Coup de chaleur

De Wikimedica
Coup de chaleur
Maladie
Caractéristiques
Signes Coma, Confusion, Déshydratation, Hypotension orthostatique, Tachycardie , Tachypnée , Altération de l'état de conscience , Convulsions (approche clinique), Anhidrose, Propos incohérents, ... [+]
Symptômes
Coma, Confusion, Convulsions, Agitation, Hypotension orthostatique, Crampes musculaires, Nausées, Vertige , Bouffées vasomotrices, Céphalée , ... [+]
Diagnostic différentiel
Sepsis, Hyperthyroïdie, Épilepsie, Hémorragie intracrânienne, Paludisme, État de mal épileptique, Syndrome neuroleptique malin, Syndrome sérotoninergique, Ingestions toxiques, Épuisement par la chaleur, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q337554

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Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Les maladies liées à la chaleur sont un éventail de conditions allant de l'épuisement dû à la chaleur, aux blessures causées par la chaleur, à un coup de chaleur potentiellement mortel. Le coup de chaleur est une constellation clinique de symptômes qui incluent une élévation sévère de la température corporelle qui est généralement, mais pas toujours, supérieure à 40 ° C. De plus, il doit y avoir des signes cliniques de dysfonctionnement du système nerveux central qui peuvent inclure une ataxie, un délire ou des convulsions, dans le cadre d'une exposition à un temps chaud ou à un effort physique intense.[1] Les facteurs de risque comprennent les variables environnementales, les médicaments, la consommation de drogues et d'autres facteurs médicaux et comorbidités.[2][3]

Épidémiologie

Il est difficile d'estimer l'impact de la chaleur extrême sur la santé publique, car les prestataires de soins de santé ne sont pas tenus de déclarer les maladies liées à la chaleur. Aux États-Unis, de 2006 à 2010, il y a eu au moins 3332 décès attribués à un coup de chaleur.[4] Cependant, il apparait for probable que ces chiffres soient largement sous-estimés. La mortalité est en corrélation avec le degré d'élévation de la température corporelle, le temps nécessaire à l'initiation du refroidissement et le nombre de systèmes d'organes touchés.[5][3]

Étiologie

Il est important de différencier où se situe le patient sur le continuum de la maladie due à la chaleur, qui évolue des crampes à la chaleur, en passant par l'épuisement dû à la chaleur et pouvant aller jusqu'au décès secondaire au coup de chaleur.

Les signes et symptômes d'épuisement dû à la chaleur peuvent également se présenter comme des crampes, de la fatigue, des étourdissements, des nausées, des vomissements, des maux de tête.

Si la progression de la maladie évolue jusqu'à causer des dommages aux organes, nous parlerons alors de blessure due à la chaleur. Enfin, l'altération neurologique distingue le coup de chaleur de la blessure due à la chaleur.[3]

Il existe deux formes de coup de chaleur, classique et d'effort. Le coup de chaleur classique affecte généralement les personnes âgées souffrant de problèmes de santé chroniques, tandis que le coup de chaleur à l'effort affecte les personnes par ailleurs en bonne santé qui font de l'exercice intense par temps chaud ou humide.[6][3]

Physiopathologie

En temps normal, la thermorégulation est un processus extrêmement efficace, avec un simple changement de 1 ° C de la température centrale pour chaque changement de 25 ° C à 30 ° C de la température ambiante.[2] Dans l'état adapté, les protéines de choc thermique réparent les dommages causés par l'hyperthermie. La capacité du corps à dissiper la chaleur en augmentant le débit cardiaque, en vasoconstriction de la circulation splanchnique et en transpirant maintient la plage de température effective de ces protéines. Cependant, si l'humidité ambiante est supérieure à 75%, le refroidissement par évaporation commence à devenir inefficace. Les autres méthodes de perte de chaleur, y compris le rayonnement, la conduction et la convection, ne transfèrent pas bien la chaleur lorsque la température à l'extérieur du corps dépasse la température de la peau.[7][3]

