Différences entre les versions de « Bloc auriculoventriculaire du troisième degré »
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===Facteurs de risque=== | ===Facteurs de risque=== | ||
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Facteurs de risque}} Les facteurs de risque sont :<ref name=":0" /> | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Facteurs de risque}} Les facteurs de risque sont :<ref name=":0" /> | ||
− | * le {{Facteur de risque|nom= | + | * le {{Facteur de risque|nom=diabète}} |
− | * l' {{Facteur de risque|nom= | + | * l' {{Facteur de risque|nom=hypertension}} |
===Questionnaire=== | ===Questionnaire=== | ||
{{ Section ontologique|classe=Maladie|nom=Questionnaire}} L'état du patient au moment de la présentation peut varier en fonction de la maladie concomitante et de la vitesse du rythme d'échappement. <ref name=":0" /> | {{ Section ontologique|classe=Maladie|nom=Questionnaire}} L'état du patient au moment de la présentation peut varier en fonction de la maladie concomitante et de la vitesse du rythme d'échappement. <ref name=":0" /> | ||
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Les enfants et les adolescents avec un bloc AV complet isolé peuvent être asymptomatiques, mais manifesteront en général des symptômes à l’âge adulte<ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Valentin|nom1=Fuster|titre=Hurst's the heart|éditeur=McGraw-Hill Medical|date=2008|isbn=978-0-07-149928-6|isbn2=0-07-149928-8|isbn3=978-0-07-149929-3|oclc=134991175|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/134991175|consulté le=2022-05-05}}</ref>. Cependant, presque la totalité des patients seront symptomatiques. De plus, ceux avec une pathologie cardiaque sous-adjacente, des complexes QRS larges, un long segment QT ou un bloc AV complet découvert à un jeune âge sont plus à risque d’être symptomatiques et même de mourir subitement<ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Valentin|nom1=Fuster|titre=Hurst's the heart|éditeur=McGraw-Hill Medical|date=2008|isbn=978-0-07-149928-6|isbn2=0-07-149928-8|isbn3=978-0-07-149929-3|oclc=134991175|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/134991175|consulté le=2022-05-05}}</ref>. | Les enfants et les adolescents avec un bloc AV complet isolé peuvent être asymptomatiques, mais manifesteront en général des symptômes à l’âge adulte<ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Valentin|nom1=Fuster|titre=Hurst's the heart|éditeur=McGraw-Hill Medical|date=2008|isbn=978-0-07-149928-6|isbn2=0-07-149928-8|isbn3=978-0-07-149929-3|oclc=134991175|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/134991175|consulté le=2022-05-05}}</ref>. Cependant, presque la totalité des patients seront symptomatiques. De plus, ceux avec une pathologie cardiaque sous-adjacente, des complexes QRS larges, un long segment QT ou un bloc AV complet découvert à un jeune âge sont plus à risque d’être symptomatiques et même de mourir subitement<ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Valentin|nom1=Fuster|titre=Hurst's the heart|éditeur=McGraw-Hill Medical|date=2008|isbn=978-0-07-149928-6|isbn2=0-07-149928-8|isbn3=978-0-07-149929-3|oclc=134991175|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/134991175|consulté le=2022-05-05}}</ref>. | ||
===Examen clinique=== | ===Examen clinique=== | ||
− | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examen clinique}} L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants, qui varient en fonction de la sévérité du bloc AV de 3e degré et de l'étiologie sous-adjacente à: | + | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examen clinique}} L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants<ref name=":0" />, qui varient en fonction de la sévérité du bloc AV de 3e degré et de l'étiologie sous-adjacente à: |
* l'{{Examen clinique|nom=examen cardiovasculaire}} : | * l'{{Examen clinique|nom=examen cardiovasculaire}} : | ||
** une {{Signe clinique|nom=bradycardie}} | ** une {{Signe clinique|nom=bradycardie}} | ||
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Le site anatomique du bloc AV a une importance clinique. Si l'ECG et le tableau clinique ne sont pas concluants, il est possible de le déterminer par une étude électrophysiologique invasive (EPS), soit une procédure invasive mesurant la conduction du système de conduction cardiaque à l'aide de catéthers. <ref name=":3" /> L'EPS peut également être utile pour diagnostiquer le bloc AV chez les patients présentant une maladie coronarienne et chez les patients présentant des syncopes ou présyncopes potentiellement cardiaques<ref name=":4" />. | Le site anatomique du bloc AV a une importance clinique. Si l'ECG et le tableau clinique ne sont pas concluants, il est possible de le déterminer par une étude électrophysiologique invasive (EPS), soit une procédure invasive mesurant la conduction du système de conduction cardiaque à l'aide de catéthers. <ref name=":3" /> L'EPS peut également être utile pour diagnostiquer le bloc AV chez les patients présentant une maladie coronarienne et chez les patients présentant des syncopes ou présyncopes potentiellement cardiaques<ref name=":4" />. | ||
