« Érythème noueux » : différence entre les versions

De Wikimedica
Ligne 363 : Ligne 363 :
**acétonide de triamcinolone 5 mg/mL injecté au centre de la lésion <ref name=":12" />
**acétonide de triamcinolone 5 mg/mL injecté au centre de la lésion <ref name=":12" />
*la {{Traitement|nom=cyclosporine}} dans le traitement de l'EN associé à la maladie de Behçet <ref name=":2" />. Contre-indiqué durant la grossesse et l'allaitement, en cours d'infection, lors d'hypertension, d'insuffisance rénale et lors d'atteinte neurologique <ref name=":15">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Gulsen|nom1=Akman-Demir|prénom2=Sabahattin|nom2=Saip|prénom3=Aksel|nom3=Siva|titre=Behçet’s Disease|périodique=Current Treatment Options in Neurology|volume=13|numéro=3|date=2011-06|issn=1092-8480|issn2=1534-3138|doi=10.1007/s11940-011-0120-2|lire en ligne=http://link.springer.com/10.1007/s11940-011-0120-2|consulté le=2021-08-15|pages=290–310}}</ref>
*la {{Traitement|nom=cyclosporine}} dans le traitement de l'EN associé à la maladie de Behçet <ref name=":2" />. Contre-indiqué durant la grossesse et l'allaitement, en cours d'infection, lors d'hypertension, d'insuffisance rénale et lors d'atteinte neurologique <ref name=":15">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Gulsen|nom1=Akman-Demir|prénom2=Sabahattin|nom2=Saip|prénom3=Aksel|nom3=Siva|titre=Behçet’s Disease|périodique=Current Treatment Options in Neurology|volume=13|numéro=3|date=2011-06|issn=1092-8480|issn2=1534-3138|doi=10.1007/s11940-011-0120-2|lire en ligne=http://link.springer.com/10.1007/s11940-011-0120-2|consulté le=2021-08-15|pages=290–310}}</ref>
**5 mg/kg par jour, po <ref name=":15" />
*la {{Traitement|nom=dapsone}} : utilisée dans le traitement de l'EN associé à la maladie de Behçet <ref name=":12" /><ref name=":3" />, elle inhibe la myéloperoxydase des neutrophiles et leur chimiotactisme mais possède des effets secondaires non négligeables dont de la méthémoglobinémie, de l'hémolyse, de l'agranulocytose et des neuropathies motrices périphériques <ref name=":12" />
*la {{Traitement|nom=dapsone}} : utilisée dans le traitement de l'EN associé à la maladie de Behçet <ref name=":12" /><ref name=":3" />, elle inhibe la myéloperoxydase des neutrophiles et leur chimiotactisme mais possède des effets secondaires non négligeables dont de la méthémoglobinémie, de l'hémolyse, de l'agranulocytose et des neuropathies motrices périphériques <ref name=":12" />
**50-75 mg par jour <ref name=":12" />
*les tétracyclines pour leur action anti-inflammatoire et inhibitrice du chimiotactisme des leucocytes dans les cas d'EN chroniques et réfractaires aux traitements <ref name=":12" />:
*les tétracyclines pour leur action anti-inflammatoire et inhibitrice du chimiotactisme des leucocytes dans les cas d'EN chroniques et réfractaires aux traitements <ref name=":12" />:
**la {{Traitement|nom=minocycline}} : 100 mg, BID
**la {{Traitement|nom=tétracycline}} : 500 mg, BID à QID
*l'{{Traitement|nom=érythromycine}} pour son action anti-inflammatoire dans les cas d'EN réfractaires aux traitements <ref name=":12" />.
*l'{{Traitement|nom=érythromycine}} pour son action anti-inflammatoire dans les cas d'EN réfractaires aux traitements <ref name=":12" />.



