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== Épidémiologie ==
== Épidémiologie ==
Un nombre total de 210606 nouveaux cas de cancer du larynx a été diagnostiqué en 2017 de par le monde. Bien qu'on ait observé une augmentation du nombre de cas chez les femmes ces dernières années, probablement en rapport avec une consommation plus importante de tabac chez celles ci; les hommes sont toujours beaucoup plus concerné, avec un sexe ratio un ratio homme / femme de 5:1.<ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Riccardo|nom1=Nocini|prénom2=Gabriele|nom2=Molteni|prénom3=Camilla|nom3=Mattiuzzi|prénom4=Giuseppe|nom4=Lippi|titre=Updates on larynx cancer epidemiology|périodique=Chinese Journal of Cancer Research|volume=32|numéro=1|date=2020-2|issn=1000-9604|pmid=32194301|pmcid=7072014|doi=10.21147/j.issn.1000-9604.2020.01.03|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7072014/|consulté le=2021-04-08|pages=18–25}}</ref> <ref>{{Citation d'un article|prénom1=Spencer L|nom1=James|prénom2=Degu|nom2=Abate|prénom3=Kalkidan Hassen|nom3=Abate|prénom4=Solomon M|nom4=Abay|titre=Global, regional, and national incidence, prevalence, and years lived with disability for 354 diseases and injuries for 195 countries and territories, 1990–2017: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2017|périodique=The Lancet|volume=392|numéro=10159|date=2018-11|issn=0140-6736|pmid=30496104|pmcid=PMC6227754|doi=10.1016/s0140-6736(18)32279-7|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/S0140-6736(18)32279-7|consulté le=2021-04-08|pages=1789–1858}}</ref> La prévalence du cancer du larynx augmente avec l'âge et on observe un pic de l'incidence après 65 ans.<ref name=":1" /> Aux États Unis d'Amérique, on estimait à 13360 le nombre de nouveaux cas de cancer du larynx en 2017 et à 3660 le nombre de décès attribués à la maladie.<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Moustafa|nom1=Mourad|prénom2=Thomas|nom2=Jetmore|prénom3=Ameya A.|nom3=Jategaonkar|prénom4=Sami|nom4=Moubayed|titre=Epidemiological Trends of Head and Neck Cancer in the United States: A SEER Population Study|périodique=Journal of Oral and Maxillofacial Surgery|volume=75|numéro=12|date=2017-12|issn=0278-2391|pmid=28618252|pmcid=PMC6053274|doi=10.1016/j.joms.2017.05.008|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.joms.2017.05.008|consulté le=2021-04-09|pages=2562–2572}}</ref> Au Canada, le cancer du larynx représentait 0,9% des nouveaux cas de cancers chez les hommes en 2019 et on a observé une baisse du taux d'incidence normalisé selon l'âge de 2,6% chez les hommes ces dernières décennies (1984 à 2015).<ref>{{Citation d'un lien web|langue=fr-CA|titre=Société canadienne du cancer|url=https://www.cancer.ca:443/fr-ca/region-selector-page/|site=www.cancer.ca|consulté le=2021-04-08}}</ref>   
Un nombre total de 210606 nouveaux cas de cancer du larynx a été diagnostiqué en 2017 de par le monde. Bien qu'on ait observé une augmentation du nombre de cas chez les femmes ces dernières années, probablement en rapport avec une consommation plus importante de tabac chez celles ci; les hommes sont toujours beaucoup plus concerné, avec un sexe ratio un ratio homme / femme de 5:1.<ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Riccardo|nom1=Nocini|prénom2=Gabriele|nom2=Molteni|prénom3=Camilla|nom3=Mattiuzzi|prénom4=Giuseppe|nom4=Lippi|titre=Updates on larynx cancer epidemiology|périodique=Chinese Journal of Cancer Research|volume=32|numéro=1|date=2020-2|issn=1000-9604|pmid=32194301|pmcid=7072014|doi=10.21147/j.issn.1000-9604.2020.01.03|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7072014/|consulté le=2021-04-08|pages=18–25}}</ref> <ref>{{Citation d'un article|prénom1=Spencer L|nom1=James|prénom2=Degu|nom2=Abate|prénom3=Kalkidan Hassen|nom3=Abate|prénom4=Solomon M|nom4=Abay|titre=Global, regional, and national incidence, prevalence, and years lived with disability for 354 diseases and injuries for 195 countries and territories, 1990–2017: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2017|périodique=The Lancet|volume=392|numéro=10159|date=2018-11|issn=0140-6736|pmid=30496104|pmcid=PMC6227754|doi=10.1016/s0140-6736(18)32279-7|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/S0140-6736(18)32279-7|consulté le=2021-04-08|pages=1789–1858}}</ref> La prévalence du cancer du larynx augmente avec l'âge et on observe un pic de l'incidence après 65 ans.<ref name=":1" /> Aux États Unis d'Amérique, on estime que 12620 nouveaux cas de cancer du larynx seront diagnostiqués et que 3770 décès seront associés à la maladies. <ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Rebecca L.|nom1=Siegel|prénom2=Kimberly D.|nom2=Miller|prénom3=Hannah E.|nom3=Fuchs|prénom4=Ahmedin|nom4=Jemal|titre=Cancer Statistics, 2021|périodique=CA: A Cancer Journal for Clinicians|volume=71|numéro=1|date=2021|issn=1542-4863|doi=10.3322/caac.21654|lire en ligne=https://acsjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.3322/caac.21654|consulté le=2021-04-15|pages=7–33}}</ref> Au Canada, le cancer du larynx représentait 0,9% des nouveaux cas de cancers chez les hommes en 2019 et on a observé une baisse du taux d'incidence normalisé selon l'âge de 2,6% chez les hommes ces dernières décennies (1984 à 2015).<ref>{{Citation d'un lien web|langue=fr-CA|titre=Société canadienne du cancer|url=https://www.cancer.ca:443/fr-ca/region-selector-page/|site=www.cancer.ca|consulté le=2021-04-08}}</ref>   


