« Arrêt cardiaque » : différence entre les versions

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=== Questionnaire ===
=== Questionnaire ===


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Questionnaire}}En situation aigüe d'arrêt cardiaque, le seul questionnaire pertinent est d'interroger les témoins de la scène s'il y a lieu. Des symptômes précurseurs peuvent précéder un arrêt cardiaque. Cependant ces symptômes ne sont pas souvent reconnus par l'individu.<ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Eloi|nom1=Marijon|prénom2=Audrey|nom2=Uy-Evanado|prénom3=Florence|nom3=Dumas|prénom4=Nicole|nom4=Karam|titre=Warning Symptoms Are Associated With Survival From Sudden Cardiac Arrest|périodique=Annals of Internal Medicine|volume=164|numéro=1|date=2016-01-05|issn=1539-3704|pmid=26720493|pmcid=5624713|doi=10.7326/M14-2342|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26720493/|consulté le=2020-11-21|pages=23–29}}</ref> De nombreux patients qui survivent à un arrêt cardiaque souffrent d'amnésie, ce qui les empêchent de se souvenir des symptômes précurseurs. Les données obtenues de ceux qui n'ont pas eu d'amnésie, de membres de la famille ou des témoins de l'événement montrent que le symptôme le plus courant est la douleur thoracique.<ref name=":7" /> Cela reflète la présentation la plus fréquente de l'ischémie coronarienne aiguë.<ref name=":0" />
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Questionnaire}}En situation aigüe d'arrêt cardiaque, on peut interroger les témoins de la scène s'il y a lieu. Des symptômes précurseurs peuvent précéder un arrêt cardiaque. Cependant, souvent ils ne sont pas reconnus par l'individu.<ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Eloi|nom1=Marijon|prénom2=Audrey|nom2=Uy-Evanado|prénom3=Florence|nom3=Dumas|prénom4=Nicole|nom4=Karam|titre=Warning Symptoms Are Associated With Survival From Sudden Cardiac Arrest|périodique=Annals of Internal Medicine|volume=164|numéro=1|date=2016-01-05|issn=1539-3704|pmid=26720493|pmcid=5624713|doi=10.7326/M14-2342|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26720493/|consulté le=2020-11-21|pages=23–29}}</ref> De nombreux patients qui survivent à un arrêt cardiaque ne se rappellent pas de l'évènement. Les données obtenues de ceux qui n'ont pas eu d'amnésie ou des témoins de l'événement montrent que le symptôme le plus fréquent est la douleur thoracique.<ref name=":7" /> Cela reflète la présentation la plus fréquente de l'ischémie coronarienne aiguë.<ref name=":0" />


=== Examen clinique ===
=== Examen clinique ===


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examen clinique}}Le diagnostic de l'arrêt cardiaque repose sur l'examen clinique. L'examen physique d'un individu en arrêt cardiaque doit se faire rapidement en suivant l'évaluation de type A-B-C (voies aériennes, respiration, circulation), souvent faits simultanément. Une évaluation rapide de la tête aux pieds aidera à guider le traitement. À l'examen on retrouve:  
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examen clinique}}Le diagnostic de l'arrêt cardiaque repose sur l'examen clinique. L'examen physique d'un individu en arrêt cardiaque doit se faire rapidement par l'évaluation de l'A-B-C (voies aériennes, respiration, circulation). Une évaluation rapide de la tête aux pieds aidera à guider le traitement. À l'examen physique on retrouve:  
* {{Signe clinique|nom=Altération de l'état de conscience|affichage=|prévalence=}}  
* {{Signe clinique|nom=Altération de l'état de conscience|affichage=|prévalence=}}  
* {{Signe clinique|nom=Asystolie|affichage=|prévalence=}}  
* {{Signe clinique|nom=Asystolie|affichage=|prévalence=}}  
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{{Page principale|lien=ACLS}}{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Traitement}}   
{{Page principale|lien=ACLS}}{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Traitement}}   


