« Contusion pulmonaire » : différence entre les versions
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===== Tomodensitométrie (TDM) ===== | ===== Tomodensitométrie (TDM) ===== | ||
La tomodensitométrie thoracique est la technique d'imagerie la plus sensible pour diagnostiquer une contusion pulmonaire et est considérée comme l'[[Examen de référence|examen de référence]]. Une résolution plus élevée des tomodensitogrammes peut détecter une contusion immédiatement après un traumatisme.<ref name=":17">{{Citation d'un article|prénom1=H. H.|nom1=Schild|prénom2=H.|nom2=Strunk|prénom3=W.|nom3=Weber|prénom4=S.|nom4=Stoerkel|titre=Pulmonary contusion: CT vs plain radiograms|périodique=Journal of Computer Assisted Tomography|volume=13|numéro=3|date=1989-05|issn=0363-8715|pmid=2723172|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2723172/|consulté le=2020-12-27|pages=417–420}}</ref> Le volume de contusion sur une reconstruction tridimensionnelle à partir d'un scanner thoracique peut aider à identifier les patients à risque plus élevé de développer un ARDS. <ref name=":18">{{Citation d'un article|prénom1=P. R.|nom1=Miller|prénom2=M. A.|nom2=Croce|prénom3=T. K.|nom3=Bee|prénom4=W. G.|nom4=Qaisi|titre=ARDS after pulmonary contusion: accurate measurement of contusion volume identifies high-risk patients|périodique=The Journal of Trauma|volume=51|numéro=2|date=2001-08|issn=0022-5282|pmid=11493778|doi=10.1097/00005373-200108000-00003|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11493778/|consulté le=2020-12-27|pages=223–228; discussion 229–230}}</ref><ref name=":0" /> Lorsque 18-30% du poumon est atteint à la TDM, cela nécessite une intubation endotrachéale. | |||
À la {{Examen paraclinique|nom=tomodensitométrie thoracique|indication=}}, il sera possible d'observer : | À la {{Examen paraclinique|nom=tomodensitométrie thoracique|indication=}}, il sera possible d'observer : | ||
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À l'échographie, il serait possible d'observer <ref name=":13">{{Citation d'un article|prénom1=Farooq Ahmad|nom1=Ganie|prénom2=Hafeezulla|nom2=Lone|prénom3=Ghulam Nabi|nom3=Lone|prénom4=Mohd Lateef|nom4=Wani|titre=Lung Contusion: A Clinico-Pathological Entity with Unpredictable Clinical Course|périodique=Bulletin of Emergency and Trauma|volume=1|numéro=1|date=2013-01|issn=2322-2522|pmid=27162815|pmcid=4771236|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27162815|consulté le=2021-01-13|pages=7–16}}</ref> : | À l'échographie, il serait possible d'observer <ref name=":13">{{Citation d'un article|prénom1=Farooq Ahmad|nom1=Ganie|prénom2=Hafeezulla|nom2=Lone|prénom3=Ghulam Nabi|nom3=Lone|prénom4=Mohd Lateef|nom4=Wani|titre=Lung Contusion: A Clinico-Pathological Entity with Unpredictable Clinical Course|périodique=Bulletin of Emergency and Trauma|volume=1|numéro=1|date=2013-01|issn=2322-2522|pmid=27162815|pmcid=4771236|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27162815|consulté le=2021-01-13|pages=7–16}}</ref> : | ||
* '''une image délimitée de manière irrégulière, plus ou moins hypo-échogène sans modification avec la respiration''' | * '''une image délimitée de manière irrégulière, plus ou moins hypo-échogène sans modification avec la respiration''' | ||
* '''de très | * '''de très petits points hyper-échogènes qui correspondent à un bronchogramme aérien''' | ||
* '''plusieurs lignes B.''' | * '''plusieurs lignes B.''' | ||
=== Classification === | === Classification === | ||
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==== Analgésie ==== | ==== Analgésie ==== | ||
Une {{Traitement | nom = Analgésie|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=analgésie}} peut être administrée en cas de | Une {{Traitement | nom = Analgésie|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=analgésie}} peut être administrée en cas de fractures costales associées. | ||