== Physiopathologie ==
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Traitement du '''Cancer du larynx à un stade avancé (stades III et IV)<ref>{{Citation d'un lien web|titre=UpToDate|url=https://www.uptodate.com/contents/treatment-of-locoregionally-advanced-stage-iii-and-iv-head-and-neck-cancer-the-larynx-and-hypopharynx?search=traitement%20cancer%20du%20larynx&source=search_result&selectedTitle=1~84&usage_type=default&display_rank=1|site=www.uptodate.com|consulté le=2021-04-11}}</ref><ref name=":4" />'''<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=L. C.|nom1=Iglesias Docampo|prénom2=V.|nom2=Arrazubi Arrula|prénom3=N.|nom3=Baste Rotllan|prénom4=A.|nom4=Carral Maseda|titre=SEOM clinical guidelines for the treatment of head and neck cancer (2017)|périodique=Clinical and Translational Oncology|volume=20|numéro=1|date=2018-01-01|issn=1699-3055|pmid=29159792|pmcid=PMC5785598|doi=10.1007/s12094-017-1776-1|lire en ligne=https://doi.org/10.1007/s12094-017-1776-1|consulté le=2021-04-15|pages=75–83}}</ref>
!Modalités thérapeutiques  
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!Indications et limites
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3 schémas thérapeutiques possibles:  
3 schémas thérapeutiques possibles:  
* Chimioradiothérapie concomitante: Bon contrôle locorégional de la tumeur et préservation du larynx
* '''Chimioradiothérapie concomitante:''' Bon contrôle locorégional de la tumeur et préservation du larynx. La {{Traitement|nom=cisplatine}} est la molécule la plus souvent utilisée. La bioradiothérapie avec le {{Traitement|nom=cetuximab}} est un traitement alternatif chez les patients ayant des contre-indications à la {{Traitement|nom=cisplatine}}.
* Chimiothérapie d'induction suivie d'une radiothérapie: Bonne alternative pour préserver la fonctionnalité du larynx mais moins bon contrôle locorégional de la tumeur
* '''Chimiothérapie d'induction suivie d'une radiothérapie:''' Bonne alternative pour préserver la fonctionnalité du larynx mais moins bon contrôle locorégional de la tumeur. La combinaison {{Traitement|nom=cisplatine}} + {{Traitement|nom=docétaxel}} + {{Traitement|nom=fluorouracil}} est la plus souvent utilisée.
* Thérapie séquentielle: Adjonction d'une chimiothérapie d'induction à la chimioradiothérapie concomitante. Risque de toxicité plus élevé, pourrait être une bonne option pour les grosses tumeurs ou en cas d'envahissement ganglionnaire important   
* '''Thérapie séquentielle:''' Adjonction d'une chimiothérapie d'induction à la chimioradiothérapie concomitante. Risque de toxicité plus élevé, pourrait être une bonne option pour les grosses tumeurs ou en cas d'envahissement ganglionnaire important. Le protocole le plus souvent utilisé est la combinaison {{Traitement|nom=cisplatine}} + {{Traitement|nom=docétaxel}} + {{Traitement|nom=fluorouracil}} pour l'induction suivi d'une chimioradiothérapie concomitante avec le {{Traitement|nom=carboplatine}}.  


