« Coup de chaleur » : différence entre les versions

De Wikimedica
Aucun résumé des modifications
Ligne 11 : Ligne 11 :
| version_de_classe = 3 <!-- Ne modifier que si la structure de la page et ses propriétés sont conformes à celles définies par cette version de la classe. -->
| version_de_classe = 3 <!-- Ne modifier que si la structure de la page et ses propriétés sont conformes à celles définies par cette version de la classe. -->
}}
}}
[[Fichier:Metemma, Sudan; soldiers treating a trooper with severe suns Wellcome V0015330.jpg|vignette|Coup de chaleur, traitement]]
[[Fichier:Coup de chaleur (prise en charge d'un patient lors d'un exercice MEDEVAC militaire).jpg|vignette|Coup de chaleur: prise en charge d'un patient lors d'un exercice MedEVAC militaire]]
Le '''coup de chaleur''' est une maladie provoquée par une exposition à la chaleur et qui se manifeste par de l'hyperthermie accompagnée de signes cliniques de dysfonctionnement du système nerveux central comme de l'ataxie, du délire ou des convulsions.<ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Lisa R.|nom1=Leon|prénom2=Abderrezak|nom2=Bouchama|titre=Heat stroke|périodique=Comprehensive Physiology|volume=5|numéro=2|date=2015-04|issn=2040-4603|pmid=25880507|doi=10.1002/cphy.c140017|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25880507/|consulté le=2021-04-07|pages=611–647}}</ref>  
Le '''coup de chaleur''' est une maladie provoquée par une exposition à la chaleur et qui se manifeste par de l'hyperthermie accompagnée de signes cliniques de dysfonctionnement du système nerveux central comme de l'ataxie, du délire ou des convulsions.<ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Lisa R.|nom1=Leon|prénom2=Abderrezak|nom2=Bouchama|titre=Heat stroke|périodique=Comprehensive Physiology|volume=5|numéro=2|date=2015-04|issn=2040-4603|pmid=25880507|doi=10.1002/cphy.c140017|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25880507/|consulté le=2021-04-07|pages=611–647}}</ref>  



Version du 25 mai 2022 à 10:28

Coup de chaleur
Maladie
Caractéristiques
Signes Coma, Confusion, Déshydratation, Hypotension orthostatique, Tachycardie , Tachypnée , Altération de l'état de conscience , Convulsions (approche clinique), Anhidrose, Propos incohérents, ... [+]
Symptômes
Coma, Confusion, Convulsions, Agitation, Hypotension orthostatique, Crampes musculaires, Nausées, Vertige , Bouffées vasomotrices, Céphalée , ... [+]
Diagnostic différentiel
Sepsis, Hyperthyroïdie, Épilepsie, Hémorragie intracrânienne, Paludisme, État de mal épileptique, Syndrome neuroleptique malin, Syndrome sérotoninergique, Ingestions toxiques, Épuisement par la chaleur, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q337554
Spécialités Médecine d'urgence, Soins intensifs

Page non révisée
Coup de chaleur, traitement
Fichier:Coup de chaleur (prise en charge d'un patient lors d'un exercice MEDEVAC militaire).jpg
Coup de chaleur: prise en charge d'un patient lors d'un exercice MedEVAC militaire

Le coup de chaleur est une maladie provoquée par une exposition à la chaleur et qui se manifeste par de l'hyperthermie accompagnée de signes cliniques de dysfonctionnement du système nerveux central comme de l'ataxie, du délire ou des convulsions.[1]

Épidémiologie

Il est difficile d'estimer l'impact de la chaleur extrême sur la santé publique, car les prestataires de soins de santé ne sont pas tenus de déclarer les maladies liées à la chaleur. Aux États-Unis, de 2006 à 2010, il y a eu au moins 3332 décès attribués à un coup de chaleur.[2] Cependant, il apparait fort probable que ces chiffres soient largement sous-estimés. La mortalité est en corrélation avec le degré d'élévation de la température corporelle, le temps nécessaire à l'initiation du refroidissement et le nombre de systèmes d'organes touchés.[3][4]

Étiologies

Il existe deux formes de coup de chaleur, soit le coup de chaleur classique et le coup de chaleur d'effort.[4][5]

Coups de chaleurs
Type Personnes plus souvent atteintes Étiologies
Coup de chaleur classique (forme plus commune)
  • les personnes-âgées
  • les personnes souffrant de problèmes chroniques
Coup de chaleur à l'effort
  • les personnes en bonne santé

