Traumatisme musculo-squelettique (approche clinique)

De Wikimedica
Traumatisme musculo-squelettique
Approche clinique
Caractéristiques
Drapeaux rouges Syndrome de la queue de cheval, Signes de fracture pathologique

Page non révisée

Explication de l'objectif 109.3

Les blessures osseuses et articulaires sont souvent à l'origine de douleurs musculosquelettiques et peuvent même conduire à un décès prématuré. Les fractures et luxations graves sont parfois associées à d'autres blessures qui devront possiblement être traités en priorité. Des fractures inexpliquées chez l'enfant doivent attirer l'attention du médecin sur la possibilité de sévices[1].

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Objectif du CMC
Blessure osseuse et articulaire (109.3)
La section facultative Introduction ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

Étiologies

La section obligatoire Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].
  • Trauma à haute énergie
  • Blessures non accidentelles (p. ex. violence conjugale, parentale)
  • Chutes (et subséquemment un trauma chez personnes âgées ou qui font de l'ostéoporose)
  • Pathologies prédisposant à des blessures (p. ex: fracture pathologique sur métastase osseuse, ostéoporose, relâchement ligamentaire)
Douleur au genou Desccription Signes cliniques Traitement
Fx de la rotule
Fracture du plateau tibial
Rupture du ligament croisé antérieur Mécanisme :
  • Hyperextension du genou, et rotation interne du tibia sur le fémur
  • Décélération soudaine, sans contact
  • Ex: fréquent au soccer et basket ball

Peut être accompagné de :

  • fx d'avulsion
  • Déchirure ménisque interne
  • Dommage LCI
Hx:
  • Épanchement/enflure + rougeur immédiats
  • Son audible (pop)
  • Incapacité fonctionnelle, MEC difficile

E/P:

  • Épanchement articulaire/hémarthrose (immédiat)
  • Examen difficile vu l'enflure (sensibilité et AA non spécifique lorsque articulation trop enflée)
  • Tiroir antérieur +
  • Pivot +
  • Lachman +
  • sensibilité à l'interligne articulaire antéromédiale
Traitement conservateur :
  • Immobilisation 2-4 semaines
  • Mobilisation précoce + physio + renforcement musculaire
  • Repos
  • Acétaminophène + AINS

Traitement cx:

  • Reconstruction du LCA (à prioriser chez patients jeunes et actifs)
Rupture du ligament croisé postérieur Hx:

E/P:

  • Tiroir postérieur
Physiothérapie, renforcement des quadriceps.

Considérer procédure de reconstruction si instabilité persistance et déchirure du ménisque

Déchirure du ligament collatéral externe Mécanisme :
  • Force en varus sur le genou
  • Enflure des tissus mous adjacents, Épanchement/hémarthrose léger (moins proéminent que si déchirure méniscale ou ligament croisé)
  • Sensibilité à l'interligne articulaire latéral
  • Laxité de l'articulaire lorsqu'application de stress en varus
Rupture partielle :
  • Immobilisation 2-4 semaines, puis physiothérapie et exercices de renforcement

Rupture complète:

  • Réparation chirurgicale
Déchirure du ligament collatéral interne/médial Mécanisme :
  • Force en valgus sur le genou

Tester pour la triade O'Donahue:

  • Déchirure du ménisque interne
  • Déchirure du LCA
  • Déchirure du LCI
  • Enflure des tissus mous adjacents, Épanchement/hémarthrose léger (moins proéminent que si déchirure méniscale ou ligament croisé)
  • Sensibilité à l'interligne articulaire médial
  • Laxité de l'articulaire lorsqu'application de stress en valgus
Rupture méniscale Mécanisme :
  • Force en torsion lorsque le genou est en flexion
  • Peut être dégénératif chez PA
  • Douleur immédiate , augmente lorsque squat ou torsion
  • MEC difficile et douloureuse
  • Crépitement
  • instabilité articulaire
  • Épanchement articulaire qui se développement progressivement sur 12-24h
  • Possible blocage du genou
S'il n'y a pas de blocage du genou : mobilisation précoce, renforcement +physio

Si blocage : méniscectomie ou réparation par arthroscopie afin d'éviter complication vers arthrose.

