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Les complications:
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== Bénéfices ==
== Bénéfices ==

Version du 18 avril 2022 à 16:47

Chirurgie bariatrique
Procédure

Procédure
Système Gastrointestinal
Informations
Terme anglais Briatric surgery
Autres noms Chirurgie de l'obésité
Wikidata ID Q357503
Spécialité chirurgie générale

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La chirurgie bariatrique comprend une variété d'interventions pratiquées dans le but de traiter l'obésité. Les principales procédures sont :

Indications

Telles les lignes directrices canadiennes[1], les indications d'une chirurgie bariatrique comprennent:

  1. Un IMC > 40 ou IMC ≥ 35 avec au moins un état comorbide lié à l'obésité:
  2. des tentatives infructueuses à perdre du poids de manière non chirurgicale
  3. une autorisation en termes de santé mentale
  4. aucune contre-indication médicale à la chirurgie.

Les lignes directrices canadiennes incluent aussi des critères pour les adolescents :

  1. IMC ≥ 35 avec au moins un état comorbide lié à l'obésité de l'adolescence et réfractaire au traitement médical et aux changements d'habitude de vie : apnée du sommeil (index d'apnée >15 épisodes), pseudotumor cerebri, NASH, diabète de type 2.
  2. IMC ≥ 40 avec de l'hypertension, une résistance à l'insuline ou intolérance au glucose, qualité de vie diminuée, diminution de l'autonomie (AVQ, AVD), apnée du sommeil avec index de 5 à 15

Des mises à jour récentes ont inclus des patients ayant un IMC de 30-35 avec un diabète de type 2 incontrôlable ou un syndrome métabolique comme indication pour une gastrectomie pariétale.

Contre-indications[2]

Absolues

Les contre-indications absolues comprennent :

D'un point de vue cognitif, le patient doit être apte à comprendre les risques et bénéfices de la chirurgie, et il doit avoir les capacités pour instaurer les changements d'habitude de vie requis pour la chirurgie. Le patient doit également être compliant avec sa médication.

Relatives

Les contre-indications relatives sont :

Évaluation

L'évaluation bariatrique est multidisciplinaire. La sélection des patients a été établie pour minimiser les complications chirurgicales et maximiser les bénéfices d'une ressource limitée. L'évaluation devra donc statuer sur la santé mentale, médicale et nutritionnelle, ainsi qu'optimiser les comorbidités pour diminuer les complications chirurgicales.

Évaluation psychologique[3]

Il est reconnu qu'il existe une association entre l'obésité et les problèmes de santé mentale[note 1]. On recommande une évaluation minimale pour établir la santé psychologique du patient. Ce que l'on recherche chez les candidats:

  • Une stabilité au niveau de la santé mentale et de la médication nécessaire pour stabiliser celle-ci (idéalement 6 mois précédant la chirurgie)[note 2].
  • L'absence de psychose active ou d'utilisation de drogue dure.
  • Un bon contrôle des stresseurs externes, considérant que le changement corporel et neurohormonal causé par une chirurgie bariatrique occasionne un stress important pour l'individu, et peut l'amener à décompenser au niveau psychiatrique. De plus, d'anciens troubles alimentaires peuvent ressurgir.
  • Dans la mesure qu'un transfert de dépendance est possible (ex. : vers l'alcool (7%), drogues, comportements sexuels dangereux), les mécanismes de défense doivent être gérés avant l'intervention.
  • L'absence d'un diagnostic de déficience intellectuelle afin de pouvoir bien comprendre les recommandations alimentaires, de favoriser les changements d'habitude de vie et de suivre tous les enseignements.
  • Chez un candidat ayant une histoire de multiples tentatives de suicide, on ne recommande pas la chirurgie[4][note 3].

Évaluation nutritionnelle

L'élément clef pour la réussite d'une chirurgie bariatrique est d'implanter les changements nutritionnels avant l'intervention[5], dans le but de:

  • Augmenter le succès de la perte de poids;
  • Diminuer les complications péri-opératoires;
  • Identifier les troubles alimentaires;
  • Favoriser un maintien à long terme des bonnes habitudes.