Physiopathologie

En temps normal, la thermorégulation est un processus extrêmement efficace, occasionnant un simple changement de la température centrale de 1°C pour chaque changement de 25°C à 30°C de la température ambiante.[6] À l'état normal, il existe des protéines de choc thermique réparant les dommages causés par l'hyperthermie. La capacité du corps à augmenter la fréquence cardiaque, à vasodilater la circulation splénique et à augmenter la sudation permettent à cette chaleur de se dissiper et ainsi protéger ces protéines. Cependant, si l'humidité ambiante est supérieure à 75%, le refroidissement par évaporation commence à devenir inefficace. Les autres méthodes de dissipation de chaleur comme le rayonnement, la conduction et la convection ne transfèrent pas bien la chaleur lorsque la température à l'extérieur du corps dépasse la température de la peau.[7][4]

Le corps utilise aussi la vasodilatation au niveau de la peau pour dissiper la chaleur. Cette vasodilatation sera accompagnée d'une baisse de la tension artérielle et d'hypovolémie. Pour pallier la baisse de tension, il y aura une vasoconsctrition de la circulation splénique. Or lorsque la vasoconstriction est maintenue, elle peut se compliquer d'une ischémie rénale et splénique, résultant alors en une défaillance multiviscérale.

Ensuite, si la sudation persiste et que la personne n'est pas retirée de la chaleur, le corps provoquera une vasoconsctriction périphérique pour mieux rediriger le sang au niveau cérébral, pulmonaire et cardiaque, à défaut de voir la température corporelle augmenter. Cela aura pour conséquence une dénaturation des protéines et des dommages irréversibles tels qu'une augmentation de la pression intracranienne et une baisse de la circulation cérébrale. Cela explique par ailleurs les symptômes associés aux dysfonctionnement du système nerveux central qui sont souvent retrouvés dans cette entité clinique[8].

Un réapprovisionnement insuffisant en eau peut entraîner des anomalies électrolytiques importantes. La déshydratation peut être normonatrémique ou hypernatrémique. Si elle est suffisamment grave, elle peut entraîner, des hémorragies, un œdème cérébral et des lésions cérébrales permanentes. Rarement, une hyponatrémie survient à la suite d'une surcompensation avec une réplétion de liquide hypotonique observée chez les marathoniens et d'autres populations à risque de coups de chaleur à l'effort.[6]

L'hyperkaliémie a été associée à un coup de chaleur, qui survient lorsque le potassium est libéré par une dégradation musculaire ou une acidose provoquant un transfert du potassium des cellules vers le plasma. Le potassium est un vasodilatateur puissant dans les muscles squelettiques et cardiaques et des réductions sévères de cet électrolyte dans les tissus entraîneront une instabilité cardiovasculaire et une diminution du flux sanguin musculaire qui prédispose à la rhabdomyolyse.[1] Les séquelles de la rhabdomyolyse peuvent aller d'une légère hypocalcémie à une insuffisance rénale aiguë.

Il existe également une gamme de coagulopathies associées au coup de chaleur allant de la simple activation de la cascade de coagulation et de la fibrinolyse à l'hémorragie mortelle ou à la coagulation intravasculaire disséminée (CIVD). On pense que les dommages endothéliaux causés par la chaleur provoquent une agrégation plaquettaire et une thrombose microvasculaire prédisposant à la coagulation par consommation, ce qui, paradoxalement, provoque des saignements lorsque les plaquettes sont utilisées plus rapidement que la capacité du corps à les produire.[6][4]

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque sont[8][9][10] :

Questionnaire

Les épisodes de coup de chaleur surviennent habituellement dans les périodes de hautes températures avec un haut niveau d'humidité. De plus, un accès limité à l'eau, à l'ombre et une absence de système de ventilation chez soi sont des éléments d'histoire à rechercher.

Chez l'athlète ou chez le travailleur manuel, un effort physique soutenu dans un environnement chaud sont des éléments clés à l'histoire.

Le patient se présentera avec les symptômes suivants[11][12] :

Examen clinique

À l'examen clinique, il faut rechercher les éléments suivants[13][14][15][16] :

Examens paracliniques

Les examens ne servent pas à diagnostiquer la maladie, mais plutôt à en dépister les complications. Les examens à envisager sont :

  • une radiographie pulmonaire pour éliminer des diagnostics différentiels en lien avec la tachypnée
  • une TDM cérébrale C- est indiquée si l'état de conscience ne s'améliore pas après le refroidissement (on ne doit pas retarder le traitement pour la TDM).

Approche clinique

  • Une révision détaillée de la médication du patient et de l'historique de consommation de drogues sont cruciaux pour éliminer des diagnostics différentiels.
  • En présence de clonus ou de rigidité musculaire à l'examen physique, il faut suspecter le syndrome neuroleptique malin ou le syndrome sérotoninergique plutôt que le coup de chaleur.
  • Si le patient revient de voyage et qu'il est fiévreux, il faut suspecter les causes de fièvre au retour de voyage, dont le paludisme.

