Carie de la petite enfance

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Carie de la petite enfance
Maladie
Caractéristiques
Signes Lignes blanches dentaires, Cavitation d'émail, Lésion dentaire jaunâtre
Symptômes
Changement de coloration dentaire, Douleur dentaire au froid, Douleur dentaire à la mastication, Douleur dentaire au brossage, Douleur dentaire nocturne, Asymptomatique
Diagnostic différentiel
Mélanodontie infantile, Amélogénèse imparfaite, Hypoplasie de l'émail
Informations
Terme anglais Syndrome du biberon

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Le syndrome du biberon, désormais connu sous le nom de carie de la petite enfance (ECC), est défini comme "la présence d’au moins une face cariée (lésion avec ou sans cavitation), absente (pour cause de carie) ou obturée sur une dent primaire d’un enfant âgé entre 0 et 71 mois". [1][2]

La carie de la petite enfance sévère (CPES) se défini pour sa part comme la présence de lésion carieuse de surface lisse chez un enfant de moins de 3 ans, ou un score de faces cariées, obturées ou manquantes (indice CAOF) en dentition primaire de 4 ou plus chez un enfant de 3 ans, 5 ou plus chez un enfant de 4 ans ou plus de 6 chez un enfant de 5 ans. [2][3]

Épidémiologie

La carie dentaire est la maladie infantile chronique la plus courante dans le monde, 5 fois plus fréquente que l'asthme, 7 fois plus fréquente que le rhume des foins, 4 fois plus fréquente que l'obésité infantile et 20 fois plus courante que le diabète juvénile. Selon l'American Academy of Pediatric Dentistry, c'est aujourd'hui un danger public international dans les pays en développement comme dans les pays développés. C'est une maladie infectieuse qui peut débuter dès l'éruption des dents, généralement autour de 6 mois, et peut progresser rapidement, provoquant une douleur et un inconfort immenses pour l'enfant.[4][5][6][1]

La CPE atteint plus fréquemment les enfants dont les parents ont un statue socio-économique plus faible. En effet, la CPE affecterait pas moins de 73% des enfants d'âge préscolaire issue d'un milieu familial précaire. Au Québec, le fait de provenir d'un milieu familiale moins favorisé augmenterait le risque de 112% de développer cet affection. [2][7]

Au Canada, la CPE est rapporté comme la cause première de chirurgie ambulatoire pédiatrique et le tiers des chirurgies des enfants de 1 à 5 ans .[8][9]

Étiologies

Une multitude de facteurs contribuent à la genèse de la carie de la petite enfance, incluant la même triade que la carie dentaire, soit une alimentation cariogène, une flore bactérienne prédominante en Streptococcus mutans et Streptococcus sobrinus ainsi qu'une suceptibilité de la structure dentaire. [8][10][11]

Une particularité de l'étiologie de la CPE est la provenance des bactéries cariogènes par transmission verticale de la mère à l'enfant. La propagation via la salive infectée serait due certains comportements tels le partage de nourriture et d'ustensiles avec l'enfant. [2][1]

Physiopathologie

La physiopathologie de la carie de la petite enfance suit le même processus que celle de la carie dentaire.

La rapidité de la progression de la carie de la petite enfance s'explique en partie par les différences anatomiques importantes entre les dents primaires et permamentes. En effet, en plus d'être de plus petite taille, les dents primaires sont composés d'un émail et d'une dentine plus mince avec une pulpe plus large. La carie atteint donc plus rapidement la pulpe dentaire. [12]

Présentation clinique

La carie de la petite enfance est une maladie qui se développe rapidement et souvent dès l'éruption en bouche des premières dents primaires. [13]

Chez les nourrissons, elle suit souvent un schéma de développement caractéristique. Elle touche généralement d'abord les incisives primaires du maxillaire supérieur suivi des premières molaires primaires. La séquence d'atteinte des dents primaires dépendra du patron d'éruption des dents de l'enfant, mais de façon générale les canines primaires ainsi que les deuxième molaires primaires sont davantage épargné du à leur éruption plus tardive. Les incisives primaires inférieures sont pour leur part protéger en grande partie par la présence de la langue qui les recouvre ainsi que la salivation très présente qui agit comme facteur de protection.[1][2]

La progression de la CPE chez les nourrissons dépend de la chronologie de l'éruption de la dentition, des habitudes diététiques, de la durée des habitudes nuisibles ainsi que le type de mouvements musculaires effectué par l'enfant lors de la succion.[1][2]

L'atteinte débute généralement sur les surfaces lisses des dents primaires au collet de celles-ci près de la gencive.[13]

Facteurs de risque

Les facteurs de risque de la carie de la petite enfance comprennent:

