Colique infantile

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Colique infantile
Maladie
Caractéristiques
Signes Aucun signe clinique
Symptômes
Irritabilité, Pleurs, Redressement des jambes, Érythème cutané , Cris, Méthodes de soulagement des pleurs, Flexion des hanches, Contraction abdominale, Serrement des poings
Diagnostic différentiel
Hydrocéphalie, Épilepsie, Bronchiolite, Fracture, Invagination intestinale, Hernie inguinale, Constipation chez l'enfant (approche clinique), Fissure anale, Mauvais traitement envers un enfant (approche clinique), Maladie de Hirschsprung, ... [+]
Informations
Terme anglais Infantile Colic, Colic
Autres noms Pleurs excessifs physiologiques du nourrisson, coliques du nourrisson
Wikidata ID Q1370346
SNOMED CT ID 35363006
Spécialités Médecine familiale, Pédiatrie


Les coliques infantiles se définissent comme étant des épisodes de pleurs, d'irritabilité et de cris excessifs chez les nourrissons en bonne santé, sans que la cause exacte soit connue.[1]

Le terme « colique » est défini comme une douleur au niveau abdominal, mais il n'a pas été établi si la colique infantile est réellement d'origine abdominale.

Épidémiologie

Les coliques infantiles affectent 20 % des nourrissons (5 à 40 % des nourrissons dans le monde entier[note 1]) et elles représentent 10 à 20 % des consultations chez le pédiatre au cours des premières semaines de la vie d'un bébé[1]. Elles sont une cause majeure d'inconfort et de détresse chez le nourrisson, mais également chez les soignants[2].

Le sexe, l'ethnie, le statut socio-économique, les préférences alimentaires et le rang de naissance ne sont pas associés à l'incidence des coliques infantiles[3][1]. Elles se présentent habituellement lors de la 2e ou la 3e semaine de vie, atteignent un pic vers la 6e semaine pour disparaître vers l'âge de 12 semaines (pour 60 % des nourrissons) ou vers l'âge de 16 semaines (pour 90% des nourrissons)[2].

Étiologies

L'étiologie des coliques infantiles est idiopathique. Il est important de mentionner que moins de 5 % des nourrissons présentent une maladie organique sous-jacente[3].

Parmi les causes suggérées (mais non prouvées), on retrouve :

  • au niveau du système gastro-intestinal :
    • un microbiome gastro-intestinal déséquilibré[2] et une plus faible diversité du microbiote intestinal[3]
    • une perméabilité intestinale accrue[2]
    • l'immaturité du système gastro-intestinal[1]
    • les allergies alimentaires[3] ou intolérance aux protéines au lait de vache ou au lactose[1]
    • l'intolérance à d'autres substances dans l'alimentation maternelle[4]
    • le reflux gastro-intestinal[3]
  • une augmentation de la sécrétion intestinale de sérotonine[1][4]
  • au niveau neurodéveloppemental :
    • l'immaturité du système nerveux[3]
    • des facteurs comportementaux : une sur- et une sous-stimulation[2]
    • le développement émotionnel normal : les coliques permettraient d'augmenter la capacité à réguler les épisodes de pleur[4]
    • la théorie du 4e trimestre manquant : les nourrissons naissent un trimestre en avant, comparativement aux autres mammifères, donc les coliques pourraient être une façon pour le nourrisson d'exprimer ce manque (appuyé par le fait que les coliques disparaissent vers l'âge de 3 mois)[4]
  • au niveau psychosocial [3][4]:
    • l'exacerbation des pleurs normaux du nourrisson en raison de facteurs physiologiques et psychosociaux[1][5]
    • une mauvaises techniques d'alimentation (suralimentation, sous-alimentation)
    • le tabagisme maternel ou la thérapie de remplacement de la nicotine
    • une interaction parentale inadéquate
    • des tensions familiales
    • l'anxiété parentale
    • la dépression maternelle durant la grossesse
  • une inflammation intestinale chronique[2]
  • les troubles du sommeil[3]
  • l'hypersensibilité à l'environnement[3]
  • la surcharge sensorielle[3].

Présentation clinique

Facteurs de risque

La migraine maternelle serait un facteur de risque. Les mères qui éprouvent des migraines ont deux fois plus de chance d'avoir un enfant qui souffre de coliques.[4]

Questionnaire

Si les symptômes suivants sont présents, il faut penser à des diagnostics alternatifs [3] :
  • la présence de fièvre
  • de la léthargie
  • des vomissements excessifs et/ou bilieux
  • une distension abdominale
  • une mauvaise alimentation, une perte de poids ou une anomalie au niveau de la croissance
  • de la constipation ou la diarrhée
  • des rectorragies
  • une toux ou un wheezing
  • une éruption cutanée.

