Différences entre les versions de « Bronchite aiguë »
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Version actuelle datée du 20 novembre 2023 à 19:01
Maladie | |||
![]() Inflammation de la paroi bronchique durant la bronchite aigüe | |||
Caractéristiques | |||
---|---|---|---|
Signes | Fièvre , Aucun signe clinique , Sibilances , Rhonchie | ||
Symptômes |
Dyspnée , Infection des voies respiratoires supérieures, Expectorations, Fièvre , Douleur thoracique , Toux , Malaises | ||
Diagnostic différentiel |
Embolie pulmonaire, Insuffisance cardiaque, Maladie pulmonaire obstructive chronique, Asthme, Bronchiectasies, Bronchiolite, Coqueluche, Infection des voies respiratoires supérieures, COVID-19, Pneumonie acquise en communauté, Influenza, Reflux gastro-œsophagien, Insuffisance cardiaque décompensée, Exacerbation aiguë de la maladie pulmonaire obstructive chronique, Exacerbation aiguë de l'asthme | ||
Informations | |||
Terme anglais | Acute bronchitis, chest cold | ||
Wikidata ID | Q1900400 | ||
Spécialités | Pneumologie, Médecine familiale, Médecine d'urgence | ||
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La bronchite aiguë est une maladie caractérisée par une inflammation aiguë des bronches et des bronchioles.[1]
1 Épidémiologie[modifier | w]
La bronchite aigüe est l'un des diagnostics les plus communs dans le soins de première ligne[2]. Aux États-Unis, on estime que chaque année, 5 % de la population générale signale un épisode de bronchite aiguë, ce qui représente plus de 10 millions de visites par an[2]. En 2001, 6,2% des enfants de 0 à 14 ans auraient eu au moins un épisode par année[3]. En 2011, la bronchite aigüe représentait la cause la plus commune d'admission à l'hôpital des enfants de moins de 1 an[4]. On estime qu'il s'agit de la cinquième cause la plus commune de consultation chez le médecin de famille[5].
Comme la plupart des maladies virales des voies respiratoires, la bronchite aiguë est fréquente pendant la saison grippale, soit en automne et en hiver[6]. Elle est plus commune chez les enfants et les personnes âgées[3].
Chez les jeunes enfants, la bronchite aigüe est plus commune chez les garçons que chez les filles. Les garçons sont aussi plus souvent hospitalisés. Chez les adultes, la bronchite aigüe est aussi commune chez les deux sexes.[3]
2 Étiologies[modifier | w]
Catégorie | Pathogène |
---|---|
Virale (> 90 %) | |
Bactérienne (< 10 %) | |
Autre[6] |
3 Physiopathologie[modifier | w]
La bronchite aiguë est le résultat d'une inflammation aiguë des bronches secondaire à divers déclencheurs, le plus souvent une infection virale. L'inflammation de la paroi bronchique entraîne un épaississement de la muqueuse, une desquamation des cellules épithéliales et une dénudation de la membrane basale[11]. Une obstruction de la circulation d'air et une hyperréactivité bronchique peuvent se développer, mais se résolvent généralement après 6 semaines[2].
4 Présentation clinique[modifier | w]
4.1 Facteurs de risque[modifier | w]
Les facteurs de risque sont[6] :
- le tabagisme
- le jeune âge et l'âge avancé[3]
- le sexe masculin chez les enfants[3]
- l'asthme
- la pollution atmosphérique
- vivre dans un endroit surpeuplé.
4.2 Questionnaire[modifier | w]
Les symptômes de la bronchite aiguë sont[7][6] :
- la toux sèche ou grasse (symptôme majeur) qui dure en général 2 à 3 semaines, mais peut aller jusqu’à 6 semaines
- la présence d’expectorations purulentes [Pr: 50 %] ou colorées est fréquente, mais n’est pas un bon indicateur d’infection bactérienne chez l’individu en santé[11][note 2]
- de la dyspnée légère[10] (si la dyspnée est importante, il faut considérer un autre diagnostic)
- une douleur thoracique centrale lors de la toux et un inconfort thoracique persistant entre les épisodes de toux[note 3]
- des symptômes d'IVRS (la bronchite peut accompagner une IVRS)
- un malaise vague
- une lègère fièvre peut être présente, mais le patient est le plus souvent afébrile ; la présence de fièvre évoque une autre pathologie (p. ex. pneumonie, influenza.
Une infection à B. pertussis (coqueluche) est possible en présence de ≥ 2 symptômes suivants[7] :
- une toux coqueluchoïde (aboyante, chant de coq)
- une toux durant > 3 semaines
- des vomissements (causés par la toux)
- une exposition à la coqueluche
- un patient non vacciné contre la coqueluche (ou dont la vaccination n'est pas à jour).