* Première intention : {{Traitement|nom=AINS|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} + {{Traitement|nom=acétaminophène|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} | * Première intention : {{Traitement|nom=AINS|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} + {{Traitement|nom=acétaminophène|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=}} | ||
* Deuxième intention : {{Traitement|nom=Opioïdes|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=opioïdes}} ou {{Traitement|nom= | * Deuxième intention : {{Traitement|nom=Opioïdes|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=opioïdes}} ou {{Traitement|nom=Épidurale thoracique|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=épidurale thoracique}}, selon la gravité de la fracture et l'intensité de la douleur. | ||
=== Correction de la volémie === | === Correction de la volémie === | ||
Les soins possibles pour corriger la volémie sont : | Les soins possibles pour corriger la volémie sont : | ||
* La {{Traitement | nom = Réanimation liquidienne|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=réanimation liquidienne}} peut s'avérer nécessaire pour maintenir l'euvolémie. Il ne faut pas restreindre la réanimation volémique initiale, mais une fois le patient réanimé, il faut être méticuleux avec les liquides | * La {{Traitement | nom = Réanimation liquidienne|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=réanimation liquidienne}} peut s'avérer nécessaire pour maintenir l'euvolémie. Il ne faut pas restreindre la réanimation volémique initiale, mais une fois le patient réanimé, il faut être méticuleux avec les liquides pour éviter la surcharge pulmonaire. | ||
* Les {{Traitement | nom = Diurétiques|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=diurétiques}} peuvent être utilisés dans une contusion pour réduire la résistance veineuse pulmonaire et la pression hydrostatique capillaire pulmonaire. Ils peuvent également être administrés si le patient est en surcharge.<ref name=":5" /> | * Les {{Traitement | nom = Diurétiques|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=diurétiques}} peuvent être utilisés dans une contusion pour réduire la résistance veineuse pulmonaire et la pression hydrostatique capillaire pulmonaire. Ils peuvent également être administrés si le patient est en surcharge.<ref name=":5" /> | ||
=== Ventilation === | === Ventilation === | ||
Les options de ventilation sont les suivantes : | Les options de ventilation sont les suivantes : | ||
* {{Traitement | nom = Utilisateur:Emmajacques/Brouillons/Ventilation non-invasive|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=Ventilation non-invasive}}: si le patient est en | * {{Traitement | nom = Utilisateur:Emmajacques/Brouillons/Ventilation non-invasive|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=Ventilation non-invasive}}: si le patient est en détresse respiratoire, mais qu'il demeure alerte et coopérant, le CPAP ou BiPAP peuvent être utilisés. Si la ventilation non-invasive échoue, il faut intuber et débuter la ventilation mécanique. | ||
* Lorsque la {{Traitement | nom = Utilisateur:Emmajacques/Brouillons/Ventilation mécanique|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=ventilation mécanique}} est nécessaire, il faut | * Lorsque la {{Traitement | nom = Utilisateur:Emmajacques/Brouillons/Ventilation mécanique|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=ventilation mécanique}} est nécessaire, il faut viser une ventilation protectrice comprenant l'utilisation d'une pression de fin d'expiration positive (PEEP) et de petits volumes courants. De grands volumes courants peuvent avoir des effets indésirables. S'il y a un [[Shunt intra-pulmonaire|shunt intra-pulmonaire]] incontrôlable, il faut envisager une ventilation du seul poumon sain à l'aide d'un tube double lumière ou d'un bloqueur bronchique. | ||