==Diagnostic différentiel== | ==Diagnostic différentiel== | ||
− | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Diagnostic différentiel}} Le diagnostic différentiel de la maladie | + | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Diagnostic différentiel}} Le bloc AV de 3e degré est souvent un diagnostic simple sur l'ECG standard. |
+ | |||
+ | Toutefois, le diagnostic différentiel de la maladie comprend <ref name=":0" />: | ||
* le {{Diagnostic différentiel|nom=Bloc AV de 2e degré}} | * le {{Diagnostic différentiel|nom=Bloc AV de 2e degré}} | ||
* le {{Diagnostic différentiel|nom=Bloc AV de haut degré}} | * le {{Diagnostic différentiel|nom=Bloc AV de haut degré}} | ||
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* la surveillance des signes vitaux | * la surveillance des signes vitaux | ||
* l'installation d’une voie IV | * l'installation d’une voie IV | ||
− | * | + | * l’investigation ECG |
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− | + | En ce qui concerne le traitement aigu des blocs AV de 3<sup>e</sup> degré, spécifiquement chez les patients symptomatiques ou hémodynamiquement instables, il y a plusieurs recommandations: | |
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− | + | #{{Traitement|nom=Atropine}} | |
+ | #{{Traitement|nom=Agonistes beta-adrénergiques}} | ||
+ | #{{Traitement|nom=Aminophylline}} | ||
+ | #{{Traitement|nom=Stimulateur cardiaque transcutané}} | ||
+ | #{{Traitement|nom=Stimulateur cardiaque endo-veineux}} | ||
+ | Pour la suspicion d’un bloc situé au niveau nodal, l’atropine (0,5mg IV aux 3-5min pour total 3mg) est la première ligne pour améliorer la conduction, les symptômes et augmenter le rythme ventriculaire. Lorsque la probabilité d’une ischémie coronarienne est faible, il est possible d’envisager des agonistes bêta-adrénergiques (dopamine (5-20μg/kg/min), adrénaline (2-10μg/min) et isuprotélénol (2-20μg/min).<ref name=":11" /> Dans le contexte d’un infarctus du myocarde inférieur aigu, on pourrait considérer l’aminophylline intra-veineuse (IV). Dans le cas où les manifestations sont réfractaires à la thérapie, un stimulateur trans-cutané ou trans-veineux peut être considéré jusqu’à résolution du bloc ou l’implantation d’un stimulateur permanent.<ref name=":3" /> | ||
− | |||
− | + | Le traitement à long terme du bloc cardiaque du 3<sup>e</sup> degré sera souvent un {{Traitement|nom=stimulateur cardiaque permanent}}. Les indications de stimulateurs permanents les plus courantes avec le bloc AV complet sont les suivantes:<ref name=":3" /> | |
− | o | + | o Une condition chronique (fibrillation auriculaire ou bradycardie permanente<ref name=":11" />) |
+ | |||
+ | o Une condition non attribuable à une cause réversible ou physiologique | ||
o Étiologie sous-jacente réversible ou transitoire réfractaire au traitement | o Étiologie sous-jacente réversible ou transitoire réfractaire au traitement | ||
o Symptomatique causé par une médication continue où il n’y a pas d’alternative possible. | o Symptomatique causé par une médication continue où il n’y a pas d’alternative possible. | ||
− | |||
− | |||
− | |||
− | + | Cependant, il est important d’exclure un bloc transitoire ou réversible par les investigations. Les patients avec des bloc AV complet d’étiologies transitoire ou réversible devrait recevoir les traitements médicaux (incluant un stimulateur temporaire) et de support nécessaires avant que l’on détermine leur besoin d’un stimulateur permanent. Effectivement, pour les blocs qui peuvent se résoudre complètement avec le traitement de la cause sous-jacente, l’implantation d’un stimulateur permanent ne devrait pas être effectuée. La même recommandation est applicable pour les cas de bloc AV asymptomatiques induit par une augmentation du tonus vagal. À titre d’exemples, la toxicité associée à la digoxine peut être traitée par des fragments d’anticorps neutralisant, la cardite de Lyme peut se résoudre avec des antibiotiques et la sarcoïdose peut être réversible aussi chez certains patients avec des corticostéroïdes.<ref name=":3" /> | |
+ | L’implantation d’un stimulateur à double chambre est recommandée plutôt que celle d’un stimulateur à simple chambre lorsqu’indiqué. Pour certains cas de comorbidités, d’âge avancé, sédentarité ou autres situations cliniques, la simple chambre peut être efficace selon le jugement clinique. Certaines conditions peuvent amener à considérer un défibrillateur aussi. Le rythme d’activation ventriculaire (physiologique ou droit) du stimulateur dépend de la localisation du bloc, de la fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) et de la fraction du temps que la stimulation sera requise.<ref name=":3" /> | ||
