« Accident ischémique transitoire » : différence entre les versions

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== Traitement ==
== Traitement ==


Le principal objectif du traitement des AIT est de diminuer le risque d'accident vasculaire cérébral ou d'AIT ultérieur. Un traitement précoce après un AIT peut réduire considérablement le risque d'AVC précoce. Après l'AIT, le risque d'AVC dans les 3 mois aurait été d'environ 20%, avec environ 50% de ces AVC survenant dans les 2 premiers jours après la présentation initiale. Il est extrêmement important d'évaluer l'état du vaisseau et de rechercher une fibrillation auriculaire lorsqu'un patient présente une AIT. Cela réduira considérablement les futurs coups. La gestion des AIT doit se concentrer sur le traitement des étiologies sous-jacentes. <ref name=":10">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30179153</ref><ref name=":11">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30021503</ref><ref name=":12">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29610038</ref><ref name=":0" />
Le principal objectif du traitement des AIT est de diminuer le risque d'accident vasculaire cérébral ou d'AIT ultérieur. Un traitement précoce après un AIT peut réduire considérablement le risque d'AVC précoce. Après l'AIT, le risque d'AVC dans les 3 mois qui suivent est d'environ 20%, avec environ 50% de ces AVC survenant dans les 2 premiers jours après la présentation initiale. Il est primordial d'évaluer l'état du vaisseau sanguin et de rechercher une fibrillation auriculaire lorsqu'un patient présente un AIT. Cela réduit considérablement les récidives. La gestion des AIT doit se concentrer sur le traitement des étiologies sous-jacentes. <ref name=":10">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30179153</ref><ref name=":11">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30021503</ref><ref name=":12">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29610038</ref><ref name=":0" />


Les études du nouveau millénaire ont déjà confirmé l'importance d'une évaluation et d'un traitement accélérés ainsi que de l'approche de polythérapie. L'étude EXPRESS au Royaume-Uni a montré l'importance d'une intervention précoce par rapport à un traitement régulier en réduisant 80% du risque d'AVC. <ref name=":13">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17928046</ref> Hackam et al ont réalisé une méta-analyse en 2007 montrant qu'une combinaison de régime alimentaire, d'exercice, d'antiplaquettaires, de statine et de traitement antihypertenseur peut réduire de 80 à 90% l'AVC suivant.
Les études du nouveau millénaire ont confirmé l'importance d'une évaluation et d'un traitement accélérés, ainsi que celle de l'approche de polythérapie. L'étude EXPRESS au Royaume-Uni a montré l'importance d'une intervention précoce par rapport à un traitement régulier en réduisant le risque d'AVC de 80%. <ref name=":13">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17928046</ref> Hackam et al ont réalisé une méta-analyse en 2007, rapportant qu'une combinaison d'un bon régime alimentaire, d'exercice physique, d'antiplaquettaires, de statine et de traitement antihypertenseur peut réduire les risques d'AVC de 80 à 90%. <ref name=":13" />


Des études plus récentes en Chine (essai CHANCE) et la multinationale POINTE ont également confirmé la double antiplaquettaire avec de l'aspirine et du clopidogrel pendant 3 semaines à 1 mois, suivie par un seul antiplaquettaire, est le meilleur schéma de traitement antiplaquettaire. <ref name=":15">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24088101</ref><ref name=":16">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29766750</ref><ref name=":0" />
Des études plus récentes en Chine (essai CHANCE) et la multinationale POINTE ont également confirmé que le traitement combinant 2 antiplaquettaires (aspirine et clipidogrel) pendant 3 semaines à 1 mois, suivi d'un seul antiplaquettaire, est le meilleur schéma de traitement antiplaquettaire. <ref name=":15">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24088101</ref><ref name=":16">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29766750</ref><ref name=":0" />