L'ACLS impliquent l'utilisation de médicaments et la manipulation des voies aériennes par des dispositifs avancés, comme le masque laryngé ou le tube laryngé et l'intubation endotrachéale. Les médicaments utilisés en arrêt cardiaque sont l'épinéphrine et l'amiodarone. Les soins avancés d'urgence inclut aussi l'interprétation du rythme cardiaque. Cela permet une défibrillation plus rapide si indiquée. La certification aux SARC enseigne aux professionnels de la santé différents algorithmes utilisés pour réanimer un patient en arrêt cardiaque.<ref name=":0" />
L'ACLS impliquent l'utilisation de médicaments et la manipulation des voies aériennes par des dispositifs avancés, comme le masque laryngé ou le tube laryngé et l'intubation endotrachéale. Les médicaments utilisés en arrêt cardiaque sont l'épinéphrine et l'amiodarone. Il est crucial de savoir interpréter le rythme cardiaque. Cela permet une défibrillation plus rapide si indiquée. La certification de l'ACLS enseigne aux professionnels de la santé différents algorithmes utilisés en réanimation d'un patient en arrêt cardiaque.<ref name=":0" />


=== Autres soins ===
=== Autres soins ===
S'il y a retour de la circulation spontanée (RCS), les soins post-réanimation s'ensuivent ainsi qu'une prise en charge à long terme<ref name=":0" />. Divers consultants sont impliqués, comme la cardiologie, la traumatologie et les soins intensifs. selon la cause primaire de l'arrêt cardiaque.  
S'il y a retour de la circulation spontanée (RCS/ROSC), les soins post-réanimation s'ensuivent ainsi qu'une prise en charge à long terme<ref name=":0" />. Divers consultants sont impliqués, comme la cardiologie, la traumatologie et les soins intensifs. selon la cause primaire de l'arrêt cardiaque.  


Si le RCS n'est pas obtenu et si le temps le permet, certains patients peuvent subir une thoracotomie de réanimation. Cela permettra une visualisation directe et, si nécessaire, une intervention chirurgicale du cœur, des poumons ou des gros vaisseaux.<ref name=":0" />
Si le RCS n'est pas obtenu et si le temps le permet, certains patients peuvent subir une thoracotomie de réanimation. Cela permettra une visualisation directe et, si nécessaire, une intervention chirurgicale du cœur, des poumons ou des gros vaisseaux.<ref name=":0" />
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=== Soins intensifs et monitoring ===
=== Soins intensifs et monitoring ===
En milieu hospitalier, une fois stabilisé de leur événement cardiaque, le patient est généralement transféré aux soins intensifs pour un monitoring optimal. Le monitoring des signes vitaux est essentiels, les patients sont sous monitoring cardiaque constant. L'état respiratoire du patient est réévalué. Si le patient ne peut être extubé, une trachéotomie peut être installée pour maintenir une voies aériennes ouvertes. Pour obtenir de la nutrition, certains patients nécessitent une gastrostomie endoscopique percutanée.<ref name=":0" />
En milieu hospitalier, une fois stabilisé, le patient est généralement transféré aux soins intensifs pour un monitoring optimal. Le monitoring des signes vitaux est essentiels, les patients sont sous monitoring cardiaque continu. L'état respiratoire du patient est réévalué, souvent le patient aura besoin d'être intubé. Si le patient ne peut être extubé, une trachéotomie peut être installée pour maintenir une voies aériennes ouvertes. Pour obtenir de la nutrition, certains patients nécessitent une gastrostomie endoscopique percutanée.<ref name=":0" />