|'''Indications'''  
|'''Indications'''  
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|'''Chirurgie de préservation du larynx'''
|'''Chirurgie de préservation du larynx'''
* La sélection des patients éligibles se fait sur la base d'une évaluation préopératoire rigoureuse qui doit évaluer entre autres la mobilité des cordes vocales, le degré d'invasion des cartilages, la fonctionnalité du larynx, et le potentiel de réhabilitation post opératoire.  
* La sélection des patients éligibles se fait sur la base d'une évaluation préopératoire rigoureuse qui doit évaluer entre autres la mobilité des cordes vocales, le degré d'invasion des cartilages, la fonctionnalité du larynx, et le potentiel de réhabilitation post opératoire.  
* La microchirurgie assistée au laser et la laryngectomie partielle ouverte sont des techniques utilisées
* La microchirurgie assistée au laser et la laryngectomie partielle ouverte sont des options utilisées  
* Un traitement adjuvant (radiothérapie ou chimioradiothérapie) est très souvent nécessaire  
* Un traitement adjuvant (radiothérapie ou chimioradiothérapie) est très souvent nécessaire  
|'''Indication:''' Petites tumeurs primaires mais stade avancé du fait de la charge ganglionnaire du cou
|'''Indication:''' Petites tumeurs primaires mais stade avancé du fait de la charge ganglionnaire du cou
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|'''Laryngectomie totale'''  
|'''Laryngectomie totale'''
|'''Indications'''
|'''Indications'''
* Récidives locales après chimioradiothérapie  
* Récidives locales après chimioradiothérapie  
* Patients âgés ou fragiles  
* Patients âgés ou fragiles  
* Tumeur résécable avec destruction des deux cordes vocales (meilleur pronostic fonctionnel)
* Tumeur résécable avec destruction des deux cordes vocales (meilleur pronostic fonctionnel)
'''Limites'''
* Trachéostomie permanente
* perte définitive de la voix habituelle 
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|'''Prise en charge cervicale'''  
| colspan="2" |'''Prise en charge cervicale'''  
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Version du 14 avril 2021 à 22:19

Cancer du larynx
Maladie

Cancer du larynx vu lors d'une endoscopie
Caractéristiques
Signes Adénopathies cervicales, Stridor, Masse cervicale, Tirage , Dysphonie, Perte de poids (approche clinique), Tumeur laryngée
Symptômes
Dysphagie, Toux chronique, Dyspnée , Odynophagie, Dysphonie, Otalgie , Asthénie , Dysphagie (approche clinique), Hémoptysies , Perte de poids
Diagnostic différentiel
Sialadénite, Kyste du canal thyréoglosse, Kyste de la fente branchiale, Laryngocèle, Papillomatose respiratoire récurrente, Laryngite chronique, Lymphadénite bactérienne, Oedème de Reinke, Polype laryngé, Nodule laryngé, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q852423

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Le cancer du larynx est l'un des cancers les plus fréquents de la tête et du cou et peut-être une source importante de morbidité et de mortalité.[1][2] Toutes les parties du larynx peuvent être touchées et l'étage glottique est le plus souvent atteint.[3][4] Le carcinome malpighien est la forme la plus fréquente des tumeurs malignes du larynx.[5][6] Le tabac et l'alcool représentent les principaux facteurs de risque modifiables du cancer du larynx et il est beaucoup plus souvent diagnostiqué chez l'homme que chez la femme.[7][8]

Épidémiologie

Un nombre total de 210606 nouveaux cas de cancer du larynx a été diagnostiqué en 2017 de par le monde. Bien qu'on ait observé une augmentation du nombre de cas chez les femmes ces dernières années, probablement en rapport avec une consommation plus importante de tabac chez celles ci; les hommes sont toujours beaucoup plus concerné, avec un sexe ratio un ratio homme / femme de 5:1.[9] [10] La prévalence du cancer du larynx augmente avec l'âge et on observe un pic de l'incidence après 65 ans.[9] Aux États Unis d'Amérique, on estime que 12620 nouveaux cas de cancer du larynx seront diagnostiqués et que 3770 décès seront associés à la maladies. [11] Au Canada, le cancer du larynx représentait 0,9% des nouveaux cas de cancers chez les hommes en 2019 et on a observé une baisse du taux d'incidence normalisé selon l'âge de 2,6% chez les hommes ces dernières décennies (1984 à 2015).[12]