Une réapprovisionnement insuffisant en eau peut entraîner des anomalies électrolytiques importantes. Principalement, une déshydratation normonatrémie ou hypernatrémie suit. Si elle est suffisamment grave, elle peut entraîner une hémorragie, un œdème cérébral et des lésions cérébrales permanentes. Rarement, une hyponatrémie survient à la suite d'une surcompensation avec une réplétion de liquide hypotonique observée chez les marathoniens et d'autres populations de coups de chaleur à l'effort.[2] L'hyperkaliémie a été associée à un coup de chaleur, qui survient lorsque le potassium est libéré par une dégradation musculaire ou une acidose provoquant un transfert du potassium des cellules vers le plasma. . Le potassium est un vasodilatateur puissant dans les muscles squelettiques et cardiaques, et des réductions sévères de cet électrolyte entraîneront une instabilité cardiovasculaire et une diminution du flux sanguin musculaire qui prédispose à la rhabdomyolyse.[1] Les séquelles de la rhabdomyolyse peuvent aller d'une légère hypocalcémie à une insuffisance rénale aiguë. Une hyperkaliémie et une hypocalcémie peuvent entraîner des anomalies de la conduction cardiaque, y compris un allongement de l'intervalle QT, des modifications du segment ST et, dans de rares cas, des arythmies cardiaques fatales.[7][3]

Il existe également une gamme de coagulopathies associées au coup de chaleur, de la simple activation de la cascade de coagulation et de la fibrinolyse à l'hémorragie mortelle ou à la coagulation intravasculaire disséminée. On pense que les dommages endothéliaux causés par la chaleur provoquent des effets en aval qui entraînent une agrégation plaquettaire et une thrombose microvasculaire prédisposant à la coagulation par consommation, ce qui, paradoxalement, provoque des saignements lorsque les plaquettes sont utilisées plus rapidement que la capacité du corps à les produire.[2][3]

Présentation clinique

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Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
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  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque[8]

  • L'âge : Chez les enfants, le systeme nerveux central n'est pas encore complètement developpé. Chez les plus de 65 ans on observe un déclin dans les capacités de thermorégulation. De plus ses deux groupes d'âge sont plus à risque de déshydratation.
  • L'activité physique lors de températures élevées
  • Exposition subite à une augmentation de température comme lors d'un voyage à l'étranger ou durant une vague de chaleur inatendue
  • L'abscence de système d'air conditionné chez soi
  • Certaines conditions médicales chroniques comme les troubles de fonction cardiaque ou respiratoire
  • La sédentarité
  • L'obésité
  • La prise de médicaments tels que les vasoconstricteurs, les beta bloqueurs, les diurétiques, les antidépressants et les antipsychotiques affecte la capacité du corps à réagir de manière appropriée à des températures plus hautes et son niveau d'hydratation.
  • La prise d'alcool
  • La consommation d'aliments salés

Questionnaire

Les symptômes à rechercher lors de l'évaluation du patient chez qui l'on suspecte une maladie liée à la chaleur sont:

  • une faiblesse
  • une léthargie
  • des nausées/vomissements
  • des étourdissements
  • des bouffées vasomotrices
  • de la confusion/altération de l'état de conscience[9]

Examen clinique

Les signes cliniques à rechercher lors de l'évaluation d'un patient chez qui une maladie liée à la chaleur est suspectée seront:

  • Anomalies des signes vitaux: Hyperthermie, tachycardie sinusale, tachypnée, hypotension, pression différentielle élargie
  • Peau sèche et chaude
  • des crépitements pulmonaires
  • une oligurie
  • des saignements excessifs
  • des signes de déficit neurologique
  • Pertes d'équilibre
  • Confusion, altération état de conscience, propos incohérent
  • Anhidrose (perte de la réponse physiologique de transpiration d'origine neurologique)[10][11][12]

NB: L'anhidrose sera rarement observée dans les cas de coup de chaleur à l'effort ou il sera plus fréquent d'observer une transpiration prolongée malgré la cessation de l'exercice.

Signes Vitaux

  • Prise de la température corporelle. Signe : 40 degrés Celsius
  • Prise de la tension artérielle. Signe : patient hypotendu

Examens paracliniques

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Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Laboratoires

Le bilan des patients présentant un éventuel coup de chaleur doit inclure une surveillance fréquente des signes vitaux, de la température rectale, ainsi que des études de laboratoire CBC, CMP, PT / PTT, les gaz sanguins, la CPK sérique et la myoglobine urinaire. Sur la base du jugement clinique, certains patients peuvent également bénéficier d'un dépistage toxicologique

Les niveaux artériels de C02 chuteront souvent en dessous de 20 mmHg et un quart des patients seront hypotendus.[2] La réconciliation médicale est cruciale lors de l'évaluation des patients soupçonnés d'un coup de chaleur classique en mettant l'accent sur la reconnaissance des diurétiques, des bêta-bloquants et des anticholinergiques.[3]