Luxation patellaire
Kyste de baker
Douleur au membre supérieur (épaule, coude, poignet) Description Signes cliniques Traitement
Fx de l'humérus proximal
Fracture supracondylienne de l'humérus
Fracture de l'olécrâne
Bursite olécrânienne
Fx du radius proximal
Fracture de la diaphyse radiale
Fx du radius distale
Fracture proximale de l’ulna et dislocation de la tête radiale (Monteggia)
Fx de l'ulna distal
Fracture de la diaphyse ulnaire
Fracture de l’épicondyle (médial ou latéral)
Épicondylite externe/latéral (tennis elbow)
Épicondylite interne/médial (golfer elbow)
Dislocation du coude
Rupture du chef distal du biceps brachial
Douleur à l'épaule Description Signes cliniques Traitement
Luxation glénohumérale (antérieure vs postérieure)
Entorse acromio-claviculaire
Fx clavicule (tiers proximal, moyen, distal)
Fx humérus
Fx scapula
Déchirure du labrum glénoïdal
Déchirure de la coiffe des rotateurs
Déchirure d'un ou de plusieurs tendons de la coiffe des rotateurs
Déchirure partielle ou complète du tendon du long chef du bicep
Bursite sous-acromiale
Bursite microcristalline
Tendinite calcifiante
Capsulite adhésive glénohumérale (frozen shoulder)
Arthrose glénohumérale
Arthrose acromio-claviculaire

Dos

Ostéoporose
Facteurs de risque
Endroit de fracture
Arthrose
Particularité Douleur mécanique :
  • Raideur matinale < 30 minutes
  • Douleur d'installation graduelle qui augmente à l'usage
  • Distribution articulaire: genou, hanche, IPD, IPP, 1ère CMC
  • Asymétrique
Étiologie Arthrose primaire :

Arthrose secondaire :

Fracture pathologique sur tumeur osseuse primaire, métastase ou os ostéoporotique.

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page.
Exemple:
 
Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...]

5 étapes de la guérison de l'os :

  1. Hémorragie secondaire à la rupture des vaisseaux de l'os, du périoste et des tissus environnants (24h)
  2. Hémostase
  3. Inflammation
  4. Réparation
  5. Remodelage

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description:
  • Alors que les sections Évaluation et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie. C'est la section par excellence pour l'enseignement.
  • En lisant cette section, le lecteur doit être en mesure de comprendre la stratégie à adopter au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques pour naviguer les étiologies de l'approche clinique.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du diagramme est encouragée (voir Aide:Diagramme).
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
  • La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques. C'est une section où les trucs du métier, les stratégies pour le diagnostic et le raisonnement clinique sont expliqués : c'est la section idéale pour l'enseignement.
Exemple:
 

Questionnaire

Occupation du patient ? Travail comprenant des mouvements répétitifs ?

Questionnaire de douleur

  • Vérifier la localisation de la douleur et les irradiations
  • Chronologie: début, durée, en continu ou intermittent
  • Trauma ? Si oui, mécanisme du trauma/d'impact ou de mouvements répétés :
    • Traumatisme / accident
    • Travail
    • Loisirs, sports
  • Type de douleur : caractériser la douleur (neuropathique, mécanique, inflammatoire)
  • Facteurs soulageants
  • Facteurs aggravants
  • Impacts de la douleur sur le fonctionnement du patient
  • MEC possible ou non
  • Symptômes associés en fonction des hypothèses dx
  • Habitudes de vie
  • Antécédents médicaux/chirurgicaux pertinents
  • Antécédents de chutes (si chute, la questionner pour déterminer l'étiologie et prévenir les chutes subséquentes)
  • Les facteurs affectant la guérison de la blessure (p. ex. circonstances personnelles, emploi, habitudes alimentaires, dépendances, état de santé général)
  • AVIS du patient
La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
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Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.

