Colite pseudomembraneuse

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Colite pseudomembraneuse
Maladie
Caractéristiques
Signes Sensibilité abdominale, Tympanisme abdominale
Symptômes
Crampes abdominales, Nausées, Distension abdominale , Diarrhée , Vomissement , Température corporelle élevée
Diagnostic différentiel
Maladies inflammatoires intestinales, Vascularites, Maladie de Behçet, Colite microscopique, Syndrome de l'intestin irritable, Parasites intestinaux, Colite ischémique, Diarrhées osmotiques, Colites bactériennes, Colite à cytomégalovirus, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q574905

Page non révisée
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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La colite pseudomembraneuse, aussi appelée colite à C. Difficile, est une inflammation sévère de la paroi interne du côlon secondaire à l'utilisation d'antibiotiques. La maladie résulte le plus souvent d'une infection grave à Clostridium difficile, un pathogène d'origine nosocomiale de plus en plus fréquent dans les deux dernières décennies.[1][2][3][4]

La colite à C. difficile survient occasionnellement chez des patients sans exposition aux antibiotiques ou aux soins de santé. Cela a conduit à la reconnaissance d'une infection à C. difficile associée à la communauté.

Épidémiologie

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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

L'incidence des infections à C. difficile a augmenté au cours des 20 dernières années. Avec près de 500 000 cas et 29 000 décès associés signalés chaque année aux États-Unis, c'est l'une des infections nosocomiales les plus fréquentes. Étant la cause la plus fréquente de diarrhée infectieuse dans les établissements de soins de santé, C. difficile entraîne une morbidité importante et peut potentiellement entraîner la mortalité dans les populations hospitalisées vulnérables. La colonisation par C. difficile survient chez 13% des patients hospitalisés pendant 2 semaines et chez 50% des patients hospitalisés plus de 4 semaines[4]. Environ 8% des patients colonisés développent une diarrhée. Les patients nouvellement exposés sont plus à risque de développer l'infection clinique que les patients déjà colonisés au préalable[5].

C. difficile peut facilement coloniser le côlon humain. On estime que 2% à 5% de la communauté ambulatoire saine sont colonisés et ne manifestent pas de signes d'infection.[6][7][4]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

La colite pseudomembraneuse résulte le plus souvent d'infections à clostridium difficile; cependant, les étiologies moins courantes comprennent la colite ischémique, la colite collagénique, les maladies inflammatoires intestinales, la colite induite par le cytomégalovirus, la vascularite, les organismes bactériens et parasitaires, la maladie de Behçet, les médicaments chimiothérapeutiques et les toxines, telles que l'empoisonnement aux métaux lourds.

Souvent considéré uniquement comme un pathogène nosocomial, le C. difficile provoque le plus souvent des maladies diarrhéiques chez les personnes âgées ayant utilisé des antimicrobiens ou ayant séjourné dans un établissement de santé. [8][6][4]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

L'administration d'antibiotiques, de médicaments chimiothérapeutiques ou d'un traitement immunosuppresseur perturbe le microbiote intestinal, ce qui permet la colonisation par C. difficile. C. difficile est une bactérie anaérobe à Gram positif qui induit une colite via la production d'exotoxines, la toxine A et la toxine B[5]. Ces toxines déclenchent une inflammation, une perturbation du cytosquelette des cellules du côlon et la mort de ces cellules. Les pseudomembranes de la colite pseudomembraneuse se forment lorsque ces toxines stimulent de manière excessive le système immunitaire inné, ce qui attire des neutrophiles qui envahissent la muqueuse colique[9][4].

C. Difficile peut être dans sa forme active ou inactive. Les bactéries inactives produisent des spores. Les spores sont hautement résistants et persistent longtemps dans l'environnement, ce qui explique le haut degré de contagion de cette infection dans les hôpitaux. Les spores colonisent le système gastro-intestinal des humains par transmission fécale-orale. Une fois l'organisme colonisé, la bactérie devient active et produit des toxines, ce qui cause l'infection clinique[5].

Il est à noter que certaines souches de C. Difficile, dites non-toxigéniques, ne produisent pas les toxines A et B. Ces souches ne peuvent pas causer d'infection clinique. Depuis les années 2000, on observe aussi une souche hypervirulente de C. Difficile (B1/NAP1/ribotype 27). Cette souche cause des infections plus fréquentes, plus sévères, réfractaires au traitement (notamment aux fluoroquinolones) et qui récidivent davantage[5].

Présentation clinique

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

C. difficile a plusieurs présentations cliniques de gravité variable. Les patients peuvent être des porteurs asymptomatiques ou présenter une colite pseudomembraneuse fulminante avec mégacôlon toxique. Généralement, la présence de pseudomembranes indique un cas plus grave d'infection à C. difficile ou de diarrhée associée aux antibiotiques.