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Les complications de cette maladie (à distinguer des complications associées au traitement) chirurgical et médicamenteux<ref name=":4" /> sont: | Les complications de cette maladie (à distinguer des complications associées au traitement) chirurgical et médicamenteux<ref name=":4" /> sont: | ||
* la syncope | * la syncope | ||
− | * l'insuffisance mitrale | + | * l'insuffisance mitrale |
− | * insuffisance cardiaque décompensée | + | * insuffisance cardiaque décompensée |
* la mort subite | * la mort subite | ||
==Évolution et prognostic== | ==Évolution et prognostic== | ||
− | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Évolution}} | + | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Évolution}} À long terme, le pronostic du bloc AV du troisième degré n'est pas bien étudié, car il est souvent traité en aigu. Avec les avancées de nos jours concernant les stimulateurs cardiaques, le pronostic dépend surtout de la cause sous-adjacente <ref name=":1" /> et de la gravité de la présentation clinique à l'arrivée du patient<ref name=":0" />. Par exemple, le développement d'un bloc AV de 3e degré sur un infarctus du myocarde antérieur est un facteur de mauvais pronostic<ref name=":1" />. |
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+ | Pour ce qui est du court terme, le site anatomique du bloc AV est lié au pronostic de manière générale. Le bloc AV intra-nodal se caractérise par une progression plus lente ainsi qu'un rythme d'échappement plus rapide et surtout plus fiable que le bloc infra-Hissien. Celui-ci progresse plus rapidement et est plus imprévisible. De plus, contrairement au bloc AV intra-nodal, le bloc infra-Hissien ne répond pas à l'atropine et n'est pas toujours amélioré par des cathécolamines. <ref name=":3" /> Il a aussi été noté que le risque de syncope et de mort subite est augmenté en présence d'un rythme d'échappement moins rapide. L'évolution d'un bloc AV complet va dépendre si la cause est réversible ou non. Si la cause est non réversible, le patient nécessite un stimulateur permanent pour maintenir une conduction optimale.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=fr-CA|titre=Bloc auriculoventriculaire - Troubles cardiovasculaires|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-cardiovasculaires/troubles-du-rythme-et-de-la-conduction/bloc-auriculoventriculaire|site=Édition professionnelle du Manuel MSD|consulté le=2022-05-28}}</ref> | ||
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+ | Le développement d'un bloc AV de 3e degré sur un infarctus du myocarde antérieur est un facteur de mauvais pronostic. | ||
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Version du 28 mai 2022 à 20:32
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Un bloc auriculo-ventriculaire (AV) est une perte de fonction régulière des voies électroconductrices cardiaques. Le bloc AV du troisième degré est une perte complète de communication et de coordination entre les oreillettes et les ventricules. [1] Cette absence de conduction peut être intermittente ou persistante et se manisfeste par un rythme d'échappement.[2]
1 Épidémiologie[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Bien que les blocs AV soient assez fréquents, les blocs AV du troisième degré sont relativement rares. [3] L'incidence dans la population générale semble être faible, environ 0,02 % à 0,04 %. chez les personnes ayant un fardeau de maladie plus important, l'incidence augmente avec une étude de patients de la Veterans Health Administration, démontrant une incidence de 1,1 % chez les personnes atteintes de diabète sucré et de 0,6 % chez celles souffrant d'hypertension.[4][1]
2 Étiologies[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
|
La cause sous-jacente des blocs AV est variée et la même pour tous les degrés de blocs. [5] Les étiologies possibles peuvent être classées selon si elles sont réversibles ou irréversibles ainsi que congénitale ou acquises. [2]
Catégories | Étiologies |
---|---|
Congénitales |
|
Infectieuses |
|
Inflammatoires | |
Ischémiques | |
Dégénératives | |
Vagales (augmentation du tonus) | |
Métaboliques et endocrines | |
Autres | |
Iatrogéniques |
3 Physiopathologie[modifier | w]
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Dans un bloc AV de troisième degré, aussi appelé bloc AV complet, la conduction électrique qui se fait normalement entre l’oreillette et le ventricule n’est jamais transmise[6]. Cela mène à une dissociation auriculo-ventriculaire, caractérisée par des ondes P et des complexes QRS avec des rythmes distincts à l’ECG. Effectivement, le nœud SA poursuit son activité à un rythme fixe, mais les ventricules s'activent par un rythme d'échappement (jonctionnel ou ventriculaire) afin de conserver la fonction cardiaque***.
