Coup de chaleur
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Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Maladie | |
Caractéristiques | |
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Signes | Coma, Confusion, Déshydratation, Hypotension orthostatique, Tachycardie , Tachypnée , Altération de l'état de conscience , Convulsions (approche clinique), Anhidrose, Propos incohérents, ... [+] |
Symptômes |
Coma, Confusion, Convulsions, Agitation, Hypotension orthostatique, Crampes musculaires, Nausées, Vertige , Bouffées vasomotrices, Céphalée , ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Sepsis, Hyperthyroïdie, Épilepsie, Hémorragie intracrânienne, Paludisme, État de mal épileptique, Syndrome neuroleptique malin, Syndrome sérotoninergique, Ingestions toxiques, Épuisement par la chaleur, ... [+] |
Informations | |
Wikidata ID | Q337554 |
Spécialités | Médecine d'urgence, Soins intensifs |
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Le coup de chaleur représente un ensemble de symptômes cliniques qui inclue une élévation sévère de la température corporelle généralement, quoique pas toujours, supérieure à 40 °C. L'augmentation de température doit être accompagnée de signes cliniques de dysfonctionnement du système nerveux central comme de l'ataxie, du délire ou des convulsions, dans le cadre d'une exposition à un temps chaud ou à un effort physique intense.[1] Les facteurs de risque comprennent les variables environnementales, les médicaments, la consommation de drogues, certaines comorbidités ainsi que d'autres facteurs médicaux.[2][3]
Il est important de différencier où se situe le patient sur le continuum de la maladie due à la chaleur. Ce continuum a comme point de départ les crampes causées par la chaleur qui peuvent évoluer en épuisement dû à la chaleur et enfin causer un décès secondaire au coup de chaleur.
L'épuisement dû à la chaleur est défini comme une hypoperfusion cardiovasculaire accompagnée d'une température corporelle supérieure à 40 °C[4]. Dans cette entité clinique, on retrouvera les signes et symptomes suivants : des crampes, de la fatigue, des étourdissements, des nausées, des vomissements, des maux de tête. Le corps perd de manière excéssive de l'eau et du sel. Il est alors nécessaire de consulter un professionnel de la santé.
Si la progression de la maladie évolue jusqu'à causer des dommages aux organes, nous parlerons alors de blessure due à la chaleur.
Enfin, lorsqu'il y aura atteinte du système nerveux central, on pourra alors parler de coup de chaleur.[3] Il s'agit en d'autres mots d'une défaillance dans les mécanismes centraux de controle de la température corporelle[5]
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Il est difficile d'estimer l'impact de la chaleur extrême sur la santé publique, car les prestataires de soins de santé ne sont pas tenus de déclarer les maladies liées à la chaleur. Aux États-Unis, de 2006 à 2010, il y a eu au moins 3332 décès attribués à un coup de chaleur.[6] Cependant, il apparait fort probable que ces chiffres soient largement sous-estimés. La mortalité est en corrélation avec le degré d'élévation de la température corporelle, le temps nécessaire à l'initiation du refroidissement et le nombre de systèmes d'organes touchés.[7][3]
Étiologies
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Il existe deux formes de coup de chaleur soit le coup de chaleur classique et le coup de chaleur d'effort.
1) Le coup de chaleur classique affecte généralement les personnes âgées souffrant de problèmes de santé chroniques[3][8]. Il s'agit de la forme de coup de chaleur la plus commune. Elle a souvent lieu lors des période de canicules et n'est pas liée à l'activité physique.
2) Le coup de chaleur à l'effort affecte les personnes par ailleurs en bonne santé qui font de l'exercice intense par temps chaud ou humide.[8][3]
Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
En temps normal, la thermorégulation est un processus extrêmement efficace, avec un simple changement de 1 ° C de la température centrale pour chaque changement de 25 ° C à 30 ° C de la température ambiante.[2] Dans l'état adapté, les protéines de choc thermique réparent les dommages causés par l'hyperthermie.
Cependant, si l'humidité ambiante est supérieure à 75%, le refroidissement par évaporation commence à devenir inefficace. Les autres méthodes de perte de chaleur, y compris le rayonnement, la conduction et la convection, ne transfèrent pas bien la chaleur lorsque la température à l'extérieur du corps dépasse la température de la peau.[9][3]
Le corps utilise la vasodilatation au niveau de la peau pour dissiper la chaleur. Cette vasodilatation causera par conséquent une baisse de la pression artérielle et une hypovolémie. De sorte à pallier la baisse de tension, une vasoconsctrition de la circulation splanchnique suivra, causant par ailleura une ischémie rénale et splanchique. Cela donnera lieux à des complications comme une défaillance multiviscérale et des symptomes tels que les vomissements, les nausées, les diarrhée et les troubles hépatiques.