Contrôle glycémique

Comme dans toute procédure chirurgicale, la guérison est altérée par une HbA1c trop élevée. En pré-opératoire, les cibles visées[6] sont:

  • HbA1c ≤ 7%
  • Glucose à jeun et post-prandial ≤ 8 mmol/L

À défaut d'atteindre ces objectifs, le risque des complications[7] suivantes augmente:

  • Déhiscence;
  • Infections;
  • Perte de poids sous-optimale;
  • Moins bonne éradication du diabète de type 2 en post-opératoire.

Habitudes de vie

  • Cessation tabagique[8]: Minimum 2 mois avant l'intervention et doit se poursuivre au long terme.
    • But: Diminuer les complications tardives telles que les sténoses, la gastrite, l'ulcère, etc.;
    • Pour confirmer, on peut doser la nicotinémie urinaire ou la carboxyhémoglobine (selon les disponibilités du laboratoire local).
  • Alcool[9]: Ne doit pas être consommé sur une base régulière
    • Buts: Pauvre apport nutritionnel; éviter un transfert de dépendance en post-opératoire.
  • Activité physique[10]: Instaurer un changement avant la procédure
    • But: Consolider le changement de comportement à long terme; favoriser une meilleure convalescence.
  • Stabilité du poids: Une perte de poids pré-opératoire n'est pas nécessaire, mais démontre toutefois la motivation du patient[note 4].

Investigation médicale

L'obésité apporte son lot de comorbidités. Celles-ci doivent être évaluées en pré-opératoire et ensuite être stabilisée pour minimiser les complications post-opératoires.

Évaluation digestive

Une endoscopie digestive haute n'est pas obligatoire. Elle est toutefois recommandée dans les situations suivantes :

  • dyspepsie réfractaire aux IPP
  • dysphagie
  • utilisation chronique d'anti-acides ou IPP
  • facteurs de risque familiaux de cancer de l'estomac ou de l'oesophage
  • douleur épigastrique.

L'endoscopie permettra d'évaluer la présence d'une hernie hiatale, d'une oesophagite, d'un oesophage de Barrett, d'une maladie peptique ou d'une néoplasie. Il est recommandé de faire le déspitage d'H. Pylori au moment de l'endoscopie. Le taux de positivité serait de 15 à 85%[14].

Dépistage néoplasique

Il est recommandé de dépister les patients selon leurs facteurs de risque et leur groupe d'âge[15]. Par exemple, le patient de 50 ans et plus devra avoir une recherche de sang dans les selles. La mammographie de dépistage de la femme de 50 ans et plus est également suggérée.

Évaluation cardiovasculaire

Un des devis principaux de la chirurgie bariatrique est l'amélioration de la santé cardio-vasculaire des patients obèses. Or, en pré-opératoire, celle-ci est difficilement à évaluer vu la possibilité d'une présence concomittante des conditions suivantes:

  • Limitation physique
  • Gonarthrose sévère
  • Dyspnée multifactorielle
  • Échographie techniquement difficile par l'épaisseur des tissus sous-cutanés
  • Scintigraphie myocardique limitée par le poids du patient lors de l'utilisation de l'appareil.

On recommande toutefois[16]:

  • ECG de base[note 6],
  • Échographie cardiaque au besoin[note 7],
  • Une scintigraphie MUGA peut permettre d'évaluer la fonction cardiaque.

Néanmoins, les résultats de ces différents tests ne changeront que peu la conduite anesthésique. Le patient sera toutefois davantage suivi en post-opératoire pour déceler rapidement une complication cardiaque.

Apnée du sommeil

Tout patient doit avoir une évaluation en inhalothérapie pour éliminer un syndrome d'apnée du sommeil (SAS)[note 8]. Le cas échéant, celle-ci doit être traitée par CPAP et un rapport de compliance doit être fourni. Une bonne stabilisation de cette maladie est nécessaire pour diminuer les risques d'incidents respiratoires en post-opératoire et pour diminuer l'hypertension.

