Capsulite adhésive de l'épaule

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Capsulite adhésive de l'épaule
Maladie
Caractéristiques
Signes Dyskinésie scapulaire, Inversion du rythme scapulo-huméral, Augmentation du mouvement de l'articulation scapulo-huméral, Sensation de fin de mouvement rigide, Amplitude articulaire actif et passif limitée, Raideur non douloureuse des mouvements actifs de l'épaule, Raideur non douloureuse des mouvements passifs de l'épaule
Symptômes
Douleur à l'épaule à prédominance nocturne, Douleur à l'épaule en décubitus latéral ipsilatéral, Douleur à l'épaule dans tous les mouvements
Diagnostic différentiel
Radiculopathie cervicale, Pseudopolyarthrite rhizomélique, Tendinopathie de la longue portion du biceps, Tendinopathie de la coiffe des rotateurs, Fracture, Arthrose gléno-humérale, Raideur post-traumatique, Raideur post-immobilisation, Tumeur osseuse maligne
Informations
Wikidata ID Q52854

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La capsulite adhésive, également connue sous le nom d'épaule gelée, est une affection inflammatoire caractérisée par une raideur et une douleur à l'épaule. L'American Academy of Orthopedic Surgeons définit la capsulite adhésive comme «une condition de gravité variable caractérisée par le développement progressif d'une limitation globale du mouvement actif et passif de l'épaule en l'absence de résultats radiographiques autres que l'ostéopénie». [1]

La majorité des patients ont une perte significative de l'amplitude passive des mouvements, une caractéristique qui est cruciale pour le diagnostic.[2][3][4][1]

Épidémiologie

La capsulite adhésive a une prévalence d'environ deux à cinq pour cent dans la population générale. L'âge moyen d'apparition est généralement de 55 ans. Il y a une prédominance légèrement plus élevée chez les femmes (1,4: 1). Habituellement, la main non dominante est affectée. Il est intéressant de noter que plusieurs affections auto-immunes comorbides se sont avérées prédisposer les patients à cette affection, notamment les troubles thyroïdiens et le diabète. De plus, les patients atteints de diabète ont généralement de moins bons résultats de traitement en fonction de la durée de leur diabète.[5][1]

Classification

La capsulite adhésive peut être classée comme primaire ou secondaire.

Capsulite primaire

La capsulite primaire a généralement un début insidieux et est idiopathique. Son diagnostic est donc établi par exclusion, lorsqu'il est impossible d'identifier une cause qui puisse justifier son apparition. La capsulite primaire est souvent associée à d'autres maladies telles que le diabète, la maladie thyroïdienne ou l'hypertriglycéridémie.

Capsulite secondaire

Une capsulite est dite secondaire lorsqu'il est possible d'identifier une cause qui en justifie son apparition. Elle suit généralement un traumatisme ou des blessures à l'épaule. Les blessures courantes incluent les tendinopathies de la coiffe des rotateurs, les fractures, la chirurgie ou l'immobilisation.

Stades

Classiquement, la capsulite adhésive évolue en trois stades:

  • Stade 1: Phase algique (synovite aigüe). Il s'agit de la phase initiale d'inflammation et de douleur, qui peut durer de 2 à 9 mois
  • Stade 2: Phase rétractile. C'est la phase de fibrose et de raideur, qui dure généralement de 3 à 9 mois, mais qui peut devenir réfractaire et persister longtemps
  • Stade 3: Phase régressive. Elle correspond à la phase de récupération fonctionnelle, pouvant durer de 12 à 42 mois

Les patients atteints de capsulite adhésive présentent généralement une aggravation progressive de la douleur à l'épaule au cours des semaines à des mois suivie d'une limitation significative du mouvement de l'épaule. La progression de la maladie est décrite en 3 phases cliniques: [6]

  • Phase 1: La phase douloureuse. Développement d'une douleur à l'épaule diffuse et invalidante qui est initialement pire la nuit mais évolue ensuite en douleur au repos. Associé à une rigidité croissante. Peut durer de deux à neuf mois.
  • Phase 2: La phase gelée ou adhésive. Cette période est caractérisée par une limitation progressive de la ROM dans tous les plans de l'épaule mais avec une douleur progressivement moins prononcée. Peut durer de quatre à 12 mois.
  • Phase 3: La phase de décongélation ou de régression. La phase de récupération où il y a un retour progressif de l'amplitude des mouvements. Il faut 12 à 24 mois pour le retour complet de ROM.[6]

Étiologies

L'étiologie de la capsulite adhésive demeure inconnue.