Diagnostic

Le diagnostic du coup de chaleur est clinique. La fièvre, l'encéphalopathie et une histoire d'exposition à la chaleur sont les éléments clés à l'histoire. [17]

Diagnostic différentiel

Les diagnostics différentiels courants comprennent[8] :

Traitement

La gestion du coup de chaleur comprend la protection adéquate des voies respiratoires, la respiration et la circulation. Après l'ABC, le refroidissement rapide devient le pilier du traitement avec une prise en charge auxiliaire en réponse à d'autres lésions des organes terminaux.

  • l'intubation: l'intubation pour une perte de conscience profonde est rarement nécessaire, car un refroidissement rapide améliore rapidement le score du patient sur l'échelle de coma de Glasgow.[7]
  • la réhydratation' :' une réhydratation adéquate est essentielle sans toutefois sur-corriger le sodium en cas de dérangements.

Suivi

Après un traitement pour coup de chaleur à l'effort, le patient doit s'abstenir de faire de l'exercice pendant 7 jours minimum. Un congé hospitalier est effectué lorsque la patient retrouve un état hémodynamique stable. Toutefois, un suivi doit avoir lieu une semaine après la présentation du coup de chaleur pour dépister les signes de lésion des organes terminaux.[21][7][4]

Complications

Les complications du coup de chaleur sont [3]:

Malgré la normalisation de la température centrale avec refroidissement, de nombreux patients continuent d'afficher des troubles de la température centrale et un dysfonctionnement multi-organique. Les complications réversibles consécutives à un coup de chaleur peuvent prendre plus de 7 semaines à se résorber.[22][4]

Évolution

Les patients présentant un coup de chaleur ont une mortalité élevée en fonction de l'étiologie de la présentation. Cependant, le taux de mortalité par coup de chaleur à l'effort est relativement faible (3 à 5%) par rapport au coup de chaleur classique (10 à 65%)[3][2]. L'augmentation du taux de mortalité pour les coups de chaleur classiques est probablement due à la prévalence plus élevée des comorbidités et à l'âge des populations atteintes. Si le refroidissement rapide immédiat est réussit, le taux de mortalité chez les jeunes patients souffrant d'un coup de chaleur à l'effort est nul.[2][4]

Prévention

La prévention est le traitement définitif du coup de chaleur.

Certains conseils devraient être fournis aux patients :

  • porter des vêtements appropriés
  • bien s'hydrater lors de hautes températures
  • fermer les rideaux et les fenêtres pour empêcher l'augmentation de la température des pièces de la maison
  • réduire les efforts physiques, particulièrement entre 10h et 15h
  • ajuster sa médication avec l'accord de son médecin et les restrictions liquidiennes
  • consommer des aliments salés pour remplacer les pertes[13].

Il est très important d'éviter de laisser les enfants sans surveillance dans les voitures et de reprogrammer les activités intenses s'il fait chaud et humide. [7] Les personnes devraient se réfugier à l'ombre si elles présentent les signes et les symptômes d'un coup de chaleur.

Notes

  1. Thermorégulation pas encore bien développée
  2. Déclin dans les capacités de thermorégulation.
  3. Empêchant la personne de reconnaitre le besoin de s'hydrater
  4. Refill capillaire allongé, un pli cutané persistant, des lèvres sèches, des muqueuses sèches, des yeux creux, un pouls filant, la fontanelle creuse, etc.
  5. Une hyperkaliémie et une hypocalcémie peuvent entraîner des anomalies de la conduction cardiaque, y compris un allongement de l'intervalle QT, des modifications du segment ST et, dans de rares cas, des arythmies cardiaques fatales.
  6. C'est la méthode la plus opportune pour réduire la température corporelle centrale, cependant, chez les populations plus âgées, elle peut ne pas être réaliste, car la surveillance cardiaque peut ne pas être faisable et une agitation extrême peut nuire à l'observance.