=== Cas réfractaires === | === Cas réfractaires === | ||
En présence de cas qui ne répondent pas au traitement il est possible d'effectuer : | En présence de cas qui ne répondent pas au traitement conventionnel, il est possible d'effectuer : | ||
* L'administration d'{{Traitement|nom=Oxyde nitrique|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=oxyde nitrique}} | * L'administration d'{{Traitement|nom=Oxyde nitrique|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=oxyde nitrique}} aux patients souffrant d'hypoxie sévère réfractaires | ||
* l'{{Traitement | nom = Échange de gaz extracorporel (ECMO)|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=échange de gaz extracorporel (ECMO)}} s'est avéré utile pour | * l'{{Traitement | nom = Échange de gaz extracorporel (ECMO)|indication=|RRR=|RRA=|référence_RRR=|référence_RRA=|affichage=échange de gaz extracorporel (ECMO)}} s'est avéré utile pour certains cas réfractaires à toutes les thérapies conventionnelles. <ref name=":0" /> | ||
Les stéroïdes sont à proscrire pour les patients avec contusion EAST grade 2. | Les stéroïdes sont à proscrire pour les patients avec contusion EAST grade 2. | ||
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Prévention}} | {{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Prévention}} | ||
L'utilisation de la ceinture de sécurité, des coussins gonflables dans les véhicules et de sièges d'auto adaptés à l'âge offrent une protection en cas d'accidents de la route (MVA) et minimisent le risque | L'utilisation de la ceinture de sécurité, la présence des coussins gonflables dans les véhicules et de sièges d'auto adaptés à l'âge offrent une protection en cas d'accidents de la route (MVA) et minimisent le risque ou l'étendue des contusions pulmonaires.<ref name=":5" /><ref name=":0" /> | ||
== Notes == | == Notes == |
Version du 24 janvier 2021 à 13:38
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Crépitants, Tachypnée , Diminution des murmures vésiculaires, Hypoxémie (signe paraclinique) |
Symptômes |
Dyspnée , Douleur thoracique , Toux , Asymptomatique , Hémoptysies |
Diagnostic différentiel |
Pneumothorax, Oedème pulmonaire, Fracture costale, Lésion pulmonaire aiguë associée à la transfusion, Volet thoracique, Hémothorax, Pneumonie |
Informations | |
Terme anglais | Contusion pulmonaire |
|
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Une contusion pulmonaire est une lésion du parenchyme pulmonaire en l'absence de lacération du tissu pulmonaire ou de toute structure vasculaire. Il résulte généralement d'un traumatisme thoracique contondant, d'ondes de choc associées à une blessure pénétrante à la poitrine ou à une explosion. [1][2][3]
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
La contusion pulmonaire est la lésion pulmonaire la plus fréquemment identifiée (30% à 75%) dans les traumatismes thoraciques contondants avec un taux de mortalité de 10 à 25%[4][4]. La contusion pulmonaire est la blessure la plus fréquemment rencontré chez les enfants lors d'un traumatisme thoracique contondant.[5]
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Les causes de contusions pulmonaires sont les suivantes[1][2][3][6]:
- les traumatisme thoracique contondant
- les ondes de choc associée à un traumatisme thoracique pénétrant
- les explosions
- les chutes de grande hauteur
- les blessures sportives
Les gens les plus à risque de contusion pulmonaire sont :
- les victimes des accidents de la route avec décélération soudaine
- les soldats exposés à des explosions.