Physiopathologie

La physiopathologie exacte est inconnue. L'hypothèse la plus communément admise stipule que l'inflammation se produit initialement dans la capsule articulaire et le liquide synovial (synovite). L'inflammation est suivie d'une fibrose réactive. En effet, les études histologiques démontrent un processus d'hyperplasie fibroblastique (prolifération locale élevée de fibroblastes) et une production excessive de collagène de type III. Cette fibrose entraîne alors une contracture du complexe capsulo-ligamentaire gléno-huméral.

L'inflammation initiale de la capsule entraîne de la douleur, et la fibrose capsulaire entraîne une diminution de l'amplitude des mouvements.[6]

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque sont :

  • Âge
  • Diabète
  • Hypertriglycéridémie
  • Maladie thyroïdienne
  • AVC
  • Certains médicaments
  • Traumatisme
  • Chirurgie récente
  • Immobilisation
  • Tendinopathies de l'épaule

Questionnaire

L'apparition de la douleur est insidieuse et se situe sur le côté latéral de l'épaule. La description des symptômes de douleur varie en fonction du stade clinique de la pathologie.

Douleur selon le stade de la capsulite adhésive
Stade 1

Phase douloureuse

Stade 2

Phase rétractile

Stade 3

Phase régressive

Douleur
  • Douleur à prédominance nocturne perturbant le sommeil, bien qu'elle soit présente le jour également
  • La douleur rend difficile la position couchée sur le côté affecté
  • La douleur s'intensifie progressivement et peut être présente au repos
  • La douleur est grandement diminuée
  • Le patient dort bien, mais il persiste de la douleur en position couchée sur le côté affecté
Aucune douleur
Facteurs exacerbants Aucun facteur spécifique, la douleur se manifeste en fin d'amplitude de tous les mouvements de l'épaule et elle augmente progressivement en intensité Aucun facteur spécifique, la douleur se manifeste en fin d'amplitude de tous les mouvements de l'épaule, mais elle est négligeable Aucun
Facteurs atténuants
  • Glace
  • AINS
Aucun Aucun

Examen clinique

Le diagnostic est clinique et se fonde sur les antécédents et les résultats de l'examen physique, comme décrit ci-dessous.[7][6]

Examen clinique selon le stade de la capsulite adhésive
Stade 1

Phase douloureuse

Stade 2

Phase rétractile

Stade 3

Phase régressive

Observation
  • Aucune observation spécifique
Une dyskinésie scapulaire peut souvent être observée (perturbation du rythme scapulo-huméral). On retrouve classiquement les perturbations suivantes :
  • Inversion du rythme scapulo-huméral (mouvement d'élévation de l'épaule initié par l'articulation scapulo-thoracique plutôt que par l'articulation gléno-humérale)
  • Augmentation du mouvement de l'articulation scapulo-huméral pour compenser la perte de mobilité de l'articulation gléno-humérale (ex: augmentation de la rotation supérieure scapulo-huméral)
  • Aucune observation spécifique
Mouvements
  • Les amplitudes articulaires actives et passives sont normales mais douloureuses en fin de mouvement.
  • Diminution importante de l'amplitude de mouvement active et passive dans 2 plans de mouvement ou plus par rapport au côté non afffecté, avec sensation de fin de mouvement rigide.
  • L'amplitude de mouvement est perdue selon le patron capsulaire de l'épaule. Le premier mouvement limité est la rotation latérale, suivi de l'abduction et de la rotation médiale. La flexion est également souvent limitée. (RE > ABD, RI > Flex)
  • Raideur non douloureuse des mouvements actifs et passifs de l'épaule. Les amplitudes articulaires se normalisent progressivement.
Tests spécifiques
  • Il n'existe pas de test clinique précis pour diagnostiquer la capsulite adhésive en stade I.
  • L'examen physique n'est pas spécifique car toutes les manoeuvres d'évaluation (tests d'accrochage, manoeuvres résistées pour les tendinopathies de la coiffe) sont positives.
  • Il n'existe pas de test clinique précis pour diagnostiquer la capsulite adhésive en stade II.
  • Les tests d'accrochage et toutes les manoeuvres résistées pour les tendinopathies de la coiffe peuvent être positives.
  • Il n'existe pas de test clinique précis pour diagnostiquer la capsulite adhésive en stade III.
  • Les tests d'accrochage et les manoeuvres résistées pour les tendinopathies de la coiffe ne sont pas douloureuses.
Précision du diagnostic de capsulite adhésive La douleur limite souvent un examen complet et approfondi. Il est donc difficile, à ce stade-ci, de préciser le diagnostic et de distinguer une capsulite d'une tendinopathie aigüe de la coiffe des rotateurs ou d'une bursite. Le diagnostic demeure imprécis. À ce stade-ci, une perte d'amplitude articulaire active et passive permet habituellement de distinguer la capsulite d'une tendinopathie de la coiffe ou d'une bursite. Il faut toutefois être en mesure de distinguer le type de raideur de l'épaule, car une épaule raide ne mène pas d'emblée à un diagnostic de capsulite adhésive :
  • Une ou plusieurs parties spécifiques de la capsule gléno-humérale peuvent ankyloser par fibrose suite à n'importe laquelle blessure de l'épaule ou suite à une inactivité/immobilisation.
  • Des raideurs musculaires peuvent également limiter la mobilité de l'épaule sans pour autant qu'il y ait présence d'une affection de la capsule.