  • Colonisation importante de S. mutans au niveau de la flore buccal de l'enfant
  • Présence de défaut d'émail, tels l'hypoplasie de l'émail (causé par un déficit en vitamine A ou de la malnutrition périnatale), l'hypominéralisation, l'amélogénèse imparfaite, etc.
  • Allaitement prolongée ou à la demande de l'enfant
  • Allaitement ou l'utilisation de biberon de lait au couché laissé à l'enfant qui s'endort
  • Utilisation de biberons de jus sucré
  • Consommation fréquente d'aliments cariogènes entre les repas (3 par jour ou plus)
  • Utilisation de sirop pédiatrique sucré
  • Manque d'hygiène orale
  • Taux S. mutans élevé ou indice carieuse élevée chez la mère
  • Absence d'exposition au fluor (dans l'eau, dentifrice fluoré, vernis fluoré, etc.)
  • Habitudes orales nuisibles tel que le recourt a des breuvages sucrés pour calmer l'enfant, suce trempé dans le miel, etc.
  • Faible statut socio-économique des parents
  • Fumée secondaire et tabagisme chez la mère
  • La présence de maladie systémique, tel le diabète type 1, ou un problème de santé majeur peut augmenté le risque carieux par la nécessité de recourir à des soins particulier et diminué l'accent mis sur l'hygiène orale. [1][2][12][14][13][8]

Questionnaire

Pour optimiser la prévention auprès des mères ainsi que de s'assurer d'un diagnostic précoce de cette maladie à évolution rapide, la surveillance de la santé buccodentaire de celles-ci devrait commencer dès la grossesse de la mère.

Le questionnaire lors de la grossesse devrait permettre d'évaluer le risque carieux des mères, principalement celles ayant un déficit au niveau de l'hygiène buccal ou de mauvais habitudes alimentaires. Le questionnaire devrait comporter des questions sur:

  • habitudes hygiènes et l'utilisation de fluor
  • habitudes alimentaires
  • historique médical et dentaire, avec la présence de carie active ou de restaurations dans les derniers 3 ans.
  • Des symptomes de xérostomie et l'évaluation du débit salivaire.[15][16]

Lors de la naissance de l'enfant et au premier rendez-vous de celui-ci, il faudra vérifier avec les parents:

  • La connaissance des enseignements d'hygiène; le brossage des dents et la technique pour le faire et l'importance de commencer dès l'apparition des dents
  • L'importance de favoriser une alimentation saine et éviter d'ajouter des breuvages sucrés dans le biberon

L'évaluation du risque carieux de l'enfant pourra se faire dès l'éruption de ses dents primaires et se poursuivre tout au long de la vie de l'enfant. [15]

Le questionnaire des parents doit également comprendre l'évaluation de symptômes de l'enfant tels que présence de douleur aux dents à la mastication, douleur au brossage, sensibilité au froid, réveil spontané la nuit et fréquent, refus de se nourrir, etc. [13]

Examen clinique

Il existe 4 stades de développement typique de la CPE:

  • Stade 1: Présence de lésions carieuses débutantes au collet des incisives primaires supérieures à l'apparence de ligne blanchâtre avec un émail d'aspect crayeux et opaque. À ce stade, l'assèchement des dents est requis pour bien visualiser la lésion carieuse. La déminéralisation est réversible et ne cause aucune douleur.
  • Stade 2: Progression de la lésion carieuse vers la dentine avec présence de cavitation d'émail du au manque de support par la dentine qui est alors ramolit. Les lésions laissent alors apparaitre la dentine qui est jaunâtre. Le changement de coloration peut être noté par le parent et l'enfant peut se plaindre de douleur au froid.
  • Stade 3: Progression de la carie vers la pulpe et présence d'irritation pulpaire. Il y a alors douleur importante à la mastication ou au brossage et des douleurs aigues réveillant la nuit peut être rapporté.
  • Stade 4: Fracture coronaire des dents primaires qui sont alors nécrosées. L'enfant peut alors mal dormir et peu s'alimenter en raison des douleurs. [13]

Une histoire typique dépend de l'âge de l'enfant et de l'étendue des dommages dentaires. Habituellement, un enfant souffrant de caries dentaires souffre d'une douleur intense qui empêche de manger ou de parler. En conséquence, il peut y avoir des antécédents suggérant des étapes retardées en raison de la malnutrition et de l'incapacité à se concentrer sur les études, une mauvaise mémoire, un retard de croissance, des difficultés d'élocution et d'articulation et une baisse de l'estime de soi.