=== Disposition ===
=== Disposition ===
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== Complications ==
== Complications ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Complications}}De nombreuses complications existent lors d'un arrêt cardiaque dépendamment de l'étiologie. Quelques complications possibles sont:<ref name=":0" />
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Complications}}Un arrêt cardiaque non traité entraine la mort cardiaque. Les complications de l'arrêt cardiaque relèvent donc des manœuvres de traitements, dont:<ref name=":0" />
* Arrêt cardiaque secondaire
* Arrêt cardiaque secondaire
* Trauma iatrogénique
* Trauma iatrogénique
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Évolution}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Évolution}}
Les chances de survie d'un arrêt cardiaque sont augmentées par la RCR immédiate et l'utilisation de la défibrillation lorsque cela est indiqué. <ref name=":16">{{Citation d'un article|prénom1=J. J.|nom1=de Vreede-Swagemakers|prénom2=A. P.|nom2=Gorgels|prénom3=W. I.|nom3=Dubois-Arbouw|prénom4=J.|nom4=Dalstra|titre=Circumstances and causes of out-of-hospital cardiac arrest in sudden death survivors|périodique=Heart (British Cardiac Society)|volume=79|numéro=4|date=1998-04|issn=1355-6037|pmid=9616342|pmcid=1728666|doi=10.1136/hrt.79.4.356|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9616342/|consulté le=2020-11-21|pages=356–361}}</ref> Les patients jeunes et en bonne santé sont plus susceptibles d'obtenir un RCS que les personnes âgées et celles ayant plusieurs comorbidités. Les victimes d'un traumatisme pénétrant ont une chance de survie plus élevée qu'un trauma contondant<ref name=":14">{{Citation d'un article|prénom1=Mark J.|nom1=Seamon|prénom2=Elliott R.|nom2=Haut|prénom3=Kyle|nom3=Van Arendonk|prénom4=Ronald R.|nom4=Barbosa|titre=An evidence-based approach to patient selection for emergency department thoracotomy: A practice management guideline from the Eastern Association for the Surgery of Trauma|périodique=The Journal of Trauma and Acute Care Surgery|volume=79|numéro=1|date=2015-07|issn=2163-0763|pmid=26091330|doi=10.1097/TA.0000000000000648|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26091330/|consulté le=2020-11-21|pages=159–173}}</ref>. Les études n'ont pas montré de bénéfice des soins avancés en réanimation cardiovasculaire<ref name=":0" />.
Les chances de survie d'un arrêt cardiaque sont augmentées par la RCR immédiate et l'utilisation de la défibrillation.<ref name=":16">{{Citation d'un article|prénom1=J. J.|nom1=de Vreede-Swagemakers|prénom2=A. P.|nom2=Gorgels|prénom3=W. I.|nom3=Dubois-Arbouw|prénom4=J.|nom4=Dalstra|titre=Circumstances and causes of out-of-hospital cardiac arrest in sudden death survivors|périodique=Heart (British Cardiac Society)|volume=79|numéro=4|date=1998-04|issn=1355-6037|pmid=9616342|pmcid=1728666|doi=10.1136/hrt.79.4.356|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9616342/|consulté le=2020-11-21|pages=356–361}}</ref> Les patients jeunes et en bonne santé sont plus susceptibles d'obtenir un RCS/ROSC que les personnes âgées et celles ayant plusieurs comorbidités. Les victimes d'un traumatisme pénétrant ont une chance de survie plus élevée qu'un trauma contondant<ref name=":14">{{Citation d'un article|prénom1=Mark J.|nom1=Seamon|prénom2=Elliott R.|nom2=Haut|prénom3=Kyle|nom3=Van Arendonk|prénom4=Ronald R.|nom4=Barbosa|titre=An evidence-based approach to patient selection for emergency department thoracotomy: A practice management guideline from the Eastern Association for the Surgery of Trauma|périodique=The Journal of Trauma and Acute Care Surgery|volume=79|numéro=1|date=2015-07|issn=2163-0763|pmid=26091330|doi=10.1097/TA.0000000000000648|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26091330/|consulté le=2020-11-21|pages=159–173}}</ref>. Les études n'ont pas montré de bénéfice des soins avancés en réanimation cardiovasculaire<ref name=":0" />.


