Condylome acuminé

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Condylome acuminé
Maladie

Condylomes acuminés anaux à l'anuscopie haute résolution
Caractéristiques
Signes Condylome acuminé, Papules
Symptômes
Saignements, Douleur anale, Asymptomatique , Prurit cutané , Fomites, Détresse psychosexuelle, Douleur génitale
Diagnostic différentiel
Molluscum contagiosum, Acrochordon, Lichen plan cutané, Psoriasis, Carcinome spinocellulaire, Condylome lata, Papules péniennes nacrées, Tumeur de Buschke-Lowenstein, Néoplasie intra-épithéliale anale, Papulose bowénoïde
Informations
Terme anglais Condylomata acuminata, genital wart
Autres noms Condylomes anogénitaux, verrues génitales
Wikidata ID Q208726
Spécialités Dermatologie, Médecine familiale, Chirurgie générale, Gynécologie, Urologie


Le condylome acuminé, ou verrue anogénitale, est une infection fréquente causée par certaines souches du virus du papillome humain (VPH) qui est transmise sexuellement.[1]

Épidémiologie

Les verrues anogénitales représentent l'infection transmise sexuellement la plus fréquente, pouvant affecter environ 40% des patients de 19 à 59 ans. Elles affectent le plus souvent les personnes âgées de 20 à 39 ans, et plus particulièrement les 20-24 ans. Aux États-Unis, l'incidence estimée par les études est de 1,1 à 1,2 cas de verrues anogénitales pour 1000 personnes-années. Au Canada, le dernier taux d'incidence homme: femme était de 1,25 et la prévalence était de 165,2/100 000 et 128,4/100 000 chez les hommes et femmes respectivement en 2004. [1][2][3][4][5]

Étiologies

Les condylomes peuvent être causés par 40 souches différentes du VPH. Parmi celles-ci, les types 6 et 11 dominent largement en étant responsable du développement de 90% des condylomes. Bien que les condylomes soient considérés comme sexuellement transmissibles, il existe d'autres formes de transmission.[1][6][3] Les fomites peuvent en effet être à l'origine de condylomes acuminés qui peuvent également être d'origine iatrogénique (ex. gants chirurgicaux, instruments pour une biopsie).

Physiopathologie

Le VPH est un virus à ADN double brin qui infecte le noyau des cellules épithéliales squameuses différenciées. Sa période d'incubation peut varier d'un mois à deux ans, car sa phase latente peut être de plusieurs mois. Le génome du VPH contient un oncogène qui code pour des protéines stimulant la prolifération cellulaire. Ces protéines permettent au virus de se répliquer via l'ADN polymérase de la cellule hôte pendant que les cellules hôtes subissent une division cellulaire. Au fur et à mesure que le nombre de cellules hôtes infectées par le virus augmente, les couches de l'épiderme s'épaississent, entraînant une acanthose et l'apparition macroscopique de verrues. Il faut environ trois à quatre mois pour que le condylome acuminé se forme. Chez des individus par ailleurs en bonne santé, une réponse immunitaire adéquate peut arrêter la réplication virale et résoudre l'infection au fil du temps. Néanmoins, une infection prolongée au VPH augmente le risque de transformation maligne.[3][7][8]

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque de cette maladie sont [2][3][5][9] :

À noter que les hommes circoncis ont moins de risque d'avoir et transmettre une infection à VPH.

Questionnaire

Les condylomes acuminés sont généralement asymptomatiques, bien qu'ils puissent occasionnellement provoquer [8] :

La présence de telles lésions chez les enfants d'âge prépubère est peu fréquente, ce qui doit donc inciter le clinicien à considérer un possible abus sexuel dans ces circonstances. Il peut toutefois y avoir transmission lors de l'accouchement, par des contacts avec les proches (en dehors d'un abus) ou par auto-inoculation.

