Bronchiolite

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Bronchiolite
Maladie

Radiographie thoracique d'un enfant montrant des opacités péri-hilaires bilatérales typiquement retrouvées dans la bronchiolite.
Caractéristiques
Signes Apnée, Crépitants, Tachycardie , Tirage , Tachypnée , Battement des ailes du nez, Sibilance, Allongement du temps expiratoire, Râles, Altération de l'état de conscience , ... [+]
Symptômes
Anorexie , Congestion nasale, Rhinorrhée, Apnée, Oligurie, Anurie, Dyspnée , Détresse respiratoire, Tirage , Altération de l'état de conscience , ... [+]
Diagnostic différentiel
Insuffisance cardiaque, Asthme, Myocardite, Fibrose kystique, Allergie aux protéines du lait de vache, Coqueluche, Cardiopathies congénitales, Fistule trachéo-œsophagienne, Trachéobronchomalacie, Anneaux vasculaires, ... [+]
Informations
Spécialité Pédiatrie

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La bronchiolite est Il s'agit d'une inflammation au niveau des bronchioles, le plus souvent de cause virale.[1]

Épidémiologie

Il s'agit d'une inflammation au niveau des bronchioles, le plus souvent de cause virale. Il en résulte une détresse respiratoire associée à une diminution de la prise orale, ce qui en fait l'un des motifs de consultation les plus fréquents en hiver chez la population des enfants âgés de moins de 24 mois avec un pic entre l'âge de 2 à 6 mois.[1] C'est le cinquième diagnostic le plus fréquent lors de visite chez le médecin de famille, l'inflammation des voies respiratoires inférieures la plus fréquente chez les enfants âgés de moins de 24 mois et la cause la plus fréquente d'hospitalisation chez les enfants âgés de moins d'un an[2].

Le virus le plus souvent incriminé est le virus respiratoire syncitial (VRS), la majorité des cas de bronchiolite a lieu entre l'hiver et le début du printemps.[1][3]

Le virus respiratoire syncitial (VRS) a été retrouvé dans 80% des cas de bronchiolite suite à l'utilisation de tests moléculaires.[1][3] L'infection se produit essentiellement entre le mois d'octobre et le mois de mai, avec un pic d'incidence en janvier dans l'hémisphère nord, tandis qu'elle est plus fréquente en saison des pluies dans les climats tropicaux et semi-tropicaux.[4][5][6]

À l'âge de 2 ans, presque tous les enfants auront été affectés par le VRS et le risque de réinfection est élevé.[4][7] Une fois infectés, ils excrètent le virus même s'ils n'ont pas, ou qu'ils ont que peu de symptômes.[8]

Le taux annuel d'hospitalisations dues au VRS chez les enfants de moins de 5 ans était de 4.4:1000.[4][9] Chez les enfants de moins de 6 mois, il est de 20:1000.[4] Chez les prématurés de moins de 1 an, il est de 63.9:1000.[4]

Étiologies

Virus respiratoire syncitial

Les bronchiolites sont le plus souvent d'origine virale[10].

Agents pathogènes impliqués dans la bronchiolite
Pathogène Explications
Virus virus respiratoire syncytial
  • 80% des cas.
  • Le plus incriminé dans les formes graves de bronchiolites.[1][3]
virus para-influenza type 3,

et moins fréquemment type 1 et 2.

  • Durant les 6 premiers mois de vie.
  • Moins virulents.
  • On retrouve moins de cas causés par les virus para-influenza chez la population de patients hospitalisés pour une bronchiolite.
  • Ils sont plutôt incriminés dans les infections des voies aériennes supérieures. [11][12][13]
adénovirus
  • Lorsque l'infection des voies aériennes inférieures est causée par un adénovirus, on retrouve souvent une pneumonie, un épanchement pleural, ou des manifestations extra-pulmonaires associés. [13][12]
métapneumovirus humain
  • Touche l'enfant de moins de 3 ans
  • Cause une forme moins grave que la bronchiolite à VRS malgré une manifestation clinique similaire.[13][14][15]
virus influenza A et B
  • Retrouvé dans 5% des bronchiolites. [13][16]
Autres virus
Bactéries les plus fréquentes M. pneumoniae, C. pneumoniae, S. pneumoniae [22]

Physiopathologie

Voies respiratoires

Le virus circule à travers les voies respiratoires supérieures puis les bronches de petit et moyen calibre et les bronchioles causant une réponse inflammatoire.[Référence nécessaire]