Ainsi, qu'elle soit capsulaire ou musculaire, la perte de mobilité de l'épaule qui ne suit pas le patron capsulaire de l'épaule n'est pas une capsulite adhésive. Pour diagnostiquer une capsulite, la perte d'amplitude articulaire doit nécessairement suivre le patron capsulaire de l'épaule, tel que mentionné plus haut.

Examens paracliniques

Radiographie

L'imagerie n'est pas indiquée. Le diagnostic de capsulite adhésive est principalement clinique. S'il existe un problème de diagnostic alternatif, tel que l'évaluation d'une fracture, une imagerie telle qu'une radiographie de l'épaule peut être utile.[6] Autre fait important à noter, l'arthrose peut également entraîner l'apparition d'un patron capsulaire à l'épaule et en diminuer sa mobilité. Une radiographie peut ainsi permettre de distinguer le diagnostic d'arthrose à celui d'une capsulite adhésive.

Test d'injection

Le test d'injection peut être effectué si un clinicien n'est pas certain de l'étiologie de la douleur à l'épaule sur la base des antécédents et de l'examen. L'espace sous-acromial est injecté avec un anesthésique, généralement 5 ml de lidocaïne à 1%. Chez les patients atteints de capsulite adhésive, les limitations et la douleur ROM persisteront après l'injection. Chez les patients présentant une pathologie sous-acromiale (tendinopathie de la coiffe des rotateurs ou bursite sous-acromiale), la douleur et l'amélioration de l'amplitude des mouvements seront améliorées.

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
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Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

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Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
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Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

  • Radiculopathie cervicale
  • Fracture
  • Tendinite / synovite calcifiante
  • Tumeur maligne
  • Impact de la coiffe des rotateurs
  • Pseudopolyarthrite rhizomélique
  • Syndrome de conflit d'épaule [1]

Traitement

Dans la plupart des cas, la capsulite adhésive est une maladie auto-limitée avec des taux élevés de récupération spontanée en 18 à 30 mois. Le traitement est axé sur le soulagement des symptômes et l'amélioration de la ROM.[8][9] Il existe peu d'études qui guident la gestion du traitement. Voici quelques options de traitement viables: [1]