Examen clinique

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants [3][8][10][11][12] :

Examens paracliniques

Les examens paracliniques ne sont pas nécessaires si le diagnostic est clair et que l'atteinte reste externe. Sinon, les examens possibles sont les suivants.[3]

  • Chez la femme, une colposcopie permet d'agrandir une lésion pour une meilleure visualisation au niveau du col de l'utérus ou du vagin.
  • Le test de détection par PCR de la lésion permet la confirmation du diagnostic et le typage génétique du condylome.
  • Une biopsie cutanée du tissu démontre une acanthose avec une hyperkératose sus-jacente. Des cellules distinctes appelées koïlocytes sont également identifiables. Ces cellules caractéristiques sont souvent présentes dans les couches supérieures de l'épiderme. Afin de distinguer le condylome de la verrue vulgaire, on peut rechercher de la papillomatose alors qu'une hyperplasie verruqueuse pointue suggère plutôt une verrue vulgaire.
  • Le test à l'acide acétique permet d'évaluer la lésion en appliquant 5% d'acide acétique sur la lésion. L'apparition de zones blanches fait craindre une dysplasie : une biopsie de la lésion est alors indiquée. Ce test n'est pas indiqué pour le dépistage, car il a un taux élevé de faux positifs.

Diagnostic différentiel

Tumeur de Buschke-Löwenstein

Le diagnostic différentiel de la maladie est [3][13][14]:

Traitement

Le traitement dépend de la morphologie de la lésion, de la localisation et des préférences du patient. Il n'existe pas d'algorithme de traitement formel. Dans tous les cas, les patients doivent recevoir des conseils sur les options de traitement, l'importance des rendez-vous de suivi et les pratiques sexuelles sans risque.[3]

Les traitements actuels impliquent une destruction ou excision des lésions ou une cytotoxicité visant les cellules infectées. Les études n'ont pas à ce jour démontré un bénéfice d'employer un traitement agressif.

Médical

La cryothérapie et l'acide trichloroacétique sont sécuritaires en grossesse.

Les traitements pharmacologiques proposés sont les suivants[3][15].

  • La podophyllotoxine solution (0,5 %)  BID x 3 jours ou la podophyllotoxine crème (0,15 %)  BID x 3 jours, en alternance avec une pause de quatre jours (disparition après quatre semaines) est un traitement qui est efficace rapidement, mais qui donne plus d'effets secondaires. La podophllotoxine est contre-indiquée en grossesse.
  • L'imiquimod crème (5 %)  3X/semaine HS x jusqu'à 16 semaines est un traitement sécuritaire, mais la durée de traitement nécessaire est plus longue. Le taux de récidive est plus faible qu'avec la podophyllotoxine.
  • La sinecatéchines pommade (15 %)  TID x jusqu'à 16 semaines est un traitement sécuritaire, mais la durée de traitement nécessaire est plus longue.
  • La cryothérapie 3 à 5 cycles de 20 secondes  q 1 semaine x 6 à 10 semaines est appliquée sur le bord de la lésion.
  • L'acide trichloracétique 80 à 90 % 1 fois par semaine x 8 à 10 semaines est un autre traitement recommandé.
  • L'acide 5-aminolévulinique avec la thérapie photodynamique est un traitement émergent[note 2].

À noter que la vaccination post-infection n'a pas démontré de bénéfice pour diminuer ou éliminer les lésions[15][16][17].

Traitement pour des condylomes acuminés périnéaux géants (chirurgie)

Chirurgical

Pour les lésions réfractaires au traitement et pour les pathologies avancées, on peut procéder à l'exérèse chirurgicale. Seules les thérapies chirurgicales ont des taux de résolution proches de 100%. Les options proposées sont [3][15][18]:

Il est important de prendre les précautions nécessaires pour éviter l'inhalation de particules aérosolisées durant un traitement de laser ou d'électrochirurgie.

Complications

Les complications de cette maladie sont [3][18] :

Évolution

Les lésions peuvent nécessiter plusieurs traitements ou une combinaison de traitements au fil du temps. Il peut même réapparaître après tous les types de traitement, mais l'exérèse chirurgicale est la meilleure option pour viser un taux de réussite proche de 100%. La récidive des lésions après la clairance est observée dans 20 à 30 % des cas. [3][18]

Taux d'élimination et de récidive pour les traitements topiques du condylome acuminé[3][18]
Taux d'élimination (%) Taux de récidive (%)
Podophyllotoxine 45 à 83 6 à 100
Imiquimod 35 à 68 6 à 26
Pommade aux sinecatéchines 47 à 59 7 à 11
Cryothérapie 44 à 75 21 à 42
Acide trichloracétique 65 à 81 36