L'autre partie du traitement dépendra de l'étiologie sous-jacente de l'AIT. La revascularisation est recommandée pour une sténose symptomatique de l'artère carotide interne de 70% ou plus. L'endartériectomie carotidienne peut avoir un léger rapport bénéfice / risque par rapport à l'intervention endovasculaire et au stenting. La décision d'opérer sur des patients présentant une sténose de 50 à 69% dépendra davantage des taux de complications du chirurgien étant donné la grande amélioration de l'efficacité d'une thérapie médicale agressive. L'essai SAPPRIS a montré que l'endoprothèse vasculaire endovasculaire d'une sténose artérielle majeure intracrânienne de 70 à 99% de sténose n'est pas meilleure qu'une thérapie médicale agressive seule. <ref name=":17">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21899409</ref><ref name=":0" />
L'autre partie du traitement dépend de l'étiologie sous-jacente de l'AIT. La revascularisation est recommandée pour une sténose symptomatique de l'artère carotide interne de 70% ou plus. L'endartériectomie carotidienne peut avoir un léger rapport bénéfice / risque par rapport à l'intervention endovasculaire et au stenting. La décision d'opérer sur des patients présentant une sténose de 50 à 69% dépend surtout des taux de complications, considérant la grande amélioration de l'efficacité d'une thérapie médicale agressive. L'essai SAPPRIS a indiqué que l'endoprothèse vasculaire endovasculaire d'une sténose artérielle majeure intracrânienne de 70 à 99% n'est pas meilleure qu'une thérapie médicale agressive seule. <ref name=":17">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21899409</ref><ref name=":0" />


L'anticoagulation orale est indiquée pour les patients atteints de fibrillation auriculaire ou d'autres sources de sources cardio-emboliques de TIA.<ref name=":0" />
L'anticoagulation orale est indiquée pour les patients atteints de fibrillation auriculaire ou d'autres problèmes d'origine cardio-embolique de TIA.<ref name=":0" />


== Suivi ==
== Suivi ==

Version du 14 juillet 2020 à 22:56

Accident ischémique transitoire (AIT)
Maladie
Caractéristiques
Signes Cécité monoculaire, Déconjugaison du regard, Asymétrie faciale, Hémianopsie, Diplopie binoculaire, Baisse de l'audition, Déviation de la langue, Faiblesse unilatérale des membres supérieurs, Faiblesse unilatérale des membres inférieurs, Augmentation du tonus musculaire, ... [+]
Symptômes
Amorause fugace, Perte de champ visuel, Symptômes neurologiques focaux , Dysarthrie
Diagnostic différentiel
Hypotension orthostatique, Narcolepsie, Décollement de la rétine, Amaurose fugace, Hématome sous-dural, Tumeurs cérébrales, Épilepsie focale, Aura migraineuse, Troubles du système nerveux périphérique, Malformations vasculaires cérébrales, ... [+]
Informations
Autres noms Ischémie cérébrale transitoire (ICT)
Wikidata ID Q593958
Spécialités Neurologie, cardiologie

Page non révisée

Un accident ischémique transitoire (AIT) est une urgence médicale. Il est défini comme un épisode de dysfonction neurologique focal soudain, réversible et bref, c'est-à-dire qu'il se résout généralement en moins de 15 minutes. Un AIT n'entraîne généralement pas d'infarctus aigu ni de lésion tissulaire. L'AIT peut être considéré comme un avertissement sérieux pour un AVC ischémique imminent. En effet, le risque d'AVC est plus élevé dans les 48 premières heures suivant une crise ischémique transitoire. Il est important de différencier l'attaque ischémique transitoire des autres conditions d'imitation. L'évaluation de l'AIT doit être effectuée d'urgence avec des études d'imagerie et de laboratoire pour réduire le risque d'accidents vasculaires cérébraux ultérieurs. Des interventions thérapeutiques de multimodalité immédiates doivent être lancées.[1][2][3][4]

Épidémiologie

L'incidence des AIT dans une population est difficile à estimer en raison de l'existence d'autres troubles qui l'imitent, mais il est tout de même possible d'estimer l'incidence des AIT aux États-Unis à environ un demi-million de cas par an. Par ailleurs, aux États-Unis, la prévalence globale estimée de l'AIT chez les adultes est d'environ 2%. Il a été démontré que les antécédents d'AVC augmentent la prévalence des AIT. Certaines études ont démontré que la majorité des personnes ayant présenté un accident vasculaire cérébral initial avaient des symptômes d'AIT antérieurs. [4][5]

Étiologies

Les sous-types d'AIT, classés selon le mécanisme physiopathologique impliqué, sont similaires aux sous-types d'accident vasculaire cérébral ischémique. Ils comprennent l'athérothrombose des grandes artères, l'embolie cardiaque, les petits vaisseaux (infarctus lacunaires), l'alimentation, le stress psychosocial, le manque d'activité physique régulière, ainsi que les sous-types cryptogéniques et rares, tels que la dissection vasculaire, la vascularite, etc. Un antécédent d'accident vasculaire cérébral ou d'AIT augmente considérablement le risque ultérieur d'accident vasculaire cérébral ou d'AIT. [5][6]

De plus, les facteurs de risque de l'AIT l'hypertension, la présence de maladie coronarienne, le tabagisme, l'abus de drogues, l'obésité, le diabète sucré, la dyslipidémie, les antécédents personnels ou familiaux de troubles d'hypercoagulabilité, d'AVC ou d'AIT.