Version du 1 novembre 2021 à 11:56

Érythème noueux
Maladie
Fichier:Érythème noueux.jpg
Photographie d'un érythème noueux
Caractéristiques
Signes Synovite, Plaques, Atteinte de l'état général, Nodules, Visage, Bilatéraux, Oedème des chevilles, Douleur à la palpation des chevilles, Allongé, Jambes surélevées, ... [+]
Symptômes
Myalgie, Nausées, Céphalée , Douleurs abdominales, Fatigue , Arthralgie , Toux , Oedème des chevilles, Nodules sensibles, Diarrhée , ... [+]
Diagnostic différentiel
Érysipèle, Sclérodermie, Déficit en alpha-1 antitrypsine, Ecchymose, Nécrose graisseuse kystique nodulaire, Périartérite noueuse, Vasculite nodulaire, Érythème induré de Bazin, Panniculite pancréatique, Thrombophlébite superficielle, ... [+]
Informations
Terme anglais Erythema nodosum

Page non révisée
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

L'érythème noueux (EN) est une panniculite, c'est-à-dire une inflammation de la graisse sous-cutanée, se caractérisant par l'apparition aiguë de nodules, ou de plaques, érythémateux, ronds ou ovalaires, situés le plus souvent sur la surface antérieure des jambes. L'EN est la présentation la plus fréquente des panniculites et a comme particularité d'être associé à de multiples conditions pathologiques [1][2][3]. En effet, l'EN est parfois la première manifestation d'une maladie systémique [2][4].

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

L'EN est plus fréquent entre 25 et 40 ans mais peut survenir à tout âge également. Le pic d'incidence survient entre 18 et 34 ans. Chez les enfants, cette affection est plutôt rare et lorsqu'elle se présente, elle touche les deux sexes de façon égale jusqu'à l'âge de 12 ans. Cependant, chez l'adulte, les femmes sont trois à six fois plus à risque d'en être atteintes. Quant aux personnes âgées (65 ans et plus), elle est très rare.

Depuis la découverte des antibiotiques, l'incidence annuelle de l'EN a diminué. De nos jours, celle-ci est d'environ 1 à 5 par 100 000 personnes. L'incidence a tendance à être plus élevée au printemps et à l'automne, allant de pair avec la récurrence des infections à streptocoques à ces périodes de l'année.

Cette affection, relativement peu commune, est présente partout dans le monde. Cependant, son incidence varie quelque peu selon l'ethnie et la géographie. Cette distribution inconstante s'explique par la prévalence variable des différents facteurs étiologiques déclenchants, comme c'est le cas par exemple de la distribution géographique variable des microorganismes pathogènes. Quant aux cas familiaux rapportés, ils sont habituellement reliés à une étiologie infectieuse affectant les membres d'une même famille et où ces membres partagent un haplotype HLA commun [1][2][3][4][5].

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Plusieurs conditions et pathologies peuvent être à l'origine d'un EN. Celles-ci peuvent se diviser en étiologies infectieuses et non infectieuses telles que présentées dans le tableau ci-dessous. Les étiologies les plus communes sont les infections à streptocoques, la tuberculose, la sarcoïdose, la grossesse, les médicaments, les cancers, la maladie de Behçet, les maladies intestinales inflammatoires de même que l'origine idiopathique [2][3][5].

Étiologies de l'érythème noueux [2][3][5][6][7][8][9]
Catégories Étiologies
Infectieuses Infections bactériennes
Infections virales
Infections fongiques
Infections parasitaires

[5]

Non-infectieuses Médicamenteuses (15%)
Cancéreuses
  • le lymphome (ex: maladie de Hodgkin, non-hodgkinien (MALT)) [10]
  • les tumeurs solides (poumon, côlon, col utérin, foie, pancréas, parathyroïdes, tumeurs carcinoïdes)
    • l'apparition d'un EN peut parfois indiquer une rechute
  • le sarcome [10]
Maladies inflammatoires intestinales
Autres

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

La physiopathologie de l'EN demeure peu comprise à ce jour et discutable selon les auteurs. Elle résulterait d'une réaction immunitaire non spécifique à différents antigènes, plus précisément, une réponse d'hypersensibilité retardée de type IV. Les lésions seraient possiblement causées par le dépôt de complexes immuns dans les veinules de la graisse sous-cutanée, c'est-à-dire dans les septas situés entre les lobules graisseux. Ces complexes immuns activeraient par la suite le système du complément.