Les blocs de conduction sont regroupés en deux grandes catégories selon leur localisation dans le circuit électrique cardiaque: au-dessus du faisceau de His (échappement jonctionnel via des fascicules) ou au-dessous du faisceau de His (échappement ventriculaire via les myocytes). La morphologie du complexe QRS, la fréquence du rythme d’échappement ainsi que la présentation clinique peut varier pour ces deux catégories.
Pour un bloc supra-hissien, par exemple au niveau du noeud AV, les QRS seront étroits avec un rythme de 40 à 60 bpm. Pour un bloc infra-hissien, par exemple au niveau du faisceau de His, les QRS seront larges avec un rythme plus lent, soit de de 20 à 40 bpm[7].
Plus le rythme d’échappement est lent, plus le débit sanguin est altéré et donc pire est la présentation clinique. Les patients avec cette maladie peuvent manifester des symptômes d’hypoperfusion, avoir des complications hémodynamiques comme des syncopes et peuvent même en mourir si leur condition n’est pas traitée.
La fréquence cardiaque sera généralement inférieure à 45 à 50 battements/min et la plupart des patients seront hémodynamiquement instables. Ce rythme est insensible à l'atropine et à l'exercice.[1]
4 Présentation clinique[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
4.1 Facteurs de risque[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Les facteurs de risque sont :[1]
- le diabète
- l' hypertension
4.2 Questionnaire[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
|
L'état du patient au moment de la présentation peut varier en fonction de la maladie concomitante et de la vitesse du rythme d'échappement. [1]
Voici les éléments à rechercher au questionnaire si suspicion d’un bloc AV de troisième degré sont[1]:
- les étourdissements
- la présyncope
- la syncope cardiaque (Syndrome d'Adams-Stroke)[6], survient typiquement avec un début et une fin soudaine et sans prodrome
- la fatigue généralisée
- la douleur thoracique
- l'essoufflement
- la dyspnée
- le changement au niveau de l'état mental
Les patients présentant un bloc AV complet accompagnant un infarctus aigu du myocarde présentent souvent des symptômes ischémiques de douleur thoracique ou de dyspnée. Les antécédents médicaux incluent souvent la présence d'une maladie cardiovasculaire et/ou de ses facteurs de risque, notamment le diabète sucré, l'hypertension, la dyslipidémie et le tabagisme, etc.[1]
Les enfants et les adolescents avec un bloc AV complet isolé peuvent être asymptomatiques, mais manifesteront en général des symptômes à l’âge adulte[8]. Cependant, presque la totalité des patients seront symptomatiques. De plus, ceux avec une pathologie cardiaque sous-adjacente, des complexes QRS larges, un long segment QT ou un bloc AV complet découvert à un jeune âge sont plus à risque d’être symptomatiques et même de mourir subitement[9].