Physiopathologie

Le larynx est un organe essentiel puisqu'il assure la protection des voies respiratoires pendant la déglutition, la liberté des voies aériennes et la phonation.[13] Les fonctions du larynx peuvent être affectées en cas de cancer selon la taille et la localisation de la tumeur. En effet, les tumeurs de l'étage sus-glottique peuvent à un stade avancé entrainer une obstruction des voies aériennes; les tumeurs glottiques quant à elles entrainent très souvent des troubles de la phonation de manière précoce.[6][14]

Une exposition répétée de la muqueuse laryngée à diverses substances cancérogènes telle que la fumée de tabac conduit à des mutations génétiques acquises, provoquant une cascades d'effets de cancérisation. On pense qu'un minimum de 4 à 6 mutations est nécessaire pour la progression vers des tumeurs solides.[15]

Plus de 95% des cancers du larynx sont des carcinomes épidermoïdes.[5][6] Ils débutent comme une affection précancéreuse appelée dysplasie, dont une proportion évolue vers une affection cancéreuse limitée à la muqueuse épithéliale, appelée carcinome in situ (CIS). Cette forme précoce de cancer peut, si elle n'est pas traitée évoluer en un cancer épidermoïde invasif susceptible de se propager aux structures avoisinantes. Un diagnostic précoce est donc un élément pronostic majeur des cancers du larynx.[16]

Présentation clinique

Facteurs de risque

Plusieurs facteurs ont été décrits comme associés à la survenue du cancer du larynx.[17][14]

  • Le tabagisme : La consommation de tabac est le principal facteur de risque du cancer du larynx.[18][19]
  • La consommation d'alcool : Bien que le rôle étiologique de l'alcool soit moins clair que celui du tabac dans la survenue du cancer du larynx, il a avec ce dernier un effet synergique sur le risque de survenue du cancer du larynx.[20][21]
  • L'infection par le Papilloma Virus Humain : 3,5% des cancers du larynx ont été attribués à l'infection par le Papilloma Virus Humain (PVH); le PVH 16 est le type le plus souvent identifié.[22]
  • Le reflux gastro-œsophagien : Il peut être responsable d'une irritation chronique de la muqueuse laryngée et augmenter ainsi le risque de cancer du larynx.[23]
  • L'âge avancé
  • Le sexe masculin
  • L'exposition à l'amiante, à la fumée de diesel ou à la poussière de bois a également été décrite comme facteur de risque du cancer du larynx.[24]

Questionnaire

Les patients atteints d'un cancer du larynx peuvent présenter différents symptômes qu'il convient de rechercher à chaque fois. Ceux-ci diffèrent en fonction de l'étage touché: [6][14][16]

  • enrouement : C'est le symptôme le plus fréquent; il survient précocement dans les cancers de l'étage glottique et plus tardivement dans les cancers sus-glottiques et sous-glottiques [25]
  • odynophagie et Otalgie: Plus fréquents en cas d'atteinte sus-glottique
  • Dysphagie et amaigrissement: Le plus souvent tardifs quelque soit l'étage concerné
  • Hémoptysie: Possible dans la forme sous-glottique
  • dysphonie
  • Toux persistante
  • dyspnée

Examen clinique

L'examen clinique d'un patient suspect de cancer du larynx doit être minutieux et comporter:[6][14][25]

  • Une évaluation de l'état général et de l'état nutritionnel du patient
  • Un examen ORL à la recherche d'un stridor, d'une masse cervicale, et d'adénopathies fréquentes en cas d'atteinte sus-glottique ou sous-glottique.
  • L'examen doit également comporter une inspection du larynx soit par laryngoscopie indirecte ou par laryngoscopie directe flexible. La laryngoscopie flexible permet de vérifier la perméabilités des voies aériennes, de mettre en évidence des anomalies de la muqueuse, d'évaluer l'étendue locale de la tumeur et la mobilité des cordes vocales.
  • Un examen de la cavité orale doit être effectué à la recherche d'une autre localisation tumorale primaire et pour évaluer la dentition avant le traitement.
  • Une évaluation des comorbidités du patient à la recherche de pathologies cardiovasculaires, neurologiques ou broncho-pulmonaires susceptibles d'influencer la prise en charge.