Examen clinique

Examen physique
Signes vitaux TA, FC, RR, T°
Inspection Lésions, oedème, atrophie musculaire, déformations, inégalité des membres, posture, lésions apparentes,
Démarche Rechercher boiterie (mécanique, antalgique ou neurologique)
Mouvements actifs Noter l'amplitude articulaire, comparer les 2 côtés, observer si asymétrie, douleur, sensation de blocage
Mouvements passifs Terminer les mouvements précédents, comparer avec AA des mouvements actifs, noter blocage, dlr et asymétrie. Comparer à l'angle d'AA attendu.
Palpation Palpation des structures anatomiques, des points de repères, des lignes articulaires

Recherche de douleur à la palpation d'un site précis, d'épanchement articulaire, de chaleur ou froideur.

Forces musculaies résistées Grader sur 5 :
  • 0: Absence de contraction
  • 1: Contraction visible sans mouvement
  • 2: Mouvement actif mais qui ne vainc pas la gravité
  • 3: Bouge contre la gravité, sans résistance
  • 4: Mouvement actif avec résistance, mais présence de faiblesse
  • 5: Pas de faiblesse musculaire/Force musculaire N
Sensibilité Score sur 2
Réflexes Score sur 4
  • 0: absent
  • 1: Diminué, reproduit avec renforcement seulement
  • 2: Normal
  • 3: Vif
  • 4: Très vif ou clonus inépuisable
Manoeuvres spéciales Dépend du membre et de l'articulation blessée. Voici quelques exemples de manoeuvres spéciales musculosquelettiques selon le site de blessure.

Épaule :

  • Belly-button press ou beaur hug: atteinte du sous-scapulaire si positif
  • Speed : tendon du long chef du bicep
  • Jobe : Supra-épineux
  • Manoeuvre d'instabilité si luxation gléno-humérale fréquente :
    • Manoeuvre d'appréhension
    • Manoeuvre du sulcus

Rachis :

  • Indice de Schöber

Hanche :

  • Trendelenburg
  • Thomas
  • FABER
  • FADIR
  • Mesure des MI

Genou :

  • Stress en vlagus --> laxité ligament collatéral interne
  • Stress en varus --> Laxité ligament collatéral externe
  • LCA :
    • Test du pivot
    • Tiroir antérieurs
    • Lachman
  • LCP:
    • Test du tiroir postérieur
  • Manoeuvre de McMurray
  • Manoeuvre de Thessaly
  • Test d'appréhension de la patella

Cheville :

  • Manoeuvre de Thompson --> évalue l'intégrité du tendon d'Achilles (achiléen)
  • Stress en inversion
  • Stress en éversion
  • Manoeuvre du tiroir antérieur
Examen vasculaire Pouls (pédieux, tibiaux postérieurs, poplités, iliaques, radiaux, ulnaires, cubitales)

Refill capillaire < 3s

Température de la peau

Signes cliniques d'une fracture :

  • Chaleur
  • Douleur à la palpation
  • Déformation
  • Oedème
  • Plaie
  • Perte de fonction

Caractérisation d'une fracture

Localisation :

  • Corticale
  • Diaphyse
    • Tiers proximal
    • Tiers moyen
    • Tiers distal
  • Métaphyse
  • Épiphyse
    • spécifier si extension du trait en intra-articulaire
  • Physaire (a/n de la plaque de croissance)

Type de fracture :

Type de fracture
Transverse
Oblique
Papillon
Spirale
Compression
Segmentaire
Intra-articulaire
Comminutive
Bois de vert
Torus
Avulsion
Par impact

Complète vs incomplète

Déplacé ou non déplacé

Sens du déplacement
Translation (sagittale ou coronale)
Rotation
Chevauchement
Impaction
Distraction
Angulation
  • Varus
  • Valgus
  • Antérieure
  • Postérieure