Cette inflammation au niveau de la muqueuse respiratoire entraîne la nécrose des cellules épithéliales et la production de mucus obstruant ainsi les voies respiratoires. L'obstruction étant de type expiratoire, une partie de l'air inspiré se retrouve piégé à l'intérieur des alvéoles et peut provoquer des complications telles que l'atélectasie. [1][21]

À l'histopathologie on retrouve une nécrose des cellules ciliées, des espaces péribronchiolaires infiltrés de macrophages et de lymphocytes et un œdème sous-muqueux. Au lavage bronchoalvéolaire, on retrouve de nombreux polynucléaires. [13]

Il en résulte une augmentation des résistances des voies aériennes avec diminution de la compliance pulmonaire et augmentation du travail respiratoire. Puisque les cavités nasales constituent 50% de la résistance aérienne, une augmentation de la production de mucus va mener à une obstruction des voies respiratoires supérieures due aux petites fosses nasales des enfants.[Référence nécessaire]

L'hypoxémie est due à la présence de zones normalement perfusées mais anormalement ventilées dans le poumon.[Référence nécessaire]

Après diminution de l'inflammation et régénération des cellules épithéliales, l'évolution est favorable.

La transmission du VRS se fait par contact direct avec des sécrétions contaminées. Étant un virus hautement infectieux, sa transmission nosocomiale sur les étages de pédiatrie est commune et le lavage des mains ainsi que les mesures d'isolement de contacts permettent de réduire sa propagation.[23]

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque sont: [1][24][25][17][18][19][21]

Questionnaire

Les symptômes d'une bronchiolite durent en général de 7 à 21 jours et sont pires durant la première semaine.[29]

Une infection des voies respiratoire supérieures suivie de symptômes de détresse respiratoire et d'un sifflement doit faire évoquer le diagnostic d'une bronchiolite.[21][17][18][19]

Lors du questionnaire des parents, on recherche :[21][17][18][19]

Il est également pertinent de questionner certains éléments en lien avec le contexte :

  • des antécédents de bronchiolite ou d'épisodes similaires
  • des contacts infectieux dans l'entourage (fratrie/garderie/famille)
  • des antécédents personnels ou familiaux d'asthme, d'atopie, de maladies cardio-respiratoires ou du tractus respiratoire
  • le statut vaccinal
  • l'histoire de la grossesse et de l'accouchement (prématurité, petit poids de naissance, traumatisme à la naissance, anomalie congénitale)
  • la présence d'éléments environnementaux (fumée, allergènes, blattes, acariens, chats et chiens)
  • la possibilité d'ingestion d'un corps étranger.

Examen clinique

Tirage intercostal

À l'examen clinique, les signes suivants sont à rechercher :[1][21][17][18][19][31]

La détresse respiratoire, l'augmentation du travail respiratoire, la fréquence respiratoire et l'oxygénation peuvent changer rapidement avec les pleurs, la toux et l'agitation. La désaturation peut se produire dans toutes ces circonstances ainsi que pendant le sommeil lorsque les muscles de la paroi thoracique se relâchent, rétrécissant davantage les voies respiratoires intrathoraciques.[30]

Examens paracliniques

Le diagnostic de la bronchiolite est clinique, les examens complémentaires ne sont pas indiqués en cas de bronchiolite non compliquée. [32]

Des examens peuvent êtres faits dans certaines situations telles qu'une hypoxémie, la survenue de complications, l'évaluation d'une surinfection, l'élimination de diagnostics différentiels, et ce particulièrement chez les patients présentant des comorbidités telles que des maladies cardiopulmonaires[1]:

  1. le gaz sanguin: doit être évaluée pour déterminer le taux d'oxygénation et de ce fait la gravité de l'affection: hypoxémie, augmentation de la PaCO2.
  2. Tests rapides à la recherche des Ag du virus respiratoire syncytial par lavage ou aspiration nasale.
  3. Radiographie thoracique: donnent généralement des résultats non spécifiques[note 1] :
    • Aplatissement des coupoles diaphragmatiques
    • Infiltrat interstitiel et opacités péri-hilaire bilatérales
    • atélectasie
    • Hyperinflation pulmonaire