Toutefois si la sudation persiste et que la personne n'est pas retirée du milieu chaud, le corps finira par causer une vasoconsctriction périphérique pour mieux rediriger le sang au niveau cerebral, pulmonaire et cardiaque, a défaut de voir la température corporelle augmenter. Cela aura pour conséquence une dénaturation des protéines et des dommages irréversibles, nottament une augmentation de la pression intracranienne et une baisse de la circulation cérébrale. Cela explique par ailleurs les symptomes associés aux dysfonctionnement du système nerveux central qui sont souvent retrouvé dans cette entité clinique[10].
Une réapprovisionnement insuffisant en eau peut entraîner des anomalies électrolytiques importantes. Principalement, une déshydratation normonatrémie ou hypernatrémie suit. Si elle est suffisamment grave, elle peut entraîner une hémorragie, un œdème cérébral et des lésions cérébrales permanentes. Rarement, une hyponatrémie survient à la suite d'une surcompensation avec une réplétion de liquide hypotonique observée chez les marathoniens et d'autres populations de coups de chaleur à l'effort.[2] L'hyperkaliémie a été associée à un coup de chaleur, qui survient lorsque le potassium est libéré par une dégradation musculaire ou une acidose provoquant un transfert du potassium des cellules vers le plasma. . Le potassium est un vasodilatateur puissant dans les muscles squelettiques et cardiaques, et des réductions sévères de cet électrolyte entraîneront une instabilité cardiovasculaire et une diminution du flux sanguin musculaire qui prédispose à la rhabdomyolyse.[1] Les séquelles de la rhabdomyolyse peuvent aller d'une légère hypocalcémie à une insuffisance rénale aiguë. Une hyperkaliémie et une hypocalcémie peuvent entraîner des anomalies de la conduction cardiaque, y compris un allongement de l'intervalle QT, des modifications du segment ST et, dans de rares cas, des arythmies cardiaques fatales.[9][3]
Il existe également une gamme de coagulopathies associées au coup de chaleur, de la simple activation de la cascade de coagulation et de la fibrinolyse à l'hémorragie mortelle ou à la coagulation intravasculaire disséminée. On pense que les dommages endothéliaux causés par la chaleur provoquent des effets en aval qui entraînent une agrégation plaquettaire et une thrombose microvasculaire prédisposant à la coagulation par consommation, ce qui, paradoxalement, provoque des saignements lorsque les plaquettes sont utilisées plus rapidement que la capacité du corps à les produire.[2][3]
Présentation clinique
Facteurs de risque[11]
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Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Tableau résumé des différents facteurs de risque, par catégorie | |
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Facteurs environnementaux[12] |
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Facteurs individuels[10][12] |
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Conditions médicales[12][10] |
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Médicaments et prise d'alcool[12] |
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Alcool et drogues[12] |
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Questionnaire
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Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Les symptômes ci dessous sont à rechercher lors de l'évaluation du patient chez qui l'on suspecte une maladie liée à la chaleur.
- faiblesse
- léthargie
- nausées et vomissements
- Étourdissement
- Bouffées vasomotrices
- confusion/altération de l'état de conscience[13]
Examen clinique[14]
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Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Les signes cliniques à rechercher lors de l'évaluation d'un patient chez qui une maladie liée à la chaleur est suspectée seront:
- Anomalies des signes vitaux: hyperthermie, tachycardie sinusale, tachypnée, hypotension hypovolémique, pression différentielle élargie
- Peau sèche et chaude
- Crépitements pulmonaires
- Signes de déshydratation : oligurie, diminution du pli cutané, lèvres sèches, yeux, creux, pouls filant, cyanose.
- des saignements excessifs
- Signes d'atteinte neurologique : propos incohérents, confusion, altération de l'état de conscience, convulsions, coma, encéphalopathie
- Pertes d'équilibre
- anhydrose(perte de la réponse physiologique de transpiration d'origine neurologique)[15][16][17]
NB: L'anhidrose sera rarement observée dans les cas de coup de chaleur à l'effort ou il sera plus fréquent d'observer une transpiration prolongée malgré la cessation de l'exercice.