== Prévention ==
== Prévention ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Prévention}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Prévention}}
La plupart des arrêts cardiaques surviennent en dehors de l'hôpital. Étant donné que la RCR immédiate et l'utilisation du DEA sont les 2 principales interventions qui augmentent la survie, <ref name=":19">{{Citation d'un article|prénom1=Robert A.|nom1=Berg|prénom2=Robin|nom2=Hemphill|prénom3=Benjamin S.|nom3=Abella|prénom4=Tom P.|nom4=Aufderheide|titre=Part 5: adult basic life support: 2010 American Heart Association Guidelines for Cardiopulmonary Resuscitation and Emergency Cardiovascular Care|périodique=Circulation|volume=122|numéro=18 Suppl 3|date=2010-11-02|issn=1524-4539|pmid=20956221|doi=10.1161/CIRCULATIONAHA.110.970939|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20956221/|consulté le=2020-11-21|pages=S685–705}}</ref><ref name=":20">{{Citation d'un article|prénom1=Lei|nom1=Zhan|prénom2=Li J.|nom2=Yang|prénom3=Yu|nom3=Huang|prénom4=Qing|nom4=He|titre=Continuous chest compression versus interrupted chest compression for cardiopulmonary resuscitation of non-asphyxial out-of-hospital cardiac arrest|périodique=The Cochrane Database of Systematic Reviews|volume=3|date=2017-03-27|issn=1469-493X|pmid=28349529|pmcid=6464160|doi=10.1002/14651858.CD010134.pub2|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28349529/|consulté le=2020-11-21|pages=CD010134}}</ref> la formation des professionnels avec une bonne technique de RCR peut sauver des vies. Malgré la formation, il y a toujours une hésitation à initier la RCR par un secouriste non professionnel. Le patient peut également être inaccessible ou inamovible ce qui empêche la performance optimale du RCR.<ref name=":0" />
La plupart des arrêts cardiaques surviennent en dehors de l'hôpital. Étant donné que la RCR immédiate et l'utilisation du DEA sont les deux principales interventions qui augmentent la survie, <ref name=":19">{{Citation d'un article|prénom1=Robert A.|nom1=Berg|prénom2=Robin|nom2=Hemphill|prénom3=Benjamin S.|nom3=Abella|prénom4=Tom P.|nom4=Aufderheide|titre=Part 5: adult basic life support: 2010 American Heart Association Guidelines for Cardiopulmonary Resuscitation and Emergency Cardiovascular Care|périodique=Circulation|volume=122|numéro=18 Suppl 3|date=2010-11-02|issn=1524-4539|pmid=20956221|doi=10.1161/CIRCULATIONAHA.110.970939|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20956221/|consulté le=2020-11-21|pages=S685–705}}</ref><ref name=":20">{{Citation d'un article|prénom1=Lei|nom1=Zhan|prénom2=Li J.|nom2=Yang|prénom3=Yu|nom3=Huang|prénom4=Qing|nom4=He|titre=Continuous chest compression versus interrupted chest compression for cardiopulmonary resuscitation of non-asphyxial out-of-hospital cardiac arrest|périodique=The Cochrane Database of Systematic Reviews|volume=3|date=2017-03-27|issn=1469-493X|pmid=28349529|pmcid=6464160|doi=10.1002/14651858.CD010134.pub2|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28349529/|consulté le=2020-11-21|pages=CD010134}}</ref> la formation des professionnels avec une bonne technique de RCR peut sauver des vies. Malgré la formation, il y a toujours une hésitation à initier la RCR par un secouriste non professionnel. Le patient peut également être inaccessible ou inamovible ce qui empêche la performance optimale du RCR.<ref name=":0" />