Condition de la peau

Fracture ouverte vs fermée

Si fracture ouvert : classification de Gustilo et Anderson

Classification de Gustilo-Anderson des fractures ouvertes
I Plaie de moins de 1 cm
II Entre 1 cm et 10 cm
IIIA Plaie de plus de 10 cm ou de < 10 cm avec haut risque de contamination et/ou fx à haute vélocité
IIIB Perte extensive de tissu mou
IIIC Plaie large avec lésion artérielle
La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.
    • signes de fracture pathologique
      • Atteinte de l'état général
      • Symptômes constitutionnels : diaphorèse nocturne, douleur nocturne non mécanique
      • Fracture suite à trauma de faible vélocité, par ex: chute de sa hauteur
      • ATCD personnel:
        • Néoplasie
        • Immunosuppression
        • VIH
        • Prise de corticostéroïde systémique
        • Abus de drogues IV
    • syndrome de la queue de cheval
      • Incontinence urinaire et/ou fécale
      • Troubles moteurs (au membres inférieurs)
      • Paresthésie génitale et/ou anale
        • Perte de sensibilité en selle, perte de la sensation du besoin d'uriner, perte du sensibilité de l'anus
      • Dysfonction sexuelle
    • Syndrome du compartiment de l'avant-bras ou jambe (les 5 Ps) --> Doit agir rapidement !!! Ne doit pas attendre la présence de tous les signes pour agir.
      • Pain (douleur)
        • Non soulagée par l'analgésie
        • Hors de proportion
        • Augmentée par l'étirement passif des muscles du compartiment
      • Pâleur
      • Perte de pouls --> signe tardif
      • Paresthésie
      • Paralysie --> signe tardif Tx : fasciotomie quand la pression excède de 40 mmHg.
    • Autres drapeaux rouges :
      • Trauma haute vélocité important
      • Signes neurologiques importants ou progressifs

Investigation

La section facultative Investigation ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
  • Examens d'imagerie appropriés et une densitométrie osseuse;
  • Tests permettant d'élucider les causes de l'ostéoporose, s'il y a lieu   
  • Investigation 1 :
    • Radiographie du membre douloureuse avec radio de l'articulation au-dessus et de l'articulation en-dessous de la blessure (au moins 2 vues par articulation)
    • Ou radiographie de l'articulation douloureuse, si soupçon d'arthrose
    • CT Scan si difficulté de visualisation à la radiographie, ou besoin d'investigation plus poussée
  • Investigation 2 si suspicion d'une déchirure de tissus mous (muscles, tendons, ligaments)
    • IRM
    • Écho en attendant l'IRM

Prise en charge

Principes généraux :

Facteurs favorables à la guérison osseuse

Facteurs défavorables à la guérison osseuse

La section facultative Prise en charge ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Complications

La section facultative Complications ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 
  • complications générales précoces d'une fracture
    • Locales précoces :
      • Syndrome du compartiment
      • Dommage neurologique
      • Dommage vasculaire
      • Infection
      • Gangrène, ischémie, nécrose
      • Dommages aux nerfs périphériques, à la colonne vertébrale
        • Complications neurologiques spécifiques :
          • Fracture du radius distal: compression du nerf médian (syndrome du tunnel carpien)
          • Humérus (diaphyse): main tombante (atteinte du nerf radial)
          • Luxation humérus proximal: nerf axillaire
          • Luxation de la hanche : atteinte du nerf sciatique
          • Luxation du genou : nerf sciatique poplité externe
    • Systématiques précoces :
      • Sepsis
      • Thrombose des veines
      • Embolie pulmonaire (graisseuse ou thrombo-embolie) pouvant causer :
        • Syndrome de détresse respiratoire aiguë
        • Syndrome de réponse inflammatoire systémique
      • Choc hémorragique
      • Délirium
  • complication générales tardives d'une fracture
    • Locales
      • Problème d'union des fragments (mal-union, non-union, délai d'union)
      • Nécrose avasculaire (particulièrement si fracture du col fémoral ou de l'humérus proximal)
      • Ostéomyélite
      • Rigidité articulaire persistante
      • Arthrite post-traumatique
      • Arthrose (à long terme)
      • Déficit de croissance (chez les enfants si fracture au niveau de la plaque de croissance)
      • Ostéoporose post-traumatique
      • Ossifications hétéroptopiques
      • Syndrome douloureux régional complexe
    • Systémiques
      • Embolie graisseuse
      • Embolie pulmonaire