Signes Vitaux[14]
- Prise de la température corporelle. Signe : 40 degrés Celsius
- Prise de la tension artérielle. Signe : pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg, ou hypotension orthostatique défini comme une baisse de la pression artérielle systolique d'au moins 20 mmHg lors du changement de position couchée à debout.
Examens paracliniques
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Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Laboratoires
- Surveillance fréquente des signes vitaux
- Mesure de la température rectale,
- Études de laboratoire CBC, CMP, PT / PTT,
- Gaz sanguins,
- CPK sérique et la myoglobine urinaire
- ASLT/ALT
Sur la base du jugement clinique, certains patients peuvent également bénéficier d'un bilan toxicologique.
Les niveaux artériels de C02 chuteront souvent en dessous de 20 mmHg et un quart des patients seront hypotendus.[2] La réconciliation médicale est cruciale lors de l'évaluation des patients soupçonnés d'un coup de chaleur classique en mettant l'accent sur la reconnaissance des diurétiques, des bêta-bloquants et des anticholinergiques.[3]
Dans le coup de chaleur classique, l'alcalose respiratoire prédomine, alors que le coup de chaleur à l'effort peut également avoir une acidose lactique concomitante. Les dérangements électrolytiques sont variables entre les deux étiologies, mais généralement dans les coups de chaleur à l'effort, l'hypocalcémie, l'hyperphosphatémie et l'hyperkaliémie reflètent une dégradation musculaire qui se produit. La rhabdomyolyse est plus fréquente lors d'un coup de chaleur d'effort que lors d'un coup de chaleur cloassique, avec une élévation plus élevée des marqueurs CPK. Dans les coups de chaleur classiques, les élévations d' ASTet d' ALTsont les anomalies de laboratoire les plus courantes signalées. [2] Des lésions rénales, des manifestations hépatiques et d'autres lésions des organes terminaux associées peuvent également survenir dans l'une ou l'autre des présentations.
ECG[8] :
Les modifications de l'ECG peuvent montrer une dépression ST, un allongement de l'intervalle QT et d'autres modifications de l'onde T compatibles avec une ischémie. Tous les patients souffrant d'un coup de chaleur auront une tachypnée et une tachycardie.
Imagerie :
- Une radiographie thoracique peut aussi être bénéfique pour évaluer la présence d'oedème pulmonaire.
- Un Ct Scan est indiqué si on suspecte une atteinte de système nerveux central pour l'altération de l'état mental.
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Le diagnostic du coup de soleil est principalement clinique. Ainsi, il repose sur la présence d'une fièvre; la température corporelle étant en général au dessus de 40 degré, de signes de déshydratation et d'antécédents d'exposition prolongée à de hautes températures à l'histoire du patient. [18]
Diagnostic différentiel
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Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Les diagnostics différentiels courants comprennent[10] :
- La polypharmacie
- Les ingestions toxiques
- La méningite
- La septicémie
- Le syndrome malin des neuroleptiques
- Le syndrome sérotoninergique
- Le paludisme
- L'hyperthermie maligne
- L'atteinte de la thyroide
- Les convulsions
- L'hémorragie du système nerveux central.
Un examen détaillé des médicaments peut exclure plusieurs de ces processus pathologiques. Sauf pour les crampes de chaleur, ni la rigidité musculaire ni le clonus musculaire ne sont des signes de coup de chaleur et peuvent alors distinguer la malignité des neuroleptiques et le syndrome sérotoninergique. L'historique des voyages doit être remis en question, en évaluant l'exposition aux environnements d'endémie palustre et aux espèces de paludisme particulières dans cette zone. Cependant, le paludisme, la septicémie ou la méningite ne seront généralement pas présents avec les mêmes élévations de la température corporelle centrale. [3]
On peut aussi se référer ici au continuum de la chaleur mentionné précédemment afin d'établir des diagnostics différentiels additionnels comme l'épuisement dû à la chaleur et les brulures dûes à la chaleur
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
ABC
La gestion du coup de chaleur comprend la protection adéquate des voies respiratoires, la respiration et la circulation. Après l'ABC, le refroidissement rapide devient le pilier du traitement avec une prise en charge auxiliaire en réponse à d'autres lésions des organes terminaux.
- intubation: L'intubation pour une perte de conscience profonde est rarement nécessaire, car un refroidissement rapide améliore rapidement le score du patient sur l'échelle de coma de Glasgow.[9]
- Réhydratation : Une réhydratation adéquate est essentielle sans toutefois sur-corriger le sodium en cas de dérangements.