Afin de réduire l'incidence des arrêts cardiaques au sein de la population générale, il est important de faire une stratification des risques et identifier les personnes qui pourraient bénéficier de certaines interventions de dépistage (ex: test d'effort, ECG). Les cliniciens doivent et promouvoir les bienfaits de l'exercice quotidien, <ref name=":22">{{Citation d'un article|prénom1=D. S.|nom1=Siscovick|prénom2=N. S.|nom2=Weiss|prénom3=A. P.|nom3=Hallstrom|prénom4=T. S.|nom4=Inui|titre=Physical activity and primary cardiac arrest|périodique=JAMA|volume=248|numéro=23|date=1982-12-17|issn=0098-7484|pmid=7143686|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7143686/|consulté le=2020-11-21|pages=3113–3117}}</ref> l'alimentation saine, s'assurer du traitement adéquat de l'hypercholestérolémie, l'hypertension, le diabète et encourager l'arrêt tabagique <ref name=":23">{{Citation d'un article|prénom1=Roopinder K.|nom1=Sandhu|prénom2=Monik C.|nom2=Jimenez|prénom3=Stephanie E.|nom3=Chiuve|prénom4=Kathryn C.|nom4=Fitzgerald|titre=Smoking, smoking cessation, and risk of sudden cardiac death in women|périodique=Circulation. Arrhythmia and Electrophysiology|volume=5|numéro=6|date=2012-12|issn=1941-3084|pmid=23233741|pmcid=4025959|doi=10.1161/CIRCEP.112.975219|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23233741/|consulté le=2020-11-21|pages=1091–1097}}</ref>.  
Afin de réduire l'incidence des arrêts cardiaques au sein de la population générale, il est important de faire une stratification des risques et identifier les personnes qui pourraient bénéficier de certaines interventions de dépistage (ex: test d'effort, ECG). Les cliniciens doivent et promouvoir les bienfaits de l'exercice quotidien, <ref name=":22">{{Citation d'un article|prénom1=D. S.|nom1=Siscovick|prénom2=N. S.|nom2=Weiss|prénom3=A. P.|nom3=Hallstrom|prénom4=T. S.|nom4=Inui|titre=Physical activity and primary cardiac arrest|périodique=JAMA|volume=248|numéro=23|date=1982-12-17|issn=0098-7484|pmid=7143686|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7143686/|consulté le=2020-11-21|pages=3113–3117}}</ref> l'alimentation saine, s'assurer du traitement adéquat de l'hypercholestérolémie, l'hypertension, le diabète et encourager l'arrêt tabagique <ref name=":23">{{Citation d'un article|prénom1=Roopinder K.|nom1=Sandhu|prénom2=Monik C.|nom2=Jimenez|prénom3=Stephanie E.|nom3=Chiuve|prénom4=Kathryn C.|nom4=Fitzgerald|titre=Smoking, smoking cessation, and risk of sudden cardiac death in women|périodique=Circulation. Arrhythmia and Electrophysiology|volume=5|numéro=6|date=2012-12|issn=1941-3084|pmid=23233741|pmcid=4025959|doi=10.1161/CIRCEP.112.975219|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23233741/|consulté le=2020-11-21|pages=1091–1097}}</ref>.  

Version du 29 mars 2021 à 12:08

Arrêt cardiaque
Maladie

Caractéristiques
Signes Absence de pouls, Apnée, Altération de l'état de conscience , Absence de TA, Respiration agonique
Symptômes
Douleur thoracique , Amnésie rétrograde, Asymptomatique
Diagnostic différentiel
Convulsion, Syncope (symptôme), Hypothermie, Intoxication (approche clinique)
Informations
Autres noms Asystolie
Wikidata ID Q202837
Spécialité Cardiologie

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Objectif du CMC
Arrêt cardiaque (13)

L'arrêt cardiaque est la perte soudaine de circulation sanguine en raison de l'incapacité du coeur à pomper le sang de manière efficace[1]. Sans intervention rapide, cette condition entraine la mort cardiaque subite.

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Un pic initial de mort cardiaque subite survient de la naissance à 6 mois, du syndrome de mort subite du nourrisson. L'incidence est généralement très faible par la suite jusqu'à atteindre un deuxième pic entre 45 et 75 ans.

L'incidence des décès cardiaques par arrêt cardiaque est plus grande chez les hommes que chez les femmes.[2]

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

La majorité des arrêts cardiaques sont dus à une maladie cardiaque structurelle sous-jacente:

Les causes cardiaques non structurelles d'arrêt cardiaque sont[3]:

Les causes non cardiaques à l'origine d'arrêt cardiaque sont[3]:

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Jusqu'à 70 % de tous les décès cardiaques subits sont dus à une coronaropathie occlusive ischémique[1][4]. Les facteurs de risque de cette maladie coronarienne sont principalement[2][3]:

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

En situation aigüe d'arrêt cardiaque, on peut interroger les témoins de la scène s'il y a lieu. Des symptômes précurseurs peuvent précéder un arrêt cardiaque. Cependant, souvent ils ne sont pas reconnus par l'individu.[5] De nombreux patients qui survivent à un arrêt cardiaque ne se rappellent pas de l'évènement. Les données obtenues de ceux qui n'ont pas eu d'amnésie ou des témoins de l'événement montrent que le symptôme le plus fréquent est la douleur thoracique.[5] Cela reflète la présentation la plus fréquente de l'ischémie coronarienne aiguë.[3]