Examens paracliniques

Examens complémentaires en cas de suspicion de cancer du larynx[6][14][16]
Examen complémentaire Commentaire
Tomodensitométrie de la tête et du cou
  • La TDM et/ou l'IRM est réalisé chez tout patient suspect de cancer du larynx
  • Permet d'évaluer l'extension de la tumeur et sert à la classification par stades
IRM de la tête et du cou
Tomographie par émission de positrons Peut être considérée dans les stade III et IV à la recherche de métastases à distance
Tomodensitométrie du thorax et de la partie supérieure de l'abdomen Le poumon et le foie constituent les localisations à distance les plus fréquentes dans le cancer du larynx. La TDM du thorax et de l'abdomen doit être réalisée en cas de suspicion de métastase
Biopsie de la lésion principale
  • L'analyse histologique d'une pièce biopsique confirme le diagnostic
  • La biopsie peut être réalisée sous anesthésie générale au cours d'une fibroscopie directe rigide
Biopsie ganglionnaire Une aspiration à l'aiguille fine des adénopathies présentent permet d'en déterminer la nature tumorale ou non
Bilan biologique Avant toute intervention chirurgicale quelques analyses doivent être réalisées notamment:

Histopathologie

Plus de 95% des cancers du larynx sont des carcinomes épidermoïdes. On distingue plusieurs formes de carcinomes épidermoïdes du larynx: le carcinome épidermoïde standard, le carcinome verruqueux, le carcinome à cellules fusiformes, le carcinome épidermoïde basaloïde et le carcinome épidermoïde papillaire. Parmi les autres formes histologiques moins fréquentes on peut citer le carcinome neuroendocrine, le lymphome, l'adénocarcinome, le plasmocytome, les tumeurs métastatiques.[6][14][26]

Approche clinique

Le larynx est divisé en trois régions anatomiques: l'étage sus-glottique, l'étage glottique et l'étage sous-glottique. La stadification des cancers épidermoïdes du larynx est déterminée par le site de l'atteinte et est basée sur le système TNM développé par l'American Joint Committee on Cancer (AJCC). Les informations de stadification sont recueillies à partir de l'examen physique, de l'évaluation endoscopique et de l'imagerie. La stadification doit être précise puisqu'elle détermine le choix des modalités thérapeutiques. [27][6]