L'infiltration des tissus lésés par des neutrophiles confirme en partie cette hypothèse, mais il n'est pas clair si elle est la cause ou la conséquence. Par ailleurs, une fois activés, les neutrophiles sont responsables de la production de radicaux libres provenant de l'oxygène, ce qui en retour provoque de l'inflammation et des dommages aux tissus. Parmi les autres mécanismes, notons la présence de facteur de nécrose tumorale (TNF-alpha), de molécules inflammatoires (cytokines, interleukines, interféron-γ...), de molécules d'adhésion (E-sélectine, P-sélectine, plaquettes...) et la formation de granulomes. Le TNF-alpha semble jouer un rôle important puisque l'administration d'inhibiteurs de TNF-alpha améliore les lésions, ainsi que les poussées. De plus, il est aussi connu pour son lien avec la formation de granulomes et il existe une forte corrélation entre le polymorphisme du promoteur du gène du TNF-alpha et le développement de granulomes dans l'érythème noueux associé à la sarcoïdose [1][2][3][5][13].

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Peu importe la cause, la présentation de l'EN est plutôt typique et survient de façon aiguë. Elle débute généralement par un prodrome, suivie d'une phase active puis d'une phase régressive. Au questionnaire, une anamnèse complète et détaillée doit être effectuée. Tout d'abord, les antécédents personnels et familiaux sont à rechercher, en particulier les maladies inflammatoires intestinales, dont la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse, les cancers, la sarcoïdose, les maladies rhumatismales et auto-immunes. La prise de médicaments doit être questionnée, de même que les changements récents de celle-ci. Les contacts avec des animaux, les voyages récents, les contacts infectieux potentiels avec l'entourage, la consommation d'aliments contaminés et l'historique de vaccination doivent être investigués pour éliminer une étiologie infectieuse. Ensuite, les symptômes généraux permettent d'explorer une étiologie néoplasique ou une maladie systémique. Chez la femme, les symptômes de grossesse peuvent être également explorés selon le cas. Finalement, questionner l'évolution des lésions est importante pour le diagnostic [3][10].

Pour l'histoire de la maladie actuelle, les symptômes suivant sont à rechercher [3]:

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

En plus d'un examen physique complet ciblant les signes associés aux pathologies sous-jacentes suspectées, les éléments propres à l'EN à rechercher à l'examen physique sont les suivants [3]:

photographie d'un érythème noueux
photographie rapprochée d'un nodule érythémateux
photographie d'un érythème noueux associé à la tuberculose

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens paracliniques servent d'abord et avant tout à confirmer l'étiologie de l'érythème noueux ou à l'exclure du diagnostic différentiel si un doute persiste à la suite de l'examen clinique. Le choix des tests à effectuer devrait se baser sur l'histoire, l'examen physique et selon les étiologies les plus fréquentes d'abord. Lorsque ces tests ne sont pas concluants, reconsidérer les autres tests [2].

Les examens paracliniques servant à préciser l'étiologie sont les suivants [3]:

Histopathologie

Peu importe l'étiologie de l'EN, les trouvailles histopathologiques de la biopsie de la lésion au début de son évolution démontrent la présence d'hémorragies, d'oedème et d'un infiltrat inflammatoire composé de lymphocytes, d'histiocytes, de nombreux neutrophiles et parfois d'éosinophiles au niveau des septas interlobulaires de la graisse sous-cutanée [2][3]. Au centre des lésions, des histiocytes arrangés en grappes peuvent être présents, formant ce que l'on appelle des granulomes radiaux de Miescher. Ces derniers sont plutôt typiques de l'EN sans être pathognomoniques puisqu'on les retrouve également dans d'autres maladies [1][2][5].

Lorsque les lésions sont plus âgées, l'histologie démontre la perte des lobules causée par l'épaississement et la fibrose des septas, lesquels sont infiltrés de lymphocytes, d'histiocytes, de cellules géantes multinucléées et de quelques neutrophiles [2][3]. Cet infiltrat épargne les lobules et les vaisseaux graisseux, ce qui en fait une panniculite septale sans vasculite, bien qu'une vasculite secondaire puisse se produire lorsque l'infiltration par les neutrophiles est très importante. Il arrive communément qu'un infiltrat lymphocytaire périvasculaire atteigne le niveau du derme. Dans les derniers stades, des restes de granulomes, des cellules lipophages ainsi qu'une légère prolifération vasculaire peut être observée [2][3][13].