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Le diagnostic de l'arrêt cardiaque repose sur l'examen clinique. L'examen physique d'un individu en arrêt cardiaque doit se faire rapidement par l'évaluation de l'A-B-C (voies aériennes, respiration, circulation). Une évaluation rapide de la tête aux pieds aidera à guider le traitement. À l'examen physique on retrouve:

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Si l'on peut obtenir des test rapides sur place, un taux de potassium et un glucose peuvent être bénéfique afin d'initier un traitement rapide. L'échographie au chevet à la recherche d'une activité cardiaque peut être bénéfique si elle n'interfère pas avec les efforts de réanimation[6][3].

Approche clinique

L'évaluation comporte deux étapes [1] :

  1. La vérification des lieux
  2. L'évaluation de l'état de la personne
Lieux S'assurer rapidement que le lieu est sécuritaire pour la personne venant en aide, les témoins et les personnes blessées.

Rester attentif aux possibles dangers, tels les fuites de gaz ou de produits chimiques, l'approche de véhicules, la présence d'un courant électrique, etc.

Si le lieu est jugé dangereux, le 9-1-1 doit être signalé et tous doivent rester à l'écart. Notez bien que l'état des lieux est dynamique et nécessite d'être réévalué en tout temps, puisqu'un lieu jugé sécuritaire pourrait ne plus l'être à tout moment, et vice-versa.

État de la personne État de conscience Vérifier rapidement la réaction de la personne à notre approche et lorsqu'on lui parle : est-ce que la victime répond, bouge, gémit, ouvre les yeux ? Il est possible de légèrement pincer les trapèzes de la victime afin d'observer si celle-ci réagit.

Si aucune réaction n'est observée : La victime est inconsciente et il faut procéder à l'ABC.

ABC Voies respiratoires
Ouverture des voies respiratoires
S'assurer que les voies respiratoires sont ouvertes. Basculer la tête de la victime vers l'arrière : Placer une main sur le front de la victime, placer les doigts de l'autre main sous le menton, soulever doucement le menton jusqu'à ce qu'il pointe vers le haut. Ceci permet de dégager la langue et d'ouvrir l'épiglotte pour faire passer l'air aux poumons.
Respiration Vérifier si la victime respire pendant quelques secondes. Approcher son visage de celui de la victime afin d'entendre ou sentir une respiration. Observer si le thorax se soulève.[note 1]
Circulation Une respiration normale signifie que le coeur bat toujours. Vérifier la victime de la tête aux pieds afin d'observer des signes d'hémorragie externe à contrôler avant d'effectuer les compressions thoraciques.

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Le diagnostic de l'arrêt cardiaque est un diagnostic clinique.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel de l'arrêt cardiaque est limité et comprend[3]:

Traitement

Le traitement de l'arrêt cardiaque dépend du lieu où ce dernier survient:

En pré-hospitalier

Page principale: RCR#Technique
Positionnement des mains pour les compressions thoraciques

La technique de RCR comprend 2 étapes[note 2] :

  1. Les compressions thoraciques
  2. Les insufflations
RCR[1]
Compressions thoraciques
  1. Placer les mains l'une par-dessus l'autre et se centrer par rapport au thorax de la victime, au niveau du corps du sternum (voir l'image ci-contre).
  2. Comprimer le thorax d'environ 5 cm (2 pouces) et le laisser se décomprimer par la suite.
  3. Faire 30 compressions à un rythme régulier (100-120 compressions/min).
Insufflationss secours[note 3][5][6]
  1. Déposer le masque de poche sur le visage de la victime afin de couvrir la bouche et le nez.
  2. Sceller le masque au niveau du nez avec une main et le pincer au niveau du menton avec l'autre.
  3. Basculer la tête vers l'arrière pour dégager les voies respiratoires (en supposant qu'il n'y a pas de suspicion de lé

irconstances atténuantes empêchent un professionnel de la santé en milieu extrahospitalier de pratiquer la respiration artificielle sans dispositif de barrière, une RCR par compression uniquement doit être pratiquée jusqu'à l'arrivée des secours.