Facteurs de risque

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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Examen clinique

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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les investigations utiles au diagnostic de la C. Difficile sont :

  • Formule sanguine complète: leucocytose (situation clinique)
    • La leucocytose peut être profonde, allant jusqu'à 100 000 globules blancs par mm3
  • Recherche des toxines A et B:
    • Peut être faite par :
      • PCR : très sensible et spécifique, rapide (< 1 heure)
      • ELISA : très spécifique (95-100%) mais peu sensible (65-85%). Un test négatif n'exclue pas l'infection à C. Difficile.
      • Cell culture cytotoxic assay (Stool cytotoxic assay) : c'est le test présentant la meilleure sensibilité et spécificité. Cependant, il est long à exécuter (48 heures) et coûteux.
  • Culture de selles:
    • Test long à réaliser (72-96 heures)
    • Le test sera positif chez les patients colonisés asymptomatiques. Le test ne permet donc pas de différencier les souches toxigéniques des couches non-toxigéniques.
  • Test d'agglutinaton au latex:
    • Détecte la glutamate déshydrogénase, une enzyme exprimée par C. Difficile.
    • Le test ne permet pas de différencier les souches toxigéniques des couches non-toxigéniques.
  • Plaque simple de l'abdomen: iléus, dilatation colique, thumb printing, épaississement des haustrations
  • Tomodensitométrie abdominale: Épaississement de la paroi du côlon
  • Coloscopie:
    • Inflammation de la muqueuse
    • Chez 25% des patients avec une colite légère et 85% des patients avec une colite fulminante[5], on observera des nodules ou plaques jaunâtres (parfois hémorragiques) se rassemblant en pseudomembranes étendues sur la surface muqueuse du côlon. Les pseudomembranes alternent avec des zones de muqueuse saine. Dans les cas les plus sévères, les pseudomembranes recouvrent l'intégralité de la muqueuse colique. L'identification de pseudomembranes est pathognomonique.

Ces examens ne doivent pas être faits chez les patients asymptomatiques ou chez les patients présentement sous traitement pour une colite à C. Difficile, car les tests peuvent rester positifs plus de 6 semaines après la fin du traitement[5].

Histopathologie

La biopsie par sigmoïdoscopie est un test invasif qui n'est généralement pas effectué pour le diagnostic initial de C. difficile ou de colite induite par des antibiotiques. L'endoscopie aide à confirmer le diagnostic de colite pseudomembraneuse en présence de symptômes évocateurs, de tests négatifs et de non-réponse au traitement conventionnel.[4] La présence d'un portrait clinique atypique (par exemple, un iléus sans diarrhée) ou la nécessité d'un diagnostic rapide peuvent aussi justifier l'usage de la sigmoïdoscopie[5].

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Il faut envisager une recherche de la colite à C. difficile chez les patients hospitalisés présentant plusieurs selles de consistance liquide (3 ou plus par jour). Une recherche de C. difficile comme agent causal de la colite pseudomembraneuse commence par le dépistage des toxines de C. difficile dans les selles. [10][11][4] Le dépistage par PCR est priorisé[5]. Il faut éviter d'envoyer des échantillons de selles pour confirmer la guérison de l'infection, car les tests restent positifs dans 60% des cas à la fin du traitement. Compte tenu des risques inhérents à ce test et des frais monétaires associés, l'endoscopie n'est pas recommandée à moins que la suspicion clinique ne persiste malgré les tests de diagnostic négatifs.[4]

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Le diagnostic est posé en présence de diarrhées modérées à sévères (3 selles liquides ou plus par 24 heures) ou d'iléus et d'un élément parmi les suivants[5]:

  • Recherche positive pour les toxines de C. Difficile ou pour une souche toxigénique de C. Difficile dans les selles
  • Trouvailles endoscopiques ou histologiques de colite pseudomembraneuse

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

La colite pseudomembraneuse à C. difficile doit être distinguée d'autres étiologies infectieuses et non-infectieuses, notamment:

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Traitement médical

La prise en charge d'un patient souffrant de la C. Difficile doit inclure plusieurs éléments[5]:

  1. Cesser l'antibiotique offenseur
  2. Prendre des précautions pour les contacts
  3. Se laver les mains avec du savon et de l'eau, puisque les solutions hydroalcooliques n'éliminent pas les spores
  4. Éviter les opiacés et les agents antimotilité
  5. Mesures d'hydratation
  6. Correction des déséquilibres électrolytiques
  7. Traitement de l'infection à C. Difficile
  8. Utilisation de probiotiques (aucun bénéfice clinique démontré)