4.3 Examen clinique[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
|
L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants[1], qui varient en fonction de la sévérité du bloc AV de 3e degré et de l'étiologie sous-adjacente à:
- l'examen cardiovasculaire :
- une bradycardie
- un souffle cardiaque anormal(forte association du bloc AV avec les cardiomyopathies, valvulopathies ou endocardite)
- une onde A canon des jugulaires(contraction simultanée des oreillettes et des ventricules)
- une diminution de la recharge capillaire
- un oedème périphérique(si insuffisance cardiaque sous-adjacente)
- l'examen des téguments :
- une diaphorèse
- une pâleur
- une éruption cutanée(évoquant la maladie de Lyme, une endocardite ou une fièvre rhumatismale)
- l'examen pulmonaire :
- une tachypnéesi bradycardie sévère
- une détresse respiratoiresi bradycardie sévère
- un épanchement pleural(si insuffisance cardiaque sous-adjacente)
5 Examens paracliniques[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
|
Les patients en bloc cardiaque complet peuvent présenter une détresse significative. Après avoir stabilisé le patient, la composante la plus importante de l'évaluation est l'électrocardiogramme. Une étude électrophysiologique est parfois indiquée pour établir le diagnostic ou localiser le bloc AV (voir la section diagnostic*)[6].
Les examens paracliniques pertinents sont :
- l'électrocardiogramme : test le plus important pour l'évaluation initiale d'un bloc AV
- l'étude électrophysiologique :
5.1 Laboratoires[modifier | w]
Les examens sanguins suivants sont importants pour évaluer la stabilité du patient et corriger les anomalies pouvant exacerber sa condition:
Un bilan de base :
- En vue de rechercher un infarctus du myocarde
Une fois le patient stabilisé, la recherche des causes secondaires et potentiellement réversibles d’un bloc AV est importante avant d’entamer un traitement [7]. Selon l’anamnèse, des investigations pour des causes médicamenteuses, rhumatologiques, endocriniennes ou infectieuses peuvent être faites, en voici quelques exemples [2]:
5.2 Imageries[modifier | w]
Des imageries peuvent être demandées pour évaluer les étiologies possibles du bloc AV de 3e degré et les maladies concomitantes[2] :
Une échographie trans-thoracique, à la recherche de:
Une imagerie de résonance magnétique, à la recherche de:
- une amyloïdose
- une myocardite
- une hémochromatose
- une anomalie cardiaque congénitale
- une dissection aortique
Une tomographie cardiaque peut être une alternative à l'IRM si non disponible
Une radiographie pulmonaire, à la recherche de maladies concomitantes.
6 Approche clinique[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
7 Diagnostic[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
|
Le bloc AV de 3e degré est un diagnostique électrocardiographique chez la majorité des patients. La dissociation complète entre le rythme auriculaire (onde P) et le rythme ventriculaire (complexe QRS) sur un ECG standard de 12 dérivations peut confirmer adéquatement le diagnostic. [7]La fréquence cardiaque et la morphologie du QRS permet souvent de localiser le bloc dans le système de conduction cardiaque:
- Bloc intra-nodal: rythme d'échappement jonctionnel avec un QRS étroit
- Bloc infra-hissien: rythme d'échappement ventriculaire avec un QRS large [10]
Le site anatomique du bloc AV a une importance clinique. Si l'ECG et le tableau clinique ne sont pas concluants, il est possible de le déterminer par une étude électrophysiologique invasive (EPS), soit une procédure invasive mesurant la conduction du système de conduction cardiaque à l'aide de catéthers. [2] L'EPS peut également être utile pour diagnostiquer le bloc AV chez les patients présentant une maladie coronarienne et chez les patients présentant des syncopes ou présyncopes potentiellement cardiaques[6].
8 Diagnostic différentiel[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
|
Le bloc AV de 3e degré est souvent un diagnostic simple sur l'ECG standard.
Toutefois, le diagnostic différentiel de la maladie comprend [1]:
- le Bloc AV de 2e degré
- le Bloc AV de haut degré
- le dissociation AV associée à un rythme idioventriculaire
9 Traitement[modifier | w]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le bloc AV de 3e degré entre dans la prise en charge initiale des bradycardies qui est:[10]
- la surveillance des signes vitaux
- l'installation d’une voie IV
- l’investigation ECG
En ce qui concerne le traitement aigu des blocs AV de 3e degré, spécifiquement chez les patients symptomatiques ou hémodynamiquement instables, il y a plusieurs recommandations:
- atropine
- agonistes beta-adrénergiques
- aminophylline
- stimulateur cardiaque transcutané
- stimulateur cardiaque endo-veineux
Pour la suspicion d’un bloc situé au niveau nodal, l’atropine (0,5mg IV aux 3-5min pour total 3mg) est la première ligne pour améliorer la conduction, les symptômes et augmenter le rythme ventriculaire. Lorsque la probabilité d’une ischémie coronarienne est faible, il est possible d’envisager des agonistes bêta-adrénergiques (dopamine (5-20μg/kg/min), adrénaline (2-10μg/min) et isuprotélénol (2-20μg/min).[10] Dans le contexte d’un infarctus du myocarde inférieur aigu, on pourrait considérer l’aminophylline intra-veineuse (IV). Dans le cas où les manifestations sont réfractaires à la thérapie, un stimulateur trans-cutané ou trans-veineux peut être considéré jusqu’à résolution du bloc ou l’implantation d’un stimulateur permanent.[2]
Le traitement à long terme du bloc cardiaque du 3e degré sera souvent un stimulateur cardiaque permanent. Les indications de stimulateurs permanents les plus courantes avec le bloc AV complet sont les suivantes:[2]
o Une condition chronique (fibrillation auriculaire ou bradycardie permanente[10])
o Une condition non attribuable à une cause réversible ou physiologique
o Étiologie sous-jacente réversible ou transitoire réfractaire au traitement
o Symptomatique causé par une médication continue où il n’y a pas d’alternative possible.