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 et 1,2 Lisa R. Leon et Abderrezak Bouchama, « Heat stroke », Comprehensive Physiology, vol. 5, no 2,‎ , p. 611–647 (ISSN 2040-4603, PMID 25880507, DOI 10.1002/cphy.c140017, lire en ligne)
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Flavio G. Gaudio et Colin K. Grissom, « Cooling Methods in Heat Stroke », The Journal of Emergency Medicine, vol. 50, no 4,‎ , p. 607–616 (ISSN 0736-4679, PMID 26525947, DOI 10.1016/j.jemermed.2015.09.014, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Sebastian Pease, Lila Bouadma, Nathalie Kermarrec et Frédérique Schortgen, « Early organ dysfunction course, cooling time and outcome in classic heatstroke », Intensive Care Medicine, vol. 35, no 8,‎ , p. 1454–1458 (ISSN 1432-1238, PMID 19404610, DOI 10.1007/s00134-009-1500-x, lire en ligne)
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 4,8 et 4,9 Andrew Morris et Gaurav Patel, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725820, lire en ligne)
  5. 5,0 et 5,1 Randell K. Wexler, « Evaluation and treatment of heat-related illnesses », American Family Physician, vol. 65, no 11,‎ , p. 2307–2314 (ISSN 0002-838X, PMID 12074531, lire en ligne)
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 et 6,4 Abderrezak Bouchama et James P. Knochel, « Heat stroke », The New England Journal of Medicine, vol. 346, no 25,‎ , p. 1978–1988 (ISSN 1533-4406, PMID 12075060, DOI 10.1056/NEJMra011089, lire en ligne)
  7. 7,0 7,1 7,2 7,3 et 7,4 Tom Adams, Ese Stacey, Simon Stacey et Daniel Martin, « Exertional heat stroke », British Journal of Hospital Medicine (London, England: 2005), vol. 73, no 2,‎ , p. 72–78 (ISSN 1750-8460, PMID 22504748, DOI 10.12968/hmed.2012.73.2.72, lire en ligne)
  8. 8,0 8,1 et 8,2 (en) Melissa Platt & Salvator Vicario, Rosen's Emergency Medicine – Concepts and Clinical Practice, Philadephia, PA : Elsevier, , 2688 p. (ISBN 978-0-323-35479-0), Pages 1882-1892.e1
  9. (en) « Heatstroke - Symptoms and causes », sur Mayo Clinic (consulté le 28 février 2021)
  10. Robert Gauer et Bryce K. Meyers, « Heat-Related Illnesses », American Family Physician, vol. 99, no 8,‎ , p. 482–489 (ISSN 0002-838X et 1532-0650, lire en ligne)
  11. Lisa R. Leon et Abderrezak Bouchama, « Heat stroke », Comprehensive Physiology, vol. 5, no 2,‎ , p. 611–647 (ISSN 2040-4603, PMID 25880507, DOI 10.1002/cphy.c140017, lire en ligne)
  12. Robert L. Gauer et Bryce K. Meyers, « Heat-Related Illnesses », American Family Physician, vol. 99, no 8,‎ , p. 482–489 (ISSN 0002-838X et 1532-0650, lire en ligne)
  13. 13,0 et 13,1 « Alerte météo; chaleur accablante », sur lemedecinduquébec.org, (consulté le 10 mars 2021)
  14. Tom Adams, Ese Stacey, Simon Stacey et Daniel Martin, « Exertional heat stroke », British Journal of Hospital Medicine (London, England: 2005), vol. 73, no 2,‎ , p. 72–78 (ISSN 1750-8460, PMID 22504748, DOI 10.12968/hmed.2012.73.2.72, lire en ligne)
  15. Andrew Morris et Gaurav Patel, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725820, lire en ligne)
  16. « Accueil », sur www.cnesst.gouv.qc.ca (consulté le 31 mars 2021)
  17. « Coup de chaleur - Lésions et intoxications », sur Manuels MSD pour le grand public (consulté le 28 février 2021)
  18. Ferial M. Rashad, Hayam M. Fathy, Ayatollah S. El-Zayat et Ahlam M. Elghonaimy, « Isolation and characterization of multifunctional Streptomyces species with antimicrobial, nematicidal and phytohormone activities from marine environments in Egypt », Microbiological Research, vol. 175,‎ , p. 34–47 (ISSN 1618-0623, PMID 25805507, DOI 10.1016/j.micres.2015.03.002, lire en ligne)
  19. A. Bouchama, A. Cafege, E. B. Devol et O. Labdi, « Ineffectiveness of dantrolene sodium in the treatment of heatstroke », Critical Care Medicine, vol. 19, no 2,‎ , p. 176–180 (ISSN 0090-3493, PMID 1989755, DOI 10.1097/00003246-199102000-00011, lire en ligne)
  20. « Coup de chaleur - Lésions et intoxications », sur Manuels MSD pour le grand public (consulté le 28 février 2021)
  21. Centers for Disease Control and Prevention (CDC), « Heat-related deaths--Chicago, Illinois, 1996-2001, and United States, 1979-1999 », MMWR. Morbidity and mortality weekly report, vol. 52, no 26,‎ , p. 610–613 (ISSN 0149-2195, PMID 12844077, lire en ligne)
  22. Amit Druyan, Ran Yanovich et Yuval Heled, « Misdiagnosis of exertional heat stroke and improper medical treatment », Military Medicine, vol. 176, no 11,‎ , p. 1278–1280 (ISSN 0026-4075, PMID 22165656, DOI 10.7205/milmed-d-11-00104, lire en ligne)
Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.

Fait partie de la présentation clinique de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.

Est une complication de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.