En présence d'un nouveau né (<28 jours) atteint d'une bronchiolite, il se doit de faire des tests additionnels puisque l'incidence d'infection bactérienne est de 3 à 10%. Ces tests incluent[33]:

Diagnostic

La bronchiolite est un diagnostic clinique. Un prodrome d'IVRS suivi de signes de travail respiratoire accru[note 2] avec une respiration sifflante et/ou des crépitements chez les enfants de moins de 2 ans doivent orienter le diagnostic.[34]

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
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  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

La bronchiolite doit être distinguée de diverses affections aiguës et chroniques qui affectent les voies respiratoires : [21][35][36][30]

Diagnostics différentiels de la bronchiolite[21][35][36][30]
Diagnostique différentiel Caractéristiques
Asthme ou exacerbation d'un asthme connu
  • l'asthme est la condition qui a le plus de chevauchement avec la bronchiolite. Un âge inférieur à 2 ans, la saison d'hiver, la présence de symptôme d'IVRS et l'absence d'une histoire personnelle ou familiale d'atopie permettent de distinguer les deux.
pneumonie
  • fièvre, crépitants à l'auscultation, wheezing
Coqueluche
  • Histoire de non vaccination
Fibrose kystique
  • Diarrhée, perte de poids, toux chronique


Insuffisance cardiaque
  • Hépatosplénomégalie, cardiomégalie, souffle ou oedème pulmonaire à la radiographie des poumons
Anneaux vasculaires
  • Stridor, dysphagie, cyanose
Aspiration d'un corps étranger
  • Histoire d'étouffement, auscultation pulmonaire asymétrique
Réaction allergique
  • Apparition rapide des symptômes, changements cutanés, angioedème
Allergie aux protéines du lait de vache
  • Manifestations respiratoires suivant le passage du lait maternel à un lait maternisé
Reflux gastro-œsophagien
  • Vomissements fréquents, aspiration, perte de poids
Fistule trachéo-œsophagienne.
  • Étouffements, cyanose aux repas/boires

Traitement

Le traitement de la bronchiolite dépend de l'état du patient. Généralement, il s'agit d'un traitement de support et la plupart des enfants peuvent retourner à leur domicile avec de simples mesures d'hydratation et de confort. [37]

Patients stables

Interventions Description
Traitement de soutien Dans la plupart des cas, le traitement de la bronchiolite est un traitement de soutien:[35]
nébulisation d'adrénaline L'utilisation d'une nébulisation d'adrénaline et de la dexaméthasone par voie orale n'est pas recommandée. Pourtant, cette bithérapie semble raccourcir la durée d'hospitalisation. Il est donc nécessaire d'évaluer les avantages possibles des corticoïdes par rapport aux risques du traitement aux stéroïdes. De ce fait, les corticoïdes ne sont pas systématiquement recommandés pour traiter la bronchiolite.[35][38]
Antibiotiques Les antibiotiques ne devraient pas être utilisés, excepté en cas d'infection bactérienne secondaire.[35][39]
Thérapies antivirales Les thérapies antivirales, telles que la ribavirine, ne sont pas recommandées pour le traitement systématique de la bronchiolite chez des enfants ne présentant pas de comorbidités.[35][39]. L'oseltamivir, chez les patients positifs pour la grippe A, prescrit durant les 2 jours suivant le début des symptômes semble influencer le cours de la maladie de façon favorable.[1]
Indication d'hospitalisation Les indications d'hospitalisation sont:[21][35]
  • Signes de détresse respiratoire d'évolution rapide (tirage intercostal, respiration bruyante, fréquence respiratoire >70/min)
  • Aspect toxique (cyanose, léthargie)
  • Antécédents d'apnée.
  • hypoxie.
  • Oxygène d’appoint nécessaire pour maintenir les saturations au dessus de 90 %.
  • Prise de liquide insuffisante.
  • Présence de facteurs de risques tels qu'une cardiopathie, un déficit immunitaire ou une dysplasie bronchopulmonaire.