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Une contusion pulmonaire provoque une lésion du parenchyme pulmonaire, entraînant une perturbation des alvéoles et des capillaires, pouvant entraîner une fuite de sang et d'autres liquides interstitiels (eau et sérum) à travers la membrane alvéolaire-capillaire dans le tissu pulmonaire et l'espace alvéolaire. Le liquide dans l'espace alvéolaire conduit à un œdème alvéolaire et à une diminution de la quantité de surfactant, menant à un collapsus alvéolaire et à l'atélectasie. Une diminution de la compliance pulmonaire, une discordance ventilation-perfusion et un shunt intra-pulmonaire résultent de la contusion.[7] La ventilation de la partie pulmonaire affectée est altérée, car l'air oxygéné ne peut pénétrer dans les alvéoles remplies de liquide pendant l'inspiration, entraînant une vasoconstriction hypoxique réflexe et une diminution de la perfusion, entraînant une hypoxémie et une hypercapnie dues à l'impossibilité des échanges gazeux. [8][9][3]
Une lésion pulmonaire due à une contusion pulmonaire entraîne une activation du système immunitaire, via une activation des macrophages tissulaires, une accumulation de leucocytes sanguins et une production accrue de cytokines, de chimiokines, de métabolites d'acide arachidonique, de radicaux libres, des facteurs du complément et de la cascade de coagulation. La réponse inflammatoire entraîne une altération de l'apoptose neutrophilique et une augmentation de l'apoptose épithéliale alvéolaire. Une inflammation sévère peut causer un syndrome de détresse respiratoire aiguë de l'adulte (ARDS) .[10] La poitrine intacte controlatérale peut être impliquée, entraînant un œdème et une inflammation globale. [4][3]
Bien que la physiopathologie des contusions pulmonaires demeure mal connue[1][2], trois mécanismes possibles sont suggérés pour expliquer la contusion pulmonaire[3][5] :
- Effet d'écaillage, qui conduit à une augmentation de la perméabilité de la membrane cellulaire en raison de l'interruption de la couche lipidique lorsque l'onde de pression rencontre une interface liquide-gaz, telle que la paroi alvéolaire.
- L'effet inertiel, lorsque l'onde de pression rencontre des tissus de densité différente, conduit à un taux d'accélération et de décélération différent, ce qui entraîne des alvéoles plus légères qui se détachent des tissus bronchiques plus denses.
- Effet d'implosion, lorsque l'onde de pression rencontre des tissus avec des bulles d'air, elle comprime le gaz dans les tissus, un rebond entraîne un étirement et une déchirure des tissus en raison d'une surexpansion.[3]
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
|
En fonction de la gravité de la contusion pulmonaire et d'autres blessures concomitantes, la présentation clinique peut varier. Les cas bénins peuvent être asymptomatiques. [11][3] En cas de contusion sévère, les symptômes apparaissent en quelques heures, tandis que dans les blessures légères, les symptômes peuvent se développer progressivement sur 24 à 48 heures [9][3].
La symptomatologie comprend:
- toux
- hémoptysies (cas graves)
- hypoxémie.
Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Les signes vitaux (signes vitaux) peuvent inclure :
- une tachypnée
- une désaturation.
À l'examen pulmonaire il est possible de noter :
- une douleur à la palpation du thorax
- une diminution des murmures vésiculaires à l'auscultation pulmonaire.
Examens paraclinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Un historique détaillé de la blessure, un examen physique approfondi et une imagerie peuvent aider au diagnostic de la contusion pulmonaire.[3]
Gaz (artériel, capillaire, veineux?)
Ce test est inutile lorsque fait initialement, car il est normal. Plus tard dans l'évolution, on peut noter une diminution du ratio PO2/FiO2.
Imageries
Tomodensitométrie (TDM)
La tomodensitométrie thoracique est la technique d'imagerie la plus sensible pour diagnostiquer une contusion pulmonaire et est considérée comme l'examen de référence. Une résolution plus élevée des tomodensitogrammes peut détecter une contusion immédiatement après un traumatisme.[12] Le volume de contusion sur une reconstruction tridimensionnelle à partir d'un scanner thoracique peut aider à identifier les patients à risque plus élevé de développer un ARDS. [13][3] Lorsque 18-30% du poumon est atteint à la TDM, cela nécessite une intubation endotrachéale.
À la tomodensitométrie thoracique, il sera possible d'observer :
- Lésion infiltrative selon le lieu anatomique du trauma et dans les parties dépendantes du poumon lésé.