Classification TNM des tumeurs de larynx[27]
T: Tumeur primitive
TX Renseignements insuffisants pour classer la tumeur primitive
T0 Pas de signe de tumeur primitive
Tis Carcinome in situ
Étage sus-glottique
T1 Tumeur limitée à une sous-localisation de l’étage sus-glottique avec mobilité normale des cordes vocales
T2 Tumeur envahissant la muqueuse de plus d’une sous-localisation de l’étage susglottique ou glottique ou extraglottique (muqueuse de la base de la langue, vallécule, paroi interne du sinus piriforme) sans fixation du larynx
T3 Tumeur limitée au larynx avec fixation glottique et/ou envahissement des régions suivantes : régions rétrocricoïdienne, espace préépiglottique, espace paraglottique et/ou corticale interne du cartilage thyroïde
T4a Tumeur envahissant le cartilage thyroïde et/ou envahissant les tissus extralaryngés, c'est-à-dire la trachée, les tissus mous du cou dont les muscles profonds/extrinsèques de la langue (génioglosse, hyoglosse, palatoglosse et styloglosse), les muscles sous-hyoïdiens, la glande thyroïde et l’œsophage
T4b Tumeur envahissant l’espace prévertébral, les structures médiastinales, ou englobant l’artère carotide.
Étage glottique
T1 Tumeur limitée à une ou deux cordes vocales (pouvant envahir la commissure antérieure ou postérieure), avec mobilité normale
T1a Tumeur limitée à une corde vocale
T1b Tumeur envahissant les deux cordes vocales
T2 Tumeur envahissant l’étage sus- et/ou sous-glottique, et/ou diminution de la mobilité glottique
T3 Tumeur limitée au larynx avec fixité de la corde vocale et/ou envahissant l’espace paraglottique et/ou avec lyse minime du cartilage thyroïde (corticale interne)
T4a Tumeur envahissant le cartilage thyroïde ou les tissus extralaryngés, c'est-à-dire la trachée, les tissus mous du cou notamment la musculature profonde/extrinsèque de la langue (génioglosse, hyoglosse, palatoglosse et styloglosse), les muscles sous hyoïdiens, la thyroïde, l’œsophage
T4b Tumeur envahissant l’espace prévertébral, les structures médiastinales, ou englobant l’artère carotide
Étage sous-glottique
T1 Tumeur limitée à la sous-glotte
T2 Tumeur étendue au plan glottique avec mobilité normale ou diminuée
T3 Tumeur limitée au larynx avec fixation glottique
T4a Tumeur envahissant le cartilage cricoïde ou le cartilage thyroïde et/ou les tissus extralaryngés, c'est-à-dire la trachée, les tissus mous du cou notamment, la musculature profonde/extrinsèque de la langue (génioglosse, hyoglosse, palatoglosse et styloglosse), les muscles sous-hyoïdiens, la thyroïde, l’œsophage.
T4b Tumeur envahissant l’espace prévertébral, les structures médiastinales, ou englobant l’artère carotide.
N: Adénopathies régionales
N1 Métastase dans un seul ganglion lymphatique homolatéral ≤ 3 cm dans sa plus grande dimension sans extension extraganglionnaire N3a Métastase dans un ganglion lymphatique > 6 cm dans sa plus grande dimension, sans extension extraganglionnaire N3b Métastase(s) ganglionnaire(s) unique ou multiples avec signe clinique d’extension extraganglionnaire*
N2 Métastases telles que :
N2a Métastase dans un seul ganglion lymphatique homolatéral > 3 cm mais ≤ 6 cm dans sa plus grande dimension sans extension extraganglionnaire
N2b Métastases ganglionnaires multiples homolatérales, toutes ≤ 6 cm dans leur plus grande dimension, sans extension extraganglionnaire
N2c Métastases ganglionnaires bilatérales ou controlatérales, toutes ≤ 6 cm dans leur plus grande dimension, sans extension extraganglionnaire
N3a Métastase dans un ganglion lymphatique > 6 cm dans sa plus grande dimension, sans extension extraganglionnaire
N3b Métastase(s) ganglionnaire(s) unique ou multiples avec signe clinique d’extension extraganglionnaire
M: Métastases à distance
M0 Pas de métastases à distance
M1 Présence de métastase(s) à distance

Diagnostic

Un cancer du larynx doit être recherché chez tout patient de plus de 45 ans avec:

- Enrouement persistant inexpliqué ou

- Adénopathie cervicale persistante et inexpliquée

Le diagnostic du cancer du larynx repose dans un premier temps sur une bonne anamnèse et un examen clinique réalisé par un spécialiste. L'enrouement persistant représente le maître symptôme dans la plupart des cas et doit faire l'objet d'une investigation chez tout patient de plus de 45 ans.[28] Les cancers du larynx sont, dans la plupart des cas, évidents après inspection du larynx avec un laryngoscope flexible en ambulatoire. Le diagnostic doit être confirmé par une biopsie et des examens d'imagerie doivent être réalisés pour la stadification.[6][16]

Un statut socioéconomique bas et le retard de référence à un spécialiste sont associés à un diagnostic tardif du cancer du Larynx.[29][30]

Diagnostic différentiel

Devant toute suspicion de cancer du larynx, les autres causes d'enrouement et de masse cervicale ci-dessous doivent être éliminées. L'évaluation clinique complète permet en général de faire la différence.[2][17]

  • Pathologies bénignes des cordes vocales: Œdème de Reinke, papillomatose respiratoire récurrente, polypes et nodules, granulome
  • Laryngite chronique
  • Tumeurs bénignes (rares)

Traitement

L'objectif principal du traitement est de guérir le cancer tout en préservant la fonction du larynx. Le traitement et ses résultats dépendent cependant de la localisation et du stade de la tumeur.[16][6] Si à un stade précoce de la maladie la radiothérapie ou la chirurgie est le plus souvent suffisante, à un stade avancé la combinaison de différentes modalités thérapeutiques et très souvent nécessaire et doit se discuter au sein d'une équipe multidisciplinaire.[6][31]