Les lignes directrices canadiennes et européennes de chirurgie bariatrique suggèrent un dépistage chez tous les candidats opératoires[17]. En effet, le questionnaire (Stop-Bang) est peu sensible et spécifique. De plus, des études rétrospectives démontrent qu'on augmente la durée de séjour si le patient n'est pas traité et il y a un risque indépendant augmenté de fuites anastomotiques.

Sommairement, les avantages du port du CPAP en péri-opératoire sont les suivantes:

  • Augmentation de la qualité du sommeil;
  • Aide au contrôle de la tension artérielle;
  • Amélioration des contrôle de glycémie;
  • Diminution de désaturation en oxygène;
  • Diminution des arythmies;
  • Diminution de l'atélectasie.

Anatomie

Les procédures de chirurgie bariatrique touchent l'anatomie du système gastrointestinale, des structures environnantes et du vaste apport sanguin.

Techniques

Dérivation biliopancréatique

Les procédures bariatriques peuvent être regroupées en trois mécanismes principaux : par malabsorption, par restriction ou par mécanisme mixte.[18]

Procédures de malabsorption

Les procédures malabsorptives diminuent l'efficacité de l'absorption des nutriments en réduisant la surface d'absorption au niveau de l'intestin. Les techniques utilisées vont soit contourner une partie de l'intestin et/ou limiter les sécrétions biliopancréatiques qui facilitent l'absorption. Certaines procédures réduisent également la taille de l'estomac.

Une perte de poids importante peut être observée dans les procédures malabsorptives, selon la surface d'absorption intestinale qui en résulte. Cependant, le bénéfice de la perte de poids vient accompagné de complications métaboliques significatives, telles que la malnutrition et multiples déficiences en micronutriments.

Les procédures de malabsorption comprennent les suivantes:

  • Dérivation biliopancréatique, prédécesseur du BPD-DS (qui rajoute une composante de switch duodénal). Une partie de l'estomac est réséquée, puis la partie distale de l'intestin grêle est reliée à la poche résiduelle de l'estomac, contournant ainsi le duodénum et le jéjunum. Cette procédure est aujourd'hui rarement utilisée pour les complications qu'elle engendre. Environ 2 % des patients vont avoir une malabsorption sévère et une carence nutritionnelle nécessitant une réplétion en vitamines et en minéraux, sans quoi il existe un risque d'anémie et d'ostéoporose. Beaucoup moins de chirurgiens pratiquent le BPD par rapport aux autres chirurgies de perte de poids, en partie à cause de la nécessité d'un suivi nutritionnel à long terme.
  • Pontage jéjuno-iléal, où tout sauf 30-45 cm (12-18 po) de l'intestin grêle était réséqué. Cette procédure, pratiquée pour soulager l'obésité morbide durant les années 1950 à 1970, n'est plus utilisée aujourd'hui.
  • Manchon endoluminal, c'est-à-dire l'insertion d'un tube flexible dans la partie supérieure de l'intestin grêle via la bouche et l'estomac. Le but est de bloquer l'absorption de certains aliments/calories. Il n'implique pas de coupure réelle et est donc conçu pour réduire les risques d'infection. Cependant, les résultats n'étaient pas concluants et l'appareil avait des problèmes de migration et de glissement. Une étude récemment réalisée aux Pays-Bas a révélé une diminution de 5,5 points d'IMC en 3 mois avec un manchon endoluminal.
    Gastroplastie verticale calibrée, bandée par agrafage
    Schéma d'un anneau gastrique ajustable.