À l'examen physique, on observe généralement des taches blanches ou brunes ternes sur l'émail déminéralisé des incisives maxillaires le long de la marge gingivale. Cela progresse vers la destruction de la couronne. Des taches blanches ou des piqûres ou des fissures sur l'émail près de la marge gingivale pourraient être des précurseurs de caries et devraient être examinées avec un indice de suspicion. cavité. Chez un enfant plus âgé dont la dentition primaire est complètement en éruption, une destruction dentaire étendue peut être évidente.[1]

Examens paracliniques

Lorsque l'enfant est très jeune, le diagnostic de CPE reposera uniquement sur l'examen clinique visuel et tactile ainsi que sur le questionnaire. Lorsque l'éruption des molaires primaires sera achevée, un examen radiologique pourra compléter l'examen au besoin. Celui-ci sera effectué si la coopération de l'enfant le permet et sera nécessaire lorsqu'il y aura contact entre les molaires primaires, ce qui sera le cas pour la majorité des enfants à l'âge de 5 ans. L'utilisation de radiographies intra-orales interproximales sera privilégiée. [13][12]

Diagnostic

Le diagnostic repose sur la présentation clinique lors de l'examen dentaire du jeune patient ainsi que sur la suspicion des parents et de l'évaluation des facteurs de risques. L'examen radiologique pourra complété l'examen au besoin. Le diagnostic précoce est essentiel dans cette maladie à progression rapide pour éviter les conséquences néfastes de la CPE au stade avancé et favoriser la reminéralisation des lésions carieuses ainsi que les traitements préventifs. [13]

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel de la carie de la petite enfance comprend:

  • Anormalies structurales hériditaires:
    • Mélanodontie infantile
    • amélogénèse imparfaite
    • hypoplasie de l'émail [13]

Traitement

Le traitement de l'ECC est complexe et est déterminé par une multitude de facteurs tels que l'âge de l'enfant, l'étendue des dommages dentaires, la coexistence d'autres complications et la capacité financière des parents.[1]

Dans les cas des caries d'émail seulement, l'utilisation de vernis fluoré en application topique peut être bénéfique et permettre d'arrêter le processus carieux. Ceci pourra être complémenté par l'éducation des parents sur les habitudes orales et alimentaires ainsi que le brossage des dents avec un dentifrice fluoré. [17]

L'utilisation de fluorure diamine d'argent est également extrêmement efficace lorsqu'appliqué 2 fois par année, démontrant une efficacité de 91% pour arrêter les lésions carieuses actives dentinaires. Celui-ci peut donc être utilisé tant pour les caries d'émail que les caries plus avancées atteignant la dentine. Ce produit facile d'utilisation et peut coûteux est une option de plus en plus utiliser dans les cabinets dentaires, bien qu'il ait l'inconvénient d'induire une coloration noirâtre à la surface des dents. [17]

Lorsque la carie est trop extensive, un traitement restauratif peut être envisager. Celui-ci doit prendre en compte le niveau du risque carieux, la profondeur de la lésion carieuse, la coopération de l'enfant et pourra être effectué selon le cas sous anesthésie générale ou sédation consciente. Les restaurations en composite sur les dents primaires antérieures ont un taux de succès modéré et l'utilisation de couronnes en composite préformées devraient être privilégiés.[17] L'extraction dentaire ou des traitements de pulpotomie ou pulpectomie peuvent être envisager lorsque la carie est très extensive et affecte la pulpe dentaire. La restauration des molaires primaires peuvent nécessité l'utilisation d'amalgame ou de couronne en acier inoxidable selon l'étendue de la lésion carieuse et le risque carieux. L'utilisation de verre ionomère peut également être une alternative envisageable selon le cas. [18][19][1][20]

Suivi

Dans l'idéal un enfant devrait consulter un dentiste pour une évaluation précoce avant son premier anniversaire ou 6 mois suivant l'éruption de sa première dent primaire.[1][8] Selon l'évaluation du risque carieux, le suivi en cabinet dentaire devrait être effectué dans un intervalle allant de 3 à 6 mois. [12][21]

Complications

Les répercussions de la carie de la petite enfance peuvent être tant locale que systémique ainsi qu'à court terme comme à long terme. Celles-ci comprennent:

  • Atteinte pulpaire des dents causant infection, fistule, mobilité dentaire, pouvant aller jusqu'à la cellulite, présence d'adénopathies et même la mort. Ceci occasionnant des visites d'urgence, des hospitalisations, la perte de journées de travail ou d'école.
  • Infection à distance qui peut se propager notamment chez les enfants immunosupprimés ou dont la santé est fragilisé.
  • Problèmes de croissance et malnutrition par des difficultés à bien se nourrir et dormir à cause de la douleur
  • Problèmes esthétiques, orthodontiques, de phonation et de prononciation occasionné par la perte des dents primaires
  • Problèmes psychologiques et relationnelles
  • Soins coûteux et complexes, possiblement sous anesthésie générale
  • Risque de carie plus élevé en dentition primaire ou permanente
  • Diminution des capacités d'apprentissage et perturbation académique
  • Diminution de la qualité de vie
  • Bien que rare, un risque est également établit entre la CPE et des maladies respiratoires, l'otite moyenne et l'obésité, possiblement attribuable à des facteurs de risque communs. [13][3][1][7][8][20]