Dans la maladie de Behçet, il est possible de retrouver des vasculites leucocytoclasiques ou lymphocytaires impliquant les veines sous-cutanées et les veines des muscles [13].

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

L'approche clinique consiste davantage à déterminer la pathologie sous-jacente responsable de l'apparition de l'EN à l'aide des examens paracliniques, de l'anamnèse et de l'examen physique avant de considérer une étiologie idiopathique. La présence de symptômes systémiques et de tests de laboratoire anormaux orientent davantage en faveur d'un EN secondaire à une pathologie tandis qu'un EN récurrent oriente plutôt vers un EN primaire. Toutefois, chez un patient symptomatique ne présentant aucune évidence de maladie sous-jacente, une investigation complète doit être effectuée afin d'éliminer une condition sévère pouvant s'avérer mortelle telle qu'une tumeur par exemple. Il arrive souvent malheureusement qu'aucune étiologie ne soit trouvée malgré les investigations [2][3].

Dès lors qu'un diagnostic d'EN est posé, le niveau de risque d'exposition à la tuberculose devrait être mesuré chez tous les patients [4].

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Le diagnostic de l'EN est un diagnostic clinique et repose essentiellement sur l'anamnèse et l'examen physique. La présence de nodules douloureux d'apparition aiguë sur des emplacements typiques (tibias surtout) est la principale caractéristique permettant habituellement d'en confirmer le diagnostic. La biopsie cutanée n'est pas indiquée pour poser le diagnostic. Elle sera pratiquée dans les cas atypiques où les nodules ne suivent pas la topographie usuelle (ailleurs que sur les tibias), lorsque les nodules persistent plusieurs semaines, qu'une fistule apparaît au site de lésion, lors d'une cicatrisation atrophique, et/ou lorsque la disposition des nodules s'apparente à un livedo [3].

En l'absence d'une anamnèse compatible, de nodules douloureux et symétriques localisés aux tibias évoluant de façon semblable à des ecchymoses et ne laissant aucune séquelle après la guérison complétée, il faut considérer un autre diagnostic [2].

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

L'EN est à distinguer des autres lésions nodulaires [2] et des différents types de panniculites [1]. Le diagnostic différentiel de l'EN est le suivant [2][3]:

  • les panniculites: les nodules peuvent se liquéfier, produire des fistules et laisser des cicatrices contrairement à l'EN où les lésions évoluent sans complications.
    • une vasculite nodulaire : atteint les mollets, présence d'ulcérations, réapparition plus fréquente [1]
    • un érythème noueux lépreux  : associé à la lèpre (réaction de type 2), atteint surtout le visage et les extrémités, symptômes systémiques, vasculite leucocytoclasique à l'histologie
    • un lupus panniculitis: nodules et plaques sensibles touchant le visage, les bras, les épaules, les hanches, les fesses, les seins et le tronc
    • un érythème induré de Bazin: nodules douloureux associés à la tuberculose situés à l'arrière des jambes, nécroses, ulcères et cicatrices possibles
    • une panniculite pancréatique: nodules touchant les jambes, le thorax, l'abdomen, les bras et le cuir chevelu et pouvant s'ulcérer et libérer une substance huileuse. S'accompagne souvent d'arthrite et de sérite. Rechercher une élévation de l'amylase et de la lipase dans le sang et de la nécrose graisseuse, de la saponification et des cellules fantômes à l'histologie [13]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Le traitement de l'EN varie selon l'étiologie [3]. Dans le cas d'un EN secondaire, le traitement principal sera celui de la pathologie causale [11]. Cependant, puisqu'une grande proportion des EN est idiopathique [3] et que les lésions guérissent le plus souvent spontanément, un traitement n'est habituellement pas requis chez la plupart des patients sauf pour ce qui est du traitement des symptômes [1][14]. De plus, même sans traitement de la cause primaire, l'EN se résout généralement de lui-même mais il arrive qu'il persiste des mois voire même des années [3]. Chez la femme enceinte, considérer un traitement non pharmacologique avant tout [1].