Les principaux antibiotiques utilisés pour traiter la colite à C. Difficile sont :

Pour la colite non-sévère, l'efficacité du métronidazole et de la vancomycine est similaire. Les colites sévères à C. Difficile (leucocytose > 35 000 par mm3, fièvre > 38,3, présence de pseudomembranes, 10 selles ou plus par jour, hypotension, admission dans une unité de soins intensifs, élévation du taux de lactate sérique ou signes d'atteintes des organes cibles telles qu'une insuffisance rénale aigue, un délirium, une hypoalbuminémie) devront cependant être traitées par vancomycine en première ligne. On n'utilise jamais la vancomycine par voie intraveineuse, car elle n'est pas excrétée dans le côlon[12][13][14][4][5].

Options de traitement initial de la colite à C. Difficile non-sévère :

  • Métronidazole 500 mg PO TID ou 250 mg PO QID x 10-14 jours
    • Si mal toléré : Métronidazole 500 mg IV TID
  • Vancomycine 125 mg PO QID x 10-14 jours

Options de traitement initial de la colite à C. Difficile sévère :

  • Vancomycine 125 mg PO QID x 10-14 jours
    • Si le patient présente un iléus importante, une colite réfractaire ou une intolérance au traitement oral : Vancomycine intracolique par lavements avec métronidazole intraveineux
    • Si le patient présente un iléus important, une colite fulminante ou une colite réfractaire : Ajouter métronidazole 500 mg IV TID
  • Fidaxomicine : À considérer pour les maladies réfractaires à la vancomycine

Traitement chirurgical[5]

Les indications absolues de chirurgie sont la perforation du côlon et le mégacôlon toxique. Le traitement chirurgical est à considérer dans les situations suivantes  :

  • Insuffisance d'organe
  • État de choc
  • Administration d'amines
  • Péritonisme

Le traitement de choix est la colectomie abdominale totale avec iléostomie terminale par laparotomie. Les résections segmentaires ne sont pas indiquées. Une alternative très prometteuse présentement à l'étude est l'iléostomie de dérivation avec lavage colique par vancomycine.

Récidives

L'infection récidive très souvent. Pour un premier épisode de récidive, le traitement est le même que pour l'épisode initial, à moins qu'il n'existe de preuves d'aggravation de la gravité de la maladie. Lors des récidives subséquentes, on considèrera l'utilisation de vancomycine intermittente avec protocole de sevrage ou l'administration de fidaxomicine ou de rifaximine[5]. Avec trois récidives ou plus de la maladie malgré un traitement par vancomycine par voie orale, la greffe de microbiote fécal a montré un bénéfice dans de petits essais cliniques[4].

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications possibles de la colite pseudomembraneuse sont : [4]

  • perforation intestinale
  • mégacôlon toxique
    • Le mégacôlon toxique est défini par une dilatation colique à plus de 7 cm et une toxicité systémique sévère. Cette complication est à suspecter en présence de distension abdominale avec diminution de l'intensité des diarrhées (secondaire à une iléus paralytique).
    • Le diagnostic est posé par sigmoïdoscopie au chevet. Le traitement est chirurgical[5].
  • arthrite réactive
  • sepsis
  • colite fulminante
    • Environ 3% à 8% des patients atteints d'une colite pseudomembraneuse développeront une infection fulminante entrainant un iléus sévère, un mégacôlon toxique, une hypovolémie, une hypotension, un dysfonctionnement rénal, une perforation du côlon accompagnée d'une péritonite et un choc septique.[4]
      • Les diarrhées peuvent être moins importantes chez les patients avec un iléus secondaire à l'accumulation de sécrétions dans le côlon dilaté, atone[5].
    • La mortalité est alors supérieure à 50%[5].

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Le taux de récidive de la colite à C. Difficile est de 25%[5].

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Pour prévenir la colite pseudomembraneuse, il faut éviter les traitements antibiotiques non-essentiels[5].

Concepts clés

Une minorité de patients atteints de la colite à C. difficile traités avec succès auront des altérations post-infectieuses persistantes de leurs habitudes intestinales, similaires au syndrome du côlon irritable et à d'autres troubles gastro-intestinaux fonctionnels. La colite recrudescente peut survenir dans jusqu'à 30% des cas. L'un des défis de la prise en charge de la colite pseudomembraneuse recrudescente consiste à distinguer les échecs d'élimination du C. difficile des nouvelles infections coliques.[4]