- Stabilisation de la température corporelle : Il est obligatoire de mesurer continuellement la température centrale avec une sonde rectale ou œsophagienne et les mesures de refroidissement doivent être arrêtées une fois que la température atteint les 38 à 39 degrés Celsius. Aucune étude définitive ne soutient une méthode de refroidissement plutôt qu'une autre.[19] L'immersion dans un bain de glace est la méthode la plus opportune pour réduire la température corporelle centrale, cependant, chez les populations plus âgées, elle peut ne pas être réaliste car la surveillance cardiaque peut ne pas être faisable et une agitation extrême peut nuire à l'observance. Les méthodes courantes incluent les applications de blocs de glace à l'aine ou à l'aisselle et le refroidissement par évaporation à l'aide d'un ventilateur avec une solution saline fraîche sur la peau des patients.[3]
Adjuvants pharmacologiques
Aucun traitement pharmacologique n'est actuellement recommandé pour le coup de chaleur.
Le dantrolène est un relaxant musculaire squelettique, il a été démontré qu'il réduisait la production de chaleur dans la contracture musculaire soutenue et est utile pour le traitement de l'hyperthermie maligne. Cependant, il a été démontré qu'il n'avait aucun effet sur les résultats des patients souffrant d'un coup de chaleur sans hyperthermie maligne.[20]
Les antipyrétiques ne jouent aucun rôle dans le traitement des patients souffrant d'un coup de chaleur et peuvent être toxiques pour le foie.[1][3]
Le paracétamol et l'aspirine sont aussi à éviter.[21]
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Après un traitement pour coup de chaleur à l'effort, le patient doit s'abstenir de faire de l'exercice pendant 7 jours minimum. Un congé hospitalier est effectué lorsque la patient retrouve un hétat hémodynamique stable. Toutefois, un suivi doit avoir lieu une semaine après la présentation du coup de chaleur pour dépister les signes de lésion des organes terminaux.[22][9][3]
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Ci dessous figurent les séquelles de l'agression pouvant persister au-delà du dysfonctionnement initial du SNC.
- Lésions de l'intestin, du rein, du muscle squelettique ou d'autres systèmes organiques.
- Syndrome de détresse respiratoire aiguë
- coagulation intravasculaire disséminée
- Lésions rénales aiguës
- Lésions hépatiques
- hypoglycémie
- rhabdomyolyse
- Convulsions.[7]
Malgré la normalisation de la température centrale avec refroidissement, de nombreux patients continuent d'afficher des troubles de la température centrale et un dysfonctionnement multi-organique. . Des recherches ont montré que même les complications réversibles consécutives à un coup de chaleur peuvent prendre plus de 7 semaines à se résorber.[23][3]
Enfin, si le coup de chaleur n'est pas traité à temps il peut s'avérer fatal.
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Les patients présentant un coup de chaleur ont une mortalité élevée en fonction de l'étiologie de la présentation. Cependant, le taux de mortalité par coup de chaleur à l'effort est relativement faible (3 à 5%) par rapport au coup de chaleur classique (10 à 65%). [7][6] L'augmentation du taux de mortalité pour les coups de chaleur classique est probablement due à la prévalence plus élevée des comorbidités et à l'âge des populations atteintes. Si le refroidissement rapide immédiat est réussit, le taux de mortalité chez les jeunes patients souffrant d'un coup de chaleur à l'effort est nul.[6][3]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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La prévention est le traitement définitif du coup de chaleur.
Il est essentiel de faire preuve de surveillance auprès des personnes plus à risques comme les personnes âgées et celles n'ayant pas accès à la climatisation.
Ainsi, certains conseils devraient être fournis aux patients : porter des vêtements appropriés, bien s'hydrater lors de hautes températures, fermer les rideaux et les fenêtres pour empêcher l'augmentation de la température des pieces de la maison, réduire les efforts physiques, particulièrement entre 10h et 15h, ajuster sa médication avec l'accord de son médecin et les restrictions liquidiennes, consommer des aliments salés pour remplacer les pertes[14]. Aussi, il est très important d'éviter de laisser les enfants sans surveillance dans les voitures et de reprogrammer les activités intenses s'il fait chaud et humide. [9] Les personnes devraient se réfugier à l'ombre si elles présentent les signes et les symptômes d'un coup de chaleur.
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/01/30 à partir de Heat Stroke (StatPearls / Heat Stroke (2020/06/26)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30725820 (livre).
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