Approche non pharmacologique

Les traitements suivants peuvent être utiles dans la prise en charge non pharmacologique d'un EN :

Approche pharmacologique

1ère ligne de traitement [11]

  • des antalgiques au besoin pour soulager la douleur [3] :
    • des anti-inflammatoire non stéroïdiens (à éviter dans la maladie de Crohn) [4][11][14]
    • de l'iodure de potassium pour les cas réfractaires (en solution saturée diluée dans de l'eau ou du jus)
      • chez les adultes et les enfants plus âgés : dose de départ allant de 150-300 mg TID po puis 300 mg TID [13]
      • chez les jeunes enfants : 150 mg TID po [13]
      • Elle agirait en supprimant les réactions d'hypersensibilité et en réduisant le chimiotactisme des neutrophiles mais possède en contrepartie de nombreux effets secondaires désagréables. Son usage est contre-indiqué durant la grossesse et l'allaitement et son usage prolongé peut causer une hyperthyroïdie [1][2][4][11][13].

2e ligne de traitement [11]

  • de la colchicine, utile pour l'EN survenant dans la maladie de Behçet. Elle agirait en réduisant le chimiotactisme des neutrophiles [2][11][13]
    • 1 à 2 mg par jour [2]
  • des inhibiteurs du TNF-alpha dans le traitement de l'EN associé aux maladies intestinales inflammatoires [1][2][11]
    • l'infliximab : 5 mg/kg à la semaine 0, 2 et 6 [2][15]
    • l'etanercept : 25-50 mg, 2 fois par semaine, puis réduire à 25-50 mg 1 fois par semaine [2]
    • l'adalimumab : 40 mg, aux 2 semaines [2]
    • curieusement, des cas d'EN ont déjà été rapportés à la suite de la prise de ces médicaments [13]
  • de l'hydroxychloroquine pour l'EN chronique [11] ou récurrent [1]
    • 200 mg, BID [2].

3e ligne de traitement [11]

  • des corticostéroïdes systémiques (prednisone) sur une courte durée et pour les lésions sévères ou durant plus de 6 semaines. Il est impératif d'éliminer une cause infectieuse ou néoplasique avant de procéder à un tel traitement [1][2][5]
    • prednisone 40-60 mg par jour ou 1 mg/kg par jour [2][4]
  • une infiltration de corticostéroïdes dans les nodules persistants et réfractaires aux traitements mais rarement utilisé [1][2]
    • acétonide de triamcinolone 5 mg/mL injecté au centre de la lésion [2]
  • la cyclosporine dans le traitement de l'EN associé à la maladie de Behçet [4]. Contre-indiqué durant la grossesse et l'allaitement, en cours d'infection, lors d'hypertension, d'insuffisance rénale et lors d'atteinte neurologique [16]
  • la dapsone : utilisée dans le traitement de l'EN associé à la maladie de Behçet [2][13], elle inhibe la myéloperoxydase des neutrophiles et leur chimiotactisme mais possède des effets secondaires non négligeables dont de la méthémoglobinémie, de l'hémolyse, de l'agranulocytose et des neuropathies motrices périphériques [2]
  • les tétracyclines pour leur action anti-inflammatoire et inhibitrice du chimiotactisme des leucocytes dans les cas d'EN chroniques et réfractaires aux traitements [2]:
  • l'érythromycine pour son action anti-inflammatoire dans les cas d'EN réfractaires aux traitements [2].

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Bien que l'EN soit une condition bénigne, il arrive qu'une référence en dermatologie soit nécessaire si le diagnostic est incertain. Le clinicien doit donc s'assurer que le patient reçoit un tel suivi [3]. Dans certains cas particuliers comme c'est le cas avec le syndrome de Löfgren, une surveillance réalisée à l'aide de radiographies pulmonaires est recommandée. En effet, même si les adénopathies médiastinales disparaissent chez la plupart des patients au bout de quelques mois, une sarcoïdose peut persister dans 10 % des cas [17].