Cependant, il est important d’exclure un bloc transitoire ou réversible par les investigations. Les patients avec des bloc AV complet d’étiologies transitoire ou réversible devrait recevoir les traitements médicaux (incluant un stimulateur temporaire) et de support nécessaires avant que l’on détermine leur besoin d’un stimulateur permanent. Effectivement, pour les blocs qui peuvent se résoudre complètement avec le traitement de la cause sous-jacente, l’implantation d’un stimulateur permanent ne devrait pas être effectuée. La même recommandation est applicable pour les cas de bloc AV asymptomatiques induit par une augmentation du tonus vagal. À titre d’exemples, la toxicité associée à la digoxine peut être traitée par des fragments d’anticorps neutralisant, la cardite de Lyme peut se résoudre avec des antibiotiques et la sarcoïdose peut être réversible aussi chez certains patients avec des corticostéroïdes.[2]
L’implantation d’un stimulateur à double chambre est recommandée plutôt que celle d’un stimulateur à simple chambre lorsqu’indiqué. Pour certains cas de comorbidités, d’âge avancé, sédentarité ou autres situations cliniques, la simple chambre peut être efficace selon le jugement clinique. Certaines conditions peuvent amener à considérer un défibrillateur aussi. Le rythme d’activation ventriculaire (physiologique ou droit) du stimulateur dépend de la localisation du bloc, de la fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) et de la fraction du temps que la stimulation sera requise.[2]
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traitement 1}}
le traitement 2le traitement 3... La prise en charge initiale des patients bradycardiques symptomatiques commence généralement par l'utilisation d'atropine intraveineuse comme selon les recommandations avancées de réanimation cardiaque. Malheureusement, l'atropine agit au niveau du nœud AV et, en tant que telle, est rarement efficace pour augmenter la fréquence cardiaque chez les patients présentant un bloc cardiaque complet. Par la suite, les options médicales pour le traitement de la bradycardie symptomatique comprennent la dopamine et l'épinéphrine, mais les deux peuvent servir de mesure de soutien temporaire uniquement et peuvent également échouer à améliorer la fréquence cardiaque du patient dans le bloc AV du troisième degré. Souvent, les patients souffrant d'un bloc cardiaque du troisième degré auront besoin d'une stimulation. La stimulation transcutanée est plus rapide, même si la capture électrique et mécanique doit être assurée.[1] Si la stimulation transcutanée échoue, un stimulateur cardiaque transveineux est nécessaire. Chez les patients stables, une consultation cardiologue/électrophysiologiste pour la pose d'un stimulateur cardiaque permanent est la plus appropriée. La stimulation peut échouer si les maladies sous-jacentes à l'origine du bloc cardiaque ne sont pas traitées ; cela est particulièrement vrai dans le cas de la toxicité des médicaments. Chez ces patients, bien que le clinicien puisse essayer de stimuler, la priorité doit être de traiter la cause sous-jacente. Chez les patients présentant un bloc cardiaque secondaire à un infarctus aigu du myocarde, une stimulation temporaire est envisagée dans le laboratoire de cathétérisme. Chez les patients présentant un infarctus aigu inférieur secondaire à une occlusion de l'artère coronaire droite, la restauration rapide de la perfusion artérielle peut souvent conduire à une amélioration du bloc cardiaque complet. Au contraire, un bloc cardiaque complet lié à un infarctus antérieur est plus susceptible de nécessiter éventuellement la mise en place d'un stimulateur cardiaque permanent que les patients présentant un infarctus inférieur. Dans une vaste étude récente utilisant les bases de données nationales d'échantillons de patients hospitalisés chez des patients atteints d'un STEMI, l'incidence d'un bloc cardiaque complet s'est avérée être d'environ 2,2 % chez les patients atteints d'un IM aigu avec sus-décalage du segment ST. Elle a démontré que la mortalité hospitalière était significativement plus élevée chez les patients avec un bloc cardiaque complet que chez ceux qui n'en avaient pas. Bien que l'utilisation de la stimulation temporaire ait été plus élevée chez les patients atteints d'IM inférieur, le besoin d'un éventuel stimulateur cardiaque permanent était significativement plus élevé chez les patients atteints d'IM antérieur. bloc cardiaque complet. Une perfusion rapide augmente la probabilité de restauration du rythme natif.[1]