Radiographie du thorax
La radiographie pulmonaire est la technique d'imagerie la plus couramment utilisée pour le diagnostic rapide lors de l'admission et du suivi subséquent. Son interprétation peut être difficile, car les limites anatomiques pulmonaires conventionnelles ne limitent pas les zones de contusion pulmonaire.[4][14][4] Des contusions peuvent être masquées par la présence d'un pneumothorax ou d'un hémothorax. La radiographie du thorax est un test peu sensible pour la contusion pulmonaire puisque 33% des cas ne sont pas visibles à la radiographie initiale. Donc, en cas de suspicion de contusion pulmonaire, la radiographie pulmonaire doit être répétée après 12 heures du traumatisme, car les signes radiographiques peuvent avoir jusqu'à 24h de décalage pour apparaitre. [5] Toutefois, si la lésion est apparente à la radiographie initiale, il y a un du risque élevé d'insuffisance respiratoire à prévoir et une surveillance intensive est de mise.
À la radiographie du thorax, il serait possible d'observer [15] :
- une image en verre dépoli (contusion légère)
- une consolidation généralisée à l'apparence d'une pneumonie (contusion sévère) [note 1].
Échographie
L'échographie pulmonaire est un outil d'imagerie au chevet intéressant pour l'évaluation des patients traumatisés en décubitus dorsal dans le service des urgences pour le diagnostic de contusion pulmonaire.[3] L'échographie a été démontrée supérieure à la radiographie dans le diagnostic de la contusion pulmonaire. Toutefois, la sensibilité était augmentée lorsque pratiquée par un intensiviste ou un radiologiste plutôt qu'un urgentologue. [16]
À l'échographie, il serait possible d'observer [17] :
- une image délimitée de manière irrégulière, plus ou moins hypo-échogène sans modification avec la respiration
- de très petits points hyper-échogènes qui correspondent à un bronchogramme aérien
- plusieurs lignes B.
Classification
Il est possible de classifier la contusion selon l'étendue de la lésion. Le Eastern Association for the Surgery of Trauma (EAST) a proposé une classification pour les lésions pulmonaires.
Grade | Type | Description |
---|---|---|
1 | contusion | unilatéral, moins d'un lobe |
2 | contusion | unilatéral, un lobe |
3 | contusion | unilatéral, plus d'un lobe |
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
|
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
|
Le diagnostic différentiel comprend [note 2]:
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
La plupart des contusions pulmonaires nécessitent un traitement de soutien jusqu'à ce que la contusion guérisse. Étant donné que les contusions peuvent évoluer progressivement au cours des 24 à 48 premières heures suivant le traumatisme, une surveillance étroite est nécessaire. Le but de la thérapie est de prévenir l'insuffisance respiratoire, l'échec et les complications. [18] Il doit y avoir un contrôle de la douleur approprié pour éviter la sous-utilisation des muscles thoraciques par la douleur et pour permettre l'expansion des poumons. [3]
Soins de soutien
Les soins de soutien en cas de contusion pulmonaires sont :
- le drainage postural, l'aspiration, la physiothérapie thoracique, la spirométrie incitative, la toux encourageante et la respiration profonde peuvent être essayés pour prévenir l'atélectasie.
- le support ventilatoire: de l'oxygène, une toilette pulmonaire (Mucomyst, bronchoscopie au besoin) et de la physiothérapie respiratoire (Inspirex, Clapping) peuvent être effectués.
- la stabilisation chirurgicale peut être nécessaire en cas de fractures multiples des côtes pour corriger la mécanique pulmonaire.
Analgésie
Une analgésie peut être administrée en cas de fractures costales associées.
- Première intention : AINS + acétaminophène
- Deuxième intention : opioïdes ou épidurale thoracique, selon la gravité de la fracture et l'intensité de la douleur.
Correction de la volémie
Les soins possibles pour corriger la volémie sont :
- La réanimation liquidienne peut s'avérer nécessaire pour maintenir l'euvolémie. Il ne faut pas restreindre la réanimation volémique initiale, mais une fois le patient réanimé, il faut être méticuleux avec les liquides pour éviter la surcharge pulmonaire.