4.3 Examen clinique[modifier | w]
L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants[7][10] :
- les signes vitaux sont habituellement normaux, mais le patient est parfois subfébrile [Pr: 33 %]
- à l'examen pulmonaire :
- l’auscultation des poumons est généralement normale
- la présence de ronchi (améliorés par la toux) ou de sibilances est possible
- une hypoxie, fièvre élevée, une diminution du murmure vésiculaire, un souffle tubaire, des crépitants ou une égophonie indiquent une potentielle pneumonie.[11]
5 Examens paracliniques[modifier | w]
Aucun examen paraclinique n'est généralement recommandée pour diagnostiquer la bronchite aiguë[7].
Si des examens paracliniques sont demandés, les résultats suivants sont possibles :
- à la FSC, il est possible de retrouver une leucocytose [Pr: 20 %][10]
- la culture d'expectorations n'est généralement pas requise[7]
- le PCR influenza et le PCR COVID-19 ne sont généralement pas recommandée d'emblée[7], mais ils peuvent être utiles à des fins de santé publique ou si celle-ci changera la conduite
- la radiographie pulmonaire peut démontrer de l'épaississement péribronchique, mais n’est pas recommandée pour le diagnostic de la bronchite ; elle est recommandée pour éliminer certains diagnostics différentiels lorsque les symptômes suivants sont présents[2] :
- la dyspnée
- les hémoptysies ou les crachats rouille
- la tachycardie
- la tachypnée
- la fièvre
- un examen pulmonaire anormal
- l'âge > 75 ans[note 4]
- la spirométrie peut démontrer une diminution du volume expiratoire maximal par seconde [Pr: 40 %][11]
6 Approche clinique[modifier | w]
Le diagnostic de la bronchite aigüe se base principalement sur le questionnaire et l'examen physique. Il est associé à une toux de plus de 5 jours et des trouvailles potentielles à l'examen physique[12]. Durant les premiers jours et en présence d'une fonction pulmonaire normale, la bronchite aigüe ne peut pas être différenciée d'une infection des voies respiratoires supérieures[11].
La bronchite aigüe est une maladie fréquemment mal identifiée. Il est recommandé d'éliminer les diagnostics de pneumonie, d'IVRS/influenza, d'insuffisance cardiaque décompensée, d'asthme aigüe ou d'exacerbation de MPOC avant de faire celui de la bronchite aigüe. Une toux d'une durée de plus de 3 semaines suggère une autre cause[2].
La présence ou non d'expectorations ne permet pas de différencier avec justesse une infection bactérienne d'une infection virale[8]. De la même façon, cela ne permet pas de différencier la bronchite aigüe de la pneumonie[2]. Il ne s'agit donc pas d'un bon indicateur du traitement à choisir.
Une infection à Bordetella pertussis peut être évoquée en cas de lien avec un cas confirmé, de toux paroxystique accompagné d'un son caractéristique et de vomissements. Des épidémies de bronchite peuvent suggérer la présence de Mycoplasma pneumoniae ou Chlamydia pneumoniae.[2]
7 Diagnostic différentiel[modifier | w]
Le diagnostic différentiel de la maladie est[10] :
- la pneumonie acquise en communauté (fièvre, tachypnée et/ou tachycardie, signes vitaux possiblement normaux chez la personne âgée)
- la MPOC et l'exacerbation aiguë de la MPOC (dyspnée plus intense, hypoxémie, toux plus fréquente et sévère, des expectorations plus fréquentes et colorées)
- une IVRS avec une toux sur un jetage postérieur[6]
- la coqueluche (chez les non vaccinés)
- la bronchiolite (wheezing, tachypnée, détresse respiratoire, hypoxémie)
- les bronchiectasies[11] (toux chronique)
- l'influenza (fièvre, myalgies, céphalées)
- la COVID-19 (mal de gorge, éternuements, dyspnée, fièvre, frissons, fatigue, myalgies, anosmie, hypogeusise, céphalées, douleurs abdominales, diarrhée, vomissements, malaise)
- du RGO
- l'asthme et exacerbation de l'asthme[note 5][6] (wheezing, tachypnée, détresse respiratoire, hypoxémie
- l'insuffisance cardiaque et l'insuffisance cardiaque décompensée
- l'embolie pulmonaire[6].