Physiopathologie

La physiopathologie de l'AIT dépend du sous-type impliqué. En général, le problème le plus commun est l'interruption transitoire du flux sanguin artériel vers une zone du cerveau.[4]

Les mécanismes physiopathologiques les plus fréquemment rencontrés sont :

  • Athérothrombose des grandes artères. Il peut s'agir d'athérothrombose intracrânienne ou extracrânienne. Il s'agit le plus fréquemment d'une embolie artère à artère, mais il peut également s'agir d'un manque de flux sanguin distal par rapport au site de sténose artérielle.
  • Maladies ischémiques des petits vaisseaux. La pathologie sous-jacente est la lipohyalinose ou l'artériolosclérose des petits vaisseaux. Les facteurs de risque les plus courants sont l'hypertension, le diabète et l'âge avancé.
  • Embolie cardiaque. Ce mécanisme implique la formation d'un caillot dans une chambre cardiaque, le plus souvent dans l'oreillette gauche, secondaire à une fibrillation auriculaire.
  • Cryptogénique. Il s'agit généralement d'un schéma cortical d'ischémie sans aucune athérothrombose des grandes artères et sans source d'embolie cardiaque. Ce mécanisme est souvent appelé ESUS (AVC embolique de source inconnue).
  • Autres causes rares, telles que la dissection artérielle ou les états hypercoagulables.[4]

Présentation clinique

Les symptômes d'AIT sont souvent disparus au moment où les patients se présentent chez le médecin ou à l'urgence. À l'entrevue médicale, il est important de questionner le début, la durée et le moment d'apparition des symptômes, la présence de symptômes neurologiques complets, ainsi que la présence de facteurs aggravants ou soulageants. Le clinicien doit également tenter d'identifier les facteurs de risque associés, tels que l'hypertension, la présence de maladie coronarienne, le tabagisme, l'abus de drogues, l'obésité, le diabète sucré, la dyslipidémie, les antécédents personnels ou familiaux de troubles d'hypercoagulabilité, d'AVC ou d'AIT. Le questionnaire médical doit rechercher des indices étiologiques, tels que des antécédents de fibrillation auriculaire, un infarctus du myocarde récent suggérant une source cardioembolique et une perte de vision transitoire comme un rideau levant ou descendant suggérant un problème au niveau de l'artère carotide interne (amaurose fugace). La présence de symptômes corticaux, tels que des troubles du langage ou une perte du champ visuel, indique un AIT cortical plutôt qu'un syndrome lacunaire.[4]

L'examen physique doit se concentrer sur l'identification des déficits neurologiques focaux et des troubles de la parole, qui sont les symptômes de présentation les plus courants chez les patients atteints d'AIT. L'examen des nerfs crâniens peut susciter une cécité monoculaire, un regard déconjugué, un affaissement du visage, une hémianopsie, une diplopie, un mouvement anormal de la langue, une dysphagie et un dysfonctionnement auditif. Certaines des constatations motrices comprennent une faiblesse unilatérale des membres supérieurs, des membres inférieurs, du visage ou de la langue. Une augmentation du tonus, du clonus et de la rigidité peut aussi être notée. Des réflexes anormaux peuvent aussi être présents. L'examen cardiaque et l'auscultation carotidienne pour un bruit carotidien sont cruciaux. La fundoscopie est importante afin de rechercher toute preuve fundoscopique de changements vasculaires résultant de l'hypertension ou du diabète. La fundoscopie peut également montrer une peste de Hollenhurst qui indique une maladie sous-jacente de l'artère carotide interne.[4]

Examens paracliniques

Les objectifs de l'évaluation des AIT sont: [4]