Procédures restrictives

Les procédures restrictives visent à diminuer l'apport calorique, en réduisant la taille utile de l'estomac, et/ou à réduire la vitesse de vidange de l'estomac. Les bénéficiaires de ces procédures ressentiront donc une satiété plus précoce.[19]

Les procédures de restriction incluent les suivantes:

  • Gastroplastie verticale calibrée, bandée par agrafage, également appelée procédure de Mason ou agrafage de l'estomac. Une partie de l'estomac est agrafée de manière permanente pour créer une poche pré-estomac plus petite, qui sert de nouvel estomac.
  • Anneau gastrique ajustable, opération qui peut être réalisée par laparoscopie et qui est communément appelée bande abdominale. La restriction de l'estomac est créée à l'aide d'un anneau en silicone, ajustable en ajoutant ou en retirant une solution saline à travers un orifice en sous-cutané. La petite poche gastrique et la sortie étroite à l'anneau restreignent l'apport en nutriments, ce qui permet la perte de poids. Cette procédure n'est plus recommandée dans les lignes directrices canadiennes.
  • Gastrectomie pariétale (sleeve), ou manchon gastrique, est une intervention dans laquelle l'estomac est réduit à environ 15 % de sa taille d'origine par ablation, suivant la courbe majeure de l'estomac. Les bords ouverts sont ensuite attachés ensemble, réduisant de façon permanente la taille de l'estomac. L'intervention est réalisée en laparoscopie et n'est pas réversible.
  • Ballon intragastrique, qui consiste à placer un ballon dégonflé dans l'estomac, puis à le remplir pour réduire la quantité d'espace gastrique. Le ballon peut être laissé dans l'estomac pendant un maximum de 6 mois et entraîne une perte de poids moyenne de 5 à 9 IMC sur six mois. Le ballon intra-gastrique peut être utilisé avant une autre chirurgie bariatrique afin d'aider le patient à atteindre un poids adapté à la chirurgie. Il peut également être utilisé à plusieurs reprises si nécessaire.
Gastrectomie pariétale (sleeve)
  • Pliage de l'estomac, semblable à la gastrectomie pariétale, est une procédure où un manchon est créé en suturant plutôt qu'en enlevant le tissu de l'estomac, préservant ainsi les capacités naturelles à absorber des nutriments. La repliement gastrique réduit considérablement le volume de l'estomac, de sorte que le sentiment de satiété est atteint avec une plus petite quantité de nourriture. Cette technique élimine également les complications associées à l'anneau gastrique ajustable et à la gastrectomie en manchon, puisqu'il n'y a pas d'utilisation d'implants, de résection gastrique ou d'agrafes.

Procédures mixtes

Les procédures mixtes associent à la fois les principes de malabsorption et de restriction, modifiant les niveaux d'hormones intestinales responsables de la faim et de la satiété

Roux-en-Y gastric bypass.
  • Pontage gastrique Y-de-roux, où l'on crée une poche gastrique de 30 mL au niveau de l'estomac proximal. Le petit intestin est réséqué à environ 45 cm sous le pylore, puis configuré en forme de Y, anastomosant la poche gastrique à la dérivation biliopancréatique. Après la chirurgie, l'estomac sera plus petit et il y aura une augmentation des hormones de satiété de base. Les mécanismes hormonaux complets contrôlant la faim et expliquant la satiété précoce sont encore incompris, mais il s'agit tout de même d'une des chirurgies bariatriques les plus pratiquées.
    Précédemment considérée comme une procédure irréversible, il existe des cas où la procédure de pontage gastrique peut être partiellement inversée.
  • Dérivation biliopancréatique avec switch duodénal, une partie de l'estomac est réséquée le long de sa plus grande courbure, similaire à la gastrectomie pariétale. Cette réduction de volume fournit le volet de restriction de l'apport alimentaire de cette opération. L'estomac est ensuite déconnecté du duodénum et relié à la partie distale de l'intestin grêle. Le duodénum et la partie supérieure de l'intestin grêle sont ensuite anastomosés en Y, préservant la dérivation biliopancréatique. Comme dans la procédure de Y-de-roux, il est existe un principe métabolique de satiété précoce au niveau des hormones intestinales. Ce type de résection irréversible.
  • Stimulation gastrique implantable, où un dispositif similaire à un stimulateur cardiaque est implanté par un chirurgien. Lors de l'alimentation, des stimulations électriques au niveau du système nerveux entérique de l'estomac favoriseraient une sensation de satiété chez l'opéré. Cette procédure est à l'étude aux États-Unis, mais les premières preuves suggèrent qu'elle est moins efficace que d'autres formes de chirurgie bariatrique.[20]