Dans le coup de chaleur classique, l'alcalose respiratoire prédomine, alors que le coup de chaleur à l'effort peut également avoir une acidose lactique concomitante. Les dérangements électrolytiques sont variables entre les deux étiologies, mais généralement dans les coups de chaleur à l'effort, l'hypocalcémie, l'hyperphosphatémie et l'hyperkaliémie reflètent une dégradation musculaire qui se produit. La rhabdomyolyse est plus fréquente lors d'un coup de chaleur d'effort que lors d'un coup de chaleur cloassique, avec une élévation plus élevée des marqueurs CPK. Dans les coups de chaleur classiques, les élévations d'AST et d'ALT sont les anomalies de laboratoire les plus courantes signalées. [2] Des lésions rénales, des manifestations hépatiques et d'autres lésions des organes terminaux associées peuvent également survenir dans l'une ou l'autre des présentations.

ECG[6] :

Les modifications de l'ECG peuvent montrer une dépression ST, un allongement de l'intervalle QT et d'autres modifications de l'onde T compatibles avec une ischémie. Tous les patients souffrant d'un coup de chaleur auront une tachypnée et une tachycardie.

Imagerie :

Une radiographie thoracique peut aussi etre bénéfique pour évaluer la présence de lésions aux organes internes si suspicion.

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

Le diagnostic du coup de soleil est principalement clinique. Ainsi, il repose sur la présence d'une fièvre; la température corporelle étant en général au dessus de 40 degré, de signes de déshydratation et d'antécédents d'exposition prolongée à de hautes températures à l'histoire du patient. [13]

Diagnostic différentiel

Les diagnostics différentiels courants comprennent :

  • La polypharmacie
  • Les ingestions toxiques
  • La méningite
  • La septicémie
  • Le syndrome malin des neuroleptiques
  • Le syndrome sérotoninergique
  • Le paludisme.

Un examen détaillé des médicaments peut exclure plusieurs de ces processus pathologiques. Sauf pour les crampes de chaleur, ni la rigidité musculaire ni le clonus musculaire ne sont des signes de coup de chaleur et peuvent alors distinguer la malignité des neuroleptiques et le syndrome sérotoninergique. L'historique des voyages doit être remis en question, en évaluant l'exposition aux environnements d'endémie palustre et aux espèces de paludisme particulières dans cette zone. Cependant, le paludisme, la septicémie ou la méningite ne seront généralement pas présents avec les mêmes élévations de la température corporelle centrale. [3]

Traitement

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Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

ABC

La gestion du coup de chaleur comprend la protection adéquate des voies respiratoires, la respiration et la circulation. Après l'ABC, le refroidissement rapide devient le pilier du traitement avec une prise en charge auxiliaire en réponse à d'autres lésions des organes terminaux.

  • Intubation : L'intubation pour une perte de conscience profonde est rarement nécessaire, car un refroidissement rapide améliore rapidement le score du patient sur l'échelle de coma de Glasgow.[7]
  • Réhydratation : Une réhydratation adéquate est essentielle sans toutefois sur-corriger le sodium en cas de dérangements.
  • Stabilisation de la température corporelle : Il est obligatoire de mesurer continuellement la température centrale avec une sonde rectale ou œsophagienne et les mesures de refroidissement doivent être arrêtées une fois que la température atteint les 38 à 39 degrés Celsius. Aucune étude définitive ne soutient une méthode de refroidissement plutôt qu'une autre.[14] L'immersion dans un bain de glace est la méthode la plus opportune pour réduire la température corporelle centrale, cependant, chez les populations plus âgées, elle peut ne pas être réaliste car la surveillance cardiaque peut ne pas être faisable et une agitation extrême peut nuire à l'observance. Les méthodes courantes incluent les applications de blocs de glace à l'aine ou à l'aisselle et le refroidissement par évaporation à l'aide d'un ventilateur avec une solution saline fraîche sur la peau des patients.[3]

Adjuvants pharmacologiques

Plusieurs adjuvants pharmacologiques méritent également d'être pris en compte dans le traitement du coup de chaleur. Le dantrolène est un relaxant musculaire squelettique, il a été démontré qu'il réduisait la production de chaleur dans la contracture musculaire soutenue et est utile pour le traitement de l'hyperthermie maligne. Cependant, il a été démontré qu'il n'avait aucun effet sur les résultats des patients souffrant d'un coup de chaleur.[15] Une petite étude a suggéré que la benzodiazépine à dose élevée peut émousser le réflexe de frisson et réduire la consommation d'oxygène, offrant ainsi un bénéfice théorique aux patients. Le problème est que les patients souffrant d'un coup de chaleur peuvent être incapables de compenser par des mécanismes tels que les frissons.[16] Par conséquent, l'utilisation universelle des benzodiazépines n'est pas la recommandation actuelle, mais pourrait être adaptée au patient tremblant et agité. Les antipyrétiques ne jouent aucun rôle dans le traitement des patients souffrant d'un coup de chaleur et peuvent être toxiques pour le foie.[1][3]

L'utilisation de medicaments servant normallement au traitement de la fièvre s'averent inefficace dans le contexte d'un coup de chaleur. Le paracetamol et l'aspirine sont alors à éviter.[17]

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Lorsque le patient est stable, il peut être renvoyé chez lui.