Au questionnaire, il faut établir le schéma, la fréquence, les circonstances, la durée et l'intensité des pleurs. Les coliques infantiles se présentent par[4] :

Il faut rechercher certains éléments à l'histoire :

Examen clinique

L'examen physique de la colique infantile est strictement normal, mais l'examen est essentiel pour éliminer d'autres diagnostics [3][1]:

  • observer l'interaction nourrisson-parent
  • aux signes vitaux, rechercher la fièvre ainsi que les signes de déshydratation (évaluer la fontanelle)
  • à l'examen de l'oeil, rechercher un traumatisme ou un corps étranger
  • à l'examen cardiaque, rechercher les signes d'insuffisance cardiaque et les souffles cardiaques
  • à l'examen de l'abdomen, rechercher la distension abdominale, une sensibilité abdominale, une masse abdominale, etc.
  • à l'examen de l'appareil génital masculin, rechercher un gonflement du scrotum ou une masse inguinale
  • à l'examen cutané, rechercher des ecchymoses et/ou des brûlures suspectes (maltraitance de l'enfant)
  • à l'examen ORL, rechercher du muguet
  • à l'examen musculosquelettique, rechercher une sensibilité à la palpation des os longs, de la clavicule ou du crâne
  • rechercher la présence d'un « cheveu étrangleur »
  • mesurer et analyser les courbes de croissance (la taille, le poids, la circonférence du périmètre crânien.

Examens paracliniques

Aucun examen paraclinique n'est nécessaire pour diagnostiquer la colique infantile.

La prescription d'examens paracliniques est nécessaire seulement lorsqu'un diagnostic différent est évoqué à l'histoire ou à l'examen physique.

Diagnostic

Lors d'une présentation clinique de coliques infantiles (critères de Rome IV), d'un examen physique normal, d'une croissance staturopondérale normale et en l'absence de signaux d'alarme, il est raisonnable de ne pas investiguer et de diagnostiquer des coliques infantiles.

Les coliques infantiles sont un diagnostic clinique pouvant être soupçonné après l'exclusion de causes organiques potentielles[1].

Les critères diagnostiques se basent sur les critères de Rome IV [note 2][3] :

  • un nourrisson âgé de moins de 5 mois lors de l'apparition et la disparition des coliques
  • la présence de périodes de pleurs, d'agitation ou d'irritabilité récurrentes et prolongées, signalées par les soignants, sans cause évidente et ne pouvant être anticipées ou résolues par les soignants
  • l'absence de signe de retard de croissance du nourrisson, de fièvre ou d'autres maladies.
Lorsque le nourrisson présente des signaux d'alarme (fièvre, léthargie, vomissements importants, distension abdominale ou retard de croissance/perte de poids), il est important d'investiguer davantage.

Auparavant, le diagnostic se basait sur les critères de Wessel (« la règle des trois ») :

  • un nourrisson de 3 semaines à 3 mois
  • qui a des pleurs se produisant sur une période de 3 heures/jour ou plus
  • pendant au moins 3 jours/semaine.

Ces critères sont désormais utilisés à des fins cliniques plutôt que diagnostiques[6].

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel des coliques infantiles comprend (liste non exhaustive) [1][3][4]:

Traitement

Traitement de 1ère ligne

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Page patient
Informations pour les parents

Le traitement est avant tout basé sur l'éducation des parents et la réassurance[2][3]. Les coliques infantiles sont une entité bénigne et qui se résout spontanément dans les 3-4 premiers mois de vie[1] : il n'existe pas de traitement universel.

Les approches conventionnelles des coliques infantiles n'ont pas été prouvées scientifiquement, mais elles sont néanmoins suggérées :

Il est également possible de suggérer un soutien psychologique, comme la thérapie comportementale, et éducatif aux soignants afin de réduire l'anxiété post-partum et ainsi avoir un impact sur les coliques du nourrisson. Toutefois, ces stratégies doivent être considérées en ajout aux méthodes de soulagement prouvées, puisqu'elles n'ont pas d'impact significatif sur la réduction du temps des pleurs chez le nourrisson.[7][8]

Traitement de 2e ligne

Si les symptômes persistent, le traitement est choisi en fonction du type d'alimentation du nourrisson.

Traitement de 2e ligne en fonction du mode d'alimentation du nourrisson[1][2][3][9]
Mode d'alimentation Traitements proposés
Nourrisson allaité
  • Rassurance et éducation parentale
  • Considérer une diète maternelle hypoallergénique.
    • Retirer les produits laitiers, le blé, les noix, les œufs, le soja et le poisson de l'alimentation de la mère.
    • Cette diète pourrait réduire le temps des pleurs.
    • Le retour au régime normal peut être envisagé lorsque le nourrisson atteint 3 à 6 mois.
  • Considérer la supplémentation en Lactobacillus reuteri DSM 17938.
  • Considérer la consultation en lactation pour observer la mise au sein et fréquemment, aider à la gestion du débit de lait ingéré par le bébé.
Nourrisson au biberon
  • Rassurance et éducation parentale
  • Considérer une transition vers des préparations lactées hydrolysées
    • Cette stratégie pourrait entrainer la réduction des temps de pleurs.
    • On procède généralement à un essai de 2 semaines. Toutefois, ces préparations sont très chères.
    • L'essai d'une préparation lactée à base de soya ou d'une préparation partiellement hydrolysée pourrait être également tenté.
    • Le retour aux préparations lactées ordinaires peut être envisagé lors le nourrisson atteint 3 à 6 mois.
  • Observer un temps d'alimentation au biberon et conseiller le pace-feeding.