Complications

Les complications:

Bénéfices

Les chirurgies bariatriques demeurent une des options les plus durables en termes de perte de poids chez les patients obèses classes 2 et 3, permettant également d'améliorer ou de guérir certaines comorbidités liées à l'obésité, telles que le diabète de type 2. La performance des procédures s'améliore considérablement au cours des 10 dernières années[27][28][note 10].

Perte de poids

Chez l'adulte

Les chirurgies bariatriques apportent de meilleurs résultats en termes de perte de poids comparativement aux interventions non chirurgicales, et ce, quelle que ce soit la procédure subie.

Perte de poids à court terme (3 ans) et à long terme (20 ans) suivant une chirurgie bariatrique chez l'adulte
Intervention Perte de poids en excès à 3 ans (%)[29] Perte de poids totale à 20 ans (%)[30]
Pontage gastrique Y-de-Roux 60 à 85 26
Gastrectomie pariétale 55 à 80 18
Anneau gastrique ajustable 45 à 55 13
Non chirurgical - 1

Classiquement en chirurgie, la perte de poids du patient est calculée selon la masse en excès. Désormais, le calcul de perte de poids se base sur la masse totale, puisque la définition du poids idéal s'avère inconstante et controversée.

Effets métaboliques

Amélioration du syndrome métabolique dans ses trois composantes par la perte de poids suivant une chirurgie bariatrique
Composante Résultat post-chirurgical
Diabète de type 2 Rémission à long terme chez 23 à 60% des patients[31]

Diminution dans l'incidence des complications micro et macrovasculaires

Hypertension artérielle Rémission chez ≥30% des patients[32]

Diminution de la variabilité systolique et de la résistance hypertensive[33]

Dyslipidémie Plus faible incidence chez les patients opérés[34]

Impacts fonctionnels et psychosociaux

Impacts fonctionnels et psychosociaux suivant une chirurgie bariatrique
Composante Résultat post-chirurgical
Espérance de vie Diminution du taux de décès par événement cardiovasculaire[35]

Allongée de 3 ans par rapport aux patients obèses non opérés[35]

Moins longue de 5,5 ans par rapport à la population générale[35]

Apnée du sommeil Réduction du nombre d'épisodes d'apnées et d'hypopnées par heure de sommeil[36]
Fertilité et grossesse Pas de preuve sur l'efficacité des traitements sur l'infertilité chez les hommes et les femmes[37]

Réduction du risque de diabète gestationnel et de troubles hypertensifs de la grossesse chez la personne enceinte[38]

Augmentation du risque de naissance prématurée[38]

Psychiatrique et psychologique Amélioration de la santé mentale[39]

Augmentation de recherches en services en santé mentale[note 11][40]

Dépression Amélioration des troubles de dépression[note 12][41]
Troubles alimentaires Diminution de la prévalence et de la sévérité des troubles alimentaires[42]

Diminution de la prévalence en grignotage (picking/nibbling)[43]

Réduction initiale des troubles d'hyperphagie (binge) à 2 ans, puis recrudescence à 3 ans post-chirurgie[note 13][44]

Suivi

Le suivi du patient bariatrique est la pierre angulaire du succès à long terme. Les lignes directrices canadiennes[1] suggèrent :