Patients instables

Traitements chez les patients instables[40][13]
Intervention Description
Dégager les voies respiratoires supérieures L'aspiration des secrétions naso-pharyngées est essentielle étant donné que le nourrisson respire essentiellement par le nez. Il s'agit de la pierre angulaire du traitement.
oxygénation
  • L'objectif est de maintenir une SaO2 > 90%.
  • Une saturométrie en permancence est recommandée.
  • La ventilation non invasive, comme la canule nasale à haut débit d'oxygène ou le BiPAP pourrait permettre d'éviter ou de retarder le passage à l'intubation et la ventilation mécanique[41][42]
Décubitus dorsal à 30° avec la tête en légère extension
  • Il s'agit de la position recommandée, car elle facilite la respiration
Apport hydro-éléctriques en i.v
  • Rien par la bouche initialement (jeûne)
  • Considérer un soluté IV si déshydratation sévère afin d'éviter l'aspiration
Bronchodilatateurs Restent encore très controversés, et leur utilisation de façon systématique dans la bronchiolite virale n'est présentement pas recommandée.
  • adrénaline racémique 0.1% soit 1.5 mg dans 4 ml de NaCl 3% en nébulisation ou
Critères d'admission aux USI[40]
  1. Absolus
    • Altération de l'état général
    • Apnées
    • Insuffisance respiratoire aiguë
  2. Relatifs
    • Présence de facteurs de risque de gravité
    • Difficulté respiratoire marquée
    • Hypercapnies sans signes cliniques
Surveillance
  • SpO2: si inférieur à 94%, indication à l'oxygénothérapie
  • PA par cathéter artériel
  • Surveillance du poids chaque 24h
Évaluation
  • Formule numération sanguine et CRP: à la recherche d'une surinfection bactérienne, répétée chaque 48 à 72h
  • Gazométrie sanguine: répétée chaque 4 à 8h
  • Ionogramme: répété chaque 24h à la recherche de trouble hydro-éléctrolytiques
  • Culture des sécrétions: à la recherche d'une surinfection bactérienne chez un patient avec une détérioration de l'état respiratoire
  • Radiographie thoracique à répéter si on observe une aggravation clinique, et à refaire chaque 24h chez un patient intubé
Traitement en soins intensifs
  • hydratation: combler le déficit en 24 à 48h, puis maintenance
  • FiO2: 1.0 initialement, puis sevrer pour viser une SaO2 > 95%
  • CPAP: afin d'éviter une intubation avec ventilation mécanique
  • ventilation mécanique: fréquence 15-25/min avec temps expiratoire prolongé 2-3 sec, volume courant 6mL/kg, ou pression de ventilation 25-30 cmH2O
  • Antibiothérapie: selon le cas. L'interrompre si les cultures reviennent négatives
  • Bronchodilatateurs: selon le cas
  • physiothérapie respiratoire: pour la désobstruction des voies aériennes

Critères de donner congé aux patients admis avec bronchiolite sont : [35]

  • une amélioration des symptômes respiratoires
  • une SaO2 supérieure à 90% à l'air ambient ou possibilité d'une oxygénothérapie à domicile
  • une hydratation orale adéquate
  • une bonne compréhension des parents et la possibilité de ceux-ci de revenir au besoin.

Complications

Dans la plupart des cas, l'évolution va vers une guérison spontanée en 3 à 5 jours, et le taux de mortalité est < 0,1% suite à une bonne prise en charge. Néanmoins la toux et la sibilance peuvent persister jusqu'à 2 à 4 semaines.[21]

Ces patients courent un risque accru de complications, dont les plus graves sont l'apnée et l'insuffisance respiratoire. Les complications les plus fréquentes sont :

