traitement définitif du coup de chaleur.

Il est essentiel de faire preuve de surveillance auprès des personnes plus à risques comme les personnes âgées et celles n'ayant pas accès à la climatisation.

Ainsi, certains conseils devraient être fournis aux patients : porter des vêtements appropriés, bien s'hydrater lors de hautes températures, fermer les rideaux et les fenêtres pour empêcher l'augmentation de la température des pieces de la maison, réduire les efforts physiques, particulièrement entre 10h et 15h, ajuster sa médication avec l'accord de son médecin et les restrictions liquidiennes, consommer des aliments salés pour remplacer les pertes[14]. Aussi, il est très important d'éviter de laisser les enfants sans surveillance dans les voitures et de reprogrammer les activités intenses s'il fait chaud et humide. [9] Les personnes devraient se réfugier à l'ombre si elles présentent les signes et les symptômes d'un coup de chaleur.

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 et 1,2 Lisa R. Leon et Abderrezak Bouchama, « Heat stroke », Comprehensive Physiology, vol. 5, no 2,‎ , p. 611–647 (ISSN 2040-4603, PMID 25880507, DOI 10.1002/cphy.c140017, lire en ligne)
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 Abderrezak Bouchama et James P. Knochel, « Heat stroke », The New England Journal of Medicine, vol. 346, no 25,‎ , p. 1978–1988 (ISSN 1533-4406, PMID 12075060, DOI 10.1056/NEJMra011089, lire en ligne)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 et 3,14 Andrew Morris et Gaurav Patel, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725820, lire en ligne)
  4. Robert Gauer et Bryce K. Meyers, « Heat-Related Illnesses », American Family Physician, vol. 99, no 8,‎ , p. 482–489 (ISSN 0002-838X et 1532-0650, lire en ligne)
  5. (en) « Heat Stroke vs. Heat Exhaustion: What’s the Difference? », sur Healthline, (consulté le 13 mars 2022)
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Flavio G. Gaudio et Colin K. Grissom, « Cooling Methods in Heat Stroke », The Journal of Emergency Medicine, vol. 50, no 4,‎ , p. 607–616 (ISSN 0736-4679, PMID 26525947, DOI 10.1016/j.jemermed.2015.09.014, lire en ligne)
  7. 7,0 7,1 et 7,2 Sebastian Pease, Lila Bouadma, Nathalie Kermarrec et Frédérique Schortgen, « Early organ dysfunction course, cooling time and outcome in classic heatstroke », Intensive Care Medicine, vol. 35, no 8,‎ , p. 1454–1458 (ISSN 1432-1238, PMID 19404610, DOI 10.1007/s00134-009-1500-x, lire en ligne)
  8. 8,0 8,1 et 8,2 Randell K. Wexler, « Evaluation and treatment of heat-related illnesses », American Family Physician, vol. 65, no 11,‎ , p. 2307–2314 (ISSN 0002-838X, PMID 12074531, lire en ligne)
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 et 9,4 Tom Adams, Ese Stacey, Simon Stacey et Daniel Martin, « Exertional heat stroke », British Journal of Hospital Medicine (London, England: 2005), vol. 73, no 2,‎ , p. 72–78 (ISSN 1750-8460, PMID 22504748, DOI 10.12968/hmed.2012.73.2.72, lire en ligne)
  10. 10,0 10,1 10,2 et 10,3 (en) Melissa Platt & Salvator Vicario, Rosen's Emergency Medicine – Concepts and Clinical Practice, Philadephia, PA : Elsevier, , 2688 p. (ISBN 978-0-323-35479-0), Pages 1882-1892.e1
  11. (en) « Heatstroke - Symptoms and causes », sur Mayo Clinic (consulté le 28 février 2021)
  12. 12,0 12,1 12,2 12,3 et 12,4 Robert Gauer et Bryce K. Meyers, « Heat-Related Illnesses », American Family Physician, vol. 99, no 8,‎ , p. 482–489 (ISSN 0002-838X et 1532-0650, lire en ligne)
  13. Lisa R. Leon et Abderrezak Bouchama, « Heat stroke », Comprehensive Physiology, vol. 5, no 2,‎ , p. 611–647 (ISSN 2040-4603, PMID 25880507, DOI 10.1002/cphy.c140017, lire en ligne)
  14. 14,0 14,1 et 14,2 « Alerte météo; chaleur accablante », sur lemedecinduquébec.org, (consulté le 10 mars 2021)
  15. Tom Adams, Ese Stacey, Simon Stacey et Daniel Martin, « Exertional heat stroke », British Journal of Hospital Medicine (London, England: 2005), vol. 73, no 2,‎ , p. 72–78 (ISSN 1750-8460, PMID 22504748, DOI 10.12968/hmed.2012.73.2.72, lire en ligne)
  16. Andrew Morris et Gaurav Patel, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725820, lire en ligne)
  17. « Accueil », sur www.cnesst.gouv.qc.ca (consulté le 31 mars 2021)
  18. « Coup de chaleur - Lésions et intoxications », sur Manuels MSD pour le grand public (consulté le 28 février 2021)
  19. Ferial M. Rashad, Hayam M. Fathy, Ayatollah S. El-Zayat et Ahlam M. Elghonaimy, « Isolation and characterization of multifunctional Streptomyces species with antimicrobial, nematicidal and phytohormone activities from marine environments in Egypt », Microbiological Research, vol. 175,‎ , p. 34–47 (ISSN 1618-0623, PMID 25805507, DOI 10.1016/j.micres.2015.03.002, lire en ligne)
  20. A. Bouchama, A. Cafege, E. B. Devol et O. Labdi, « Ineffectiveness of dantrolene sodium in the treatment of heatstroke », Critical Care Medicine, vol. 19, no 2,‎ , p. 176–180 (ISSN 0090-3493, PMID 1989755, DOI 10.1097/00003246-199102000-00011, lire en ligne)
  21. « Coup de chaleur - Lésions et intoxications », sur Manuels MSD pour le grand public (consulté le 28 février 2021)
  22. Centers for Disease Control and Prevention (CDC), « Heat-related deaths--Chicago, Illinois, 1996-2001, and United States, 1979-1999 », MMWR. Morbidity and mortality weekly report, vol. 52, no 26,‎ , p. 610–613 (ISSN 0149-2195, PMID 12844077, lire en ligne)
  23. Amit Druyan, Ran Yanovich et Yuval Heled, « Misdiagnosis of exertional heat stroke and improper medical treatment », Military Medicine, vol. 176, no 11,‎ , p. 1278–1280 (ISSN 0026-4075, PMID 22165656, DOI 10.7205/milmed-d-11-00104, lire en ligne)
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