  • AINS: Pendant la phase initiale, les AINS peuvent être utilisés pour aider à contrôler la douleur.
  • Physiothérapie: la thérapie a des preuves limitées à l'appui de ses bienfaits, mais les patients, souvent en phase de récupération, peuvent bénéficier d'une gamme douce d'exercices de mouvement, d'étirements et de musculation graduée. Il a été démontré que ceux-ci réduisent la douleur et augmentent la fonction. Le patient et les prestataires ne doivent pas permettre une réadaptation vigoureuse car cela peut entraîner une aggravation des symptômes.
  • Corticostéroïdes oraux: ils procurent un soulagement de la douleur à court terme pour une ROM et une fonction améliorées. Les avantages ne durent souvent pas plus de quelques semaines et le clinicien doit être conscient des effets secondaires associés à l'utilisation de stéroïdes oraux.
  • Injection intra-articulaire de stéroïdes: il a été démontré que les injections améliorent la fonction, diminuent la douleur et augmentent la ROM. Comme les stéroïdes oraux, la durée des effets des injections de stéroïdes est limitée car les prestataires doivent être conscients des effets secondaires. Souvent, les patients qui reçoivent des injections au début de leur évolution sont plus susceptibles d'obtenir un avantage. Plusieurs injections peuvent être administrées pour soulager les symptômes.
  • Hydrosilation: Dans cette modalité de traitement, l'articulation est injectée avec une solution saline et des stéroïdes pour dilater la capsule gléno-humérale. Il a été démontré que cela réduit la douleur et améliore la ROM et la fonction à court terme. Les preuves actuelles ne montrent aucune différence significative dans les résultats lors de la comparaison de l'hydrodilatation à l'injection intra-articulaire de stéroïdes.
  • Manipulation sous anesthésie: elle est réservée aux cas plus réfractaires qui ne répondent pas aux modalités mentionnées ci-dessus. Il existe un risque accru de fractures du circuit.
  • Libération capsulaire chirurgicale: elle est réservée aux cas réfractaires. En règle générale, si les symptômes ne s'améliorent pas avec des mesures conservatrices dans les 10 à 12 mois, il est recommandé de consulter un chirurgien orthopédiste.[1]

Indications pour la chirurgie[1]


  • Le patient échoue à un essai de prednisone ou d'AINS
  • Ne répond pas aux injections gléno-humérales ou sous-acromiales
  • Ne répond pas à la physiothérapie[1]

Contre-indications pour la chirurgie[1]


  • Le patient a eu une cure inadéquate de stéroïdes ou d'AINS
  • Le patient n'a eu aucune tentative de thérapie conservatrice
  • Il y a une infection aiguë
  • Le patient présente une tumeur maligne concomitante à l'épaule
  • Le patient a un déficit neurologique ou une plainte nerveuse provenant de la colonne cervicale [1]

Suivi

Le patient doit s'inscrire à un programme d'exercice formel, quel que soit le traitement.[1]

Complications

  • Douleur et / ou raideur résiduelle à l'épaule
  • Fracture humérale
  • Rupture des tendons du biceps et du sous-scapulaire [1]

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

Poursuivre l'exercice pour éviter la réapparition des symptômes.[1]

Concepts clés

  • La capsulite adhésive, également connue sous le nom d'épaule gelée, est une affection inflammatoire caractérisée par une raideur et une douleur à l'épaule.
  • La majorité des patients ont une perte significative de l'amplitude passive des mouvements, une caractéristique clé pour le diagnostic.
  • La physiopathologie exacte est inconnue. L'hypothèse la plus communément admise stipule que l'inflammation se produit initialement dans la capsule articulaire et le liquide synovial.
  • Aucun test de laboratoire n'est indiqué pour le diagnostic. En cas de problème de maladie systémique sous-jacente, effectuez les tests nécessaires.
  • L'imagerie n'est pas indiquée. Le diagnostic de capsulite adhésive est principalement clinique. S'il existe un problème de diagnostic alternatif, tel que l'évaluation d'une fracture, une imagerie telle qu'une radiographie de l'épaule peut être utile.
  • L'épaule gelée est une condition qui se limite d'elle-même et, si elle est diagnostiquée tôt, elle a un résultat favorable. Cependant, la physiothérapie doit être un élément clé du traitement pour obtenir des résultats satisfaisants. [1]

Consultations

Une fois qu'un diagnostic d'épaule gelée est posé, un clinicien en réadaptation physique doit être consulté.[1]

Amélioration des résultats de l'équipe de soins de santé

Les patients dont l'épaule est gelée peuvent se présenter au soignant principal ou à l'infirmière praticienne. Cependant, il est important de savoir que l'épaule gelée est une affection qui se limite d'elle-même et, si elle est diagnostiquée tôt, elle a un résultat favorable. Cependant, la physiothérapie doit être un élément clé du traitement pour obtenir des résultats satisfaisants. Plusieurs études montrent que, à long terme, les patients continuent de ressentir de la douleur et / ou de la raideur après une prise en charge conservatrice.

Une incapacité à long terme a été rapportée chez 10% à 20% des patients et la persistance des symptômes chez 30% à 60%.

Références

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