  • apnée (5 %): L'apnée survient en particulier chez les nourrissons nés prématurément et ceux de moins de deux mois (c'est-à-dire ceux dont l'âge post-menstruel <48 semaines). Le risque d'apnée n'est pas spécifique à un pathogène particulier. Se présenter avec une apnée est un facteur de risque d'insuffisance respiratoire et la nécessité d'une ventilation mécanique [30]. Sa prévalence chez les enfants de moins de 2 ans hospitalisés pour bronchiolite est autour de 5%. [44] . Le risque d'apnée n'est pas augmenté avec le VRS par rapport aux autres pathogènes viraux
  • insuffisance respiratoire: L'insuffisance respiratoire est une autre complication grave de la bronchiolite. Jusqu'à 16% des nourrissons et des enfants de moins de deux ans hospitalisés avec le VRS peuvent nécessiter un soutien en soins intensifs (avec ou sans ventilation mécanique). Cependant, le besoin de soins intensifs peut varier en fonction de la présence et du type de facteurs de risque de maladie grave: [30]
    • Aucun facteur de risque connu : 7%
    • Maladie cardiaque congénitale, dysplasie bronchopulmonaire ou immunosuppression : 19 à 37 %
    • Âge <6 semaines : 29 %
  • hypoxémie: associée le plus souvent au bouchon muqueux et à l'atélectasie. C'est une complication fréquente chez les enfants atteints de bronchiolite. Il peut répondre uniquement à un supplément d'oxygène, bien qu'il nécessite parfois une assistance respiratoire supplémentaire. L'insuffisance respiratoire hypercapnique, associée à la fatigue, nécessite généralement une assistance respiratoire supplémentaire (p. Ex. Intubation et ventilation mécanique). Le besoin d'une assistance respiratoire avec de la ventilation mécanique est augmenté chez les nourrissons de moins de 12 mois et les conditions médicales à haut risque. [30]
  • déshydratation : Les signes de déshydratation doivent être surveillés (par exemple, augmentation de la fréquence cardiaque, muqueuse sèche, fontanelle enfoncée, diminution du débit urinaire Les nourrissons atteints de bronchiolite peuvent avoir des difficultés à maintenir une hydratation adéquate en raison de besoins hydriques accrus (liés à la fièvre et à la tachypnée), à ​​une diminution de l'apport oral (lié à la tachypnée et à la détresse respiratoire) et / ou à des vomissements. L'administration de liquide parentéral ou nasogastrique peut être nécessaire. [30]
  • pneumonie d'aspiration: Le risque d'aspiration augmente pendant la bronchiolite active et disparaît des semaines plus tard lorsque la tachypnée et le travail respiratoire diminuent. [30]
  • infection bactérienne secondaire: À l'exception de l'otite moyenne, une infection bactérienne secondaire est rare chez les nourrissons et les jeunes enfants atteints de bronchiolite ou d'infection par le RSV. [30] Le risque de pneumonie bactérienne secondaire est accru chez les enfants qui doivent être admis en unité de soins intensifs, en particulier ceux qui nécessitent une intubation [45]. Une surinfection bactérienne semble se développer dans environ 1,2% (0,9% auront une pneumonie bactérienne) des enfants hospitalisés pour une infection à RSV [46].

Évolution

Des rapports de causalité entre la bronchiolite causée par le VRS et la maladie asthmatique sont encore très discutés. Il semble y avoir une corrélation entre la respiration sifflante secondaire à la bronchiolite au VRS et le développement d'asthme précoce chez les enfants.[1][25] Certaines études indiqueraient qu'environ la moitié des enfants hospitalisés pour une bronchiolite sud du Canada, développent de l'asthme.[47][32] Tandis que d'autres études n'ont pas conclu à la présence d'un lien entre les infections à VRS et l'asthme.[48] Mais de plus amples études devront déterminer le rôle potentiel des infections dues au VRS et les différents types d'asthme.[47][32]

Il est plus probable que des antécédents de respiration sifflante récurrente et des antécédents familiaux d'asthme, d'allergies, et de dermatite atopique, soient plus incriminés dans le risque de développer de asthme chez ces patients là.[1] [49]

Chez la plupart des nourrissons auparavant en bonne santé, la bronchiolite se résout sans complications. Cependant, certains patients peuvent être gravement atteints, en particulier ceux ayant les facteurs de risques suivants[50][51]:

  • Prématurité
  • Âgé inférieur à 3 mois
  • Tabagisme passif
  • Maladie cardiopulmonaire chronique
  • Immunodéficience
  • Maladie cardiaque congénitale
  • Trouble neuromusculaire
  • Saturation ≤ 91% à l'arrivée
  • Augmentation importante du travail respiratoire (tirage, battements des ailes du nez)

Prévention

Un premier épisode de bronchiolite ne confère pas d’immunité permanente, car il existe différents sous-types incriminés. Aussi, les réinfections à VRS sont fréquentes, mais la présentation clinique lors de la réinfection sera atténuée comparativement à la primo-infection.[8]

Prophylaxie aux anticorps monoclonaux

La prophylaxie aux anticorps monoclonaux dirigés contre le VRS tel que le palivizumab, est utilisée pour la prévention de la bronchiolite causée par le VRS chez une population particulière de patients selon des critères définis par l'American Academy of Pediatrics (AAP) [1][21][52][53]. Les populations spécifiques visées sont:

  1. Prématurés nés avant 29 semaines et âgés de moins de 12 mois au début de la saison du VRS.
  2. Patients de moins de 32 semaines de gestation qui ont une maladie pulmonaire chronique, une cardiopathie congénitale hémodynamiquement significative et qui ont moins de 12 mois.
  3. Enfants de 12 mois ou moins atteints de troubles pulmonaires anatomiques et de troubles neuromusculaires qui inhibent la clairance des voies respiratoires.
  4. Patients de 12 mois et moins immunodéprimés.
  5. Patients atteints des les conditions mentionnées et qui ont également d'autres comorbidités génétiques.