Traitement du cancer du larynx à un stade précoce (stades I et II) [32][6][33]
Localisation de la tumeur Modalités thérapeutiques commentaires
Supraglotte Approche conservatrice par:
  • Chirurgie (microchirurgie assistée au laser le plus souvent) ou par
  • Radiothérapie

traitement électif des aires ganglionnaires jugulaires internes, supérieures, moyennes et inférieures bilatéralement

  • Risque important d'envahissement ganglionnaire dans les tumeurs supraglottiques
  • Taux de survie à 5 ans d'environ 55-75%
Glotte Approche conservatrice par:
  • Chirurgie (microchirurgie assistée au laser le plus souvent) ou par
  • Radiothérapie

Surveillance cervicale (pas de traitement électif des aires ganglionnaires)

  • Bonnes possibilités de préservation vocale avec les deux modalités de traitement
  • Taux de survie à 5 ans d'environ 90%
sous-glotte
  • Radiothérapie le plus souvent
  • Chirurgie en alternative (risque de résection incomplète)
  • Traitement électif des aires ganglionnaires
  • Radiothérapie adjuvante parfois necessaire en cas de traitement chirurgical
Traitement du Cancer du larynx à un stade avancé (stades III et IV)[34][31][35]
Modalités thérapeutiques Indications et limites
Chimiothérapie combinée à la radiothérapie

3 schémas thérapeutiques possibles:

  • Chimioradiothérapie concomitante: Bon contrôle locorégional de la tumeur et préservation du larynx. La cisplatine est la molécule la plus souvent utilisée. La bioradiothérapie avec le cetuximab est un traitement alternatif chez les patients ayant des contre-indications à la cisplatine.
  • Chimiothérapie d'induction suivie d'une radiothérapie: Bonne alternative pour préserver la fonctionnalité du larynx mais moins bon contrôle locorégional de la tumeur. La combinaison cisplatine + docétaxel + fluorouracil est la plus souvent utilisée.
  • Thérapie séquentielle: Adjonction d'une chimiothérapie d'induction à la chimioradiothérapie concomitante. Risque de toxicité plus élevé, pourrait être une bonne option pour les grosses tumeurs ou en cas d'envahissement ganglionnaire important. Le protocole le plus souvent utilisé est la combinaison cisplatine + docétaxel + fluorouracil pour l'induction suivi d'une chimioradiothérapie concomitante avec le carboplatine.
Indications
  • Tumeurs potentiellement opérables chez patients ayant un bon état de performance
  • Tumeurs inopérables du fait de l'extension locorégionale

Limites

  • Risque de toxicité qui pourrait dans certains cas entrainer un œdème ou une sténose, compromettant ainsi les voies respiratoires
  • Traitement long, le suivi peut être contraignant
  • Inapproprié pour les patients avec:
    • Âge avancé
    • Mauvais état de performance
    • Destructions des deux cordes vocales (meilleur pronostic fonctionnel avec la chirurgie)
Chirurgie

Deux approches: Chirurgie de préservation du larynx et laryngectomie totale

Indication: Patients ne pouvant ou ne voulant pas recevoir de chimiothérapie combinée à la radiothérapie
Chirurgie de préservation du larynx
  • La sélection des patients éligibles se fait sur la base d'une évaluation préopératoire rigoureuse qui doit évaluer entre autres la mobilité des cordes vocales, le degré d'invasion des cartilages, la fonctionnalité du larynx, et le potentiel de réhabilitation post opératoire.
  • La microchirurgie assistée au laser et la laryngectomie partielle ouverte sont des options utilisées
  • Un traitement adjuvant (radiothérapie ou chimioradiothérapie) est très souvent nécessaire
Indication: Petites tumeurs primaires mais stade avancé du fait de la charge ganglionnaire du cou
Laryngectomie totale Indications
  • Récidives locales après chimioradiothérapie
  • Patients âgés ou fragiles
  • Tumeur résécable avec destruction des deux cordes vocales (meilleur pronostic fonctionnel)

Limites

  • Trachéostomie permanente
  • perte définitive de la voix habituelle
Prise en charge cervicale

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Références

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  10. Spencer L James, Degu Abate, Kalkidan Hassen Abate et Solomon M Abay, « Global, regional, and national incidence, prevalence, and years lived with disability for 354 diseases and injuries for 195 countries and territories, 1990–2017: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2017 », The Lancet, vol. 392, no 10159,‎ , p. 1789–1858 (ISSN 0140-6736, PMID 30496104, Central PMCID PMC6227754, DOI 10.1016/s0140-6736(18)32279-7, lire en ligne)
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