Les massages réguliers pourraient réduire le temps de pleurs. Étant donné que la pratique est sécuritaire et peut augmenter le lien parent-nourrisson, il peut être utile de le proposer.[3]

Si les symptômes persistent et on ne note aucune amélioration, il est possible de considérer des options moins bien établies et prouvées.[1]

Probiotiques

Chez les nourrissons nourris au biberon, l'efficacité de l'utilisation des probiotiques de Lactobacillus reuteri DSM17938[NNT: 2[10]][RRR: 0.94[11]] est controversé. Les bénéfices seraient potentiellement un peu plus marqué pour les nourrissons allaités ; la supplémentation pourrait réduire la durée des pleurs[12]. L. reuteri serait être moins utile pour les nourrissons nourris aux préparations lactées.[1][2][3]

Si les parents désirent tenter ce traitement malgré les preuves insuffisantes sur l'efficacité, il peut être raisonnable de faire un essai thérapeutique 5 gouttes/jour de L. reuteri, pendant 3 semaines[5] chez les nourrissons allaités.

La supplémentation en L. reuteri est généralement bien tolérée et considérée sûre[13].

Traitements non recommandés

Les traitements pharmacologiques suivants ne sont pas recommandées pour le traitement des coliques infantiles[1][3][4] :

  • la dicyclomine (antispasmodique)[note 3]
  • les IPP
  • le siméthicone[note 4]
  • les traitements à base de plantes[note 5]
  • le saccharose (efficace pour réduire les pleurs, mais seulement pour une courte période de temps[14]).

À ce jour, les preuves ne soutiennent pas l'utilisation de la chiropraxie, de l'ostéopathie, de l'acupuncture ou l'emmaillotage[1][4].

Suivi

Il sera important de mentionner aux soignants du nourrisson qu'il est important de reconsulter si d'autres symptômes apparaissent :

  • une perte pondérale
  • une difficulté à s'alimenter
  • la présence de fièvre
  • de la léthargie
  • une prolongation des pleurs au-delà de 4 mois.

Complications

Les coliques infantiles constituent le principal facteur de risque associé au syndrome du bébé secoué[15], d'où l'importance d'encourager les parents à développer des réponses d'adaptation aux pleurs de bébé et à faire l'enseignement des conséquences neurologiques du syndrome[5].

Pleurer au-delà de la période habituelle de coliques pourrait entrainer toutes sortes de problèmes à long terme : des problèmes de sommeil, des douleurs abdominales récurrentes, des troubles allergiques (eczéma, rhinite, asthme et allergies alimentaires), un dysfonctionnement familial, des problèmes de comportement[1][4] et ces enfants seraient plus à risque de développer des migraines sans aura à l'âge de 18 ans[3].

Voici les complications potentielles chez les soignants du nourrisson[1][5] :

Évolution

Les coliques infantiles se rétablissent spontanément. La résolution des symptômes est de 60 % à trois mois et de 90 % à 4 mois.[4][3][16]

Prévention

L'utilisation de probiotique (L. reuteri DSM 17938) durant les 3 premiers mois de vie pourrait diminuer l'intensité des pleurs et des problèmes gastro-intestinaux fonctionnels[17][18].

Autrement, il n'existe pas de méthode efficace de prévention.

Notes

  1. La disparité dans les données mondiales soulignent le manque d'uniformité de la définition des coliques infantiles, de la perception parentale de l'intensité et de la durée des pleurs et de la culture propre aux parents.
  2. Lors de la recherche clinique, 2 critères sont ajoutés à ceux préexistant, soit (1) les soignants doivent signaler des pleurs ou une agitation pendant 3 heures/jour ou plus, pendant 3 jours ou plus au cours de la semaine précédente et (2) un journal de comportement doit être rempli pendant 24 heures afin de confirmer que le nombre total de pleurs et d'agitation >3 heures/24 heures.[1]
  3. Utilisation non approuvée pour les enfants de moins 6 mois. Aurait démontré une amélioration du temps de pleurs. Plusieurs effets indésirables rendant son utilisation non désirée chez les nourrissons : dépression respiratoire, apnée, convulsions, fluctuations du pouls et hypotonie musculaire.
  4. Favorise l'évacuation des gaz intestinaux, n'ont pas démontré de meilleurs effets que le placebo pour réduire le temps des pleurs.
  5. Innocuité non prouvée, manque de données sur l'efficacité et sur les effets indésirables chez les nourrissons.

Références

__NOVEDELETE__
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  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 et 3,22 J. B. Banks, Audra S. Rouster et J. Chee, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30085504, lire en ligne)
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