Particularités

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Description: Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles.
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Adultes

Gériatrie

Chez les personnes âgées, la plupart des fractures sont causées parce que les os s'amincissent et perdent de leur solidité. L'ostéoporose est fréquente dans cette population.

Les fractures de hanche (fx du fémur proximal) se produisent fréquemment à la suite d'une chute de sa hauteur (à faible vélocité). Les fractures de hanches ont de lourdes conséquences chez les personnes âgée.

  • L'ostéonécrose de la tête fémorale, la pseudarthrose et l'arthrose sont des complications fréquentes.
  • Déconditionnement des personnes âgées
  • Mauvais pronostic
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Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique.
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  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en gériatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée).
Exemple:
 

Investiguer les chutes chez les personnes âgées pour les prévenir.

Pédiatrie

Classification des fractures Salter-Harris chez les enfants :

Type Description
I Fracture transverse au travers la plaque de croissance, non visible à la radiographie, dx clinique.

Souvent dans la zone d'hypertrophie de la plaque de croissance, séparation complète de l'épiphyse.

Le périoste est intact. Fx plus chez jeunes enfants.

II Sur la ligne épiphysaire qui s'étend sur un segment de la métaphyse (formant un triangle).

Force de cisaillement et de flexion.

Périoste brisé du côté opposé au trait de la métaphyse.

Type de fx la plus fréquente.

Tx : réduction fermée et immobilisation.

III Fracture intra-articulaire à travers l'épiphyse jusqu'à la plaque de croissance et suivant la plaque de croissance.
  • Atteinte du cartilage articulaire
  • Périoste intact
  • Tx : Réduction ouverte et fixation interne habituellement nécessaire, si déplacement > 2 mm ROFI nécessaire
IV Fracture intra-articulaire, passant par l'épiphyse, la plaque de croissance et touchant une portion de la métaphyse.

Tx: ROFI (réduction ouverte et fixation interne nécessaire)

Si mal réduit, l'union osseuse peut causer une fermeture prématurée de la plaque.

V Blessure causée par la compression sévère de l'épiphyse, qui broie la plaque de croissance.
  • Plus fréquent au niveau du genou et de la cheville
  • Cessation prématurée de la plaque de croissance est pratiquement inévitable.

Les fractures ont un périoste plus solide (plus fort et plus actif), ainsi les fractures ont plus tendance à se déformer avant de briser (ductilité) et :

  • Moins souvent lésé, donc la réduction fermée est plus facile
  • Se décolle facilement de l'os
  • Réparation de l'os plus rapide que chez l'adulte

La plaque de croissance est plus faible mécaniquement. Si elle est brisée, un trouble de croissance peut en être la complication.

Considérer le risque d'abus chez les enfants présentant des fractures et qui ne marche pas encore (moins de 6 à 9 mois).

Fractures communes chez les enfant (+ téméraires).

Complications les plus fréquentes de fx chez les enfants :

  • Problème de croissance
  • Ostéomyélite
  • Syndrome du compartiment
  • Refracture
  • Moins de déchirure des ligaments et de luxation (ligaments + flexibles)
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Exemple:
 


Notes

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TRAITEMENTS

Les traitements:

  • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
  • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

NOTES


Gériatrie

  1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

Pédiatrie

  1. 10mg/kg die


Références

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