  • Alimentation post-opératoire:
    • Transition liquide à molle pendant 2 semaines, puis si bien tolérée introduire les solides.
    • Recommandé de manger 3 à 5 petits repas par jour en débutant toujours avec les sources de protéines[note 14].
    • Manger lentement et bien mastiquer. Éviter la suralimentation.[note 15]
    • Non recommandé de boire et de manger simultanément.
    • Éviter les liquides 30 minutes après le repas.
    • Bien s'hydrater. Éviter les boissons gazeuses.[note 16]
  • Changement des habitudes de vie
    • Éviter l'alcool.[note 17]
    • Activité physique : Il est recommandé de faire 150 à 300 minutes d'activité physique par semaine.[note 18]
    • Cessation tabagique[note 19]
    • Marijuana : Comme il y a très peu d'études sur le sujet, la modération est recommandée.[note 20]
  • Fertilité
    • La grossesse est recommandée après 18 mois post-opératoires.[note 21]
    • Une contraception doit être proposée pendant la période charnière.
  • Vitamines et minéraux
    • À moins d'un déficit documenté en pré-opératoire, une multi-vitamine extra-forte 1 ou 2 comprimés par jour ainsi qu'un supplément de fer et/ou de vitamine D couvrent les besoins du patient opéré.
Prises vitaminiques suggérées après la chirurgie bariatrique selon les lignes directrices canadiennes[45][note 22]
Supplément Prise suggérée
Vitamine B1 Minimum 12 mg/jr;

Préférablement 50 mg/jr via une multivitamine ou complexe B.

Vitamine B12 350 à 500 mcg PO/jr ou 1000 mcg IM/mois.
Acide folique 400 à 800 mcg PO/jr via une multivitamine;

Si en âge de procréer : 800 à 1000 mcg PO/jr

Fer Minimum 45 à 60 mg/jr
Vitamine E 15 mg/jr
Citrate de calcium 1 200 à 1 500 mg/jr
Vitamine D3 3 000 UI/jr et titrer jusqu'à des niveaux sériques > 75 nmol/L
Vitamine A 5 000 à 10 000 UI/jr
Vitamine K 90 à 120 μg/jr
Zinc 100% RDA[note 23] (8 à 11 mg/jr)
Cuivre 100% RDA (1 mg /jr)
  • Évaluation et analyses de laboratoires
L'évaluation clinique et les analyses de laboratoire recommandées en post-opératoire selon les comorbidités associées à l'obésité
Comorbidité Recommendation
Tension artérielle Chaque rendez-vous postopératoire : Prise de routine;

Révision des médicaments antihypertensifs au besoin.

Diabète Chaque 3 mois : Suivi du HbA1c;

Ajustement au besoin des hypoglycémiants oraux et/ou de l'insuline à chaque visite postopératoire.

Carences nutritionnelles Chaque 6 mois durant les 2 premières années post-opératoires, puis annuellement :

Dosage du calcium sérique, fer, vitamine B12, vitamine D, folate et thiamine.

Hyperlipidémie Chaque année: Dosage du bilan lipidique et du cholestérol;

Ajustement des médicaments au besoin.

Apnée du sommeil Pour les patients ayant recours à la ventilation en pression positive continue (CPAP):

Évaluation du sommeil 6 à 12 mois après la chirurgie.

  • Procédures ultérieures
    • L'excès de peau peut être traité en chirurgie plastique par remodelage du corps, durant lequel des lambeaux cutanés sont enlevés.[46][note 24]