Complications

Les séquelles de l'agression peuvent persister au-delà du dysfonctionnement initial du SNC et impliquent :

  • Des lésions de l'intestin, du rein, du muscle squelettique ou d'autres systèmes organiques.
  • Le syndrome de détresse respiratoire aiguë
  • La coagulation intravasculaire disséminée
  • Les lésions rénales aiguës
  • Les lésions hépatiques
  • L'hypoglycémie
  • La rhabdomyolyse
  • Les convulsions.[5]

Malgré la normalisation de la température centrale avec refroidissement, de nombreux patients continuent d'afficher des troubles de la température centrale et un dysfonctionnement multi-organique. . Des recherches ont montré que même les complications réversibles consécutives à un coup de chaleur peuvent prendre plus de 7 semaines à se résorber.[18][3]

Enfin, si le coup de chaleur n'est pas traité à temps il peut s'avérer fatal.

Évolution

Les patients présentant un coup de chaleur ont une mortalité élevée en fonction de l'étiologie de la présentation. Cependant, le taux de mortalité par coup de chaleur à l'effort est relativement faible (3 à 5%) par rapport au coup de chaleur classique (10 à 65%). [5][4] L'augmentation du taux de mortalité pour les coups de chaleur classique est probablement due à la prévalence plus élevée des comorbidités et à l'âge des populations atteintes. Si le refroidissement rapide immédiat est réussit, le taux de mortalité chez les jeunes patients souffrant d'un coup de chaleur à l'effort est nul.[4][3]

Prévention

La prévention est le traitement définitif du coup de chaleur. Il est essentiel de faire preuve de surveillance fréquente auprès des personnes âgées, en particulier les personnes qui n'ont pas accès à la climatisation. Portez des vêtements appropriés, évitez de laisser les enfants sans surveillance dans les voitures et reprogrammez les activités intenses s'il fait chaud et humide. [7] Les personnes devraient chercher de l'ombre si elles présentent les signes et les symptômes d'un coup de chaleur. Une fois que le clinicien a diagnostiqué un coup de chaleur, un refroidissement doit etre effectué immédiatement avec une surveillance et une réévaluation attentives. Après un traitement pour coup de chaleur à l'effort, le patient doit s'abstenir de faire de l'exercice pendant 7 jours minimum. Dans tous les cas, un suivi doit avoir lieu une semaine après la présentation pour dépister les signes de lésion des organes terminaux.[19][7][3]

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 et 1,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25880507
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12075060
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 et 3,13 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30725820
  4. 4,0 4,1 et 4,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26525947
  5. 5,0 5,1 et 5,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19404610
  6. 6,0 et 6,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12074531
  7. 7,0 7,1 7,2 7,3 et 7,4 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22504748
  8. (en) « Heatstroke - Symptoms and causes », sur Mayo Clinic (consulté le 28 février 2021)
  9. Lisa R. Leon et Abderrezak Bouchama, « Heat stroke », Comprehensive Physiology, vol. 5, no 2,‎ , p. 611–647 (ISSN 2040-4603, PMID 25880507, DOI 10.1002/cphy.c140017, lire en ligne)
  10. Tom Adams, Ese Stacey, Simon Stacey et Daniel Martin, « Exertional heat stroke », British Journal of Hospital Medicine (London, England: 2005), vol. 73, no 2,‎ , p. 72–78 (ISSN 1750-8460, PMID 22504748, DOI 10.12968/hmed.2012.73.2.72, lire en ligne)
  11. Andrew Morris et Gaurav Patel, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725820, lire en ligne)
  12. « Accueil », sur www.cnesst.gouv.qc.ca (consulté le 31 mars 2021)
  13. « Coup de chaleur - Lésions et intoxications », sur Manuels MSD pour le grand public (consulté le 28 février 2021)
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25805507
  15. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/1989755
  16. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19767791
  17. « Coup de chaleur - Lésions et intoxications », sur Manuels MSD pour le grand public (consulté le 28 février 2021)
  18. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22165656
  19. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12844077
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