  • Prouver l'origine vasculaire des symptômes directement ou indirectement. Cela signifie de trouver des signes d'hypoperfusion et / ou d'infarctus aigu, ainsi que d'identifier une source présumée, telle qu'une sténose des gros vaisseaux par exemple.
  • Exclure une autre origine non ischémique
  • Déterminer le mécanisme vasculaire sous-jacent (ex. athérothrombose à gros vaisseaux, cardio-embolique, petits vaisseaux lacunaires, etc.) Ceci permet ensuite de sélectionner la thérapie optimale pour la prévention secondaire de l'AIT.
  • Identifier les différentes catégories de pronostics auxquels on peut s'attendre. [4]

Les lignes directrices de 2009 de l'American Heart Association (AHA) / American Stroke Association (ASA) recommandent d'effectuer une neuroimagerie dans les 24 heures suivant l'apparition des symptômes, de préférence en utilisant l'IRM standard ou l'IRM à diffusion. Si une IRM ne peut pas être réalisée, il est suggéré d'effectuer une TDM de la tête en l'accompagnant d'une angiographie CT, dans le but d'obtenir une meilleure évaluation. L'IRM cérébrale avec imagerie pondérée par diffusion a une plus grande sensibilité que la TDM pour détecter les petits infarctus chez les patients atteints d'AIT. Le praticien doit évaluer la vascularisation cervico-céphalique du patient pour les lésions athérosclérotiques, qui sont d'ailleurs traitables, en utilisant une échographie carotidienne / échographie Doppler transcrânienne, une angiographie par résonance magnétique ou une angiographie CT. Chez les candidats à l'endartériectomie carotidienne (CEA), l'imagerie carotidienne doit être réalisée dans la semaine suivant l'apparition des symptômes. L'évaluation cardiaque doit être effectuée par ECG, échocardiogramme / TEE. Elle sert à trouver la cause cardiaque de l'AIT s'il y a lieu, c'est-à-dire une source cardioembolique, un foramen ovale perméable, une maladie valvulaire, un thrombus cardiaque ou de l'athérosclérose. Un moniteur Holter ou un moniteur de rythme cardiaque plus prolongé en ambulatoire sont employés pour les patients atteints d'infarctus cortical sans source claire d'embolie, principalement pour évaluer la fibrillation auriculaire paroxystique. Des tests sanguins de routine, y compris la formule sanguine complète (FSC), CBC (numération globulaire complète), PT / INR, CMP, FBS, le panneau lipidique, le dépistage des drogues dans l'urine et ESR doivent être pris en compte.[4]

La National Stroke Association a établi les lignes directrices suivantes pour l'évaluation des AIT: [7][4]

  • Âge: supérieur à 60 ans (1 point)
  • Pression artérielle supérieure ou égale à 140/90 mmHg lors de la première évaluation (1 point)
  • Symptômes cliniques: une faiblesse focale avec le sort (2 points) ou une altération de la parole sans faiblesse (1 point)
  • Durée supérieure à 60 min (2 points) ou durée située entre 10 min à 59 min (1 point)
  • Diabète sucré (1 point) [4]

Approche clinique

Scores de stratification du risque: [4]

Pour aider les médecins à gérer les patients atteints d'AIT, plusieurs scores de stratification du risque ont été développés. Un score largement utilisé pour prédire les risques ultérieurs d'AIT ou d'AVC est le score ABCD2. Ce score prend en considération des facteurs, tels que l'âge, la pression artérielle, les symptômes cliniques, la durée des symptômes et le diabète: [4]

A = supérieur à 60 ans (1 point)[4]

B = TAS> 140 ou TAD> 90 (1 point)[4]

C = Symptômes cliniques: [4]

Altération de la parole sans faiblesse (1 point)[4]

Faiblesse focale avec ou sans troubles de la parole (2 points)[4]

D = Durée[4]

Supérieure à 60 minutes (2 points)[4]

Entre 10 et 59 minutes (1 point)[4]

D = Diabète (1 point)[4]

Le risque d'AVC sur 2 jours est de 0% pour des scores de 0 ou 1, de 1,3% pour des scores de 2 ou 3, de 4,1% pour des scores de 4 ou 5 et de 8,1% pour des scores de 6 ou 7. La plupart des centres d'AVC admettent à l'hôpital des patients atteints d'AIT pour une gestion et une observation accélérées si le score est de 4 ou plus. Pour les patients qui ont un score inférieur, une évaluation et une prise en charge accélérées sont toujours justifiées. Il a été prouvé que cette approche accélérée améliore le résultat. [8][4]