10 Suivi[modifier | w]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
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Exemple: | |
Après l'implantation d'un stimulateur cardiaque permanent, les patients doivent être conseillés sur le soin des plaies et recevoir des instructions postopératoires. Les patients doivent souvent s'abstenir de conduire pendant environ 2 à 3 semaines et doivent utiliser une écharpe pendant la nuit et par intermittence pendant la journée pour éviter tout mouvement du bras au-dessus du niveau de l'épaule. Ils devraient recevoir une formation sur les appareils connus pour causer des interférences électromagnétiques importantes avec le stimulateur cardiaque, bien que cela soit moins préoccupant avec les appareils de stimulation de nouvelle génération disponibles sur le marché. Les patients doivent également être informés des contrôles périodiques du stimulateur cardiaque, y compris, mais sans s'y limiter, de la fonction de la sonde, des seuils de sonde et de l'évaluation de la durée de vie de la batterie. bloc AV).
Chez les patients présentant un infarctus aigu du myocarde, une insuffisance cardiaque congestive ou des symptômes d'hypoperfusion, une consultation cardiologique urgente est indiquée. Un électrophysiologiste doit également être consulté le cas échéant.[1]
11 Complications[modifier | w]
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Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Comme c'est le cas pour le pronostic d'un bloc cardiaque du troisième degré, les complications dépendront fréquemment de l'état de santé général du patient et des mécanismes compensatoires.[1]
Les complications de cette maladie (à distinguer des complications associées au traitement) chirurgical et médicamenteux[6] sont:
- la syncope
- l'insuffisance mitrale
- insuffisance cardiaque décompensée
- la mort subite
12 Évolution et prognostic[modifier | w]
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Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
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Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
À long terme, le pronostic du bloc AV du troisième degré n'est pas bien étudié, car il est souvent traité en aigu. Avec les avancées de nos jours concernant les stimulateurs cardiaques, le pronostic dépend surtout de la cause sous-adjacente [5] et de la gravité de la présentation clinique à l'arrivée du patient[1]. Par exemple, le développement d'un bloc AV de 3e degré sur un infarctus du myocarde antérieur est un facteur de mauvais pronostic[5].
Pour ce qui est du court terme, le site anatomique du bloc AV est lié au pronostic de manière générale. Le bloc AV intra-nodal se caractérise par une progression plus lente ainsi qu'un rythme d'échappement plus rapide et surtout plus fiable que le bloc infra-Hissien. Celui-ci progresse plus rapidement et est plus imprévisible. De plus, contrairement au bloc AV intra-nodal, le bloc infra-Hissien ne répond pas à l'atropine et n'est pas toujours amélioré par des cathécolamines. [2] Il a aussi été noté que le risque de syncope et de mort subite est augmenté en présence d'un rythme d'échappement moins rapide. L'évolution d'un bloc AV complet va dépendre si la cause est réversible ou non. Si la cause est non réversible, le patient nécessite un stimulateur permanent pour maintenir une conduction optimale.[11]
Le développement d'un bloc AV de 3e degré sur un infarctus du myocarde antérieur est un facteur de mauvais pronostic.
texte initial, ecq on garde certaines parties?