- Les diurétiques peuvent être utilisés dans une contusion pour réduire la résistance veineuse pulmonaire et la pression hydrostatique capillaire pulmonaire. Ils peuvent également être administrés si le patient est en surcharge.[4]
Ventilation
Les options de ventilation sont les suivantes :
- Ventilation non-invasive: si le patient est en détresse respiratoire, mais qu'il demeure alerte et coopérant, le CPAP ou BiPAP peuvent être utilisés. Si la ventilation non-invasive échoue, il faut intuber et débuter la ventilation mécanique.
- Lorsque la ventilation mécanique est nécessaire, il faut viser une ventilation protectrice comprenant l'utilisation d'une pression de fin d'expiration positive (PEEP) et de petits volumes courants. De grands volumes courants peuvent avoir des effets indésirables. S'il y a un shunt intra-pulmonaire incontrôlable, il faut envisager une ventilation du seul poumon sain à l'aide d'un tube double lumière ou d'un bloqueur bronchique.
Cas réfractaires
En présence de cas qui ne répondent pas au traitement conventionnel, il est possible d'effectuer :
- L'administration d'oxyde nitrique aux patients souffrant d'hypoxie sévère réfractaires
- l'échange de gaz extracorporel (ECMO) s'est avéré utile pour certains cas réfractaires à toutes les thérapies conventionnelles. [3]
Les stéroïdes sont à proscrire pour les patients avec contusion EAST grade 2.
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Les complications possibles sont :
Les patients polytraumatisés sont plus susceptibles (78%) de développer un ARDS que ceux présentant uniquement des contusions pulmonaires (17%). [18][3]
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
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Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
La plupart des contusions pulmonaires guérissent avec des soins de soutien dans les 5 à 7 jours. Le score de Murray peut être utilisé pour évaluer la gravité des lésions pulmonaires. Une contusion sévère peut évoluer vers une maladie pulmonaire chronique. Quelques années plus tard, la capacité résiduelle fonctionnelle peut être diminuée et une fibrose pulmonaire peut se développer.[14][3]
Le score de Murray permet d'évaluer la gravité des lésions pulmonaires aiguës et peut être utilisé pour sélectionner des patients pour l'ECMO. Il comprend quatre paramètres: le score d'hypoxémie (PaO2 / FiO2), la consolidation à la radiographie pulmonaire, la compliance pulmonaire et le score PEEP. [19]
Paramètres | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 |
---|---|---|---|---|---|
PaO2/FiO2 | ≥300 | 225-299 | 175-224 | 100-174 | <100 |
Consolidation à la RXP (quadrants) | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 |
Compliance pulmonaire (ml/cmH2O) | ≥80 | 60-79 | 40-59 | 20-39 | ≤19 |
Score PEEP (cm H2O) | ≤5 | 6-8 | 9-11 | 12-14 | ≥15 |
Le score est calculé en ajoutant les paramètres examinés et en divisant par le nombre de paramètres examinés.[20]
Score | Classification |
---|---|
0 | Pas de lésion |
0,1-2,5 | Lésion légère ou moyenne |
>2.5 | Lésion pulmonaire avec ARDS |
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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L'utilisation de la ceinture de sécurité, la présence des coussins gonflables dans les véhicules et de sièges d'auto adaptés à l'âge offrent une protection en cas d'accidents de la route (MVA) et minimisent le risque ou l'étendue des contusions pulmonaires.[4][3]
Notes
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/07 à partir de Pulmonary Contusion (StatPearls / Pulmonary Contusion (2020/10/01)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32644340 (livre).
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- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 S. M. Cohn, « Pulmonary contusion: review of the clinical entity », The Journal of Trauma, vol. 42, no 5, , p. 973–979 (ISSN 0022-5282, PMID 9191684, DOI 10.1097/00005373-199705000-00033, lire en ligne)
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 et 3,15 Saroj Choudhary, Divij Pasrija et Magda D. Mendez, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 32644340, lire en ligne)
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