8 Traitement[modifier | w]
8.1 Traitement symptomatique[modifier | w]
Classe | Médicament | Commentaires |
---|---|---|
Analgésiques / antipyrétiques |
| |
Antitussifs[10] |
|
|
|
| |
| ||
Expectorants[10] |
| |
Bronchodilatateurs à courte action |
| |
Corticostéroïdes (inhalés ou oraux) |
|
8.2 Antibiotiques[modifier | w]
Les antibiotiques ne sont généralement par recommandés[7][10][13], car en comparaison au traitement placebo ils permettent:
- une diminution moyenne de[note 6][14]:
- 0,5 jour de la durée de la toux
- 0,5 jour d’activité perdu
- un NNH de 5 pour les effets secondaires.
Ils sont suggérés dans les contextes suivants[7] :
- des comorbidités majeures
- une persistance de la toux (> 3 semaines)
- un âge ≥ 75 ans.
Les antibiotiques possibles sont[7]:
- la Clarithromycine 500 mg PO BID x 5 jours
- la Clarithromycine XL 1000 mg PO DIE x 5 jours
- l'Azithromycine 500 mg PO DIE x le jour 1 puis 250 mg PO DIE x jour 2 à 5[15][note 7]
- la Doxycycline 100 mg PO BID x 7 jours.
En saison d'influenza, penser à tester et à traiter avec de l'oseltamivir (TamifluMD).
8.3 Consulation en pneumologie[modifier | w]
Diriger le patient vers le pneumologue s’il y a[7] :
- persistance de la toux au-delà de 6 semaines et après l'essai d'au moins une thérapie
- plus de 3 bronchites aiguës dans l’année
- suspicion d'une autre cause de toux chronique, mais distincte de la rhinorrhée postérieure.
9 Complications[modifier | w]
Les complications potentielles sont :
- la pneumonie acquise en communauté[6]
- des fractures costales secondaires à la toux chez les patients ostéoporotiques[16]
- une surutilisation des antibiotiques[7]
- un ARDS (très rare)[17].
10 Suivi[modifier | w]
Si les symptômes du patient durent > 3 semaines ou s'il y a une aggravation des symptômes, une réévaluation est nécessaire.[7]
11 Évolution[modifier | w]
La bronchite aiguë est généralement bénigne et résulte rarement en une hospitalisation[18]. Les jeunes garçons sont toutefois plus à risque d'être hospitalisés[3]. Elle se guérit généralement en moins de 4 semaines[7]. La durée médiane des symptômes est de 18 jours[10]. La toux peut persister jusqu'à 6 semaines[7].
Un premier épisode de bronchite aigüe pourrait être associé à des symptômes récurrents ou persistants et le développement d'une condition chronique.[11][19][note 8]
12 Prévention[modifier | w]
La prévention passe par :
- l'hygiène régulière des mains et étiquette respiratoire[7]
- la vaccination annuelle contre l’influenza[7]
- la vaccination contre la coqueluche selon les recommandations en vigueur[7]
- la vaccination contre les infections à pneumocoque[6]
- la cessation tabagique[6]
- l'évitement d'allergènes et de polluants[6].
13 Notes[modifier | w]
- ↑ Bordetella pertussis est responsable de 10% des infections de patients avec une toux d'une durée de 2 semaines et plus. Sa présence est plus commune chez l'enfant, mais elle demeure une cause rare de bronchite.
- ↑ Leur présence chez des individus atteints de maladie pulmonaire obstructive chronique pourrait nécessiter un traitement pour une EAMPOC.
- ↑ Une toux répétitive peut occasionner des douleurs thoraciques.
- ↑ La présentation des pneumonies peut être plus frustre dans cette population.
- ↑ 33% des patients avec une exacerbation d'asthme vont avoir comme diagnostic un bronchite aiguë
- ↑ Une méta-analyse a démontré un NNT de 5,6 pour la toux au suivi mais pas d'amélioration de la capacité fonctionnelle. Le NNH était de 16,7 pour les effets secondaires de l'antibiotique.
- ↑ Un risque significativement plus bas d’émergences de résistance aux macrolides lors de l’usage de la clarithromycine en comparaison avec l’azithromycine.
- ↑ Une étude prospective a démontré que 34% des adultes ayant un épisode de bronchite aigüe présentent des symptômes de bronchite chronique ou d'asthme 3 ans après la présentation initiale.
14 Références[modifier | w]
- ↑ « Bronchite aiguë », Wikipédia, (lire en ligne)
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 Sidney S. Braman, « Chronic cough due to acute bronchitis: ACCP evidence-based clinical practice guidelines », Chest, vol. 129, no 1 Suppl, , p. 95S–103S (ISSN 0012-3692, PMID 16428698, Central PMCID 7094612, DOI 10.1378/chest.129.1_suppl.95S, lire en ligne)
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