À long terme, le pronostic du bloc AV du troisième degré n'est pas bien étudié, car il est souvent traité en aigu. Le pronostic dépend probablement de la charge de morbidité sous-jacente du patient et de la gravité de la présentation clinique à son arrivée. Le bloc cardiaque complet est parfois réversible dans des contextes tels que l'infarctus du myocarde aigu en rétablissant la perfusion coronarienne et dans des conditions telles que la maladie de Lyme par un traitement aux antibiotiques. Historiquement, les blocs AV de haut grade ont été considérés comme un marqueur de mauvais pronostic chez les patients atteints d'infarctus du myocarde avec élévation du segment ST, et des études plus récentes indiquent que cela continue d'être vrai à l'ère de l'intervention coronarienne percutanée.[12]
Comme mentionné précédemment, le la présence d'un bloc cardiaque complet dans l'IM aigu est un prédicteur indépendant de l'augmentation de la mortalité chez ces patients. Le bloc cardiaque complet survient plus fréquemment chez les patients avec un IM inférieur qu'avec un IM antérieur. Bien que l'utilisation de la stimulation temporaire soit plus élevée chez les patients atteints d'IM inférieur, le besoin d'un éventuel stimulateur cardiaque permanent était significativement plus élevé chez les patients atteints d'IM antérieur. En outre, la mortalité associée à un bloc cardiaque complet est plus élevée chez les patients atteints d'IM antérieur que chez les patients atteints d'IM inférieur. question de jugement du clinicien.[13] Une enquête italienne portant sur un peu plus de 24 000 patients a révélé que 21 % recevaient une stimulation pour les blocs AV du troisième degré.[14] Bien que le stimulateur cardiaque soit le traitement définitif pour les patients en bloc AV du troisième degré, il entraîne une certaine charge cardiaque l'échec lui-même.
Une étude de 2017 a conclu que les patients avec des blocs AV sont plus enclins à développer une insuffisance cardiaque que ceux sans bloc AV, à la fois aiguë (plus de 6 mois) et chronique (6 mois à 4 ans), ce qui peut être lié à la dépendance aux RV fréquents. stimulation.[15][1]
13 Prévention[modifier | w]
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Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
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Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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L'éducation des patients doit se concentrer sur la diminution du fardeau global de la maladie. Bien qu'ils ne soient pas directement responsables le diabète sucré et l'hypertension, sont associés à une prévalence accrue de bloc AV du troisième degré. D'une manière générale, l'accent mis sur la santé cardiaque globale devrait améliorer le pronostic. [1]
14 Références[modifier | w]
- Cette page a été modifiée ou créée le 2022/05/04 à partir de Third-Degree Atrioventricular Block (StatPearls / Third-Degree Atrioventricular Block (2021/08/09)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31424783 (livre).
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 et 1,15 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31424783
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 et 2,10 Fred M. Kusumoto, Mark H. Schoenfeld, Coletta Barrett et James R. Edgerton, « 2018 ACC/AHA/HRS Guideline on the Evaluation and Management of Patients With Bradycardia and Cardiac Conduction Delay: A Report of the American College of Cardiology/American Heart Association Task Force on Clinical Practice Guidelines and the Heart Rhythm Society », Circulation, vol. 140, no 8, , e382–e482 (DOI 10.1161/CIR.0000000000000628, lire en ligne)
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28122885
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16236932
- ↑ 5,0 5,1 et 5,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29083636
- ↑ 6,0 6,1 6,2 6,3 et 6,4 Eric J. Topol et Robert M. Califf, Textbook of cardiovascular medicine, Lippincott Williams & Wilkins, (ISBN 0-7817-7012-2 et 978-0-7817-7012-5, OCLC 70713552, lire en ligne)
- ↑ 7,0 7,1 et 7,2 Valentin Fuster, Hurst's the heart, McGraw-Hill Medical, (ISBN 978-0-07-149928-6, 0-07-149928-8 et 978-0-07-149929-3, OCLC 134991175, lire en ligne)
- ↑ Valentin Fuster, Hurst's the heart, McGraw-Hill Medical, (ISBN 978-0-07-149928-6, 0-07-149928-8 et 978-0-07-149929-3, OCLC 134991175, lire en ligne)
- ↑ Valentin Fuster, Hurst's the heart, McGraw-Hill Medical, (ISBN 978-0-07-149928-6, 0-07-149928-8 et 978-0-07-149929-3, OCLC 134991175, lire en ligne)
- ↑ 10,0 10,1 10,2 et 10,3 David Laflamme, Précis de cardiologie, (ISBN 978-2-87671-630-8 et 2-87671-630-5, OCLC 1164544417, lire en ligne)
- ↑ « Bloc auriculoventriculaire - Troubles cardiovasculaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 28 mai 2022)
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28267964
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23255456
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30821295
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28630373