Le cycle de compressions-insufflations peut être interrompu par l'arrivée du DEA, par un changement dans l'état de la victime ou encore l'arrivée des SMU:

  • DEA
    • Appliquer les électrodes à l'avant et à l'arrière du patient.
    • Écouter les instructions verbalisées par le DEA.
    • Si le DEA conseille un choc, arrêter les compressions thoraciques et rester à l'écart du patient jusqu'à ce que la défibrillation soit terminée.
    • Une fois la défibrillation terminée, ou si aucun choc n'est conseillé, reprendre immédiatement les cycles de compressions thoraciques et de respirations de secours jusqu'à ce qu'une aide supplémentaire arrive.[3]
  • Changement d'état
    • Observer tous changements d'état de la victime (ex : vomissement, mouvement, convulsions, reprise de conscience, etc).
    • Réévaluer la victime à l'aide de l'ABC.
    • Si la victime à un pouls ou respire, la placer dans une position latérale de sécurité et attendre les SMU.
    • Si la victime est toujours en arrêt cardiorespiratoire, poursuivre la RCR.

En intra-hospitalier

Page principale: ACLS
La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

L'ACLS impliquent l'utilisation de médicaments et la manipulation des voies aériennes par des dispositifs avancés, comme le masque laryngé ou le tube laryngé et l'intubation endotrachéale. Les médicaments utilisés en arrêt cardiaque sont l'épinéphrine et l'amiodarone. Il est crucial de savoir interpréter le rythme cardiaque. Cela permet une défibrillation plus rapide si indiquée. La certification de l'ACLS enseigne aux professionnels de la santé différents algorithmes utilisés en réanimation d'un patient en arrêt cardiaque.[3]

Autres soins

S'il y a retour de la circulation spontanée (RCS/ROSC), les soins post-réanimation s'ensuivent ainsi qu'une prise en charge à long terme[3]. Divers consultants sont impliqués, comme la cardiologie, la traumatologie et les soins intensifs. selon la cause primaire de l'arrêt cardiaque.

Si le RCS n'est pas obtenu et si le temps le permet, certains patients peuvent subir une thoracotomie de réanimation. Cela permettra une visualisation directe et, si nécessaire, une intervention chirurgicale du cœur, des poumons ou des gros vaisseaux.[3]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Consultation en cardiologie

Si l'arrêt cardiaque est secondaire à une étiologie cardiaque primaire, la cardiologie est consultée pour une intervention appropriée. Par exemple, après le RCS, les patients nécessitent souvent un cathétérisme cardiaque afin d'identifier une maladie cardiaque athérosclérotique, puis traiter si besoin, les blocage des artères coronaires en angioplastie[7].

Soins intensifs et monitoring

En milieu hospitalier, une fois stabilisé, le patient est généralement transféré aux soins intensifs pour un monitoring optimal. Le monitoring des signes vitaux est essentiels, les patients sont sous monitoring cardiaque continu. L'état respiratoire du patient est réévalué, souvent le patient aura besoin d'être intubé. Si le patient ne peut être extubé, une trachéotomie peut être installée pour maintenir une voies aériennes ouvertes. Pour obtenir de la nutrition, certains patients nécessitent une gastrostomie endoscopique percutanée.[3]

Disposition

Certains patients nécessitent un temps de récupération prolongé et sont placés dans des établissements de soins de longue durée pour des soins et une réadaptation.

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Un arrêt cardiaque non traité entraine la mort cardiaque. Les complications de l'arrêt cardiaque relèvent donc des manœuvres de traitements, dont:[3]

  • Arrêt cardiaque secondaire
  • Trauma iatrogénique
    • lors des compressions cardiaques (fractures sternale, des côtes)
    • lors de l'intubation (traumatisme direct, intubation oesophagienne, aspiration, érosion de la trachée)
  • Échec de défibrillation ou réanimation et mort cardiaque

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Les chances de survie d'un arrêt cardiaque sont augmentées par la RCR immédiate et l'utilisation de la défibrillation.[8] Les patients jeunes et en bonne santé sont plus susceptibles d'obtenir un RCS/ROSC que les personnes âgées et celles ayant plusieurs comorbidités. Les victimes d'un traumatisme pénétrant ont une chance de survie plus élevée qu'un trauma contondant[9]. Les études n'ont pas montré de bénéfice des soins avancés en réanimation cardiovasculaire[3].