Malgré que les échelles soient importantes dans l'évaluation de l'AIT, les patients présentant une sténose de l'artère carotide critique peuvent parfois présenter un score ABCD2 très bas.[4]

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Traitement

Le principal objectif du traitement des AIT est de diminuer le risque d'accident vasculaire cérébral ou d'AIT ultérieur. Un traitement précoce après un AIT peut réduire considérablement le risque d'AVC précoce. Après l'AIT, le risque d'AVC dans les 3 mois qui suivent est d'environ 20%, avec environ 50% de ces AVC survenant dans les 2 premiers jours après la présentation initiale. Il est primordial d'évaluer l'état du vaisseau sanguin et de rechercher une fibrillation auriculaire lorsqu'un patient présente un AIT. Cela réduit considérablement les récidives. La gestion des AIT doit se concentrer sur le traitement des étiologies sous-jacentes. [11][12][13][4]

Les études du nouveau millénaire ont confirmé l'importance d'une évaluation et d'un traitement accélérés, ainsi que celle de l'approche de polythérapie. L'étude EXPRESS au Royaume-Uni a montré l'importance d'une intervention précoce par rapport à un traitement régulier en réduisant le risque d'AVC de 80%. [14] Hackam et al ont réalisé une méta-analyse en 2007, rapportant qu'une combinaison d'un bon régime alimentaire, d'exercice physique, d'antiplaquettaires, de statine et de traitement antihypertenseur peut réduire les risques d'AVC de 80 à 90%. [14]

Des études plus récentes en Chine (essai CHANCE) et la multinationale POINTE ont également confirmé que le traitement combinant 2 antiplaquettaires (aspirine et clipidogrel) pendant 3 semaines à 1 mois, suivi d'un seul antiplaquettaire, est le meilleur schéma de traitement antiplaquettaire. [15][16][4]

L'autre partie du traitement dépend de l'étiologie sous-jacente de l'AIT. La revascularisation est recommandée pour une sténose symptomatique de l'artère carotide interne de 70% ou plus. L'endartériectomie carotidienne peut avoir un léger rapport bénéfice / risque par rapport à l'intervention endovasculaire et au stenting. La décision d'opérer sur des patients présentant une sténose de 50 à 69% dépend surtout des taux de complications, considérant la grande amélioration de l'efficacité d'une thérapie médicale agressive. L'essai SAPPRIS a indiqué que l'endoprothèse vasculaire endovasculaire d'une sténose artérielle majeure intracrânienne de 70 à 99% n'est pas meilleure qu'une thérapie médicale agressive seule. [17][4]

L'anticoagulation orale est indiquée pour les patients atteints de fibrillation auriculaire ou d'autres problèmes d'origine cardio-embolique de TIA.[4]

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Évolution

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Concepts clés

Il est important de différencier d'autres causes potentielles qui imitent l'AIT, car le diagnostic et le traitement précoces de l'AIT peuvent potentiellement aider à prévenir un futur AVC. Le diagnostic différentiel de l'AIT comprend, sans s'y limiter, les vertiges, les étourdissements, les convulsions, les maux de tête, la paralysie des cloches, le sevrage médicamenteux, la démence, les troubles électrolytiques, les infections aiguës, la syncope et l'alcoolisme.

Amélioration des résultats de l'équipe de soins de santé

Les patients atteints d'AIT se présentent souvent aux urgences ou au principal dispensateur de soins. Parce qu'il existe un risque réel d'AVC grave, il est important que ces patients soient pris en charge par une équipe interprofessionnelle de professionnels de santé. L'infirmière de triage doit être familière avec les symptômes d'une AIT et quand appeler le neurologue. Le risque précoce d'AVC varie de 4 à 9% en 90 jours et sans traitement, le risque d'AVC dans les cinq ans varie de 20 à 30%. Dans le même temps, ces patients présentent également les mêmes facteurs de risque d'événements cardiaques indésirables. Une fois qu'un AIT a été diagnostiqué, le patient doit être référé à un neurologue. Dans le même temps, le patient doit être éduqué sur l'importance du contrôle de la pression artérielle, de l'arrêt du tabac et d'une alimentation saine. Enfin, le patient doit être informé des symptômes d'un accident vasculaire cérébral et du moment où il doit consulter immédiatement un médecin. [18][19] (niveau V) [4]

Références

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Fait partie de la présentation clinique de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.

Est une complication de ...