Complication

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Le pronostic des patients présentant un EN est excellent étant donné le caractère auto-résolutif de la maladie en 1 à 6 semaines chez la plupart des patients, parfois moins [2][3][12]. De plus, les rechutes sont peu communes et la guérison des lésions se fait généralement sans cicatrice ni changement de pigmentation [3]. La grossesse, les traitements hormonaux, la sarcoïdose et les infections streptococciques sont les causes les plus fréquentes de récidives, lesquelles surviennent dans 6-34% des cas [10]. Chez les enfants, la durée des lésions est plus courte et les taux de récidives encore plus faibles. Une hypo ou hyperpigmentation post-inflammatoire est parfois observée chez ceux-ci après l'épisode d'EN [5].

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Concepts clés

L'EN est un syndrome incommodant mais heureusement bénin, d'évolution favorable. Il est souvent la manifestation d'une autre condition devant être diagnostiquée par un examen clinique complet et des tests paracliniques ciblés pour éviter toutes conséquences graves reliées à celle-ci [2][3]. Le traitement de la maladie sous-jacente est prioritaire [5] lorsque l'étiologie peut être mise en évidence. À cela s'ajoute un traitement symptomatique pour soulager la douleur et l'inconfort au besoin [3].

Notes

  1. 90% présentent des arthralgies dans le cours de la maladie, que ce soit lors du prodrome, de la phase active ou régressive