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

La plupart des arrêts cardiaques surviennent en dehors de l'hôpital. Étant donné que la RCR immédiate et l'utilisation du DEA sont les deux principales interventions qui augmentent la survie, [10][11] la formation des professionnels avec une bonne technique de RCR peut sauver des vies. Malgré la formation, il y a toujours une hésitation à initier la RCR par un secouriste non professionnel. Le patient peut également être inaccessible ou inamovible ce qui empêche la performance optimale du RCR.[3]

Afin de réduire l'incidence des arrêts cardiaques au sein de la population générale, il est important de faire une stratification des risques et identifier les personnes qui pourraient bénéficier de certaines interventions de dépistage (ex: test d'effort, ECG). Les cliniciens doivent et promouvoir les bienfaits de l'exercice quotidien, [12] l'alimentation saine, s'assurer du traitement adéquat de l'hypercholestérolémie, l'hypertension, le diabète et encourager l'arrêt tabagique [13].

Notes

  1. Une respiration présente, mais anormale peut signaler une respiration agonale. Celle-ci est courte, sporadique et superficielle. Elle témoigne d'un réflexe du tronc cérébral qui envoie des impulsions résiduelles au diaphragme en état d'hypoxie grave. C'est une respiratoire inefficace qui signe un d'arrêt cardiaque. Une personne avec une respiration agonale nécessite une réanimation cardiopulmonaire immédiate.
  2. La technique décrite ici est destinée à un fournisseur de soins de santé effectuant une RCP à un seul sauveteur sur une victime adulte en milieu extrahospitalier. Les modifications pour les enfants, les nourrissons et la RCR à l'hôpital sont énumérées ci-dessous. Ces recommandations sont à jour à partir de la mise à jour 2018 des lignes directrices de l'American Heart Association pour la RCR et les soins cardiaques d'urgence.
  3. Si des circonstances atténuantes empêchent un professionnel de la santé en milieu extrahospitalier de pratiquer la respiration artificielle sans dispositif de barrière, une RCR par compression uniquement doit être pratiquée jusqu'à l'arrivée des secours.

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Centers for Disease Control and Prevention (CDC), « State-specific mortality from sudden cardiac death--United States, 1999 », MMWR. Morbidity and mortality weekly report, vol. 51, no 6,‎ , p. 123–126 (ISSN 0149-2195, PMID 11898927, lire en ligne) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « :2 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  2. 2,0 et 2,1 W. B. Kannel, P. W. Wilson, R. B. D'Agostino et J. Cobb, « Sudden coronary death in women », American Heart Journal, vol. 136, no 2,‎ , p. 205–212 (ISSN 0002-8703, PMID 9704680, DOI 10.1053/hj.1998.v136.90226, lire en ligne)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 et 3,14 Kevin Patel et John E. Hipskind, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30521287, lire en ligne)
  4. W. B. Kannel, J. T. Doyle, P. M. McNamara et P. Quickenton, « Precursors of sudden coronary death. Factors related to the incidence of sudden death », Circulation, vol. 51, no 4,‎ , p. 606–613 (ISSN 0009-7322, PMID 123182, DOI 10.1161/01.cir.51.4.606, lire en ligne)
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Eloi Marijon, Audrey Uy-Evanado, Florence Dumas et Nicole Karam, « Warning Symptoms Are Associated With Survival From Sudden Cardiac Arrest », Annals of Internal Medicine, vol. 164, no 1,‎ , p. 23–29 (ISSN 1539-3704, PMID 26720493, Central PMCID 5624713, DOI 10.7326/M14-2342, lire en ligne) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « :7 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  6. 6,0 et 6,1 Romolo Gaspari, Anthony Weekes, Srikar Adhikari et Vicki E. Noble, « Emergency department point-of-care ultrasound in out-of-hospital and in-ED cardiac arrest », Resuscitation, vol. 109,‎ , p. 33–39 (ISSN 1873-1570, PMID 27693280, DOI 10.1016/j.resuscitation.2016.09.018, lire en ligne) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « :8 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
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