Épididymite aiguë

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L’épididymite est une inflammation de l’épididyme et des canaux déférents chez l'homme. L'épididymite aiguë est la cause la plus fréquente de douleur scrotale chez l'adulte et est fréquemment associée à une ITS.[1]

Épididymite aiguë
Maladie
Caractéristiques
Signes Hydrocèle, Érythème scrotal, Oedème scrotal, Écoulement urétral, Masse testiculaire, Douleur à la palpation du testicule, Signe de Prehn , Température corporelle élevée
Symptômes
Frissons, Hématurie macroscopique , Écoulement urétral, Pollakiurie , Dysurie , Hématospermie , Douleur testiculaire
Diagnostic différentiel
Épididymite chronique, Orchite, Tumeur testiculaire, Traumatisme testiculaire, Torsion testiculaire, Torsion de l'appendice testiculaire, Abcès testiculaire, Gangrène de Fourier

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Épidémiologie

Il est estimé que l'épididymite est l'affection testiculaire la plus fréquente chez l'homme, Aux États-Unis, l'affection représentait 1 consultation sur 144 à l'urgence et en clinique externe chez les hommes de 18 à 50 ans. (TROUVER référence du Québec / Canada!)

Étiologies

L'épididymite aiguë est le plus souvent d'origine infectieuse, le types de bactéries causant l'épididymite dépends des facteurs de risques et selon les pratiques sexuelles.[1] Les étiologies possibles pour l'épididymites sont :

Chez les personnes sexuellement actives, la Chlamydia et la Gonorrhée sont les pathogènes les plus fréquents dans les cas d'épididymite.[1]

Physiopathologie

La physiopathologie de l'épididymite implique la propagation de micro-organismes à partir de l'urètre, de la prostate ou des vésicules séminales, ainsi qu'une propagation hématogène comme pour la tuberculose, provoquant un processus inflammatoire parenchymateux douloureux entraînant un gonflement de l'épididyme. Le gonflement peut affecter également les testicules, ce qui est connu sous le nom d'épididymo-orchite. [3]

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque sont :

Questionnaire

Les symptômes de l'épididymite sont :

Examen clinique

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens paracliniques pertinents sont :

(à modifier)

  • Obtenir un échantillon d'urine du premier jet ou effectuer un écouvillonnage urétral pour un test d'amplification des acides nucléiques (TAAN) pour détecter CT et GC, et un écouvillonnage urétral en vue d'une mise en culture pour détecter GC (si disponible).
  • Obtenir un échantillon d'urine mi-jet pour culture.
  • L'échographie Doppler peut être utile pour différencier l'épididymite d'une torsion du testicule ou d'un abcès

Urinalysis, urine cultures, and urethral cultures must be performed to identify possible causative agents. A positive urinalysis and urine cultures, along with elevated white blood cell count, favor a diagnosis of epididymitis but do not exclude torsion. Color Doppler ultrasound or nuclear scintigraphy to assess blood flow to the scrotum and its contents will help to differentiate between the two entities. Doppler ultrasound would show increased blood flow, because this is an inflammatory condition [15].

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Envisager la possibilité d'une torsion du testicule dans tous les cas de douleur testiculaire aiguë et unilatérale. La torsion testiculaire est plus probable lorsque la douleur est soudaine et intense. Elle nécessite une évaluation et une prise en charge urgentes car la viabilité du testicule pourrait être compromise. La torsion testiculaire est plus fréquente chez les hommes de moins de 20 ans, mais elle peut survenir à tout âge.

Chez les enfants et les jeunes adultes, il importe de déterminer si l'œdème scrotal a une cause non infectieuse, comme un traumatisme. Une douleur légère dont l'intensité augmente au fil des semaines ou des mois peut être le signe d'une tumeur.

Table 1. Signs and symptoms in the classic case
Symptoms Signs
Testicular torsion
  • Sudden onset
  • Severe pain
  • Associated nausea and vomiting
  • Associated trauma
  • Possible abdominal pain
  • Asymmetric, high-riding testis
  • Negative Prehn’s sign
  • Absent cremasteric reflex
Epididymitis
  • Insidious onset
  • Fevers and rigors
  • Lower urinary tract symptoms
  • Relevant sexual history
  • Indurated testis
  • Tender upper pole of testis
  • Positive Prehn’s sign
  • Intact cremasteric reflex
Torsion of the appendix testis
  • Gradual onset
  • Moderate to severe pain
  • Associated nausea and vomiting
  • Localised tenderness to anterior testis
  • ‘Blue dot’ sign

Le diagnostic différentiel de la classe de maladie est :

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

(à modifier)

La décision de traiter de façon empirique ou d'attendre les résultats des tests doit être fondée sur :

  • La gravité de l'état clinique;
  • La probabilité qu'une infection soit présente;
  • Les facteurs de risque d'ITSS décelés chez la personne;
  • La disposition de la personne à s'abstenir de toute activité sexuelle et à revenir pour obtenir les résultats des tests ou faire l'objet d'un suivi.
Traitement empirique pour l'épididymite aiguë lorsqu'une ITS (CT et/ou GC) est suspectée Traitement empirique pour l'épididymite aiguë lorsqu'une co-infection d'ITS (CT et/ou GC) et de bactéries entériques est suspectée
Ceftriaxone 250 mg par voie IM en dose unique [A-I]

plus

Doxycycline 100 mg PO BID pendant 10 à 14 jours [A-I]

Ceftriaxone 250 mg par voie IM en dose unique [A-I]

plus

Lévofloxacine 500 mg PO 1 fois par jour pendant 10 jours [B-III]

Remarque : Ce traitement est recommandé pour les individus qui ont des relations sexuelles anales insertives sans condoms.

Envisager une consultation d'urgence avec un collègue expérimenté et une hospitalisation lorsqu'une douleur intense ou une forte fièvre semblent indiquer un autre diagnostic ou une infection compliquée (torsion du testicule, infarctus testiculaire, abcès, fasciite nécrosante)Note de bas de page6.

Les traitements suggérés sont les suivants :

Suivi

Évaluer la réponse au traitement 48 heures après le début du traitement. En l'absence d'amélioration clinique, revoir le diagnostic et le traitement.

L'indication pour le test de contrôle dépend de l'agent pathogène confirmé par les analyses de laboratoire. Consulter le guide propre à l'étiologie.

Lorsqu'un traitement pour une ITS est indiqué, il convient de notifier, d'évaluer, de dépister et de traiter (le cas échéant) les partenaires sexuels. Consulter les guides propres à l'étiologie pour connaître les recommandations sur la déclaration obligatoire et la notification aux partenaires.

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications de cette classe de maladie sont :

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Agence de la santé publique du Canada, « Guide sur les Syndromes associés aux ITS: Épididymite », sur www.canada.ca, (consulté le 12 février 2022)
  2. (en) The Royal Australian College of general Practitioners, « Acute scrotal pain », sur Australian Family Physician (consulté le 6 mars 2022)
  3. Chirag G Gordhan et Hossein Sadeghi-Nejad, « Scrotal pain: Evaluation and management », Korean Journal of Urology, vol. 56, no 1,‎ , p. 3–11 (ISSN 2005-6737, PMID 25598931, Central PMCID 4294852, DOI 10.4111/kju.2015.56.1.3, lire en ligne)
  4. « Guide d’usage optimal : Approche syndromique », sur inesss.qc.ca, (consulté le 6 mars 2022)
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