Notes

  1. Par exemple, 25 à 60% des patients bipolaires sont obèses et les schizophrènes le sont dans une proportion de 30-70%. Quant aux troubles de l'humeur, 20 à 50% des patients sont obèses. Il y a aussi des liens entre le TDAH, l'hyperphagie boulimique et le PTSD.
  2. Certaines médications psychiatriques favorisent le gain de poids. Il serait donc idéal de les changer plusieurs mois avant la procédure afin d'en optimiser le résultat.
  3. Le risque de récidive chez les patients avec un antécédent de multiples tentatives de suicide augmente significativement après une procédure bariatrique.
  4. Les patients qui perdent ≥ 5% de leur excès de poids en pré-opératoire voyait une perte de poids en un an plus marquée que les patients ayant perdu moins que 5% de leur excès de poids en pré-opératoire. Cependant, la perte de poids à 4 ans n'est pas plus marquée chez ni l'un ni l'autre des deux groupes.
  5. Les diètes fortes en teneur protéique produisent des pertes de poids rapides, apportent une satiété adéquate, réduisent la perte de masse musculaire, et limitent le ralentissement du métabolisme basal au repos.
  6. L'ECG sera souvent anormal puisque l'obésité change la morphologie cardiaque. On pourrait donc remarquer:
    • Hypertrophie ventriculaire gauche;
    • Dysfonction diastolique, ou;
    • Dysfonction ventriculaire gauche.
  7. L'ETT pourrait être tentée si on croit faire face à une:
    • Dysfonction cardiaque gauche;
    • Valvulopathie, ou;
    • Hypertension pulmonaire.
  8. Dans le cadre d'un dépistage universel de toute la clientèle bariatrique, la prévalence des conditions va comme suit :
    • Syndrome d'apnée connu pré-opératoire : 15-20%
    • Syndrome d'apnée léger à sévère (IAH ≥ 5/h): 80-85%
    • SAS Modéré + sévère (IAH ≥15/h): 50 %
    • SAS Sévère (IAH >30/h): 25-30%
  9. Par augmentation de la lithogénicité de la bile.
  10. Le American Society for Metabolic and Bariatric Surgery (ASMBS) estime que, juste en 2017, 228 000 personnes aux États-Unis ont subi une chirurgie visant à perdre du poids. Mondialement, on estime que 580 000 personnes subissent une procédure bariatrique chaque année.
  11. La recherche de services en santé mentale augmente chez les patients ayant des maladies psychiatriques préalablement à la chirurgie, ou chez ceux qui développaient des complications de leur chirurgie bariatrique nécessitant des procédures supplémentaires.
  12. Une revue systématique de 27 études incluant 50 000 patients a démontré que la prévalence et la sévérité des dépressions chez les individus ont diminuées, respectivement, de 8 à 74% (dans 7 études) et de 40 à 70% (dans 6 études) après la chirurgie.
  13. Il s'agit d'une réduction initiale des troubles d'hyperphagie (binge) à 2 ans (de 6,1% en pré-opératoire à 1,3%), mais une recrudescence (à 3,1%) à 3 ans post-chirurgie. Le trouble d'hyperphagie en post-opératoire est associé à une perte de poids sous-optimale.
  14. Les recommandations d'apport en protéines sont de 1.2 à 1.5 g/kg/jr.
  15. Le dépassement de la capacité de l'estomac provoque des nausées et des vomissements.
  16. Les boissons gazeuses sont fortement déconseillées pour leur piètre aspect nutritionnel et pour l'inconfort causé par le gaz carbonique.
  17. Il n'est pas recommandé de consommer de l'alcool puisqu'il s'agit d'un ulcérogène et d'une source de calories vides. L'effet peut être plus rapide car la vidange gastrique est accélérée. Malheureusement, 7% des patients opérés développeront une dépendance à l'alcool.
  18. L'activité physique permet de stabiliser la perte de poids, d'augmenter la masse maigre et d'améliorer la santé mentale.
  19. Le tabac est ulcérogène, tout comme l'alcool.
  20. Cependant, la marijuana est orexigène (stimulant à l'appétit) et contrevient donc aux vertus de la chirurgie bariatrique
  21. Les femmes opérées en-deçà d'un an de la procédure bariatrique avaient un taux de perte foetale plus élevée contrairement à celles qui étaient opérées il y a plus d'un an (35.5% vs 16.3%).
  22. L'observance aux suppléments diminue avec le temps et des rappels doivent souvent être faits. De plus, les suppléments peuvent occasionner une constipation, effet secondaire de certaines chirurgies bariatriques également, dont la gastrectomie pariétale.
  23. Recommended Dietary Allowance
  24. Les zones ciblées comprennent les bras, les fesses et les cuisses, l'abdomen et les seins. Ces procédures sont effectuées lentement, étape par étape, et prennent souvent jusqu'à trois ans.

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