Le palivizumab est administré à la dose de 15 mg/kg IM. La 1ère dose juste avant le début habituel de la saison du VRS, correspondant au début novembre en Amérique du Nord. Suivi de doses répétées à 1 mois d'intervalle durant toute la durée de la saison, soit 5 doses.

Vaccins

Des vaccins maternels, pédiatriques et adultes contre le VRS sont en cours de développement dans des essais cliniques.[1][21][52][53] En effet, 121 essais cliniques de 16 organismes sont actuellement à la recherche d'un vaccin contre le VRS depuis juillet 2019 selon l’Agence de la santé publique du Canada dans un article publié en date du 2 avril 2020. Ces essais portent sur quatre agents d’immunisation active à savoir des vaccins vivants atténués, vaccins à base de particules, vaccins à sous-unités et à base de vecteurs et un agent d’immunisation passive à savoir un anticorps monoclonal. Certains de ces essais sont en phase 3 tandis que d'autres sont en fin de phase préclinique voir en début de phase clinique.[54]

Notes

  1. Ces résultats, s'ils sont mal interprétés, pourraient mener à une utilisation abusive d'antibiotiques. Cependant, chez les nourrissons et les jeunes enfants souffrant de détresse respiratoire modérée ou sévère (p.ex., évasement nasal, rétractions, grognements, fréquence respiratoire> 70 respirations / minute, dyspnée ou cyanose), des radiographies peuvent être justifiées, en particulier si on retrouve des éléments a l'examen physique comme un souffle cardiaque chez un nourrisson ou des crépitants a l'auscultation pulmonaire. La radiographie peut-être pertinente s'il est nécessaire d'exclure d'autres diagnostics différentiels. Les radiographies peuvent également être indiquées pour exclure d'autres diagnostics chez les enfants qui ne s'améliorent pas au rythme attendu.
  2. p.ex., tachypnée, tirage, battement des ailes du nez.

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 et 1,14 Evelyn N. Erickson, Rupal T. Bhakta et Magda D. Mendez, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30137791, lire en ligne)
  2. Caroline Breese Hall, Geoffrey A. Weinberg, Aaron K. Blumkin et Kathryn M. Edwards, « Respiratory syncytial virus-associated hospitalizations among children less than 24 months of age », Pediatrics, vol. 132, no 2,‎ , e341–348 (ISSN 1098-4275, PMID 23878043, DOI 10.1542/peds.2013-0303, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Alyssa H. Silver et Joanne M. Nazif, « Bronchiolitis », Pediatrics in Review, vol. 40, no 11,‎ , p. 568–576 (ISSN 1526-3347, PMID 31676530, DOI 10.1542/pir.2018-0260, lire en ligne)
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 5 décembre 2020)
  5. Caroline Breese Hall, Geoffrey A. Weinberg, Marika K. Iwane et Aaron K. Blumkin, « The Burden of Respiratory Syncytial Virus Infection in Young Children », New England Journal of Medicine, vol. 360, no 6,‎ , p. 588–598 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/nejmoa0804877, lire en ligne)
  6. Pablo Obando-Pacheco, Antonio José Justicia-Grande, Irene Rivero-Calle et Carmen Rodríguez-Tenreiro, « Respiratory Syncytial Virus Seasonality: A Global Overview », The Journal of Infectious Diseases, vol. 217, no 9,‎ , p. 1356–1364 (ISSN 0022-1899 et 1537-6613, DOI 10.1093/infdis/jiy056, lire en ligne)
  7. Donald N. Medearis, « Book Review Report of the Committee on Infectious Diseases 22nd edition. By the Committee on Infectious Diseases, American Academy of Pediatrics. 670 pp. Elk Grove Village, Ill., American Academy of Pediatrics, 1991. $50. », New England Journal of Medicine, vol. 326, no 13,‎ , p. 899–899 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/nejm199203263261321, lire en ligne)
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