L'infection par plusieurs souches de VPH provoque également une dysplasie cellulaire conduisant à certains cancers, notamment le cancer du col de l'utérus chez la femme et, chez l'homme, le cancer du pénis ou du rectum. Les souches de VPH 16 et 18 comportent un risque élevé de développer une tumeur maligne. La recherche a solidement établi leur rôle dans le développement des carcinomes cervicaux, anogénitaux et oraux. Les types de VPH 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 66, 68, 73 et 82 peuvent également être détectés dans les néoplasies des muqueuses. [1][6][3][note 4]

Prévention

Afin de prévenir la transmission, le patient devrait informer tous ses partenaires sexuels actuels et antérieurs des six derniers mois (avant l'apparition de la verrue génitale). Il faut également insister sur l'importance de l'utilisation du préservatif, car il a été démontré qu'il protège contre l'infection par le VPH.[18] L'utilisation du préservatif peut également prévenir la transmission d'autres maladies sexuellement acquises.[3] L'intervention devrait aussi inclure des conseils sur les pratiques sexuelles sans risque: en plus d'utiliser une barrière de protection, éviter les relations sexuelles anales et les partenaires multiples. Le patient devrait être encouragé à être dépisté pour d'autres infections sexuellement transmissibles et à maintenir un suivi à long terme.[3]

L'éducation des patients sur les avantages du vaccin contre le VPH est primordiale. L'infection par le VPH est évitable grâce à un vaccin très efficace. Ce vaccin protège contre les souches 6 et 11 et d'autres qui causent le cancer du col de l'utérus, y compris les souches 16 et 18.[19] Le vaccin contre le VPH est plus efficace lorsqu'il est administré avant l'exposition au virus. Par conséquent, l'administration de deux doses est recommandée pour les filles et les garçons âgés de 9 à 11 ans en 4e année du primaire et en 3e année du secondaire.[20] Elle est également recommandée à toute personne de moins de 26 ans n'ayant jamais été infectée.[21][3]

Notes

  1. Si une grosse masse tumorale occupe toute la zone anogénitale, les tumeurs de Buschke-Lowenstein doivent être un diagnostic envisagé. Ces tumeurs sont une complication maligne du condylome acuminé.
  2. Cette combinaison s'est avérée plus simple, plus efficace et a des taux de récidive plus faibles que le traitement au laser CO2. Elle peut être un adjuvant utile à d'autres modalités de traitement traditionnelles.
  3. Rechercher les signes tels que les saignements, la pigmentation irrégulière, l'ulcération cutanée et les lésions avec infiltration cutanée palpable.
  4. La maladie de Bowen a des corrélations avec les types de VPH 16, 18, 31, 32 et 34. L'épidermodysplasie verruciforme a été liée à Types de VPH 5, 8, 9, 12, 14, 15, 17, 19-25, 36-38, 46, 47, 49 et 50.

Références

__NOVEDELETE__
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  2. 2,0 et 2,1 Ina U. Park, Camille Introcaso et Eileen F. Dunne, « Human Papillomavirus and Genital Warts: A Review of the Evidence for the 2015 Centers for Disease Control and Prevention Sexually Transmitted Diseases Treatment Guidelines », Clinical Infectious Diseases: An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America, vol. 61 Suppl 8,‎ , S849–855 (ISSN 1537-6591, PMID 26602622, DOI 10.1093/cid/civ813, lire en ligne)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 et 3,16 Keith B. Pennycook et Tess A. McCready, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31613447, lire en ligne)
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  21. Daniel C. Beachler, Felisa A. Gonzales, Sarah C. Kobrin et Aimée R. Kreimer, « HPV vaccination initiation after the routine-recommended ages of 11-12 in the United States », Papillomavirus Research (Amsterdam, Netherlands), vol. 2,‎ , p. 11–16 (ISSN 2405-8521, PMID 26783559, Central PMCID 4714353, DOI 10.1016/j.pvr.2015.12.001, lire en ligne)
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