Références

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  1. Claire de Curraize, Clotilde Rousseau, Stéphane Corvec et Najoua El-Helali, « Variable spectrum of disease and risk factors of peripartum Clostridium difficile infection: report of 14 cases from French hospitals and literature review », European Journal of Clinical Microbiology & Infectious Diseases: Official Publication of the European Society of Clinical Microbiology, vol. 37, no 12,‎ , p. 2293–2299 (ISSN 1435-4373, PMID 30178230, DOI 10.1007/s10096-018-3372-x, lire en ligne)
  2. Nagham Khanafer, Philippe Vanhems, Frédéric Barbut et Catherine Eckert, « Outcomes of Clostridium difficile-suspected diarrhea in a French university hospital », European Journal of Clinical Microbiology & Infectious Diseases: Official Publication of the European Society of Clinical Microbiology, vol. 37, no 11,‎ , p. 2123–2130 (ISSN 1435-4373, PMID 30120646, DOI 10.1007/s10096-018-3348-x, lire en ligne)
  3. Leon M. T. Dicks, Lasse S. Mikkelsen, Erik Brandsborg et Harold Marcotte, « Clostridium difficile, the Difficult "Kloster" Fuelled by Antibiotics », Current Microbiology, vol. 76, no 6,‎ , p. 774–782 (ISSN 1432-0991, PMID 30084095, DOI 10.1007/s00284-018-1543-8, lire en ligne)
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 et 4,12 Philip Salen et Holly A. Stankewicz, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29262007, lire en ligne)
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 et 5,19 (en) « ‎Chirurgie », sur App Store (consulté le 17 novembre 2020)
  6. 6,0 et 6,1 Arun Sachu, Kavitha Dinesh, Ismail Siyad et Anil Kumar, « A prospective cross sectional study of detection of Clostridium difficile toxin in patients with antibiotic associated diarrhoea », Iranian Journal of Microbiology, vol. 10, no 1,‎ , p. 1–6 (ISSN 2008-3289, PMID 29922412, Central PMCID 6004637, lire en ligne)
  7. Holger Schäffler et Anne Breitrück, « Clostridium difficile - From Colonization to Infection », Frontiers in Microbiology, vol. 9,‎ , p. 646 (ISSN 1664-302X, PMID 29692762, Central PMCID 5902504, DOI 10.3389/fmicb.2018.00646, lire en ligne)
  8. F. Prechter et A. Stallmach, « [Clostridium difficile in the intensive care unit] », Medizinische Klinik, Intensivmedizin Und Notfallmedizin, vol. 115, no 2,‎ , p. 81–87 (ISSN 2193-6226, PMID 29995234, DOI 10.1007/s00063-018-0459-1, lire en ligne)
  9. Panagiotis Papatheodorou, Holger Barth, Nigel Minton et Klaus Aktories, « Cellular Uptake and Mode-of-Action of Clostridium difficile Toxins », Advances in Experimental Medicine and Biology, vol. 1050,‎ , p. 77–96 (ISSN 0065-2598, PMID 29383665, DOI 10.1007/978-3-319-72799-8_6, lire en ligne)
  10. J. Wessling, « [Radiological imaging of acute infectious and non-infectious enterocolitis] », Der Radiologe, vol. 58, no 4,‎ , p. 302–311 (ISSN 1432-2102, PMID 29569035, DOI 10.1007/s00117-018-0379-3, lire en ligne)
  11. Jose Jessurun, « The Differential Diagnosis of Acute Colitis: Clues to a Specific Diagnosis », Surgical Pathology Clinics, vol. 10, no 4,‎ , p. 863–885 (ISSN 1875-9157, PMID 29103537, DOI 10.1016/j.path.2017.07.008, lire en ligne)
  12. Laith A. Al Momani, Omar Abughanimeh, Boonphiphop Boonpheng et Joseph Gabriel Gabriel, « Fidaxomicin vs Vancomycin for the Treatment of a First Episode of Clostridium Difficile Infection: A Meta-analysis and Systematic Review », Cureus, vol. 10, no 6,‎ , e2778 (ISSN 2168-8184, PMID 30112254, Central PMCID 6089486, DOI 10.7759/cureus.2778, lire en ligne)
  13. A. von Braun et C. Lübbert, « [Treatment of acute and recurrent Clostridium difficile infections : What is new?] », Der Internist, vol. 59, no 5,‎ , p. 505–513 (ISSN 1432-1289, PMID 29536125, DOI 10.1007/s00108-018-0401-x, lire en ligne)
  14. Nicole T. Shen, Anna Maw, Lyubov L. Tmanova et Alejandro Pino, « Timely Use of Probiotics in Hospitalized Adults Prevents Clostridium difficile Infection: A Systematic Review With Meta-Regression Analysis », Gastroenterology, vol. 152, no 8,‎ , p. 1889–1900.e9 (ISSN 1528-0012, PMID 28192108, DOI 10.1053/j.gastro.2017.02.003, lire en ligne)
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