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 et 1,22 Tristan Blake, Melissa Manahan et Karl Rodins, « Erythema Nodosum – A Review of an Uncommon Panniculitis », Dermatology Online Journal, vol. 20, no 4,‎ (ISSN 1087-2108, DOI 10.5070/d3204022376, lire en ligne)
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 2,24 2,25 2,26 2,27 2,28 2,29 2,30 2,31 2,32 2,33 2,34 2,35 2,36 2,37 2,38 2,39 2,40 2,41 2,42 2,43 2,44 2,45 2,46 2,47 2,48 2,49 2,50 et 2,51 (en) Daniela Michelle Pérez-Garza, Sonia Chavez-Alvarez, Jorge Ocampo-Candiani et Minerva Gomez-Flores, « Erythema Nodosum: A Practical Approach and Diagnostic Algorithm », American Journal of Clinical Dermatology, vol. 22, no 3,‎ , p. 367–378 (ISSN 1175-0561 et 1179-1888, PMID 33683567, Central PMCID PMC7938036, DOI 10.1007/s40257-021-00592-w, lire en ligne)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 3,22 3,23 3,24 3,25 3,26 3,27 3,28 et 3,29 Wissem Hafsi et Talel Badri, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29262192, lire en ligne)
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 4,15 4,16 4,17 4,18 4,19 4,20 4,21 4,22 4,23 4,24 et 4,25 Robert A. Schwartz et Stephen J. Nervi, « Erythema nodosum: a sign of systemic disease », American Family Physician, vol. 75, no 5,‎ , p. 695–700 (ISSN 0002-838X, PMID 17375516, lire en ligne)
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 5,20 5,21 et 5,22 (en) Magdalena Potempa-Jeziorowska, Katarzyna Sedlaczek, Paweł Jonczyk et Marek Kucharzewski, « Erythema nodosum – one symptom, many causes? », Pediatria I Medycyna Rodzinna, vol. 14 (4),‎ , p. 381–385 (DOI 10.15557)
  6. Tatsuya Fujikawa et Akemi Senoo, « Recurrent Erythema Nodosum as a Warning of Tuberculous Lymphadenitis », Mayo Clinic Proceedings, vol. 94, no 1,‎ , p. 174–175 (ISSN 1942-5546, PMID 30611448, DOI 10.1016/j.mayocp.2018.11.018, lire en ligne)
  7. Hussein Algahtani, Bader Shirah, Siham Marghalani et Ayed Algarni, « Erythema nodosum in a patient with multiple sclerosis on dimethyl fumarate », Multiple Sclerosis and Related Disorders, vol. 28,‎ , p. 155–158 (ISSN 2211-0356, PMID 30597324, DOI 10.1016/j.msard.2018.12.032, lire en ligne)
  8. Tzvika Porges, Tali Shafat, Iftach Sagy et Lior Zeller, « Clinical, Epidemiological, and Etiological Changes in Erythema Nodosum », The Israel Medical Association journal: IMAJ, vol. 20, no 12,‎ , p. 770–772 (ISSN 1565-1088, PMID 30550008, lire en ligne)
  9. Y. Hanami, T. Mori, N. Kikuchi et T. Yamamoto, « Association of pyoderma gangrenosum, erythema nodosum and aseptic liver abscess without significant underlying disease », Clinical and Experimental Dermatology, vol. 44, no 2,‎ , e16–e17 (ISSN 1365-2230, PMID 30460715, DOI 10.1111/ced.13838, lire en ligne)
  10. 10,00 10,01 10,02 10,03 10,04 10,05 10,06 10,07 10,08 10,09 10,10 10,11 10,12 10,13 10,14 10,15 10,16 10,17 10,18 10,19 10,20 10,21 10,22 10,23 10,24 10,25 10,26 10,27 10,28 10,29 et 10,30 Sewon Kang, Fitzpatrick's dermatology/ editors, Sewon Kang, MD [and six others]., [2019]- (ISBN 978-0-07-183778-1, 0-07-183778-7 et 978-0-07-183783-5, OCLC 1055569130, lire en ligne)
  11. 11,00 11,01 11,02 11,03 11,04 11,05 11,06 11,07 11,08 11,09 11,10 11,11 11,12 et 11,13 Jean Bolognia, Julie V. Schaffer, Karynne O. Duncan et Christine J. Ko, Dermatology essentials, (ISBN 978-0-7020-5539-3 et 0-7020-5539-5, OCLC 877821912, lire en ligne)
  12. 12,0 12,1 12,2 12,3 12,4 12,5 12,6 12,7 et 12,8 Amy Paller et Sidney, or 1928-1995 Preceded by: Hurwitz, Hurwitz clinical pediatric dermatology : a textbook of skin disorders of childhood and adolescence, (ISBN 978-0-323-24476-3 et 0-323-24476-9, OCLC 929986629, lire en ligne)
  13. 13,00 13,01 13,02 13,03 13,04 13,05 13,06 13,07 13,08 13,09 13,10 13,11 13,12 13,13 13,14 et 13,15 Jean Bolognia, Julie V. Schaffer et Lorenzo Cerroni, Dermatology, (ISBN 978-0-7020-6342-8 et 0-7020-6342-8, OCLC 1011508489, lire en ligne)
  14. 14,0 14,1 et 14,2 Alexander K. C. Leung, Kin Fon Leong et Joseph M. Lam, « Erythema nodosum », World journal of pediatrics: WJP, vol. 14, no 6,‎ , p. 548–554 (ISSN 1867-0687, PMID 30269303, DOI 10.1007/s12519-018-0191-1, lire en ligne)
  15. (en) Laurent Peyrin-Biroulet, Gert Van Assche, David Gómez-Ulloa et Laura García-Álvarez, « Systematic Review of Tumor Necrosis Factor Antagonists in Extraintestinal Manifestations in Inflammatory Bowel Disease », Clinical Gastroenterology and Hepatology, vol. 15, no 1,‎ , p. 25–36.e27 (DOI 10.1016/j.cgh.2016.06.025, lire en ligne)
  16. (en) Gulsen Akman-Demir, Sabahattin Saip et Aksel Siva, « Behçet’s Disease », Current Treatment Options in Neurology, vol. 13, no 3,‎ , p. 290–310 (ISSN 1092-8480 et 1534-3138, DOI 10.1007/s11940-011-0120-2, lire en ligne)
  17. Alexandre Laroche, Evelyn Alarcon Chinchilla, Emilie Bourgeault et Marc-André Doré, « Erythema Nodosum as the Initial Presentation of Nivolumab-Induced Sarcoidosis-Like Reaction », Journal of Cutaneous Medicine and Surgery, vol. 22, no 6,‎ 2018 nov/dec, p. 627–629 (ISSN 1615-7109, PMID 29772919, DOI 10.1177/1203475418776934, lire en ligne)
Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.

Fait partie de la présentation clinique de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.

Est une complication de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.