Prévention

Les mesures préventives reconnu par l'American Academy of Pediatrics (AAP) et l'American Academy Pediatric Dentistry (AAPD) dans le but de réduit réduire le risque de développer la carie de la petite enfance comprennent:

  • Éducation à la santé: les nourrissons ne devraient jamais être mis au lit avec une bouteille de lait, de jus ou d'autres glucides fermentescibles. L'allaitement la nuit doit être déconseillé après l'âge de 12-18 mois. Les aliments liquides ou solides sucrés devraient être éviter au maximum.[22][23][3]
  • L'adoption de saines habitudes alimentaires et l'enseignement de l'importance d'une alimentation équilibrée sont importants pour la promotion de la santé dentaire. [1]
  • Brossage des dents 2 fois par jour avec un dentifrice fluoré dès l'apparition des dents en bouche de l'enfant. Utiliser la grosseur d'un grain de riz pour les enfants de moins de 3 ans ainsi que la grosseur d'un pois pour ceux âgé entre 3 et 6 ans. Le rincage de la bouche après le brossage devrait être minimiser pour maximiser le temps de contact du fluor avec les dents. [3]
  • L'application de vernis a 5% de concentration par les professionnels de la santé pour les enfants de moins de 6 ans ayant un risque de CPE.[3]
  • L'enseignement des mesures d'hygiènes préventives ainsi que l'importance des suivis dentaires dès la première année de vie de l'enfant. [3] Il a été démontrer que 'enseignement des mesures de prévention en terme de santé buccodentaire qui débute dès la grossesse et se poursuivre suite à la naissance de l'enfant sont bénéfiques pour la prévention de la CPE.[7]
  • Le travail de pair avec les autres professionnels de la santé tel les médecins pour encourager le suivi par un dentiste et assurer un accès aux soins dentaires. A noter qu'au Québec les soins dentaires de bases sont gratuits pour les enfants de 10 ans et moins. [3][24]
  • Les organismes gouvernementaux devraient mettre en œuvre la fluoration de l'eau potable à un niveau optimal.
  • Prévention de la transmission verticale et horizontale des infections: dépistage des femmes enceintes pour les caries dentaires et leur traitement pour prévenir la transmission verticale de la mère à l'enfant. Les pratiques malsaines telles que le partage d'ustensiles, de brosses à dents, de nourriture et le léchage de tétines sont fortement condamnées

Amélioration des résultats de l'équipe de soins de santé

Étant donné que l'ECC est la plus grande maladie infectieuse chronique de l'enfance au monde, il s'agit d'un risque sanitaire international avec un pronostic grave. Malgré la prise de conscience croissante des soins dentaires, l'ECC est un problème mondial. [1]

La base étiologique de l'ECC est multifactorielle et a des fondements nutritionnels, socio-économiques, culturels et éducatifs. La forme virulente des caries dentaires est une maladie entièrement évitable. Il commence peu de temps après l'éruption dentaire, affecte l'émail lisse de la dent et progresse rapidement, impactant en permanence la dentition à venir. Comme la santé dentaire implique d'avoir des dents saines, il est important de noter qu'une mauvaise santé dentaire se traduit par l'incapacité d'un enfant à manger, à mâcher, à boire et à se nourrir correctement. Tout cela peut se manifester par une malnutrition physique et un retard de croissance, des carences, une mauvaise performance scolaire et une défiguration qui peuvent conduire à une image corporelle négative, à un traumatisme psychologique et à un ridicule social. les antécédents socioéconomiques et éducatifs inférieurs souffrent davantage si la famille ne peut pas se permettre le traitement coûteux dont elle a besoin.

Références

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  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 et 3,6 « Policy on Early Childhood Caries (ECC): Classifications, Consequences, and Preventive Strategies », Pediatric Dentistry, vol. 38, no 6,‎ , p. 52–54 (ISSN 1942-5473, PMID 27931420, lire en ligne)
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  5. M. Grindefjord, G. Dahllöf et T. Modéer, « Caries development in children from 2.5 to 3.5 years of age: a longitudinal study », Caries Research, vol. 29, no 6,‎ , p. 449–454 (ISSN 0008-6568, PMID 8556747, DOI 10.1159/000262113, lire en ligne)
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  8. 8,0 8,1 8,2 8,3 et 8,4 Société canadienne de pédiatrie, « La carie de la petite enfance dans les communautés autochtones | Société canadienne de pédiatrie », sur www.cps.ca (consulté le 7 septembre 2020)
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  24. « Ordre des dentistes du Québec > Grand public > Tarifs > Services assurés par la RAMQ », sur www.odq.qc.ca (consulté le 5 septembre 2020)
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